24 juin 2022

Covid re-evient, co-ovid revient !

 


Je suppose que les complotistes vont s’en prendre à « cœur-joie » : la période électorale se termine et la pandémie revient ! Il n’y a pourtant aucune surprise : une histoire de cycles qui est plutôt bien tombée avec nos procédures démographiques et la covid revient chez nous quelques mois après une renaissance en Chine. Et moi-même, je disais : « tu vas voir, les mesures vont reprendre après les élections. » Mais je plaisantais et ne me basais, en fait, que sur des probabilités.

Il semble que cette vague ne soit pas bien méchante mais les personnes touchées en prennent quand même plein la tronche. Je me sens plus concerné qu’avant vu que je vais me retrouver, dès la semaine prochaine, hospitalisé pour des histoires pneumologiques. Par contre, mon opinion n’a pas changé : le masque est indispensable et les contacts avec les malades (ou les contagieux) doivent être évités.

Dans un premier temps, le masque doit redevenir obligatoire dans tous les espaces fermés sauf les bistros et assimilés où les mesures d’entassement pourraient être limitées (plus de buveurs debout, limitation des jauges…). Le « passe » pourrait revenir mais, tel qu’il a été pondu, ne me satisfait pas, même si je ne sais pas trouver mieux. Notons que je refuse de lutter contre les décisions prises au sommet de l’Etat. Ces braves s’y connaissent bien mieux que la plupart des internautes et ne prennent pas les mesures à la légère : elles n’ont aucun intérêt à restreindre les libertés contrairement à ce que pensent les complotistes dont je parlais et à propos desquels, je n’ai pas fini de ronchonner…

Je préfèrerai un « passe » permettant de montrer que les gens ne sont pas contagieux à un instant donné et, la seule solution, est qu’ils fassent des tests, tant pis pour leurs narines…

 

Je suis contre la vaccination obligatoire, comme à la fin de la précédente vague mais, en fin de compte, je ne suis pas choqué par cet aspect du passe. « Si tu veux aller au bistro (ou assimilé…), tu te range à la règle commune : il faut que tu te vaccines ».

En outre, les études montrent que le vaccin a permis de sauver une 20 millions de vies.

 

Enfin, je n’ai aucune forme de pitié pour les gens qui ont perdu leur boulot parce qu’ils refusaient de se faire vacciner, d’autant qu’ils sont généralement payés par la sécurité sociale donc la solidarité nationale.

Aussi, certains propos lus et entendus lors de la campagne électorale (et sa suite, toujours en cours) m’ont navrés d’autant que les arguments cités sont généralement plus tournés contre Emmanuel Macron que contre les moyens de lutter contre le virus. Et le nombre de morts liés au charlatanisme commence à être connu, comme les 16000 liés à l’hydroxycholoriquinine chère au professeur Raoult. On peut séparer les « antis » en deux catégories : ceux qui se battent au nom des libertés et ceux qui, en plus, vantent ces médecines alternatives totalement inefficaces et, ainsi, particulièrement nocives. Les premiers ont plutôt ma sympathie mais les autres l’ont totalement perdue. Ils n’empêchent qu’ils agissent tous par giletjaunisme contre le pouvoir en place et ça me gâve. Je vais devenir intransigeant après une phase d’extrême tolérance.

 

Dans l’attente, faites-vous vacciner. C’est un conseil. Portez des masques. Portez des masques. Portez des masques.

Et n’allez pas au bistro : laissez-moi la place.

6 commentaires:

  1. Bah y avait un pic au premier tour de l'élection, mais l'Ukraine et tout ça et le pass sanitaire qui nous avait sauvé a fait que...

    Ca me fait penser que j'ai découvert les joies du bistrot de mon village et c'est sympa le bistrot

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  2. Le titre de l'article du Figaro emploie le conditionnel. Pour savoir s'il aurait sauvé des vies, je propose de ressusciter les morts dont on ne sait pas, au juste, s'ils sont morts du COVID, de les vacciner et de les infecter pour voir s'ils mourront une 2e fois. Une grande partie des morts est survenue quand le vaccin n'était pas là.

    Quand un virus survient, il y a toujours un effet de moisson.


    Denis.

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    1. Après avoir relayé des fakenews pendant deux ans, tu en es à relever un condition qui, pourtant, ne porte à l'évidence que sur le nombre exact de cas avec une phrase qui parle sur le nombre de mort total alors que celui de l'article parle de celui pendant la disponibilité du vaccin. Et, en outre, tu pousses l'indécence à vouloir ressusciter des morts pour prouver ta thèse alors qu'avec tes théories, tu as participé à l'affaiblissement des braves gens...

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    2. Ouf, tu m'auras évité la fameuse reductio ad hitlerum. Je l'ai échappé belle. Tu m'as habillé pour l'hiver.


      Denis.

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    3. Une phrase t'a probablement échappé dans mon billet : "Je vais devenir intransigeant après une phase d’extrême tolérance."

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