22 mars 2021

Un dictionnaire pour Vidal !


A la réflexion, bien aidée au cours d’une discussion enflammée, j’ai du mal avec les propos de Mme Vidal sur l’islamogauchisme à l’université moi qui, pourtant, est tendance à en voir un peu partout… Déjà, le fait que je n’en parle pas, dans mon blog (sauf pour déconner) est un signe de mon scepticisme (je n’avais pas, non plus, parler du prof de Trappes et du courrier du maire mais c’était aussi lié à un « trop plein » et au sentiment de ne pas avoir toutes les cartes dans les mains). 

Quand je parle de l’université, je pense évidemment aux « enseignants chercheurs » et autres doctorants, pas aux médiocres étudiants qui font du militantisme bas de gamme en oubliant les valeurs de la gauche, par exemple en mettant des voiles pour diriger des syndicats… Mais ne mélangeons pas tout ! Autant je peux suspecter toutes organisations syndicales ou politiques de gauche et donc les élus du même métal, autant j’ai du mal à suspecter des chercheurs sauf peut-être en « sciences sociales généralistes » (j’ajoute « généraliste » pour faire joli et pour restreindre le champ : l’ethnologie est une science sociale, non ?).

 

Je ne retire pas aux chercheurs le droit de dire n’importe quoi et aux autorités de donner les baffes aux menteurs éhontés tels que Faurisson et je ne vois pas comment on pourrait faire avancer la science sans se tromper.

Prenons un historien chercheur du passé qui a déclaré que les arabes s’étaient arrêtés à Poitiers, il a fallu que le monde entier attende que j’habite au Kremlin-Bicêtre pour découvrir que ce n’était pas totalement exact. On aurait pu, pourtant, a posteriori, le taxer d’islamogauchiste. De même que celui qui cachait que les voix entendues par Jeanne d’Arc criaient « Allah Akbar ».

 

Ainsi, un chercheur en histoire disant que la traite des noirs avait été entamée par des Africains avant que de méchants blancs ne se lancent dans l’exportation de masse vers des joyeuses colonies pourrait être mis au bûcher si on l’empêchait d’écrire ce qu’il pensait avoir découvert. Nous pourrions ainsi démontrer que les chercheurs sont obligés de dire des conneries et que l’histomatémacien expliquant que notre système de numérologie a été construit dans une zone à dominante mahométaine n’est pas nécessairement islamogauchiste.

Restons donc calmes. Frédérique Vidal est là pour défendre la recherche française et pas pour la suspecter de tous les maux d’autant que des instances de contrôle existent déjà.

Vidal n’est pas nécessairement un dictionnaire. Ou elle ne sait pas ce qu’est l’islamogauchisme. Il est vrai qu’un chercheur passent des années plongé dans des livre, des parchemins, des vieilles pierres, des éprouvettes, des jumelles et des alcools douteux alors il est évident que, nous autres, dans les réseaux sociaux, on connait bien mieux leurs métiers.


Mes propos portent sur l'islamogauchisme pouvant exister dans les universités, il existe un tas d'idéologie nauséabondes dans ces machins et nous devons nous en méfier autant que d'un verre d'alcool trop sucré. Mais étudier l'histoire de la colonisation avec la vision d'un... colonisé ne semble pas idiot mais il ne faut pas que ça vire à une idéologie décolonialiste qui pue des pieds.

Donc restons calmes. Je me fous un peu de l'université mais, depuis tout jeune, j'ai envie de donner des baffes à tous les militants politiques qui y traînent car je n'ai jamais pu aller à l'université étant largement trop bête. D'ailleurs, les débats à la fac sont surprenant. On voit aujourd'hui une tribune du Monde avec l'élite de l'islamogauchisme qui "lutte" contre la dissolution de l'UNEF alors qu'un électeur moyen ne peut que s'interroger sur ce machin qui est bien loin de celui qu'il a été...

20 mars 2021

Formulaire, saison 3 !

 Lors du premier confinement, j’avais trouvé l’attestation ridicule mais fini par lui reconnaitre un aspect pédagogique : elle obligeait les gens à réfléchir un peu avant de sortir. Notre brave gouvernement vient de sortir la nouvelle : elle fait deux pages. De la folie. En plus, comme quasiment tout est autorisé, sauf l’accès à des commerces fermés !, elle ne sert plus à rien, sauf peut-être pour les locdus qui veulent aller à plus de 10 km de chez eux…

Il faudrait que le ministère de l’intérieur et ses joyeux fonctionnaires remettent les pieds sur terre ! Prenons un exemple : moi. Tout d’abord, je loge chez ma mère en Bretagne depuis le premier déconfinement, à 430 kilomètres de mon lieu de résidence. Je ne sais même pas si c’est autorisé mais, au moins, cela fait 10 mois que je vis comme un ermite de cheval et participe beaucoup moins que la moyenne à la propagation de la covid.

Mais, cher fonctionnaire, si Loudéac était en zone de confinement, sache que je vais faire une première sortie, dès la fin de la rédaction de ce billet, pour aller au tabac de la gare pour acheter la presse pour ma mère comme tous les samedis depuis 10 mois puis à Intermarché pour acheter ce dont elle a besoin alors que ce qui est de première nécessité est fourni par la maison de retraite et j’en profiterai pour des achats personnels. Cette après-midi, j’irai chez Leclerc pour des achats de première nécessité (mais il faut bien gratter) car il n’y a pas tout à Intermarché. Ensuite, j’irai à la maison de retraite en question pour porter quelques emplettes puis discuter la demi-heure réglementaire avec l’objet du délit.

Que viendriez-vous me gonfler avec ce nouveau formulaire d’autant que je vais prier le bon dieu pour ne pas croiser la maréchaussée vu que l’adresse de ma résidence est incompatible avec des sorties à Loudéac… ?

 

La mauvaise humeur n’étant pas éternelle, j’ai d’autres points à aborder dans ce blog aujourd’hui.

Petit 1 : j’ai réactivé mon blog bistro (voir en haut à droite) et j’y parle des machins que je peux regarder dans ma télé plate mais large notamment issus de Netflix mais laissez-moi prendre le rythme et le ton.

Petit 2 : depuis le premier confinement, on forme une nouvelle bande de copains blogueurs et c’est bien sympathique.

Petit 3 : néanmoins, ils commencent à me fatiguer avec l’habitude qu’ils ont prise de citer les gens de la bande dans les publications publicitaires qu’ils font dans les réseaux sociaux. C’est moche et on reçoit plein de notifications notamment lors des likes. Il faut que ça cesse, bordel !

Petit 4 : j’utilise DLVR.IT pour diffuser mes blogs dans les réseaux sociaux, c’est automatique et donc moins fatigant. Je ne les diffuse pas toujours dans ma page perso de Facebook mais systématiquement dans la page « Le comptoir de Jégoun » que je vous conseille chaleureusement. a

17 mars 2021

Joyeuses Saint Patrick et noces de coton ! Covid ton verre !


Nous y voila ! Un an depuis le premier confinement. Commençons par cela : c’est long, un an, pour un type qui vit tout seul, qui doit se préparer des repas, qui n’a d’autre chose à faire que de poser son cul sur un fauteuil à l’issue d’une journée de travail, qui ne peut rien partager avec des proches… C’est long, un an, pour un jeune qui ne peut pas voir ses potes, sortir, qui doit rester cloitrer dans une chambre trop petite. C’est long, un an, pour un môme qui reste dans les jambes de se vieux en attendant l’activité qui l’occupera une heure. C’est long, un an, pour une personne âgée en maison de retraite qui n’a aucune autre activité que de faire les cent pas dans un couloir où il peut être autorisé à déambuler à condition de ne croiser personne. C’est long, un an, pour une personne âgée « autoconfinée » à la maison dont le seul loisir est d’attendre la visite du service qui lui livrera des repas…

 

C’est long, un an, et je suis assez bien placé pour me plaindre…

 

Mais ce n’est pas fini alors on ne va pas tirer le bilan. Le gouvernement continue à faire n’importe quoi au niveau de la communication, de semaine en semaine. Tiens ! Cette fois, les journaux et les réseaux sociaux sont à peu près unanimes à dire que la région parisienne devrait à nouveau être confinée vendredi soir. Nos Véteix et Casran ne peuvent pas le dire ? Soit : « Ben ouais, il est fort probable que l’on confine à nouveau. Seuls d’inespérés bons indicateurs pourront nous sauver. » Soit : « Ben on ne sait pas encore, ça dépend, mais nous ne sommes pas optimistes ». Je chipote, bien sûr ! Mais cela fait un an que ça dure…

Cela fait un an que les andouilles des réseaux sociaux racontent n’importe quoi ! Nous avons évidemment les complotistes, les sceptiques, les antivax d’un côté mais aussi de l’autre, les imbéciles d’opposition qui ne pensent qu’à critiquer le gouvernement. Il décide une mesure : elle est mauvaise. Il ne décide pas : ils sont mous.


Il ne m’est pas facile de critiquer mes joyeux camarades car il n’y a pas beaucoup de raisons que je sois moins con que la moyenne mais j’ai l’impression d’avoir arrêté la critique bête (sauf sur la communication) et le yakafocon après l’été voire que je me montre de plus en plus favorable aux mesures officielles depuis les fêtes. Je vais m’en expliquer.

A la fin de l’été, j’étais favorable à un reconfinement dur en octobre et novembre pour que l’on puisse vivre en décembre et pendant les fêtes. Ce n’est pas la peine de tergiverser trop longtemps : un autre choix a été fait et basta. Par contre, si ces choix sont discutables à la marge (avec notamment cette longue polémique sur les commerces indispensables), il n’empêche que beaucoup de pays ont été de reconfiner mais, jusqu’à présent, pas le nôtre, à part dans des zones géographiques limitées. On a l’impression que la situation reste quand même moins désastreuse en France que chez nos voisins. Cela est vrai également pour les vaccins : tout le monde à hurler à cause des retards mais, en fin de compte, nous sommes globalement en avance (et si nous ne le sommes pas, attendons donc la fin de la crise pour juger).

En plus, il y a beaucoup de gens qui demandent régulièrement des nouveaux confinements. Comment peut-on demander une telle privation de liberté ? Pour chasser le virus ? Depuis quand serions-nous capable de faire la synthèse des études sur le sujet ?

Les pseudos spécialistes du covid des réseaux sociaux n’ont pas encore compris qu’ils étaient ridicules.

 

L’autre fait qui me pousse à prendre du recul ou, à défaut, à ne plus donner mon avis, est que de nombreux interlocuteurs de gauche ne font pas la différence entre la chasse à Macron et la chasse au virus ou, du moins, en font une espèce de bouillie haineuse qui n’a plus de sens au point où ils sont prêts de déclarer qu’ils préféreraient Le Pen à Macron. La population est heureusement bien loin de la connerie réseauxsociotale : la popularité du président est supérieure à celle de Chirac, Sarkozy et Hollande au même stade de leurs mandats.

La gauche continue à tirer vers sa queue en oubliant que les électeurs socialistes sont devenus des électeurs de Macron et ont bien tort d’espérer qu’ils seront soignés à coups de virus. Il n’y a toujours aucun parti politique qui vise les 15% d’électeurs au centre gauche.


Le seul programme de la gauche ou, du moins, d’une partie des abrutis dans Facebook est de faire en sorte que Macron ne soit pas au second tour sans doute parce qu’ils ont peur de se sentir obligés de voter pour lui pour faire barrage à la Marine en sous-marin. D’ailleurs, ils ont oublié qu’il fallait prendre des voix aux deux, tant qu’à faire et oublier que si les deux disent que le soleil est bleu, c’est probablement qu’il est bleu. La laïcité n’est pas un thème d’extrême droite réservé aux macron’s boys, par exemple. Si la gauche en parlait…

 

Vous me direz que cela n’a rien à voir avec le virus. Ben si, pourtant. Avec les mesures prises par le gouvernement ultralibéral qui arrive à dépenser 60% de plus que ce qu’il ne gagne, la hausse du PIB de la France devrait être supérieure à celle des autres pays du quartier. En outre, aucun parti politique n’a pris des mesures pour « l’après-crise ». LFI est encore sur son programme de 2017 et EELV ne pense qu’à réduire le nucléaire comme si les Français avaient besoin, en plus, d’un risque d’approvisionnement. Il faut pourtant parler de cette crise. Par exemple, si des candidats expliquaient qu’il faut augmenter le budget des hôpitaux pour faire face à tout, ils pourraient être écoutés.

Cela étant, comme dit l’autre, ce n'est pas en augmentant le nombre de lits hospitaliers qu'on a fait baisser les accidents de la route.

Arrêtez de raconter n’importe quoi sur ce virus, mettez des masques, des capotes et des vaccins, respectez les consignes et espérons qu’on pourra se saouler la gueule au comptoir pour la Saint Patrick 2022.

 

16 mars 2021

Du son pour un anniversaire ?

Enceinte Bose ?

On me dit que mon blog n’est plus politique et qu’on s’y fait chier mais je préfère parler de ma nouvelle télé vu qu’il me reste des points à étudier. Je vais néanmoins faire une concession afin de ne pas me fâcher avec la foule. Deux concessions, d’ailleurs.

 

La première est que des andouilles se sont plaintes que mon billet d’hier était trop de long. Qu’est-ce qu’elles en ont à foutre ? Depuis quand ferait-on des billets politiques pour qu’ils soient lus ? Je vais quand même répondre : il faisait un peu plus de cinq feuillait A4. C’était mon premier billet de la semaine. Depuis le début de l’année, je dois être à une moyenne de trois billets par semaines et la plupart font deux A4 et demi. Je mets donc moins de mots dans mon blog qu’avant. Cela étant, si vous êtes incapable de lire un long texte, c’est votre problème.

Le deuxième tourne autour de la crise sanitaire vu que nous sommes précisément à 52 semaines de confinement (j’écrivais cette phrase à midi tapantes) et cela fera un an demain midi. J’ai deux choses à dire. Tout d’abord, les glandus qui se plaignaient du rythme de vaccination en France il n’y a pas plus de deux semaines doivent avouer qu’ils ont eu tort : la France est maintenant le deuxième pays d’Europe avec le plus de vaccinés après l’Espagne. Je dis ça avec d’autant plus de vaccination que je ne faisais que dire dans Facebook : ne vous affolez pas, on verra ça plus tard, quand la machine sera réellement en branle. Je déteste ces putains de déclinistes qui pensent que la France n’est même plus bonne à vacciner les gens surtout en en faisant une revendication politique, allant même jusqu’à se réjouir de l’échec de la stratégie gouvernementale de vaccination. Je ne défends pas le gouvernement vu que je n’aima pas la politique mais en cinq ans d’Hollande le bashing stérile et débile m’a suffisamment miné pour que j’apprenne à avoir un minimum de recul maintenant.

Et en plus, on s’en fout, un des vaccins, l’Astra machin, est peut-être pourri (l’agence européenne de je ne sais quoi pourrait le réhabiliter mais on trouvera toujours des cons pour expliquer que les élites européennes sont nulles et que le vaccin est dangereux et qu’ils veulent nous faire mourir). Alors passons à autre chose.

L’autre chose tournera autour du virus et je suis fatigué de tous les clampins qui souhaitent un troisième confinement alors qu’on ne sait déjà pas si on est sorti du second et s’il a été efficace. Je ne souhaite pas de confinement. Je souhaite que toutes ces conneries s’arrêtent et que je puisse retourner me saouler la gueule au bistro avec les copains. Cela étant, je ne nie pas l’existence du virus et je souhaite que le gouvernement prenne les meilleurs mesures possibles (et il ne semble pas avoir été ridicule au niveau des résultats par rapport à des méchants étrangers).

On a un variant Breton. On va remplacer l’Astramachin par le Beurresalétruc.

 

Revenons à notre télévision et abordons aujourd’hui le son en deux parties.

 

La première : l’effet home cinéma

Trois copains me conseillent de mettre une barre de son. Pour ma part, j’estime que la télé étant neuve, la customiser est ridicule ce qui ne m’empêche pas d’admettre que le son n’est pas surnaturel… Qu’en pensez-vous ?

On me conseille une barbouze barre Bose mais cela me parait donner de la confiture à un cochon, le cochon étant moi et la confiture valant plusieurs centaines d’euros. Ma question : le machin vers 80 euros chez Amazon est-il suffisant ?

 

La deuxième : la musique

J’ai envie d’écouter de la musique avec ma télé mais pas industriellement. Par exemple, je souhaite pouvoir mettre un fond sonore quand je prends l’apéro avec un copain. Ma télé a des applications Youtube, Deezer, Amazon je ne sais plus quoi, Apple truc et il m’en manque (je cite celle pour lesquelles j’ai déjà un compte).

Pour bien faire, avec Youtube, Deezer et Amazon (pour Apple, je ne sais pas mais le jour où on verra Apple faire un truc gratuit…). Pour optimiser l’utilisation, il faudrait un abonnement à 10 euros par mois mais je n’ai pas envie de dépenser tant de pognon.

Que me conseilles-tu, Lulu ?

15 mars 2021

Une couronne pour ma Péritel ! Et la nullité de la TV de chez nous...


Traditionnellement, je m’offre une semaine de vacances de blog depuis 2021 pour réfléchir à la culture à l’occasion de la cérémonie des Césars. Ma conclusion est sans appel : tant que des connasses vulgaires continueront à gâcher ces soirées et à foutre la honte sur la culture française, il faut arrêter immédiate toute espèce de subvention. On trouvera certainement des lascars qui trouvent cela subversif voire amusant ou distrayant mais à l’heure où une grande partie de nos citoyens sont dans la merde. Il faut arrêter de jouer. Déjà, l’an dernier, nos artistes, via une pouffe dont j’ai oublié le nom, s’étaient montré en spectacle de manière lamentable mais, au moins, c’était pour une bonne cause et pas uniquement pour profiter du malheur des gens pour toucher du pognon.

 

Si j’avais un fond machiste, j’aurais tendance à ajouter : « si au moins elle était belle ». J’ai lu une connasse ronchonner : « ah oui mais en France, une femme ne peut plus se mettre nue après 40 ans ». Cela est complètement con, il y a des blogueuses, par exemple, qui restent bonnes malgré l’âge avancé mais elles n’auraient jamais l’idée de se foutre à poil sur une scène grand public passant à la télé, le tout en ayant été peinturlurée de la façon la plus grotesque que l’on puisse imaginer. Inutile de rappeler, par ailleurs, que cela n’a rien à voir avec le genre : si la gonzesse avait été un locdu, les réactions auraient été bien plus dures. Mais il ne serait jamais venu l’idée à un mec de faire ce genre de connerie, aussi…

 

Tant que nous sommes au niveau de la culture en peau de fesse, sache, cher lecteur, que si je suis absent des blogs depuis une semaine, c’est surtout parce que j’ai changé de télé et, surtout, pris un abonnement Netflix.

Le changement de téléviseur est anecdotique mais je trouvais idiot de m’abonner à un site de streaming sans avoir un matériel au top et l’ancien poste était un peu ancien (genre offert à mon grand-oncle pour sa communion) et, si le son était très bon (réellement, je m’en suis rendu compte après l’installation du nouveau) et l’image acceptable pour des chaînes normales, il me fallait entrer dans un autre siècle, celui de la haute définition.  En outre, le nouveau n’est pas très cathodique, contrairement au dernier qui était particulière gros, à l’image du principal spectateur, mais ce dernier arrivait encore à se bouger pour réaménager le salon…

Il est anecdotique mais je vais tout de même livrer quelques… anecdotes en fin de billet et apporter une précision immédiatement : le poste est un LG de 49 centimètres. Je l’ai acheté dans une boutique spécialisée. Le livreur avait la capacité physique pour porter l’ancien et pour brancher le nouveau ce qui m’a évité des efforts conséquents. Son prix est de l’ordre de celui du salaire d’une femme de ménage au Sofitel de New York (peut-être à temps partiel, restons humbles).

 

C’est bien Netflix qui justifie ce billet à propos de la culture alors que je ne m’intéresse généralement qu’à celle des pommes de terre. J’ai déjà raconté l’histoire : depuis mai, je suis confiné dans la maison de ma mère pendant que cette dernière se prélasse en maison de retraite (je plaisante mais quand on entend certains, on a l’impression que les personnes âgées en établissement n’auraient aucune raison de se plaindre alors qu’elles vivent une espèce d’enfer). Les bistros étant lamentablement fermés, je n’ai que ça à faire que de passer quelques heures par jour (de six à huit, tout de même) devant le poste moi qui ne l’avais presque jamais regardé depuis 1996 et mes heureux premiers pas à la Comète.

Force est de constater que si on n’aime pas le sport ou les émissions genre The Voice, Ko Lanta et j’en passe, le niveau général de la télévision a bien baissé au cours de ces années. La multiplication par cinq du nombre de chaîne n’a pas permis d’y remédier et j’irais même jusqu’à dire qu’il en est en partie la faute. Démontrer que la qualité a baissé prendrait des pages et pages et serait condescendant vis-à-vis des gens qui regardent certains programmes, par ailleurs conçus pour être attractifs… Il y a sans doute une espèce de nostalgie de ma part : je fais partie d’une génération qui s’arrangeait pour rentrer à la maison pour regarder Nulle part ailleurs, qui ne loupais jamais Thalassa et préféraient regarder le programme des films à la télé avant d’envisager de sortir ! Enfin, quand j’avais 20 ou 25 ans, il y avait quatre jours par semaine où une  ou deux de nos cinq chaînes (je n’avais pas Canal+) diffusait à 20h30 un grand film. Ce n’est plus le cas (malgré l’augmentation du nombre de chaînes) et parmi les films, il y a des « superproductions » faites pour le cinéma et qu’on n’a pas envie de regarder un soir à la télé.

Alors, je vais illustrer avec le programme de ce soir. Il y a cinq films (ce qui est exceptionnel) dont un (une superproduction fantastique) probablement à chier, deux « vieux films » qui risquent d’être démodés, soit soporifiques et deux « films d’action connus » (l’Arme Fatale 2 et Indiana Jones et le piège de cristal), trop connus, d’ailleurs (par cœur pour ce qui me concerne). Tout le reste me semble être à éliminer (attention, on parle bien de mes goûts, si tu as d’autres centres d’intérêt, tu trouveras peut-être ton bonheur) sauf la mini sur TF1 (elle est consacrée à l’affaire Fourniret et, comme c’est TF1, elle sera probablement plaisante et divertissante). Dis-moi depuis combien de temps tu n’as pas eu l’envie de regarder une fiction en regardant un programme TV ou une annonce à la télé ? Hormis les séries que tu aimes bien mais dont tu as regardé le premier épisode, par hasard ou par défaut. Sur TF1, d’ailleurs (demain, je sais que je vais regarder SWAT et, jeudi, Section de recherche si c’est encore diffusé). Il y a des jours où c’est encore pire : jusqu’à il y a quinze jour j’ai regardé Tintin tous les vendredis et Columbo tous les samedis (ces deux séries ne semblent plus diffusées).

 

Cérémonie des César

Par-delà la mauvaise qualité de la programmation (subjective, je le disais), il y a plusieurs phénomènes qui rendent la télévision imbuvable. Tout d’abord, il y a un dommage collatéral de l’augmentation du nombre de chaînes. Alors qu’il devrait être plus facile de trouver quelque chose de plaisant, la recherche est devenue compliquée. Imaginons la scène suivante : « Tiens ! Il est 17h25, j’ai assez bossé pour aujourd’hui, je regarderais bien un truc à la télé en buvant une bière avant d’aller le con dans les réseaux sociaux. » Il me faut donc chercher dans le programme télé quelque chose qui commence après 17h25 (mais pas trop longtemps après) qui corresponde à mes goûts (visiblement, une série) mais qui se termine avant 19 heures (ce qui nécessite d’étudier profondément : s’il s’agit d’une série, l’intrigue pourrait se passer sur deux épisodes). C’est pénible (mon exemple est valable pour toutes les heures de la journée en dehors du « prime time » : allez chercher un truc à 23 heures quand votre film est terminé tout en ne voulant pas finir après 0h30).

Par ailleurs, dans ma jeunesse, il y avait une forte distinction entre les feuilletons et les séries. En gros, chaque épisode d’une série se suffit à lui-même, comme un petit film. Pour un feuilleton, par contre, l’histoire se déroule sur plusieurs épisodes. Si vous en loupez un, ce n’est pas utile de regarder le reste. De nos jours, il me semble qu’il y a moins de vrais feuilletons, sauf peut-être dans la tranche horaire avant le « prime time », ce qui n’est pas plus mal. Par contre, dans les séries, il y a maintenant une ou plusieurs histoires en toile de fond. Dans Section de recherche, dont je parlais, il y a une enquête par épisode mais, en plus, différentes histoires en toile de fond (on a le principal personnage qui a des ennuis avec son fils, une gendarmette enceinte d’un de ses collègues et on avait, jusqu’à la semaine dernière, une autre enquêtrice qui… enquêtait sur la mort de son ancien amant). Cela étant, la qualité des séries n’est pas à remettre en cause (mais si vous regardez « Section de recherche » à 21h, il y a une forte probabilité que vous y soyez encore à 1h…).

Un autre volet qui m’exaspère est le début du « prime time ». Quand j’étais petit, l’émission du soir commençait à 20h30. La première vague de privatisation des chaînes a ajouté dix minutes de publicité avant le « début du film ». Près de 40 ans après (j’ai été petit très tôt…), ce bordel se termine à 21h05 pour beaucoup de chaînes et 21h15 ou 21h20 pour d’autres. Les trente ou cinquante minutes de plus se traduisent, avec les pauses publicitaires, par une heure de retard sur l’extinction du téléviseur… mais aussi par trois quart d’heures à glander en plus (sans côté péjoratif, vous faites ce que vous voulez pendant ce temps mais, pour ma part, j’ai horreur de me trouver une activité pour passer le temps).  Le plus négatif est que si vous aimez bien une des émissions qui finit en 21h15, vous ne pourrez pas regarder un commençant à 21h05 (en français : ce soir, vous ne pourrez pas regarder Quotidien puis la mini-série de TF1). Par ailleurs, cette tranche horaire est remplie d’émissions débiles « pour faire passer le temps ». Le pire est celle de Cantelou à 21h, cinq minutes tous les jours : à chier. Et je passe les nombreuses pauses publicitaires avec toujours les mêmes spots qui, s’ils font aimer un produit, poussent aussi à lui tourner le dos à cause de la lassitude…

 

A la décharge de cette télévision moderne, j’apprécie de plus en plus les séries et tout cela fait que j’ai pris un abonnement Netflix. Je comprends par ailleurs de plus en plus qu’on puisse totalement arrêter de regarder la télévision (non pas pour la même raison que moi, pendant vingt ans, à savoir trainer au bistro) mais par manque d’intérêt comme la moitié de mes lecteurs de l’Eure. Pour satisfaire mes goûts, il restera quand même certaines séries ou films et des émissions politiques, le JT des grandes chaînes d’information nationales et CNEWS (on peut qualifier cette chaîne de réactionnaire mais on ne combat pas les ennemis qu’on ne connait pas, n’est-ce pas ?).

Vive le streaming ! J’étais contre pour une raison écologique mais les abrutis écolos qui ont tapé sur la 5G ont fini par me dégouter de toute économie de gaz à effet de serre. Je m’explique : la 5G n’est qu’une technologie qui ne fait qu’ajouter que quelques ondes à travers votre corps. Elle n’est consommatrice d’énergie, potentiellement, que parce que les usages vont s’accroitre mais pourrait quand même réduire la consommation (à la même vitesse, une voiture qui tourne à 3000 tours par minutes consomme moins qu’une voiture de même type à 5000 tours).

Par contre, si dix millions de français regardent un film en streaming, il faut dix millions de « magnétoscopes » tournant en même temps pour l’émetteur et dix millions de flux de données dans les tuyaux… Alors que si tout le monde regarde le même programme, il n’est diffusé et véhiculé qu’une fois. CQFD.

Les écolos sont généralement des nuls… Il va falloir construire des centrales nucléaires pour satisfaire l’offre en streaming.

 

Aux chiottes la culture gauchiste de merde des César et vive le streaming !

 

J’avais promis des anecdotes ou des détails – à propos de Netflix

Tout ce que je connaissais de Netflix est que c’est la plateforme de vidéos à la demande dans le vent, satisfaisant ses usagers. J’ai donc décidé de prendre un abonnement rapidement (me promettant de vérifier, néanmoins, si le prix mensuel n’est pas prohibitif) sans la moindre réflexion. Je n’avais aucune idée du fonctionnement (ma sœur m’avait néanmoins mis sur une piste : on peut jongler entre la télé et le PC ce qui semble, a posteriori, évident, mais je pense aux braves gens qui n’avaient qu’un écran plat pour débuter).

Quelqu’un avait déjà pris un abonnement avec mon adresse mail mais il parlait turc… Je n’ai pas réussi à m’en sortir ! J’ai bien trouvé l’option pour réinitialiser le compte mais pas celle pour terminer l’opération… ou pour changer de langue. Ca m’a coûté une belle heure… J’ai donc pris une autre adresse mail, celle chez iCloud… mais j’avais oublié le mot de passe (d’où un petit quart d’heure de plus, vu qu’il fallait aussi remettre l’adresse dans l’iPhone sans risquer de tout perdre).

Après, le fonctionnement est très instinctif. L’application vous demande trois de vos fictions préférées afin de vous en proposer de la même catégorie. J’ai choisi trois trucs que je connaissais dont The Crown et 1806 (le machin sur l’affaire DSK).

Le compte étant créé sur le PC, on peut ensuite le reporter facilement sur la télé mais aussi, comme j’ai pu le voir par la suite, sur le smartphone et la tablette (et même mon PC du bureau, ce qui me permettra, non pas de regarder des émissions, mais d’enregistrer des films à l’occasion de discussions avec des collègues). Ce fonctionnement « multi support » est bluffant. Vous regardez un truc à la télé, la sieste vous prend mais vous préférez faire caca avant : dans les toilettes, vous visionnez la suite du film sur l’iPhone et, dans le lit, sur la tablette. C’est bluffant car la synchronisation est « en temps réel » (vous arrêtez de regarder sur un périphérique, Netflix mémorise l’endroit dans ses serveurs, et vous reprenez naturellement ailleurs).


Pour tester, j’ai commencé par regarder The Crown. Je croyais qu’il y avait trois épisodes. En fait, il y en a quarante : j’ai tout vu en quatre jours mais je ne jure pas avoir fait des nuits normales. Série très plaisante mais aussi instructive sur le fonctionnement des institutions britanniques et montrant que les rosbifs forment une très grande démocratie (certes, ils ont un roi, mais leur gouvernement et leur parlement n’est pas constitué d’une bande de pantin aux ordres…).

J’ai aussi regardé tout 1806 (ça va plus vite…). Mon sentiment de toujours est confirmé : DSK n’est pas franchement coupable dans cette histoire. Soit il est victime d’un complot (je ne suis pas complotiste, je n’en sais rien), soit la plaignante lui a fait une pipe de bon cœur en pensant (avant ou après) pouvoir gagner de l’oseille. En conséquence, le gars a été détruit par un système judiciaire alors qu’il est très probablement innocent, ce système est donc nul. La série est faite pour donner  l’impression qu’il n’avait eu que ce qu’il méritait à cause des autres affaires… Je suis donc perplexe. Je ne sais pas s’il est un violeur (voir l’histoire de Mme Banon) et je ne vois pas en quoi le fait de fréquenter les putes empêcherait de se soumettre au suffrage universel ! Libre aux électeurs de le rejeter s’ils jugent que c’est mal…

Je suis trop bon mais Myriam est une copine à moi et, à ma décharge, j’aurais voté Hollande à la primaire…

 

A propos du téléviseur

C’est un LG 40nano81. Google est ton ami. J’ai largement dépassé le budget que m’étais alloué mais, en observant les caractéristiques de la chose, je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas uniquement de remplacer un vieux poste par un neuf mais de franchir un gap technologique. Je l’ai payé 100 euros de plus (13%) de plus que si j’avais acheté le même en grande surface ou par Internet mais je n’avais pas franchement le choix (il fallait me débarrasser de l’ancien qui pesait près de 50 kilogrammes : seul un spécialiste ou un type très costaud peut porter ça sur une vingtaine de mètres avec des escaliers et tout ça). En outre, l’avoir pris dans une boutique spécialisée me permet de disposer d’une bonne maintenance (et d’être un bon client de la boutique vu que j’y achète tout l’électroménager, ce qui a plein d’avantages). Les types sont venu me l’installer, d’où un gain de temps. Mettons le tout bout à bout : les 100 euros sont largement amortis. Surtout que je n’ai pas de bagnole…

L’utilisation est très simple, au fond, comme toute télé (vous appuyez sur « 1 », vous avez TF1…) mais il faut quand même un vague apprentissage pour rentrer dans le détail, charger et utiliser des applications… Par exemple, il y a une touche qui permet de connaître l’entrée principale : la box TV ou l’antenne. Il faut parfois jongler de l’un à l’autre et ça ne s’invente pas… Je vous engager à chercher « Manuel LB 40nano81 » dans google si vous me piquez le poste.

Il y a un tas d’applications intégrées (comme Netflix, Deezer, Apple TV et Youtube) et on peut en ajouter d’autres (propriétaires, ce n’est pas un Chromecast ou un Androïd).

La qualité est évidemment très bonne (mais je me rends compte que celle du son de ma vieille cathodique était exceptionnelle ! Il va falloir que j’installe des enceintes supplémentaires pour avoir un retour de son par les côtés. Ou pas. Je n’y connais rien).

 

 A propos de la décision et de la préparation

Quand j’ai besoin d’informations sur les technologies ou que j’ai un achat à faire, je pose toujours les questions à des copains, généralement dans Facebook. Je pourrais aller chercher des informations dans Google mais ce n’est pas ce que je veux, je veux l’avis de gens que je connais parce qu’on a tous une expérience à partager.

Ce qu’ils ne savent pas, les copains, c’est que je ne cherche pas nécessairement des réponses à des questions ou alors des réponses très précises pour vérifier que j’ai bien compris. Par exemple, quand je pose la question : « faut-il brancher la télévision à box au décodeur TV en HDMI ou directement à une prise Ethernet ? », je connais la réponse ! Beaucoup de lecteurs pensant que je voulais uniquement avoir la télé m’ont répondu « Il faut brancher le câble HDMI sur la box TV Orange ».

Ils ont tout faux : s’il faut connecter ce câble, c’est pour avoir les chaînes distribuées par Orange, dont celles de la TNT. Mais la télé étant connectée à l’antenne, je n’ai pas besoin de passer par la box sauf pour recevoir les chaînes spécifiques à Orange mais comme je n’ai aucun abonnement, la question ne se pose pas. Par contre, beaucoup de gens ont des box récentes avec de « l’intelligence » qui permet notamment de piloter Netflix. Or je n’ai pas de box intelligente donc il aurait pu me falloir un dispositif matériel complémentaire pour recevoir Netflix (genre Smart TV ou Apple TV).

Sculpteur ahuri devant sa télé

Ainsi, ma box Orange en sert à rien sauf… que mon antenne est mal réglé et qu’il me manque cinq chaînes (Arte, sixième, France 5, Canal+ et 6Ter, je crois). Il me faut donc la box. Mais la TNT (de l’antenne, pléonasme…) elle-même a plus de chaîne (dans les numéros élevés) et a une meilleure qualité que la box (je peux vous donner une partie des explications techniques si vous voulez). Il me faut donc la box et la TNT.

Par contre, pour utiliser les applications web (dont Netflix) de la télévision. Cette dernière doit donc être connectée à internet ce que l’on peut faire par Wifi ou par un câble Ethernet. Laissons tomber le wifi dont la qualité est trop aléatoire. Il me faut donc trois entrées à la télé : une vers internet, une vers la box TV et une vers l’antenne. Or mon boîtier CPL qui me renvoie Internet de la box principal au salon n’a qu’une seule prise type « RJ45 ». Or, il faut que j’y branche la télé pour internet et la box TV pour les chaînes Orange.

Vous me direz soit « je ne comprends rien » soit « c’est évident » mais, dans ce cas, y aviez-vous réellement réfléchi ou avez-vous fait l’installation parce que vous saviez tout ça (lectures, discussions avec des potes) ? Pour ma part, je m’en foutais jusqu’à mercredi matin. J’ai posé les questions dans Facebook à 8h30. A 10h, j’étais dans le magasin. Après avoir changé les boitiers CPL par des machins avec deux RJ45… Et j’avais compris tout le système. D’un point de vue pratique : quel câble brancher ? Mais aussi logique : pourquoi ?

Ecrire les questions m’est indispensable pour imaginer les réponses (je suis comme ça, au boulot c’est pareil, j’envoie des questions à des collègues uniquement pour que je puisse deviner les réponses). Et vos réponses me le sont également pour affiner la compréhension.

Pour le reste, je dois reconnaître que ce n’est que de la curiosité intellectuelle : un technicien est venu installer mon poste.

 

Je vous avais fait le même coup cet été à propos de ma connexion wifi et des répétiteurs qui s’imposaient. Les réponses m’ont été précieuses mais, en fin de compte, je suis allé chez Leclerc, j’ai expliqué mon cas au vendeur « heu bon j’ai pas le wifi partout à la maison ». Il m’a répondu « t’a qu’à acheter le truc là, Wifi partout ».

Et hop !


Avec tout ça, j'ai un câble Péritel à vendre.

08 mars 2021

Journée internationale de lutte pour l'égalité des droits des travers

Sympathique nouvel urinoir parisien 

Depuis le temps qu’elles luttent pour l’égalité, si les femmes ne l’ont pas obtenue, c’est peut-être, aussi, parce qu’elles ne le méritent pas. Je suis désolé, mais quand on fait de la politique, il faut être objectif ! Il faut aussi arrêter de demander « l’égalité par le bas » ce qui consiste, dans notre domaine, de supprimer un avantage aux hommes quand on ne peut pas en faire bénéficier aux femmes.

A titre d’exemple, nous avons un patelin en France où les écoles sont dorénavant avec « toilettes mixtes » donc sans urinoir. Un des cas jours, ils vont nous faire ça, aussi, dans les bistros, et on trouvera des pédagogues bien lunées qui expliqueront qu’il suffit que les pochetrons pissent assis pour éviter de transformer cette délicate partie d’un établissement en pataugeoire. D’autres progressistes expliqueront alors qu’au nom de l’égalité, on peut mettre des bottes pour aller boire un coup. Un peu de sérieux.

Toilettes mixtes parfaitement égalitaristes

Vous allez voir, un jour, que pendant les sorties scolaires, les garçons seront obligés de s’asseoir entre les arbres pour uriner parce que les filles ne peuvent pas pisser debout ! Notons bien que je m’en fous mais pensons maintenant aux concerts rocks : nous avons la possibilité de pisser tout en conservant le gobelet de bière dans la main (il suffit d’une main pour ouvrir la braguette et sortir l’engin) alors qu’un type de ma carrure ne pourrait pas s’asseoir s’il n’a pas des paluches pour conserver l’équilibre surtout après une trentaine de bières… J’imagine que nous tournerions assez rapidement au ridicule, comme certaines jeunes filles, à devoir aller en groupe pour liquider les affaires courantes. Hé gros, tu me gardes la porte et le gobelet ?

 

Vous allez voir que la prochaine étape sera que les hommes seront obligés de devenir vulgaires dès la fin de la deuxième flute de champagne dans les cocktails, d’enchaîner les éclats de rire et les pleurs tout en n’arrivant à conserver la moindre élocution de qualité alors qu’un individu comme moi peut aisément j’enfiler un jéroboam avant de défaillir !

Nous sommes ainsi le 8 mars, que certains appellent la journée de la femme car c’est plus simple et d’autres la journée internationale de lutte pour les droits des femmes alors qu’on va résumer en journée internationale pour les droits des femmes ce qui est profondément inégalitaire vu qu’il n’y a aucune journée officielle internationale pour les droits des hommes ! Certaines me rétorqueront qu’il y a 364 jours, voire 365, où les hommes sont rois ce qui est n’importe quoi : je ne me bats pas 364 jours par an pour avoir le droit de pisser debout…

Moitié de l'humanité après une demi-flûte

 

En outre, on ne devrait pas travailler en fonction du sexe physique mais du genre même si je ne sais absolument pas comment un pédéraste, oups, un homme homosexuel, doit pisser. Surtout, il ne faut pas séparer les luttes entre les différentes minorités car nous sommes intersectionalistes ! Il est donc bien naturel que le 8 mars devienne la journée internationale de lutte pour le droit des « non hommes cis blancs ».

Je vous prie de changer immédiatement les affiches.

 

Ce billet sera plus court que d’habitude. Ma charge mentale vient de me rappeler que je dois mettre au frigo le fût de bière pour ce soir. Veuillez m’en excuser.

07 mars 2021

La crise sanitaire et le sommeil


Vers la fin du KdB (apéro visio avec des potes rencontrés dans les réseaux sociaux), la discussion a porté sur l’influence de la crise sanitaire et surtout des contraintes qui nous sont imposées sur le rythme du sommeil. Tu es d’ailleurs invité à participer à la discussion dans les commentaires de ce billet même si mon tutoiement est franchement abusif. Tu n’oublieras pas de préciser si tu fais du télétravail ce qui a évidemment un impact sur le sujet.

Dans ton récit, tu prendras en compte un fait important, le fait que la crise dure depuis bientôt un an et qu’il y a probablement eu plusieurs changements de rythme notamment au fil du changement de ces contraintes mais aussi des congés, par exemple. Ce qui m’intéresse est la situation actuelle, sans prendre en compte de putatives vacances de février. Comment vis-tu maintenant, deux mois après les fêtes, sans congés, un an après le début de tout ce merdier ?


Tu prendras bien de répondre assez rapidement sans t’étaler car les commentaires de mon blog ne sont pas le bureau des pleurs mais sans omettre ce en quoi tes conditions sont spéciales. Exemple pour moi : je réside en région parisienne dans un petit appartement mais depuis la fin du premier confinement je vis seul dans la maison de ma mère dans un patelin provincial d’où je fais un télétravail à 100%, ma mère étant dans une maison de retraite pas très loin. Fermez le ban !

Ensuite, tu pourras décrire comment tu envisages la sortie de crise toujours sans pondre des tartines d’autant qu’on ne sait pas grande chose de l’avenir. Pour moi, ça donne : j’imagine que j’arriverais à avoir des conditions de télétravail assez bonnes par mon employeur, du genre : une semaine sur deux en télétravail. Dans mes semaines parisiennes, je reprendrai le même rythme qu’avant (à savoir passer les soirées au bisto jusqu’à la fermeture) quel que soit mon lieu de résidence. Notons bien que je m’en fous, ce qui m’intéresse est de savoir si tu reprendras à peu près le rythme antérieur pour ce qui concerne les loisirs et les festivités.

 


Venons-en au cœur : l’impact de ce pataquès sur mon sommeil avec une précision préalable, je passe deux heures par jour en moins dans les transports en commun dans lesquels, le soir, j’avais assez tendance à piquer du nez.

Comme je n’ai aucune obligation de prendre le boulot avant 9h30, le soir je retarde au maximum mon heure de coucher pour éviter de me réveiller trop tôt ce qui fait que je vais au pieux près de deux heures plus tard que d’habitude. C’est autant plus idiot que je continue à me lever parfois très tôt. Je dors donc environ de 1h30 à entre cinq et neuf heures quinze (cela fait plus de trente ans que je n’ai plus besoin de réveil).

J’ai toujours été un grand siestard somnolant de quinze minutes (à mon poste de travail) à deux heures (dans mon lit). Depuis quelques mois, c’est dans un profond sommeil que je plonge à midi pour environ une demi-heure. Je suis obligé d’organiser ma pause déjeuner de manière à commencer cette sieste à 13h15 (et je mets un réveil qui, là, est vraiment utile contrairement au matin).


Le soir, je ne peux plus résister à un profond sommeil (par rapport aux vagues siestes que je faisais dans le métro) pendant une vingtaine de minutes, à un point que je me « force » à dormir vers 20 heures si je suis fatigué pour éviter un réveil pendant les fictions qui s’enchaînent à partir de 21 heures.

Si je ne fais pas une nuit de sept heures et une sieste d’une demi-heure, j’ai des gros coups de fatigue dans la journée et à m'endormir quand il ne faut pas, à savoir pendant les réunions ou les conversations… C’est mal.

A toi de jouer.

06 mars 2021

La danse des connards


Je n’ai pas oublié de rendre hommage à Patrick Dupont et Dupond : je ne pouvais pas le blairer. D’une manière générale, je conchie la danse. A la limite, je peux tolérer un ballet classique genre casse-bonbon avec des gonzesses en tutu mais tout le reste m’horripile et, notamment, les espèces de machins où des mâles se trémoussent dans des justaucorps qui leur moulent les burnes au point qu’on peut vérifier la religion !

N’y voyez aucune méchanceté de ma part ni la moindre homophobie. D’ailleurs, Patrick Dupont a lui-même déclaré qu’il avait été homosexuel par choix pour vous dire à quel point il était tolérant… Surtout, je conchie tout autant les bonnes femmes anorexiques qui se trémoussent des fringues mal taillées recalées par des monastères jésuites. C’est toute la danse que je conchie. A part le tango, je ne sais pas pourquoi. Cette haine n’est pas étrangère à ma propre incapacité à me mouvoir en rythme au point qu’à un concert rock, je préfère rester à la buvette plutôt que de pogoter avec les autres débiles devant la scène.

Je ne suis pas ingrat. Je salue la performance physique mais il faut tout de même reconnaître que Tchaikovsky mérite largement de se regarder les yeux fermés et les oreilles rivées sur la musique. Pourtant, voir les pétasses en tutu bouger parallèlement ne manque pas de charme mais j’aimerais autant qu’elles se déguisent en naine et aillent récurer le fond de mes toilettes pour donner un peu d’utilité à un ballet.

Je me rappelle les émissions de télés de ma jeunesse avec Drucker (ça vaut aussi pour la jeunesse de ma grand-mère, au fait !) quand Patrick Dupont était là parce qu’il fallait bien l’inviter en tant que seul danseur étoile de notre beau pays. Mais qu’est-ce qu’on se faisait chier ! Il parlait dix minutes avec le présentateur pour nous expliquer qu’il allait se produire à Neuilly-en-Provence avant le bal des pompiers puis deux musiciens dégouttés de travailler un dimanche se pointaient pour permettre au lascar de faire quelques élongations au titre de le promotion de je ne sais quoi puisqu’il était incapable de sortir un 33 tours où on le voyait danser.

Nous devons d’ailleurs haïr les danseurs ! Ces gars choisissent un métier où on ne vaut plus rien après 40 ans et on vivote sur le dos de la collectivité. Au moins, les gonzesses, on peut les reconvertir en dames-pipi à l’opéra Garnier. Et ça ne va pas en s’améliorant ! La jeune génération trouvant débile d’avoir du talent pour être artiste et inutile de travailler pour apprendre a inventé un truc imparable : l’art de rue.


Ils sont là avec des pantalons trop grands à bouger pendant que l’un d’eux fait la quête pour pouvoir acheter du thé pour consommer le soir autour du feu de bois en mangeant des cheeseburgers au tofu. Les touristes et passants usagés trouvent cela très joli et courageux de la part des jeunes de se remuer pour gagner leur vie. Il faudrait les tuer également ou, au mieux, leur confisquer leurs cartes Vermeil afin qu’ils ne bougent plus de chez eux, incitant les nuisibles à se regrouper pour gesticuler en gênant l’approche des terrasses de nos charmantes bourgades sympathique et néanmoins pacifiques.

Je dis : non. Sans limonade, le tango, je vous prie.

05 mars 2021

Pour un vaccin, contre un passeport !


On parle beaucoup du passeport sanitaire qui nous permettrait de certifier que l’on est bien vacciné contre la Covid et que l’on peut donc faire certaines activités et entrer dans quelques lieux, notamment les bistros ! Je suis totalement contre ce qui ne vous autorise pas, pour autant, à me faire dire ce que je n’ai pas dit : je pense que tout le monde devrait se faire vacciner voire que la vaccination devrait être obligatoire dans un certain nombre de cas, notamment, évidemment, pour les professionnels de santé.

On pourrait citer quelques cas d’obligation mais je ne suis pas un obscur prédicateur : je ne peux savoir ce que la covid a entre les esgourdes ! On peut imaginer, par exemple, que si un loufiat, dans un rade, était amené à travailler sans une cinse devant le tarbouif (comprendre : un masque, je ne sais pas ce qui me passe dans le crâne ce matin), il devrait obligatoirement être vacciné !

Cela étant, je ne sais même pas si être vacciné contre la covid empêche d’infester les autres ! On peut supposer que l’on ne sera pas malade mais que ça n’empêche pas notre corps disgracieux de transporter cette chierie. Les gestes barrière et autres grimaces ne devront donc continuer jusqu’à la mort de la Covid.

D’un point de vue pratique, le vaccin permettra de diminuer largement le risque de tomber malade et donc de rouvrir un certain nombre de lieux publics, notamment les bistros vu que je n’ai rien à cirer des cinémas et autres salles de spectacle. Il devrait permettre de lever certains confinements comme celui des maisons de retraite !

 

A ce sujet, je suis dorénavant obligé de faire un test anticovid (et qu’il soit négatif…) avant d’aller voir ma mère en maison de retraite alors qu’elle-même a commencé sa vaccination depuis peu. Les zautorités deviennent tarées ! D’ailleurs, le Conseil d’Etat a annulé hier certaines dispositions visant à interdire les sorties des anciens… Toujours est-il qu’il a fallu que j’aille dans un centre ad hoc, où j’ai allègrement croisé des cas contact et des braves gens qui avaient les symptômes. En d’autres termes, depuis le début de la pandémie ou presque, je n’ai jamais pris autant de risque vis-à-vis de la maladie qu’à partir du jour où il m’est devenu obligatoire de me faire tester !

J’étais bien décidé à arrêter de donner mon avis sur la stratégie (si on peut appeler cela comme ça) vu qu’on n’y comprend rien ! Tiens ! Y’avait encore Casteix, hier soir ! Non seulement je n’ai rien compris, mais, en plus, j’ai loupé la seconde où il a parlé du seul sujet qui m’intéresse : la possibilité pour les vieux en maison de retraite d’aller respirer. J’étais assis sur mon canapé. Je vois une notification sur mon iPhone. Le temps de la lire, on était passé au sujet suivant. Si j’ai rien pigé, ce n’est pas parce que je suis plus con que la moyenne, remarque ! D’ailleurs, les gens font les marioles et traduisent les propos dans les réseaux sociaux mais ils ne sont pas d’accord entre eux… Le Casteix d’hier soir était du genre : « ça va mal mais moins mal que prévu alors on va renforcer les mesures dans des patelins car la crise sera bientôt terminée. » Fermez le ban.

 


Donc, j’arrête de donner mon avis de manière péremptoire. Ce matin, je vais le faire de manière dogmatique. Chacun a sa propre idée sur le vaccin mais, au fond, il n’y a qu’une seule raison valable d’être contre : celle d’avoir la trouille. Moi-même, je me chie dessus malgré l’immense courage qui me caractérise ! Je me chie dessus à l’idée d’avoir un type qui m’enfonce une aiguille dans une partie de mon corps potelé ! Je me rappelle de la dernière fois, c’était une semaine avant l’arrivée du TGV en Bretagne et pourtant cela n’a strictement rien à voir mais c’était un événement marquant, pour moi. Cette andouille ferroviaire est arrivée en octobre 1989 juste après la fin de mon service national au cours duquel des incompétents avaient décidé qu’il fallait se faire vacciner pour des trucs totalement inutile (d’ailleurs, la vaccination en question a été supprimée juste après). J’ai vécu 35 ans sans le moindre rappel de vaccin.

Pourtant, cette fois, c’est différent ! Il y a une maladie à stopper et je suis un bon citoyen et un bon habitant de la planète. Il faut être solidaires et nous sommes tous dans le même bateau. Il faut qu’on arrive à un certain pourcentage de la population à être vaccinés pour que la covid s’essouffle sinon on va rester dans la merde jusqu’à la nuit des temps. Il faut qu’on arrive à un seuil d’immunité pour lui couper l’herbe sur le pied !


C’est tout ! Les autres arguments ne sont pas recevables tout simplement parce qu’il n’y a pas d’autre solution. Tiens ! Il parait que le vaccin n’est pas valable plus de six mois. Ben repassons-le tous les six mois…

 

Cela étant, je suis totalement opposé à cette histoire de passeport vaccinal. Le fait d’être vacciné est une donnée de santé tout-à-fait personnelle et ne regarde personne sauf vous et votre médecin traitant. Un patron de bistro n’a pas à savoir si vous avez passé le cap. Point barre. On a souvent des militants politiques qui gueulent parce que le pouvoir met des freins aux libertés et tout ça alors qu’il passe plus de temps à défendre nos libertés individuelles, comme avec la RGPD. Nous sommes en plein dedans : la protection des données privées ! Surtout médicales.

Illustration hors sujet mais il
ne faudrait pas perdre la main.

Un patron de bistro peut avoir à vérifier que vous ne risquez pas trop d’infecter les autres clients et il pourrait être logique de l’obliger à contrôler les tests PCR. Par contre, un vaccin ne peut pas signifier que vous ne pouvez pas transmettre le virus, ne serait-ce que parce que vous pouvez le trimbaler pendant la période occupée par les anticorps à lui casser la gueule.

 

Nous connaissons le gouvernement : le passeport ne respecte pas les libertés et n’est pas efficace, il devrait être imposé par ses ânes. Nous devons être vigilants.

01 mars 2021

Du barrage sans retenue !

Espoir collectif

Libé faisait sa une avec les électeurs de gauche qui refuseront de faire barrage à Marine Le Pen en 2022. Hasard (ou presque : l’actualité amène les sujets), Stéphane en faisait son billet de blog suivi par Denis. D’une manière générale, j’ai de plus en plus de copains de gauche, dans les réseaux sociaux, qui déclarent la même chose ! Stop au Front Républicain et tout ça !

J’insiste sur « les réseaux sociaux » parce que les couillons de la vraie vie sont bien loin de cette posture et feront tout éviter l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir en France, compte tenu de son histoire et tout ça, mais aussi car nous n’avons eu de cesse que de nous foutre de la gueule des pays qui sombraient dans un brun populisme alors que nous sommes largement au-dessus… Et quand bien même, les couillons de la vraie vie font bien ce qu’ils veulent ! Nous sommes là dans les blogs et les réseaux pour dire ce qui nous passe par la tête, en essayant de faire rigoler les copains les jours où on a l’esprit à ça.

En outre, il est à peu près évident que Marine Le Pen est totalement incompétente pour diriger un pays et que personne, dans son équipe, ne puisse réellement l’aider. On peut raisonnablement penser que son arrivée à l’Elysée pousserait encore plus le pays vers le chao. Un bon vieux réac pourra espérer qu’elle fasse du Trump et envoie chier tous les pays, tous les accords pour sauver le climat mais la France n’est pas les Etats-Unis d’Amérique et on donnerait l’impression de beaufs combatifs et montrant des points tout en faisant caca dans nos culottes.

 

Je ferai barrage à Marine Le Pen ou, d’ailleurs, à tout autre imbécile que je jugerai nuisible. Et je me moquerai avec toute l’empathie qui me caractérise de tous ceux qui font un point d’honneur à ne pas voter Macron comme s’il était honorable de favoriser l’arrivée au pouvoir des descendants de Maurras, voire de Goux.

Certes, Macron a fait des erreurs au début, notamment à niveau fiscal, ruinant des années de lutte contre les inégalités, lutte qui n’est pas que démagogique ou idéologique mais qui permet de réduire des déséquilibres propre à notre société. Nous allons le dire en Français : putain de bordel de merde, il n’est pas normal que le type qui gagne sa vie en vendant et rachetant des actions paie moins d’impôts, à revenu égal, que l’imbécile qui ne touche du pognon que de son travail ! Même si vous êtes anti-égalitariste parce que les pue-la-sueur vous emmerdent, il y a aussi une question de bon sens. Sans compter que le ruissellement ne fonctionne pas et qu’à force de ne pas payer les sans-dents, plus personne n’a de pognon à dépenser pour engraisser nos milliardaires.

Sans compter que la richesse ne sert pas à grand-chose : vous pouvez toujours avoir trois châteaux aux quatre coins du monde, si c’est pour passer votre temps assis sur la terrasse à jouer à la belotte, vous n’avez pas le plaisir d’aller raconter des conneries avec les copains du comptoir.

De ce point de vue, Macon a été un mauvais président, sans doute pire que Sarkozy, lui-même peu égalitaire mais, au moins, il tentait de faire en sorte que les plus cons puissent travailler plus pour gagner plus.

On pourrait balayer les autres sujets alors qu’on s’en fout totalement, au fond. La réforme du lycée est un fiasco mais une certaine objectivité oblige à dire que tout cela n’a pas été pire que les bricolages faits pour le collège et au-dessous au cours des années précédentes. Il reste la politique sécuritaire mais on trouvera toujours des gauchistes pour expliquer que les libéraux nuisent aux libertés ce qui ferait un excellent sujet de dissertation en quatrième technologique (si ça existe encore).

 

Il nous faut encore dire deux mots sur la crise sanitaire. Le gouvernement a été mauvais : le virus circule encore après un an. Les gouvernements précédents ont été mauvais : le sida circule encore après quarante ans. On peut comparer avec les autres pays mais l’objectivité pourrait nous amener à attendre la fin de la fête pour compter les taches de vomi. Pendant ce temps-là, nous avons les vaccins gratuits pour tous, le chômage partiel et tout un tas de bricoles qui ne me semblent pas très significatifs de la droite.

Par contre, on sera tous d’accord pour dire que la communication est à chier (j’ai encore regardé Casteix, jeudi, je n’en peux pluuuuuus) et que cela permet objectif d’avoir un doute sur la compétence en générale et sur la manière avec laquelle a été gérée cette crise. A la limite, ne pas faire barrage à Le Pen favoriserait l’élimination de Casteix de nos TV plates et ça ne serait pas un mal.

 

Une d'un canard ayant fait appel
aux réseaux sociaux pour 
produire du contenu.

Alors, bien sûr, on pourra remuer les couteaux dans les sept plaies d’Egypte pour expliquer la montée du Front National comme je le voyais dans Facebook samedi soir, sujet récurrent depuis la nuit des temps avec des réponses qui varient selon la météo ! Pour un eux, le fait qu’on parle beaucoup d’islamogauchiste en 2021 expliquerait pourquoi les scores du Front National ont augmenté de 13 points entre 1981 et 1984 et il est de bon, pour tout un chacun, de disserter sur ces sujets vu que tout le monde connait la raison et ne saurait se tromper mais aura probablement changé d’avis dans deux semaines tout en criant « je l’ai toujours dit ».

Je conçois tout à fait qu’on puisse ne pas aimer Macron. Moi-même, j’ai voulu lui laisser une chance au départ car on ne peut plus continuer à faire de l’opposition uniquement par le bashing comme il l’a été avec Sarkozy puis Hollande. L’ambiance à gauche est évidemment mauvaise depuis plus de 7 ou 8 ans avec les gauches irréconciliables, les frondeurs et on n’aura jamais un procès équitable pour trouver des fautifs mais, rassurons-nous, le bilan de 2002 n’est toujours pas tiré ! Jospin a fait le carton que l’on connaît en oubliant les thématiques de la droite (alors que la politique menée n’avait pas été mauvaise avec la police de proximité, par exemple) et on pourra difficilement reprocher le sortant actuel de titiller l’électorat d’extrême droite. 2017 a été une catastrophe pour la gauche mais, au fond, cette dernière n’a perdu qu’une trentaine de députés par rapport à 1993, par exemple, et il n’y a jamais de mal à se faire du bien d’autant qu’avec la cassure de la gauche, la moitié de ses électeurs est partie « chez LREM » et, depuis, la gauche n’a rien fait pour les faire rentrer au bercail ! L’opposition systématique n’a pas que du bon, surtout quand elle consiste à viser la gauche de la gauche pour ne pas rester isolé.

Les électeurs de gauche sont aujourd’hui comateux. Il n’y a pas d’espoir de leur côté et la seule perspective raisonnable est d’avoir encore Macron pendant cinq ans et des débats de peine-à-jouir dans les réseaux sociaux. Ils jettent l’éponge. Ils ont déjà fait barrage au FN deux fois, pour les plus anciens, sans compter ceux qui ont voté Hollande en 2012 uniquement pour éviter Sarko, ils n’en peuvent plus et je vais arrêter la psychologie de comptoir. De toute manière, à ce stade et compte tenu de ce que j’ai pu lire dans Facebook, il ne me parait inutile que chacune des quatre périodes de cinq ans de gouvernement par la gauche s’est traduit par une bérézina électorale (je parlais de 1993 mais rappelons-nous de notre hébétude en 1986, en 1993 et en 2002…). En 2017, la reconstruction n’a pas été possible et l’écœurement est encore plus fort d’où la volonté, pour beaucoup, de vouloir laisser tomber (et je ne m’exclus pas du lot : il suffit de regarder les statistiques mensuelles de mon blog dans la colonne de droite pour voir que j’ai laissé tomber – au moins, la covid a été salvatrice pour mon blog…).

Barrage construit dans Facebook

 

Néanmoins, on est en train de voir des types de gauche commencer à espérer la victoire de Marine Le Pen pour espérer se reconstruire sur les gravas laissés au centre par les braves sociaux démocrates.

Je ferai donc barrage ! Pendant que l’humain se détruit dans Facebook, le castor construit des barrages pour se donner un cadre de vie.

 

Il construit des zones humides ce qui est tout à son honneur mais il faudrait qu’il arrête de se faire sucer par des canards.