22 avril 2018

Un socialiste devrait lire Hollande



Moi, vous me connaissez ! Ça fait plus de 20 ans que je l’aime bien. Je croyais à lui dès la fin 2010. Avant mai 2011, je pensais qu’il pouvait gagner la primaire.  J’ai fait campagne pour lui dès août 2011 (parce que je pensais que c’était le seul que je pensais pouvoir gagner). En tant que blogueur, j’ai été associé en tant que blogueur à son équipe web. Après l’été, avec les copains tauliers de blogs de toutes obédiences (de gauche), on a rencontré tous les candidats à la primaire. 

C’est ainsi qu’on allait rencontré celui qui allait être le prochain Président (on en était tous à peu près sûrs). Il nous a exposé son point de vue, ses propositions,... Sauf quelques bricoles. Il a gagné. Il était le candidat du parti. J’ai fait le Bourget. L’intensité de son discours m’a subjugué. J’ai fait Vincennes (mais n’ai rien écouté, de mauvaises conditions). Il a gagné. En tant que blogueur, je l’ai soutenu quand il était Président (sur la fin, c’était plus difficile, je le faisais un peu par jeu). 

En lisant ce bouquin, de vendredi à aujourd’hui, j’ai revécu ses cinq ans. Il parle de tout, du métier de Président, des tâches ou blessures qui ont marqué son quinquennat, de sa politique économique et sociale,... Il parle très peu de sa vie privée (c’est aussi bien) mais évoque les liens et l’estime qu’il avait pour certains, y compris Hamon et Montebourg (sauf à la fin). 

On ne va pas revenir sur chacun des sujets qu’il expose. Il défend, évidemment sa politique. Je suis d’accord avec lui. Il défend ce qu’il a fait pour la France, les transformations faites. Il défend les résultats, venus trop tard. Il explique quelques couacs (comme l’affaire Léonarda, la déchéance de nationalité,...) et le bordel du début de mandat (Bregençon, Cahuzac,...). 

Au fil de ma lecture, j’en ai un peu parlé dans Facebook. Je me suis fait tomber dessus par quelques socialistes opposés à lui. Ils sont d’une rare bêtise, pour certains. J’espère que la nouvelle direction du mandat saura faire un inventaire... Mais ils ne le font jamais. 

Le plus rigolo serait que je sorte les billets de l’époque où je défendais des aspects (comme la politique de l’offre : c’est bien beau de soutenir le pouvoir d’achat mais si les consommateurs achètent des produits l’étranger, ça n’aide pas l’industrie nationale). Plus tard, peut-être. 

Il parle de Macron, sa vision de la trahison. Et il critique la politique menée, la compare à la tienne... C’est bien ce que je pense. J’aimais bien Macron au début. Mais progressivement sa politique a commencé à me sortir par les trous de nez. 

La fin du livre est plus chiante, désolé !, sauf le passage sur la laïcité, l’identité, l’Europe,... et les dangers qui vont avec. Ou sans. 

Un de mes commentateurs m’a dit : je vais lire « les bonnes pages » dans la presse. Ça ne suffit pas. Elles sont là pour faire vendre les journaux. Elles n’ont pas les explications politiques. 

Il faut lire ce livre avant de le critiquer. Il faut lire Hollande avant de lui taper dessus. Il dit des choses qu’il ne pouvait pas dire à l’époque. 

Au boulot ! 

Il faut prendre du recul. J’ai essayé de le faire tout en étant un convaincu d’avance. J’ai analysé ses propos et j’ai aussi mon avis sur ce qui n’allait pas chez lui. Il faut le faire avant de mettre l’échec du PS sur son dos. 

Sinon la gauche est morte pour longtemps. Mais la mort n’est pas éternelle. 


18 avril 2018

NDDL et la colère des flics

Sur sa page Facebook, l'association dont j'ai oublié le nom qui est celle de professionnels de la police ou de la gendarmerie ronchonne à propos du bordel à Notre-Dame-des-Landes. 


Je suis d'accord avec eux notamment dans le passage que j'aurais formulé ainsi si j'avais été le CM (ils ont de la chance de ne pas m'avoir) : on en a ras le cul de passer pour des abrutis à cause de ces trous du cul de politiciens qui ne pensent qu'à se faire mousser à la télé alors qu'ils n'osent pas donner l'ordre de virer les connards, ce qu'on pourrait faire en quelques heures compte tenu de notre formation, de notre matériel et de notre large supériorité numérique. 

Hop ! J'aime bien défendre les flics. Ca fait chier les gauchistes. En peau de fesses. Ils se prétendent contre la propriété privée sauf pour eux-mêmes sans se rendre compte qu'on a des gugussess qui revendiquent le droit d'occuper illégalement des terrains qui appartiennent à l'Etat donc à la collectivité pour leurs propres intérêts en vivant en marginaux tout en profitant de la solidarité nationale sans y participer. 

Des cons, je vous dis. En plus, ils ne se rendent pas compte qu'ils passent pour des guignols. D'un autre côté, revenons à nos moutons (pas de Panurge), ils réussissent à ridiculiser le gouvernement ce qui est tout à leur honneur. Soyons juste. 

Mais ils entraient les forces de l'ordre dans ce ridicule. Ils feraient mieux de fumer des pétards (bios, hein !) avec eux en rigolant de dirigeants fous. 

Cela étant, on aimerait bien que l'Etat de droit soit respecté. Un nouveau sondage est paru montrant que Macron est autoritaire alors que la cinquième ou sixième puissance mondiale est incapable de gérer 200 pouilleux. Tiens ! Les vrais gauchistes soutiennent Poutine. Vous savez ce qu'aurait fait ce gars pour éliminer 200 andouilles ? Il les aurait éliminées. Dans un autre sens. A la tchétchène. 

Reste que l'autre sondage de la veille ou du lendemain donne Macron largement gagnant si une nouvelle élection avait lieu maintenant. Même moi, je voterais pour lui, tellement les autres sont nuls alors qu'il n'a aucune compétence mène une politique injuste et n'a pas de couilles. Mais reconnaissons lui un excellent sens politique. 

Ca pourrait ne pas durer. Se mettre les flics à dos quand on mène une politique de droite en passant pour autoritaire, il fallait le faire !

Si j'étais lui, je virerais les débris qui avaient été anesthésiés par l'annonce de l'arrêt de l'aéroport et demanderait au génie civil de commencer les travaux de construction des pistes. J'ai des couilles mais je les utilise surtout pour faire des billets de blogs grossiers et occuper mes mains quand elles me donnent l'envie de les gratter. 

16 avril 2018

Le voile catholique

Pas de billet, ce soir. Seulement un tweet. 

Je précise un détail : "maman" n'est pas un nom commun. C'est le terme affectif utilisé par les enfants pour appeler leur mère. Il faudrait arrêter de tout infantiliser. 

15 avril 2018

La genèse des rumeurs ?


J'arrive à l'Aéro. Karim me dit "tu sais que le gros Loic est mort ?"  Non. Ah merde. Il me dit que c'est Nicolas (un copain Russe, le "père" de Néon) qui lui a dit ça. Mon homonyme étant assez peu bavard (un vrai taiseux, comme dirait de moi Woland, ça doit être le  prénom), il ne comporte pas de rumeur. D'ailleurs, j'étais surpris qui ne me l'ai pas dit vu que je le vois tous les jours. 

Me voila attristé (comme on peut l'être pour la mort d'un copain de bistro - ancien héros de mon blog - qu'on fréquentait au quotidien mais qu'on n'a pas vu depuis cinq ou six ans vu qu'il est retourné dans sa région natale ; on se téléphonait deux fois par ans jusqu'à 2016, et puis le temps a fait son travail).  

On avait quand même passé de bonnes soirées à rigoler, hein ! Avec Sophie, Patrice, Djibril, Lelio, Tonnégrande, sans oublier Martine et Jean. Et les autres. Morts maintenant, "aussi", Jacques, Marcel, Henri... et Joël, mon vieux binôme, que m'avait présenté Loïc. 

Je vais pour appeler sa veuve mais, outre le fait que je me suis dégonflé vu la probabilité que la nouvelle soit fausse, j'abandonne. J'aurais eu l'air con. Je décide alors de l'appeler lui pour un prétexte bidon mais je me dis que je risque de tomber sur sa fille ou sa femme éplorées. 

Du coup, j'ai une autre idée. Je vérifie dans Google. Et je vois que sa mère est morte à la fin du mois dernier. Mes condoléances et tout ça. Mais je ne sais pas si lui est vivant. 

Dans le doute, je vais adresser ma compassion aux croque-mort vu que le lascar faisait 160 kilos (dont une trentaine pris en quelques années) ce qui rend sa mort crédible. 

On est peu de choses.

14 avril 2018

L'aciérie et la scierie

Pour la première j'ai un avis : c'est chaud. Pour la seconde, je planche encore. 

Résumons l'affaire Mme May fait ce qu'il te plait et MM Trump et Macron ont décidé de bombarder des espèces de trucs dans une espèce de pays dont personne n'a grand chose à cirer sans l'accord de M. Poutine. Oups ! Sans l'accord de l'ONU. D'ailleurs les pauvres types qui ont fui ce pays l'ont fait sans l'accord de l'ONU. C'est mal. Le droit international est bafoué. 

A ce stade, j'ai un avis. On se fout du droit international. Ou alors on accepte que le droit international est dicté par un seul type M. Poutine. Soutenu dans cette histoire par Mme Le Pen et M. Mélenchon. C'est d'ailleurs rigolo mais ne faisons d'analyse politique à la petite semaine, continuons à raconter des conneries. Comme tout le monde. 

Ca me rappelle mon billet d'hier. Il ne faudrait pas que je fasse des billets à 23h30 un vendredi soir. Je pense que la Comète a des armes chimiques. 

Ce qui nous mène au sujet : l'autre glande avait-il des armes chimiques ?c'est un sujet de débat dans Twitter et Facebook. Certains disent qu'on a des preuves et d'autres disent que c'est faux. 

Mon avis officiel : on s'en fout. On a envoyé une centaine de missiles et il n'y a aucun mort. C'est sûrement la preuve de quelque chose. Notamment que c'est un combat de bite entre Poutine et Trump. Trump a appelé Poutine qui a appelé l'autre trou du cul pour dire qu'ils allaient frapper et qu'il valait mieux évacuer les humains. 

Mon avis de contribuable : je veux bien dépenser des millions pour une attaque, mais nos missiles devraient faire plein de morts pour amortir les frais. 

Alors les clowns des réseaux sociaux traitent Macron d'atlantiste. Contrairement à de Gaulle et Chirac (si vous voulez comprendre, abonnez vous à des centaines d'imbéciles dans Twitter). 

Je me demande si les opposants aux atlantistes sont des ouralistes, tiens !

J'ai donc un avis. Il n'y a pas plus de fierté à être du côté de M. Trump que de M. Poutine. Il faudrait qu'un jour les andouilles s'en rendent compte. Nous avons deux espèces de fous qui opèrent pour leurs propres gloires ce qui passent par celles de leurs pays avant de passer par le bonheur des peuples ce qui nous autorise bien à bombarder pour la forme (aucune victime) des machins emblématiques d'un autre fou, Bachar Machin, dont nous n'avons rien à cirer. 

A la limite, je dirais que comme il n'y a plus de démocratie chez nous, autant taper sur la gueule des autres qui en ont encore moins. 

Je vais faire un aparté : quand je dis aux types qui ne sont pas d'accord avec moi que je n'aime pas les positions de principe, ils me répondent que je suis macroniste (à défaut d'être atlantiste ou ouraliste). Un peu de lecture. 

Toujours est-il qu'on a un tas de types qui donnent leurs avis dans les réseaux sociaux. Du coup, on a un tas de types qui disent qu'ils en ont marre de voir des avis. Ca me gave. 

Alors, j'ai un avis. 

Est-ce qu'on ne pourrait pas régler tout ça au comptoir ?

Accessoirement, j'approuve ces frappes. La Russie aussi. Elle n'a pas fait marcher ses machins pour détruire nos gentils missiles qui ne tient personne. Elie a baissé sa culotte. Elle n'a pas du tout les moyens d'être une force militaire. Son PIB est inférieur à celui de la Belgique et des Pays-Bas réunis. Ils sont grotesques. Je ne parle pas des habitants de la Russie qui souffrent en silence et votent pour le type qui leur paraît le moins pire mais de tous les dirigeants et internautes qui ont un avis. 

Dont moi, d'ailleurs. 

13 avril 2018

Abordons les vrais sujets

Il y a un moment où j'aimerais qu'on aborde les vrais sujets. Les vrais problèmes, même. J'ai eu une journée de travail affreuse. Je suis allé boire une bière après. Je dois reconnaitre que quand je passe une bonne journée, je vais boire une bière après pour fêter ça. Et que je ne bois rarement qu'une bière. 

Avant de partir du bistro pour aller à la Comète, je suis allé aux toilettes pour liquider les affaires courantes avant de me taper une heure de métro, d'autant que me soif légitime vue mon travail m'avait amené à boire cinq bières. 

Je vais aux toilettes. Mixtes. La lunette était levée. Donc la personne qui était passée avant moi était un type. Par contre, au fond du machin, il y avait du papier hygiénique parfaitement blanc. 

Je vous serais reconnaissant de m'en expliquer la cause. Je vous dit qu'on parle de vrais sujets. Pour ma part, après avoir pissé, je secoue le truc juste qu'à la dernière goute mais JE NE ME TORCHE JAMAIS LA BITE. Je me lave les mains. 

C'est étrange.

12 avril 2018

L'art de le réforme (mais pas de la contestation)


Je me contrepignole de la réforme de la SNCF mais j'ai horreur des déclarations militantes à l'emporte pièce (sauf des miennes). Voir l'illustration. Ce tweet a plein de like et de RT. Ces braves gens ne se rendent pas compte que si des bureaux de Poste ferment, ce n'est pas à cause de la réforme de cette honorable maison mais parce que les gens ne les fréquentent plus vu qu'ils n'envoient plus de courrier ! 

Par contre, il a fallu que La Poste s'adapte à une évolution des usages. Et maintenant, elle va bien. Après beaucoup de changements mais aucune privatisation. 

En outre, les types qui gueulent ne savent pas ce que c'est de gérer une entreprise de cette taille ! Faites comme moi, bossez dans les services centraux d'une entreprise gigantesque et vous verrez. Pas besoin d'être patron ou DRH. Il suffit d'être un petit cadre (moi, je ne suis pas petit mais gros) dans un service du siège.

Mais la réforme de La Poste a été mieux gérée que la dernière réforme de la SNCF, d'autant qu'elle a déjà eu les réformes nécessaires au cours du précédent quinquennat, d'ailleurs. 

Ce qui prouve que la droite est incapable de faire les réformes nécessaires d'inspiration libérale alors que les socialistes le font très bien. C'est pour ça que je voté pour eux.

C'est à mourir de rire. Militants en peau de fesses.

11 avril 2018

Titine, Aubry que ça coûte


Mémère dans ses œuvres. Elle flingue un livre qu'elle n'a pas lu, écrit par un type qu'elle ne peut pas blairer et qui l'a battue dans une élection interne au PS. Elle a tout fait pour foutre la merde pendant le quinquennat tout en affichant parfois un soutient de façade. Elle a torpillé ce quinquennat avant sont début avec cet accord ridicule avec les écolos et a forcé Hollande à mettre dans son programme une mesure qui a failli lui faire perdre l'élection imperdable face à un Sarkozy sans la moindre crédibilité. Je parle évidemment du droit de vote des immigrés aux élections locales dont ils ne veulent pas (ils préfèrent l'avoir naturellement en obtenant la nationalité) ce qui a permis aux réactionnaires de se mobiliser (revoyez les sondages). Pendant la primaire en question, elle a tout fait pour lui taper dessus ("quand c'est flou", le mou,...) alors qu'il était évident qu'il serait le candidat du parti. 

Je sens que je m'énerve. 

A cette primaire, elle a remplacé le type (DSK) qui a été empêché pour des raisons abominables mais qui représentait l'aile droite du PS en étant conspué par les gauchistes car il représentait le libéralisme mais a fait une campagne pour favoriser les positions gauchistes. 

Je ne suis pas calmé. Tiens ! Elle n'était pas la chef du PS dans le nord ? Quels sont les résultats des élections locales depuis 2012 ? 

Notons que c'est elle qui, en tant que chef (bis) du PS, a fait en sorte que le candidat du PS gagne la présidentielle, candidat dont on louait à l'époque le génie politique vu que quand il était en poste à sa place, le parti a gagné à peu près toutes les élections locales. 

Elle a été élue à la tête du parti, car il partait, à l'occasion d'une élection entachée de suspicions diverses avec quelques voix d'avance. Ce qui, au fond, a fait le bonheur de François Hollande (avec son ex à la tête du parti, il aurait eu du mal à se présenter contre elle à la primaire), celui était le chef du parti au moment de l'élection peut-être un tantinet truquée. Autant dire qu'elle lui doit probablement son poste. 

Toujours pas calmé, moi. Et en plus je verse dans la théorie du complot. 

Maintenant, attachons-nous à la carrière de mémé. Je résume : elle a hérité du poste de Pierre Mauroy. Je ne sais pas si elle a gagné une élection sur son nom. 

Mais restons calmes. On se fout de ses bisbilles entre vielles gloires. Il serait temps que le PS fasse l'analyse de son passé récent. Trois personnes ont permis qu'il accède au pouvoir : Mitterrand, Jospin et Hollande. Je sais. Ça ne va pas crescendo dans l'admiration populaire. 

Mitterand a fait les 39 heures, la CMU, la cinquième semaine, l'abolition de la peine de mort. Et le virage libéral. Jospin a fait le RMI, les 35 heures et les privatisations. Hollande a fait le mariage pour tous, la plus grosse réduction des inégalités depuis longtemps et la relance de l'économie (qui se voit après son mandat) et le virage social libéral (que je soutiens mais la question n'est pas là). Et des conneries (j'admets). 

Plus récemment, le PS a désigné un candidat, Hamon, à une primaire parce que les autres candidats étaient nuls à chier (je n'ai pas voté mais j'ai fait campagne pour lui) et sûrs de perdre l'élection. Lui aussi mais, issu de la gauche de la gauche, il défendait les mêmes idées libérales que moi. La baisse du travail, le revenu universel et tout ça. Après avoir fait une très mauvaise campagne et un score ridicule (c'était prévisible) il a quitté le parti en lui laissant les dettes pour en fonder un autre qui n'a aucune chance de percer. 

Il faut que le parti se ressaisisse. Je n'en suis pas membre (donc il fait de qu'il veut) mais c'est le seule apte à défendre ma sensibilité. Mitterrand, Jospin, Hollande. 

Et Titine doit arrêter de nous casser les roubignoles. Surtout avec son bilan politique. Et ne me parlez pas des 35 heures. Elle n'en voulait pas et ses lois ont foutu la merde. 

Voila.

10 avril 2018

Habemus Twitter

Je vais faire court. Ou pas. Hier, Frère Emmanuel a parlé devant des curés galonnés. Son compte Twitter a cité des extraits du discours et les Twittos, notamment des andouilles comme moi qui mettons la laïcité avant tout, lui sont tombé dessus. 

Ce matin, La Croix a diffusé l'intégralité des propos et des internautes garants de l'objectivité nous ont dit "vous critiquez sans lire". Même entre journalistes officiels, ils s'engueulent sur leurs professionnalismes réciproques. C'est grotesque !

Qui peut croire que le CM de Macron a diffusé des extraits au hasard sans que chaque tweet ne soit relu, validé, programmé,... Du coup, on se fout totalement du discours de Sarcron (désolé, ça m'a échappé). Le seul truc important est ce que son compte à diffuse sur son compte Twitter, c'est ce qu'il a voulu dire. Je dois reconnaitre que je n'y comprends rien et que ses propos m'ont gonflé. C'est probablement la réaction qu'il espérait. 

Ainsi, les gugusses qui m'expliquent qu'il fait s'attacher au fond du discours me fatiguent. 

Tiens ! Un peu de lecture. 

https://medium.com/@romain_pigenel/emmanuel-macron-aux-bernardins-le-p%C3%A8re-le-fils-et-le-saint-livetweet-d4aa40cd8de5

09 avril 2018

Feue la laïcité


Enterrée en un discours par ce qui nous sert de president. 


Nos ancêtres avaient "supprimé" les liens entre l'église et l'Etat, ce dernier devant garantir la liberté de conscience. 

C'était avant Macron. 

Vive le centre gauche !

La position du PS sur la SNCF (l'opposition brutale) est grotesque et incompréhensible. C'est quand même facile de dire : nous avons fait en 2014 (de mémoire) les adaptations nécessaires, une autre réforme n'est pas utile, nous soutenons les grévistes car ils sont injustement attaqués par le gouvernement mais la SNCF doit bouger dans le cadre que nous avons défini en 2014 pour s'adapter patati patata. 

En se braquant dans l'opposition, ils se figent dans une posture montrant qu'ils ne savent pas gouverner.

Il faut faire attention à toute position. Les électeurs de centre gauche, dont je fais partie, sont la base de l'électorat du PS. Ils ont voté pour Macron. Les chiffres le prouvent. Ils sont maintenant déçu par Macron qui mène une politique largement jugée à droite. Il faut que le PS les retrouve. 

Tiens ! En papotant dans FB avec un copain, Jeff, qui a fini par dire que le PS n'était pas un parti de centre gauche, contrairement à ce que j'avais affirmé, mais bien un parti de gauche, j'ai fini par aller dans Wikipedia voir ce qu'était le centre gauche. Je m'y retrouve parfaitement. Entre temps, je lui ai demandé quel parti politique s'adressait aux électeurs du centre gauche. Il a renvoyé vers les radicaux de gauche (je ne sais plus comment s'appelle le parti). 

J'ai bien rigolé. Un parti qui a fait 2 et quelques pour cents à la dernière présidentielle à laquelle ils ont présenté un candidat (qui n'était pas de leur rang, cnetaot Christiane Taubira en 2002) alors que tout le centre gauche avait voté pour le candidat du PS (sauf des imbéciles comme moi qui ne se sont pas déplacés le 21 avril, tellement ils étaient sûrs de gagner). J'ai quand même été vérifié sur Wikipedia : je ne suis pas radical et le radicalisme me semble opposé à ce que j'entends par le centre. 

C'est quand même amusant de voir à quel point les militants socialistes ne sont pas capables d'analyser froidement leurs résultats électoraux passés... La discussion avec Jeff est d'ailleurs partie de propos maladroits que j'avais tenus sur la faute des frondeurs dans la débâcle du quinquennat précédent. Ils etaient maladroits car j'avais résumé des propos que j'avais tenus (et j'avais jugé inutile de reprendre) : les raisons de l'échec doivent être analysés sur tous les angles sans chercher à dire que c'est de la faute aux autres. 

C'est à peu près ce que dit Romain Pigenel dans son dernier billet. Ils sont fous, ces Romains, disait Obélix. "Lisez" aussi le dernier billet de Romain Blachier au sujet de la réforme de la SNCF. Qu'ils mettent les liens en commentaire. J'ai la flemme. 

Courage au PS, à Olivier Faure,... mais ne vous déconnectez pas du centre gauche. Ne loupez pas la prochaine échéance électorale. Ni les suivantes. 


08 avril 2018

Ni de droite, ni de gauche, bien au contraire !

Je viens de faire ma première revue de blog depuis 3 ou 4 jours, ce qui chez moi est exceptionnel. Les types qui se revendiquent de la vraie gauche sont toujours aussi nuls. Mais c'est dans Facebook et Twitter que les gauchistes en peau de fesses m'exaspèrent le plus. 

Je suis moi-même un odieux collectiviste allant jusqu'à conchier le fait d'être propriétaire de mon appartement. L'important est d'avoir un toit, pas d'en être propriétaire. Mais nous vivons dans un monde... Il faut faire avec et la révolution aboutit souvent à des connards au pouvoir. A ma décharge, ou pas, je suis un des rares collectivistes libéraux. 

A l'occasion du congrès du PS (dont je souhaite la vraie renaissance, le centre gauche ne peut exister qu'en son sein)(cela étant, il existe aussi au sein de LREM, qui ressemble un peu à un parti de droite ce dont au sujet de quoi je reviendrai si le poil de ma main ne pousse pas trop vite), on voit des publications de lascars de l'aile gauche  du parti de la part de types, dont le chef, qui me semblent complètement à la ramasse. Les militants ont choisi et l'heure me semble au rassemblement. 

Le PS s'en engouffré dans sa gauche suite à une primaire dont le résultat était évident (j'ai moi-même défendu les idées d'Hamon sans aller jusqu'à voter) parce que le centre gauche s'est torpillé tout seul et pas que. Il faut donc maintenant changer et j'espère que Faure saura tenir une ligne médiane pouvant satisfaire un maximum de représentants du peuple de gauche. 

L'aile gauche du PS a fait foirer le quinquennat précédent en foutant le bordel dans un truc qui n'allait pas déjà très bien et qui était assez grand pour faire ses propres conneries. 

Il faut que cela cesse. 

Je suis fatigué de passer pour un type de droite et de recevoir cela comme une insulte. Surtout que la droite française est morte. Ne rigolons pas : foutons nous de la gueule des autres aussi. 

La vérité, je vous le dis comme le Messie qui se prend pour une baderne est que Macron a constitué sa victoire et sa majorité sur un avatar ni de droite ni de gauche. La vérité est aussi qu'on a eu un changement de majorité à chaque élection nationale à part 2007 (2017 étant un cas à part). La vérité est peut-être également que la droite est déboussolée à force de voir ses gouvernements successifs absolument étatistes. A un point où on va demander si de Gaulle l'était pas de gauche, finalement. 

Bref, c'est à crever de rire et j'aimerais bien voir le PS se relever dans une certaine sérénité.

06 avril 2018

Une crotte de nez, ça se roule entre les deux doigts

Beaucoup de morts, aujourd'hui ! Higelin semble avoir été le premier. Il ne nous reste plus que Bashung. Smiley. Ou pas. Je fais l'amalgame entre les deux pour des raisons étranges. 

Il y a Mme Coluche. Je l'appelle comme ça parce que l'appeler Véronique Colucci pourrait me faire faire une faute d'orthographe à son nom et ça ne change rien. Elle en a fait tellement qu'elle mérite mieux qu'être appelée par le nom de son homme. Mais le sujet n'est pas là. 

Et il y a Patrick Font. Et là, j'ai tendance à avouer une légère mauvaise humeur (mais pas de tristesse, ça fait trop longtemps qu'on ne l'entendait plus). Je l'ai vu en scène en 1987, de mémoire. Entre la mort du Coluche en question et celle de Desproges, en gros. Et il était très drôle, contrairement à son faire valoir, Philippe Val. 

Je vais faire un aparté. Ça m'a fait beaucoup rigoler quand les types de gauche vénéraient Val puis conspué. Je laisse tomber. 

Ce qui me fait mal maintenant c'est que j'ai considéré Font comme un des humoristes les plus drôles en France, surtout depuis la mort des deux andouilles et que des abrutis ont décrété qu'ils n'était plus drôle depuis qu'il a eu une histoire avec la justice pour une raison de pédophilie, ce qui est très grave mais je ne vois pas le rapport avec l'humour du lascar. 

En tant que type de gauche, considéré à droite par beaucoup de types qui se prétendent de gauche mais qui oublient quelques notions de base, je considère que Font était malade comme beaucoup de pédophiles et autres criminels. C'est le propre des gauchistes. Oublier la maladie et parler de morale. C'est un peu comme Thevenoud, dans un autre domaine. 

Et ça nous rappelle Cantat. 

Les gauchistes sont des cons, souvent. J'aimais Font et Cantat (rien à cirer de Thevenoud). Ils étaient des géants dans leurs jobs. 

Mon respect, mon admiration et tous ces trucs sont immenses. Pas autant que ma soif, néanmoins. 

Cantat n'est pas mort mais ça devrait arriver dans les quarante ou cinquante prochaines années.

Font l'est. Il a tout mon respect, toute mon admiration. Mes pensées à ses proches et tout ça.

A ceux d'Higelin et de Colucci aussi mais ils auront moins d'hommage. 

04 avril 2018

Étudiants gnan gnan


Les étudiants sont des cons (sauf mon neveu et les enfants de mes copains, hein), c'est bien connu et Laurent a raison de se foutre de leur gueule. Ca me fait penser que j'ai vu dans les commentaires d'une de ses publications celui d'un type qui parlait d'un groupe FB de lascars de l'Ecole Normale Supérieure, une des écoles les plus élitistes et sélectives (ce qui n'est pas une critique), voulant lutter contre la sélection à l'université. Ca m'a mis en joie. Je le remercie. 

Je vais leur expliquer en première instance qu'ils ne font que demander que leur diplôme, ainsi accordé à tout le monde, ne soit plus reconnu. Il faut être très con. 

En seconde, ils ont une formation payée par la solidarité nationale (mes impôts). Libre à eux de faire une "grève étudiante" (sic mais ça n'est pas la première fois qu'on voit ça) et de foutre en l'air la solidarité nationale (et mon pognon). Je veux bien soutenir leurs revendications (mais pas nécessairement celle de pouvoir suivre des formations inutiles pour lesquelles ils n'ont aucune aptitude ; ils feraient mieux de se battre pour les logements étudiants, par exemple). Mais je rappelle qu'on leur paie une formation pour acquérir un rab de culture et les moyens d'obtenir un boulot, voire, à terme, la possibilité d'avoir une rémunération largement supérieure à la moyenne nationale sauf s'ils ne savent pas ce qu'ils veulent et finiront par finir enseignant au détriment des types qui ont une véritable fibre pédagogique. 

Faudrait pas nous prendre pour des cons.

Je rappelle que grève ne veut pas dire que "Terrain plat formé de sables et de graviers, situé au bord de la mer ou d'un cours d'eau" ce qui correspond bien à la définition d'un étudiant peu intéressé par les gros nichons. Mais aussi, selon la grosse rousse :

"Cessation collective et concertée du travail en vue d'appuyer des revendications professionnelles dont l'employeur a connaissance."

L'étudiant n'a pas de revendication professionnelle vu qu'il n'a pas de profession donc, par conséquent, pas d'employeur. 

Faudrait pas trop nous prendre pour des cons. Je sais, j'ai été étudiant. Sous Devaquet.

C'est vrai qu'il y a un âge où on se sent important. A raison. Cinq ans après, on vire à droite sauf si on est passé fonctionnaire ou si on gagne assez de pognon pour rester à gauche. Ce qui est un peu mon cas. Et dans ces cas, on s'imagine défendre les autres. 

La vie est belle. 

03 avril 2018

La grève et la réforme

C'est la routine. Les militants soulignent la réussite de la grève. D'autres font remarquer qu'elle est moins soutenue que la dernière. Et moi, je suis au bistro pour attendre que la situation redevienne paisible. Une heure à tuer. 

Ce qui m'épate, c'est de voir le nombre de militants (probablement peu concernés) souligner la bonne répercussion qu'elle a dans le public. Ils sont un peu aveuglés à force de tourner entre eux. C'est aussi une forme de routine. 

Dans mon cercle (de vie, andouille), les collègues de bureau, ceux de bistro,... le mouvement est perçu de manière assez sympathique. A défaut de soutenir, on respecte. Ca va durer, du moins ce respect. On finira par être exaspérés (moi pour mes week-ends chez ma mère, mes collègues pour leurs trajets quotidien).  

Mais je dois reconnaitre que je suis exaspéré par la réaction d'ancien militant socialistes devenue LREM qui font tout pour défendre la réforme. Ce n'est pas une obligation. Moi-même, j'ai voté Macron aux deux tours. Ce n'est pas pour autant que j'apprécie ce qu'il fait. J'ai voté pour éliminer. Point barre. 

Je me répète mais il me semble qu'il faudrait que nous-autres, débatteurs sur internet devrions aborder plus froidement le sujet. Par exemple :
1. Il faut lutter contre la privatisation pour des raisons pragmatiques (si des investisseurs veulent acheter des trucs, c'est pour gagner du pognon, autant que ça soit l'Etat qui le gagne, un peu comme pour les autoroutes, mises à toutes les sauces),
2. Qui peut réellement croire qu'après privatisation le service sera meilleur et moins cher ?
3. Comment peut-on envisager aujourd'hui d'embaucher des types pour faire le même boulot dans 30 ans  ? Maintenir le statut va obliger la SNCF à multiplier les CDD...
4. Vous pensez réellement que le car puisse être moins efficace, plus cher, moins écolo que le train sur une petite ligne ? 

Soyons un peu ouverts au débat, à la réflexion,...  Tenez, négociez avec le gouvernement. Genre "on accepte la réforme du statut du cheminot si vous renoncez à tout le reste !"

02 avril 2018

Grève de la foi

Dans les réseaux sociaux, j'ai beaucoup "d'amis" de gauche qui parlent donc beaucoup de la grève. Beaucoup la soutiennent avec des slogans du genre "si tu es emmerdé quand il y a une grève du service public, c'est qu'il est utile, il faut le défendre".  C'est beau. Pour ma part, je ne sais pas trop ce que veut dire "soutenir" une grève. D'ailleurs, je suppose qu'il y a beaucoup de souteneurs qui ne sont absolument pas concernés. 

On me demande : es-tu pour ou contre la grève ? Je réponds : je m'en fous, je ne suis pas concerné. Seuls les salariés de la SNCF le sont (et s'ils jugent utile de perdre du pognon pour défendre des trucs, ils ont mon respect). 

Par contre, cette grève m'emmerde. Par exemple, ma mère de 86 ans habite seule à 430 km de chez moi. Je me faisais une joie de passer trois jours avec elle pour un week-end de trois jours. Il a fallu que je rentre au bout de deux. J'ai essayé de prendre un billet de train pour dans trois semaines (c'est mon anniversaire). Il y avait bien un train le vendredi mais aucun retour avant le jeudi. Vous voyez des beaux calendriers circuler avec les jours de grève, mais les trains sont pleins. Je ne peux pas improviser des congés sans l'accord de mes chefs. J'ai trouvé une solution : aller le vendredi et prendre 10 jours de congés. Je vais le faire. Je préfère néanmoins prendre un jour de temps en temps pour aller la voir (et les copains aussi, ne soyons pas hypocrites) souvent que pour une longue période. Ceci est un exemple. La grève m'emmerde et elle va emmerder beaucoup de monde. Elle ne sera pas populaire. 

Les gugusses tournent entre eux dans les réseaux sociaux sans se rendre compte de l'opinion des gens. Je voyais ce week-end des gens de gauche invitant leurs lecteurs à voter à un sondage au sujet de cette grève sur le site du Point. J'ai utilisé deux ordinateurs pour voter (une fois pour un dois contre) ce qui me permet de ne pas influer. Du coup, ils sont à 50/50. Je vois aujourd'hui des gens qui se réjouissent "même les lecteurs du Point...". Pauvres cons. Ce sont les premiers à critiquer les sondages aux ordres du capital mais vont en profiter pour les manipuler. Et croire au résultat. 

Et tous les arguments sont sous forme de slogan. Je vais en sortir. 

1. Êtes-vous pour l'emploi à vie des cheminots alors que dans 20 ou 30 ans les trains seront automatiques ? Vous avez eu des petits trains quand vous étiez gamins ? Ils tournaient tout seul... 

2. Vous trouvez normal de confier aux régions les transports régionaux mais de ne pas les laisser choisir leurs opérateurs (sachant que la SNCF est évidemment le meilleur) ?

3. Vous êtes pour le maintien des petites lignes de train alors que le car va plus vite et pollue moins ? 

Je suis presque triste que mes copains de gauche limitent un combat à celui de la défense d'un avantage acquis alors que les mutations de la société sont en cause. 

Je suis triste parce que la gauche perd à cause de ses combats rétrogrades. 

Cela étant, les gars, faites la grève. Vous êtes soutenus par des andouilles qui n'en ont rien à foutre et ne perdront pas un radis. Vous gagnerez peut-être cette fois, pas la suivante. Vous devriez peut-être vous battre contre la direction pour de meilleurs sujets. 

Tiens ! La tarification. En période de grève, avec toutes les options que j'ai imaginées pour mes visites chez ma mère, j'ai été effrayé par le coût. Il y a moins de train, c'est plus cher. L'aller retour va me coûter 200 euros au lieu de 100. Je ne suis pas égoïste et m'en fous presque. J'ai les moyens de payer. Pensée aux types de 25 ans...

Faites au mieux. Je ne soutiens pas, je ne combats pas. Je m'en fous. Elle m'emmerde. 

L'abolition des privilèges est dépassée.