26 octobre 2021

Saturation

Je ne parle pas ici des blogs mais du taux d’oxygène dans le sang dont au sujet duquel le mien n’est pas terrible mais la question n’est pas là. Jusqu’à ce que je regarde des séries hospitalière à la Netflixiennetévé, j’ignorais tout de cette notion. 

Je vais te rendre service en glissant ici quelques copier coller de cette page web :
Tu prendras soin de ne tirer aucune conclusion sur mon propre état de santé surtout si tu es un vieux con. 

Extrait 1 :


En prélevant du sang au niveau d'une artère, on peut mesurer différents paramètres liés à la quantité de gaz qu'il contient et notamment la saturation en oxygène (SAO2). Elle correspond au taux d'oxygène présent dans les globules rouges :

  • entre 94 et 98 %, la saturation en oxygène est bonne ;
  • entre 90 et 93 %, elle est dite « médiocre » ;
  • en dessous de 90 %, on parle de désaturation.
Extrait2 : 

Lorsqu'une personne est mal oxygénée, on parle d'hypoxémie. Cette situation peut être particulièrement dangereuse et doit donc être rapidement détectée, pour que le personnel médical puisse agir rapidement. Elle se manifeste par des maux de tête, un état de confusion, une grande fatigue, des difficultés à respirer, une cyanose (la peau prend une teinte bleutée)...

Chez moi, il y avait bien la grande fatigue et led difficultés à respirer. 

Extrait 3

Une diminution de la saturation en oxygène du sang peut être provoquée par des problèmes respiratoires, comme l'asthme ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive, liée le plus souvent au tabagisme. Les poumons ne remplissent pas leur fonction d'oxygénation du sang correctement.

Les cons..

13 octobre 2021

Hôpital de petit jour

Je crois qu’à l’hôpital, le pire repas est le petit déjeuner, en fin de compte. Ce n’est pas une question de qualité mais quand le plateau arrive, on se demande comment une partie de l’humanité arrive à servir à l’autre du mauvais café avec des biscottes sans intérêt. 

Tel que vous me voyez, là, je suis dans l’impatience d’un voyage professionnel avec une nuit dans un IBIS pour profiter des immondes viennoiseries que l’on ose vous servir mais dont vous vous empiffrez sans retenue au nom du « aujourd’hui, c’est permis ! C’est pour le boulot ». 

Par contre, je me demande comment les imbéciles qui prennent du jambon, des œufs, du fromage, des laitages,… à l’IBIS le matin font à l’hôpital ! 

Je suppose qu’ils doivent déprimer plus que moi ce qui, au fond, est réconfortant.

11 octobre 2021

Pass Sanit’Hair



Les imbéciles en charge des admissions en réanimation ont un gros sens de l’humour. D’ailleurs, je me remets très bien de la scène. Des types hilares autour de moi…

Ils ont, pour partie, comme mission de tailler les grosses barbes. Ils le font n’importe comment. Le résultat est simple : le patient finit par avoir honte de sa nouvelle dégaine de gros porc, finissant par ds demander si un taxi acceptera de le ramener chez lui (si tant est qu’il doive rentrer chez lui…). 

Le pire est quand le patient est en réa avant un passage en pneumo : les différents masques à disposition n’adhèrent plus à la peau et les internes n’osent pas vous tondre plus. 

Je viens sans doute de perdre 48h. 

10 octobre 2021

Cochin qui s’en dédit

J’ai beaucoup de mal à compter les jours depuis mon placement en cabanon d’autant que je ne sais pas trop ce qu’ils ont fait de moi au début. Il faudra reconstituer tout ça mais je crois bien avoir passé une douzaine d’heures en réanimation. Je crois me rappeler, mais peut-être n’est-ce qu’un rêve ?, avoir été « viré » de là pour laisser la place à un mourant légitime (à savoir atteint de la Covid contrairement à moi mourant de plus de 50 ans d’excès divers, même si je ne suis pas pressé). 

Après j’ai fait un autre service ou peut-être un truc spécifique pour observer l’oxygénation de la respiration. Là, je suis depuis deux jours, je crois, dans un service plus normal même si ne j’ai pas encore trouvé la buvette. 

Je suis toujours dans la chambre où m’a trouvé Deblais, le jour de mon admission dans ce service, m’apportant un câble d’iPhone, l’heureux homme. 

Je vais revenir sur deux sujets de mon dernier billet. 1. La bouffe. La mauvaise qualité est certes une tradition chez nous comme la lapidation des femmes adultères chez d’autres. J’ajoute que le petit déjeuner est bien trop léger (4 biscottes…) et qu’il manque un goûter. 2. Le smartphone. Ce n’est pas parce Christophe Colomb n’a pas pu envoyer de SMS à sa grosse lors de son atterrissage que nous devons refuser le progrès. Certes, des générations d’imbéciles ont pu être hospitalisés sans donner de nouvelle et, surtout, en obtenir, mais on espérer que ça se calme. 

A part ça, le smarphone est surtout indispensable à l’hosto pour regarder des séries sur Netflix… Mais ces ânes de gestionnaires continuent à faire l’usage de la télé. 

Coté « nouvelles technologies », la santé déguste. 

09 octobre 2021

Stage hospitalier

Contrairement à la rumeur l’apnée du sommeil n’a rien à voir avec l’apnée juvénile dont au sujet de laquelle je suis trop vieux pour avoir. Vous n’en saurez pas plus, misérables cornichons, sur mon état de santé. On va résumer : tout va bien et ça ne va pas s’améliorer. 

Toujours est-il que pour 4 ou 5 jours à Cochin, je n’ai pas grand chose de mieux à foutre que de dégoiser dans le blog. Excusez pour les fautes. Il est obligatoire de faire des fautes quand on écrit avec un iPhone. 

Tiens ! Je commence. Il est absolument inadmissible que l’administration hospitalière ne comprenne pas qu’un type qu’ils reçoivent n’a aucun autre moyen de rester en contact avec la famille qu’un téléphone portable ou une grand mère sénile. Des chargeurs doivent évidemment être mis à disposition ! J’ai passé 2 jours sans connaître le niveau d’information de la famille sur mon état (et il m’était resté assez de batterie pour signaler mon hospitalisation). 

En complément, dans mon cas, j’ai l’impression de n’avoir aucune information. Ce qui me donne le sentiment d’être bloqué le week-end parce qu’ils m’ont oublié dans un coin le vendredi après-midi. 

Depuis mercredi vers 17h, j’ai eu trois repas, dont le premier petit déjeuner aujourd’hui, samedi. Ce n’est pas assez. Je suppose que la perfusion l’amène des trucs indispensables mais tout de même… Je croyais que la qualité des repas s’était bien améliorée au cours des dernières années. En fait, c’est faux. 

Dîner hier soir :
Carottes râpées 
Carottes bouillies avec du riz et un petit bout de poisson. 
Comté noir. 
Kiwi. 

Et vous demanderez à l’académie ce qu’un bonhomme de 150kg comme moi peut bien faire avec 4 biscottes le matin.