31 janvier 2018

Congrès du PS : des orientations à prendre (mais des bonnes, hein !)

J’ai lu le texte d’Olivier Faure pour la préparation du congrès du PS. J’avais lu celui d’Emmanuel Maurel. J’aime bien les deux lascars, indépendamment de leurs positionnements politiques, mais ce qui m’a déplu dans le papier du deuxième, c’est la manière dont il veut tirer les enseignements du dernier quinquennat. J’en parlais dans Facebook et je me suis fait interpeller par un Maureliste. Il était hors sujet par rapport à mes propos mais pause une bonne question : comment analyser les électeurs qui ont déserté le PS ?

Mais il apporte la mauvaise réponse et c’est pour cela que j’aime bien la démarche de Faure (faire travailler des groupes d’experts, recueillir les contributions et en faire un vrai bilan plutôt que de dire que « la politique était mauvaise »).

Je vais apporter ma contribution. Pour analyser les raisons du départ des braves gens, il faut d’abord voir les évidences : la courbe du chômage n’a pas été inversée, Pépère n’était pas aimé pour différentes raisons, la fin de mandat a été catastrophique avec les décisions suite aux attentats (prolongement à répétition de l’état d’urgence mal perçu et déchéance de nationalité qui a irrité un tas de gens). N’oublions pas, non plus, l’exaspération des gens envers les partis politiques traditionnels, les nouveaux clivages, la France périphérique et tout ça… Et ajoutons des aspects plus partisans. De ma casquette, je vois la nuisance des frondeurs, par exemple, qui ont montré que le PS était incapable de gouverner. Mais un type avec une casquette « opposée » à la mienne, verra le non-respect de certaines promesses de campagne ou des trucs comme l’ANI, le CICE ou la réforme du travail.

Je vais répondre pour ces deux points (ce n’est pas une affirmation mais un sentiment). Pour les promesses de campagne, elles n’engagent que ceux qui y croient. Personne en dehors des militants socialistes n’a cru qu’Hollande allait terrasser son adversaire qu’est la finance ! Et la réforme du travail ne concerne presque que les salariés des grandes boites et donc peu d’électeurs.

La question était : « comment analyser les électeurs qui ont déserté le PS ? ». Le type qui pose la question est membre du PS… et y est resté. Il ferait mieux de demander la question aux déserteurs. Comme j’en fais partie, je vais pouvoir apporter des éléments de réponse. Tout d’abord, je ne vote plus PS parce que le PS est devenu une bande de branquignoles parfaitement illustré, d’ailleurs, par les frondeurs (mais pas que… Le comportement de Manuel Valls, par exemple, est assez inqualifiable).

Rappelons quelques chiffres. En 2012, les candidats verts et écolo ont recueilli 31% des voix. En 2017, le candidat commun, 6. Soit une perte de 25 points. Statistiquement, 9 sont allés vers la gauche de la gauche  et donc 14 vers la droite de la gauche, donc vers Macron qui a récupéré au passage les 9% de Bayrou… Le compte est bon (à 1 point près, Macron ayant fait 24 et pas 23).

Les braves gens du PS qui dissertent sur le thème « mais où est passé l’électeur socialiste qui a permis à Ségolène Royal et François Hollande de faire plus de 25% au premier tour en 2007 et 2012 ? » ont la réponse. Nous sommes 14% à avoir pris la porte à droite. Je ne doute pas que le brave militant pense que son programme bien à gauche et le rejet des mesures « sociales libérales » sera écouté par les messieurs dames chargés de mettre un bulletin dans l’urne.

Mais il est temps que le politicien apprenne à faire des mathématiques. C’est rigolo de croiser les chiffres. Tiens ! Hamon a « perdu » plus de voix sur sa droite (14 points) que sur sa gauche (9). Et plus de la moitié de l’électorat de Macron vient du PS. Et comme il a fait quatre fois plus que le PS, vous pourrez en déduire l’âge du capitaine.

Et les cadres du PS qui appellent à gouverner avec LREM ne sont peut-être pas dans le faux. Il faudra que je lise le texte de Stéphane Le Foll, moi… mais je ne le crois pas rassembleur donc autant pisser dans un violon.


Je vais d’ailleurs aller boire des bières pour fournir encore plus de contenu…

30 janvier 2018

Nutella bis

On voit de ces conneries dans Twitter. 


Le Nutella du luxe ! On devrait brader des Rolex ou des Mercedes... 

Il faut arrêter de délirer. Les gens se sont battus pour cette merde (que j'adore par ailleurs) parce qu'ils sont cons. Franchement. Et tous ses militants politiques qui essaient d'en tirer des conclusions bien pensantes me font profondément chier. 

Voila mon billet du jour. Si trois euros, c'est beaucoup de chose, on ne les dépense pas pour un truc totalement inutile (même si ça fait plaisir aux gamins). Prendre les pauvres pour des cons ne fera pas gagner la gauche. 

26 janvier 2018

Nutella

J'aime bien le Nutella. Je limite ma consommation pour ne pas ressembler à, non rien. J'en mange pas quand je vais en week-end chez ma mère. Cela étant, l'affaire de l'émeute d'hier me fait rigoler. Surtout les commentaires des pauvres cons qui croient défendre les pauvres tout court. 

Genre : c'est normal qu'ils se battent pour un truc exceptionnellement pas cher. Vous noterez au passage la condescendance. Alors qu'ils prétendent le contraire. J'aime bien les gens qui défendent les pauvres quand ils sont plein de pognon. Ca me rappelle quelques insoumis. 

Reprenons à l'envers. Quand on est pauvre et qu'on achète un produit de luxe parce qu'il est exceptionnellement peu cher en se foutant sur la gueule avec d'autres abrutis, on ne mérite aucun respect. On est victime de la société de consommation et on s'en vante. 

Bravo. Et des imbéciles de gauchistes en tirent des conclusions. 

25 janvier 2018

Ma vie mondaine

En fait, je n'aime pas les cocktails, notamment ceux pour le boulot. Mon côté ours. Je n'ai aucune affinité avec "eux" autre que professionnelle (je les aime bien mais je passe mes journées dont les déjeuners avec eux). Eux ont l'air d'aimer ça mais, vous me connaissez, je sors tous les soirs. Pas eux. 

En plus, il y a à manger. Or, si je peux passer 36 heures sans m'alimenter (ce qui m'arrive trois ou quatre fois par an) et que je saute souvent le dîner, dès que je commence, il faut que je bouffe. Alors dans les cocktails, je m'empiffre de petits fours, sans compter que c'est une sorte de jeu avec les gens : découvrir le plus de petits fours. Du coup, en une demi heure, je suis gavé. Ce soir, j'étais rempli avant qu'ils servent le "sucré". 

C'est affreux. Et en plus, dans le métro, ce soir, il y avait un type qui faisait la manche pour pouvoir manger. J'aurais pu lui communiquer l'adresse mais j'ai préféré l'ignorer. Se plaindre de ne pas assez bouffer devrait être interdit.

23 janvier 2018

Carrefour des âneries insoumises

Carrefour a annoncé un grand plan d'économies. En 15 ans (de mémoire), ils sont passés de la 2eme place mondiale des machins de distribution à la 9ème. Ces andouilles ont visiblement raté le virage du numérique, d'après la presse (je n'y connais rien : j'ai un Leclerc en bas de chez moi, à côté de la Comète). Dave ce plan, il y a la suppression de 2400 emplois (tous au siège, pas dans les magasins). Ces andouilles de la France insoumise sont en transe. 

Tenez ! Ils ont fait un communiqué. 

Ils expliquent que 12% des actionnaires sont des investisseurs institutionnels et que, par conséquent, 12% des achats que vous faites font dans leurs poches. Véridique. Ces crétins confondent le chiffre d'affaire et le bénéfice. Je vais leur expliquer. Il faut payer les achats de produits à vendre, le personnel et les coûts des magasins (location, aménagement, électricité,...), les impôts dont la TVA. J'en passe. 

Dépasser ce niveau de connerie, je ne vois pas. Ou alors, à la fin d'une cuite. Ils vont répondre qu'ils font de la communication mais ce n'est pas une raisons pour prendre pour des cons des braves gens qui ne sont pas dupes. 

Cela étant, ils ont oubliés de dire que les salariés supprimes étaient au siège et pas dans les magasins (on se demande ce qu'ils goûtent à plus de 10000 au siège). 

Et ils oublient les problèmes des magasins et surtout de leurs salariés qui sont dans une situation qui doit les déprimer un tantinet. On va avoir de plus en plus d'automatisation, de vente en ligne,... et le nombre d'emplois en magasin va diminuer. C'est inéluctable et le plus drôle, c'est que c'est le progrès (il y a plus bandant comme boulot d'achalander des rayons et de faire passer des articles devant un code barre). D'un autre côté, il y a des nouveaux boulots : les consommateurs aiment bien voir un boucher découper la viande devant eux plutôt qu'en usine mais se foutent de la qualité de la viande. 

En outre, quand on a trois ou cinq millions de chômeurs, on ne se demande pas comment éviter 2000 suppressions de poste mais de ce qu'il faut faire pour partager les richesses produites patati patata pour que tout le monde vive. 

Mais la démagogie au quotidien est plus facile. 

22 janvier 2018

Café crème ou café noisette ?

L'autre jour, en Bretagne, on était au bistro à boire de la bière en discutant avec l'a serveuse accorte quand un client lui a demandé : une noisette. Une copine ne connaissant pas ce vocable un peu parisien lui a demandé : cékoissa ? Elle a répondu mais je n'étais pas d'accord avec sa réponse. On a interrogé le patron. J'ai consulté Google. Il n'y a pas deux andouilles avec la même définition. Dédouanons la serveuse qui ne fait que respecter les consignes. 

Il est temps que ce blog aborde des sujets importants. 

A l'origine, le café crème est un café avec de la crème de lait. Le café noisette est un café dans lequel on verse du lait jusqu'à ce qu'il est la couleur de la noisette. Maintenant, les deux correspondent à un vulgaire café au lait. 

Pour ma part, quand je commande mon petit déjeuner au bistro, je commande "un café avec un peu de lait froid". Chez moi, j'ai arrête de prendre du lait avec le café (j'en mets tellement peu que ça ne sert à rien que j'en achète : c'est périssable et je suis un social-démocrate pragmatique). Chez ma mère, il y a du lait au frigo. 

Et j'insiste pour que le lait soit froid. C'est à peu près la seule manie que j'ai avec le café, contrairement à un tas d'imbéciles, dont toi, probablement. C'est complètement con de mettre du lait chaud dans du café et d'attendre que le "café au lait" refroidisse pour pouvoir le boire. Admettez... Je connais un tas de gens qui ont des manies. Genre mettre du sucre avec le premier café du matin et pas les autres. Notons d'ailleurs que c'est comptent con de se prétendre amateur de café et de foutre du lait ou du sucre dedans. Au bureau, on a une machine dans laquelle on met des capsules. J'ai des collègues qui achètent plusieurs types de capsules car ils en prennent des différentes selon l'heure de la journée. Je rappelle que dans le temps, on faisait du café et on le maintenait au coin du fourneau et que maintenant on en fait quand on en a envie et on le réchauffe au micro-onde. 

En plus, parmi leurs capsules, il y en a qui sont du genre "café fort" ou "café léger". C'est con. Ils feraient mieux de jouer sur la quantité d'eau. Comme au bistro. Serré, normal ou allongé. 

Revenons à notre crème et à notre noisette. 
- le crème est maintenant du café dans lequel on met du café chauffé à fond jusqu'à ce qu'il devienne mousseux avec les machines à vapeur du bistro. Il est d'usage que le serveur mette le lait ainsi chauffé directement dans la tasse. 
- le noisette est un café avec du lait chaud "normal". Il est d'usage de servir le lait chaud dans un petit pot à côté. 

Mais tout cela est de la connerie. Je vais aller faire un billet politique dans mon blog bistro. 

21 janvier 2018

La bonne conscience de gauche

Pendant mes 2h30 de train, je regardais mon Twitter paresseusement. Je ne sais pas ce qu'a dit Manuel Valls mais mes potes de gauche étaient obsédés par la nécessité de démontrer que Valls est obsédé par l'immigration. 

Entendons nous bien : je n'aime pas ce gars - son côté autoritaire et clivant - mais mon positionnement politique est sans doute assez proche du sien. En 2011, j'avais été à l'Université d'été du PS. Ma première (et avant dernière si on ne compte pas les discours d'Hollande en 2012) participation à une grande messe du PS. J'avais été plié de rire pendant son discours très Républicain. Toute la salle l'avait acclamé alors que tout le monde lui chiait dessus avant. Bref. Pour ma part, je ne crois pas avoir été très sensible à son discours (mais je crois bien que les conneries de vrais militants ne passent pas chez moi).  

Ce midi, sur France 3, l'invitée politique était Florence Parly, ministre des armées, issue du PS (et très sympathique). Au sujet de l'immigration, elle était interrogée par un journaliste politique de Paris Match (on croit rêver) qui ne la laissait pas en placer une (ce qui exaspérait le présentateur habituel que j'aime bien aussi). Il n'arrêtait pas d'insister sur le fait que la bonne conscience de gauche devrait faire qu'elle se désolidarise du gouvernement. 

Voila comment on caricature la gauche, maintenant. On n'est pas prêts de revenir au pouvoir. 

Dites, les andouilles dans Twitter, si vous pensez qu'il n'y a pas de problème avec l'immigration en France, n'oubliez pas la réalité du monde et les légitimes inquiétudes des électeurs. 

N'oubliez pas les propos de Ricard qui disait, de mémoire : "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde et allez vous faire enculer". 

P.S. :
- le "Ricard" n'est pas un lapsus mais une erreur du correcteur orthographique de mon iPhone et j'ai trouvé amusant de laisser passer,
- la grossièreté finale m'est inspirée par Karim, le patron du bistro pas vraiment à jeun qui l'a dit à des clients au moment où j'allais finir la citation, avant de conclure par une connerie. 

Je ne suis pas bricoleur...

Ce matin, chez ma mère, des employés d'Orange sont venus mettre à niveau la ligne de téléphone, comme prévu. Pour qu'ils puissent intervenir, il a fallu vider et déplacer un meuble avec des étagères (un truc que j'avais acheté et monté moi-même il y a 7 ou 8 ans). 

Le meuble s'est quasiment effondré (il a toujours été bancal). Les gars ont fait leur boulot (le débit d'Internet a été multiplié par 4). Et j'ai essayé de le remonter. J'ai réussi mais les espèces de chevilles ne restaient pas toutes en place. Et je ne savais pas trop quoi faire. J'envisageais d'ajouter des espèces de cornières pour solidifier le tout mais je ne suis pas trop bricoleur. 

J'ai envoyé un mail à ma sœur et mon frère pour leur dire qu'internet et la télé fonctionnaient maintenant très bien mais en laissant entendre que le second devrait venir à Loudéac rétablir ce bordel. 

Finalement, je me dis que je ne peux pas  laisser ma mère sans cette étagère et surtout avec ce qu'elle contenait dispersé dans les pièces voisines pendant une semaine ou deux, je décide de demander à un copain de passer. 

Il vient donc vers 16h, regarde le truc. Je lui explique mon projet de mettre des cornières. Il était d'accord avec moi : c'était la meilleure solution. C'est alors qu'il repère des espèces de machin en plastique avec une fente comme des vis. 

Il me demande si j'avais essayé de serrer ces trucs. Non. 

3 minutes après, le meuble était d'aplomb.

18 janvier 2018

Et si on parlait du centre gauche ?

Vous me connaissez ! Je suis un supporter d'Hollande ayant voté pour Macron par défaut. J'étais le taulier d'un des blogs phare de sa campagne en 2012 (cela étant je n'ai jamais dépassé 40000 lecteurs par mois en 2012 ce qui représente une proportion de l'électorat assez ridicule). 

Donc dans Twitter (et dans FB mais à une moindre mesure), j'ai un tas de fans d'Hollande qui me suivent. Une grande partie est passée chez Macron (j'en ai fait plusieurs billets : le PS ne se remettra que s'il récupère le centre gauche). 

Ce soir, j'ai fait un billet pour défendre Hollande en tapant sur Macron. 

Les gens sont toujours là. 

Il y a des manœuvres au PS en vue du congrès. Des clowns qui appellent une fusion des candidatures au PS avec Olivier Faure qui dit qu'il est d'accord si tout le monde est derrière lui et ses opposants qui critiquent les manœuvres politiques issues de l'ancien monde sans se rendre compte qu'ils y sont largement plus. 

Ce pauvre Faure est soutenu par Tirine depuis aujourd'hui. Il a ma compassion. 

Ce matin, un média imbécile a annoncé que Julien Dray était candidat à la tête du PS. Il a démenti ensuite mais des gens, dont des copains comme Jeff, plus proches de la gauche du PS que des clowns comme moi, ont immédiatement rigolé (avant de voir le démenti). 

Bref. 

La résurrection du PS (que j'espère vu que LREM me casse les couilles comme, visiblement à une partie des socialos passés fans de Macron) ne passera que par la réconciliation de ceux qui sont réconciliables.

J'ai parlé. Faites sans moi si vous voulez tuer la gauche en France.

Les politiques et NDDL

Dans les réseaux sociaux, on critique beaucoup les responsables socialistes qui critiquent la décision du Gouvernement au sujet de Notre-Dame-des-Landes, à l’image de Jean-Marc Ayrault dans le tweet ci-joint. Ils ont raison. J’en ai d’ailleurs moi-même ajouté une couche. Le PS a été au pouvoir, Ayrault, Premier Ministre. Ils auraient du faire le job. Néanmoins, 24 heures après la décision, on ne voit encore aucun communiqué sur le site du Parti Socialiste.

Le plus drôle (je me comprends) est que je suis d’accord avec celui des Républicains, reprenant les propos de Marc Le Fur, député de ma natale circonscription… La Parti Communiste et La France Insoumise sont muets. EELV parle d’une victoire historique, ce que je ne vais pas leur reprocher (néanmoins, le communiqué n’est pas spécialement fin : ils appellent au dialogue tout en défendant les positions des zadistes). Le FN communique de sa manière habituelle, du foutage de gueule (ils rappellent qu’ils étaient contre l’aéroport mais que Marine Le Pen s’était engagé à respecter le résultat du référendum et ils critiquent le grouvernement, les zadistes,…).

Le communiqué de LREM est plus rigolo (je dis ça en tant qu’ancien « blogueur de gouvernement », quand je défendais à peu près n’importe quoi, ce que je compte bien continuer à faire). Par exemple « Pendant cinq décennies, aucun gouvernement n’a eu le courage de prendre une décision pour lancer ou stopper réellement ce projet. » Cela rejoint mon introduction.

Néanmoins, il faudrait rappeler que le gouvernement actuel n’a pris aucune décision. La déclaration d’utilité publique arrive à échéance dans une quinzaine de jours et il est impossible de faire les expulsions avant la fin de l’hiver. Si le gouvernement avait eu le moindre courage, il n’aurait pas lancé une mission d’expertise pour reculer la décision quelques jours avant le  dixième anniversaire de la DUP.

Il y a plus de cinquante ans, des braves gens ont eu le courage de prévoir l’aménagement du territoire sur toute la France à long terme. Ces visionnaires ont commencé l’acquisition de terrains peinardement mais paf ! Le choc pétrolier.

En l’an 2000, le Parti Socialiste au pouvoir avec ses amis de la gauche pluriel a relancé le projet. Une structure de pilotage a été créée en janvier 2002 mais ça a patiné dans le semoule – parce que ce n’est pas simple – jusqu’en 2008 où la déclaration d’utilité publique a été publiée.  Casser ce processus avec une malheureuse étude à charge en six mois relève bien de la lâcheté mais je m’égare par méchanceté.

Le projet a continué avec des enquêtes, l’appel d’offre. Revenu au pouvoir en 2012, voyant la contestation, le Parti Socialiste et son premier ministre, Jean-Marc Ayrault lance une nouvelle commission de dialogue pour réétudier le dossier (six mois également) qui a confirmé l’utilité mais signalé des améliorations à faire, de mémoire au niveau de l’amélioration de la protection de l’environnement et une histoire tram.

Cela étant, différents recours sont faits en justice. A la fin de ceux-ci le gouvernement socialiste a le courage de consulter la population. Mais un referendum est impossible sur ce sujet (contrairement à ce que j’ai dit à un de mes commentateurs dans Facebook et j’en suis désolé). Le gouvernement en question décide de modifier la loi pour permettre une consultation mais, elle ne peut se faire qu’au sein d’une entité territoriale ce qui est dommage mais la Constitution permet aussi de ne pas se branler avec des conneries. Consultation qui a lieu fin en juin 2016 mais on ne pouvait pas foutre le bordel dans une zone touristique avec l’expulsion des andouilles. Le oui l’avait emporté et les partis politiques opposés au projet, en gros, se sont rangés derrière l’issue démocratique.

Après l’été, l’ambiance politique était quelque peu suspecte sans compter que pendant deux ans, on a vécu avec la peur des attentats et tout ça. Et on est entrés en campagne électorale et on ne pouvait pas mettre le pays à feu et à sang.

Et le PS a perdu les élections de manière assez magistrale et guignolesque… Le PS doit maintenant se remonter.

Je lui ai donné des éléments pour faire un communiqué de presse. Des irresponsables ont terrassé un projet qui avait généré beaucoup de travail préparatoire. Les élus locaux (élus par le peuple, hein, pas des guignols - quoi que - ou des barons !) étaient majoritairement favorables à ce projet depuis très longtemps, de même que les industriels du coin et une grande partie des gens intéressés, sauf ceux qui habitent au sud de la Loire (je résume), ont voté oui, et tous les habitants de l’ouest de la Bretagne étaient également pour sauf quelques hurluberlus autonomistes ou gauchistes qui ont politisé le projet.

Et le gars Macron et son compère Machin foutent tout en l’air d’un claquement de doigt en faisant porter la responsabilité sur le dos des autres et en disant « alors vous voyez les gars on a résolu le dossier en six mois avec un nouveau projet nananère ».



17 janvier 2018

Feues NDDL, la confiance (et le Parti Socialiste)

Voila, le gouvernement a décidé d’abandonner NDDL. Mes lecteurs savent que j’étais un grand partisan de ce machin. Je ne vais pas rappeler pourquoi. Des analyses et commentaires tournent dans les réseaux sociaux. Ce n’est pas utile que j’en rajoute une couche. Je vais donc faire un billet plus personnel.

Un détail, néanmoins, en aparté, ceux qui disent que cette décision est un déni de démocratie vu qu’il y a eu un referendum devraient peut-être se mettre dans le crâne que c’était ce referendum qui n’était pas brillant. Je l’ai déjà dit ici, je pense que c’est une des plus grandes erreurs d’Hollande. Il ne s’agit pas de faire voter des gens pour démontrer que c’est démocrate. Je n’ai jamais dit que je prenais ce vote pour autre chose qu’un chômage. Mais j’avais confiance dans les institutions donc j’ai repris de l’espoir… Tant qu’à faire un aparté, les militants insoumis qui se félicitent d’une décision de Macron sont à mourir de rire d’autant que cette décision va à l’encontre d’un processus démocratique.

J’avais confiance dans les institutions, disais-je mais aussi dans Macron et son équipe de bras cassés. C’est un bien grand mot mais il y a tellement de politiciens qui ne me plaisent pas que c’est un peu par défaut.

C’est terminé. Plus de confiance.

Petit 1 : il a reculé devant une bande de délinquants qui savent maintenant qu’ils peuvent bloquer tous les projets. Le tunnel machin, le truc pour l’enfouissement des déchets nucléaires,…

Petit 2 : il n’a pas tenu une promesse de campagne (c’est amusants, ces fans se déchaînent dans Twitter et Facebook pour dire que toutes les promesses seront tenus. Ils devraient faire profil bas) au sujet d’un bordel qui me plaisait.

Petit 3 : son procédé a été lamentable. Le rapport des dernières espèces d’experts est manipulé (ce qui n’engage que moi et n’est pas le point clé de ce billet) avec des informations fausses. On voyait encore une fausse lettre d’un pilote d’avion chevronné tourner dans les réseaux sociaux.

Macron était pour moi quelqu’un tourné vers le progrès (je n’ai pas dit progressiste) mais bloquer des grands projets (pas si grands que ça, d’ailleurs, deux pistes de trois kilomètres, on ne va pas en déféquer une pendule) est tourner le dos à ma vision de l’avenir.

Je parlais du procédé.  Le discours d’Edouard Philippe en est à l’image. Tout d’abord, il joue la carte du courage (« nous, on ne laisse pas la patate chaude aux suivants »… Comme dirait l’autre, il pense avoir des suivants quand ?) et il promet du pognon à la Bretagne et à Nantes en compensation. Peut-on y croire cinq minutes ?

Alors tant pis. Une page se tourne. Je vais me tourner vers le PS pour espérer savoir pour quoi militer dans les prochaines années. Ce n’est pas dans une crise de folie que je passe de NDDL au Parti Socialiste. On est un tas de gugusses du centre gauche à avoir voté pour Macron par déception de lors de la campagne d’Hamon. On est donc nombreux du centre gauche à vouloir aller voir ailleurs.

Nous sommes par ailleurs des républicains. FalconHill parle d’un « scandale républicain » dans son billet du jour (voir ma blogroll). Nous y sommes, effectivement. Le projet annulé avait été monté dans le respect des institutions de la République, dans une perspective de long terme (près de 50 ans que ça dure) en respectant parfaitement la loi et les institutions. Il est barré d’un coup de crayon par quelques politicaillons à la petite semaine.

Le PS est agité en préparation de son congrès. J’ai  commencé à lire des interviews, des contributions,… dont celle d’Emmanuel Maurel, de l’aile gauche du PS, qui a tout mon respect (contrairement à d’autres) ce qui explique que j’ai lu. Il fait deux erreurs. Il fait une critique partielle du quinquennat précédent et il a un projet résolument ancré à la gauche de la gauche, dans un espace déjà bien occupé. Le PS ne s’en sortira que s’il sait récupérer les ouailles égarées dans le centrisme. Tout en sachant critiquer la politique du gouvernement quand elle fait mal. Et j’en connais un qui a parfaitement eu raison de parler de Raffles.

Le gouvernement vient de faire une immonde connerie et il n’y a encore aucun communiqué sur le site du Parti Socialiste. Forcément. Il ne veut pas se couper d’une partie de son électorat. Alors il oublie l’autre.

C’est tout le drame du Parti Socialiste.

Mais le drame du grand ouest, partie de la France bien à gauche, avec des élus de gauche favorables à l’aéroport, c’est qu’il perd un moyen d’améliorer son ouverture vers le monde. Et le Premier Ministre nous a expliqué qu’on n’avait qu’à aller à Roissy ou Orly en train. Ca fait trente ans que je fais des allers retours entre la Bretagne et Paris.


Il est petit et sans vision.

16 janvier 2018

Le droit d'être réac ?

Hier, j'ai lu une tribune de Claude Askomachin (je force le trait ayant peur de faire une faute) sur Slate. Toujours à propos des tribunes féministes ou pas suite à #metoo. Aujourd'hui, j'ai lu une interview d'Elisabeth Lévy suite à un article de Causeurs. En principe, je suis plus proche de Claudius que de Babeth mais j'ai du mal à suivre. La tribune du premier est lourde et l'interview de la seconde est limpide. 

Je me demande si les deux n'ont pas les mêmes racines religieuses mais comme Mme Lévy, je revendique le droit à rire de n'importe quoi comme des fois où il n'y a plus de Kro à la Comète et que je suis obligé de passer à la 1664. Ce qui est pourtant beaucoup plus scandaleux qu'un vague frottis dans le métro. 

Je n'ai pas lu qu'eux. Mais à la fin, tout cela finit par me casser les machins rendus inutiles avec l'âge. Ce qui me pousse à faire un billet de blog avec encore moins d'intérêt. 

Tiens ! J'ai lu aussi les textes des andouilles qui briguent la tête du PS.  C'est vous dire mon abnégation à la lecture de conneries. Vive Julien Dray. Au moins, il n'aura pas la prétention d'être Président du truc. Mais la question n'est pas là. 

Je vais répondre à Claudius. Me revendiquant moi-même progressiste réactionnaire même si ma légère surcharge pondérale m'empêche certaines pratiques sexuelles quand je suis tout seul. 

Si tu commences par traiter tous ceux qui ne sont pas d'accord avec toi de réac, on ne va pas avancer. Ca va finir par être l'insulte suprême. Vil réac, va ! 

Je continue à revendiquer le droit de raconter n'importe qu'elle connerie autorisée par la loi. Et à me sentir un tantinet progressiste quand je le fais. 

10 janvier 2018

Polémiques ta mère

Alors que je devrais tenir mon blog normalement avec des histoires personnelles (genre comment ma braguette est restée coincée en arrivant chez moi après une soirée au bistro) et des billets politiques, les réseaux sociaux débordent de polémiques. A une époque, on était à une par jour, je crois bien qu'on a atteint un sommet. 

Il y a celle sur la laïcité et Charlie. Alors qu'on devrait être tous unis pour défendre l'obscurantisme et lutter contre la laicite. Oups. Vice versa, on s'accuse de détournement, on interprète la loi de 1905, on s'accuse d'islamistes ou de fascistes,... Stop. 

Il a celle sur le porte parole de LREM qui a été obligé de démissionner parce que des peine à jouir ont fouillé son compte Twitter et qu'il a raconté des conneries dans sa jeunesse. Allez donc fouiller mes archives pour voir tout ce que j'ai raconté dans les réseaux sociaux depuis 10 ans alors j'ai dépassé la cinquantaine. 

Elle est à tiroirs. Il y a la polémique sur les propos de son chef qui a parlé des jeunes de je ne sais plus quelle banlieue pour le défendre. 

Tiens ! Je passe celle qui a moins circulé au sujet de trucs déformés tenu par Laurent Bouvet, toujours sur une autre histoire de banlieues. Je ne sais même plus si c'est pour le même sujet. 

Et il y a la grosse toujours à tiroirs autour de #balancetonporc qui a généré la tribune de 100 gonzesses dont Deneuve parue dans le Monde. Je ne l'ai pas lue, elle est réservée aux abonnés. J'ai lu uniquement des extraits parus dans la presse. Je suis prêt à parier que les polémistes ont fait comme moi. Tiens ! J'ai un avis. Je vous le livre. Elle est inadmissible car très mal rédigée et avec des propos ahurissants mais, d'une part,ce n'est pas notre actrice qui l'a rédigée et qui avait d'ailleurs signé le manifeste des 342 en 1971, et, d'autre part, est plutôt juste sur le fond. Bientôt, on n'aura plus le droit de draguer. 

Mais dans le tiroir (pas dans le polichinel du même métal, andouille !), il y a celle suite aux propos de Sophie de Menthon qui a dit en gros que si son mari ne l'avait pas un peu harcelée, ils ne se seraient jamais épousés. 

Moi, je m'en fous. Je ne suis pas marié. Mais toi, qu'en penses-tu ? Par quel hasard est-tu en couple ? Le coup de foudre au premier regard ? 

Ou après avoir une érection en étant obligé de frotter ta bite sur le cul d'une brave dame ou d'un brave monsieur ou t'être fait frotter le cul par une bite dans un métro bondé plein de vibrations ? 

Par pitié ! Restons calme ! Revenons à des sujets un peu sérieux. Je sais, mes billets sur Notre Dame des Landes ont 300 lecteurs. Je ne dépasse les 1000 que quand je cherche le buzz. 

Au fait, c'est BuzzFeed qui a sorti le truc sur LREM. 

Vous n'avez pas honte ? 


07 janvier 2018

Soyons Charlie


Je suis d'accord mon illustre copine. J'ai passé une partie de ma matinée à lire des avis divers dont ceux de potes de gauche "opposés" au Printemps Républicain. J'ai lu le billet d'Authueil qu'on pourra difficilement traiter de gauchiste. Tiens ! Je vous le livre (un peu en vrac, à cause de mon iPhone) :

http://authueil.fr/post/2018/01/07/L-inquiétande-dérive-de-%22Je-suis-Charlie%22

1. Je suis Charlie, probablement, mais je n'aime pas les slogans. Je suis Charlie pour un tas de raisons très bien exprimées par un tas de gens. Je n'ai pas oublié ce que j'ai pu dire sur les caricatures. Ce n'est pas une raison pour massacrer des gens. On peut critiquer des publications sans critiquer le droit de les publier. 

2. Je ne sais plus pourquoi j'ai mis un deuxième point. 

3. Ah si ! Étant un tantinet cathophobe, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas islamophobe. Par contre, certains, à gauche, oublient de se poser des questions. L'opium du peuple et tout ça. 

4. Mon adhésion au Printemps Républicain tombe la semaine de #toujourscharlie. C'est le hasard. Quand j'adhère, j'adhère. Et des critiques le navrent. 




05 janvier 2018

La polémique du jour par @lesinrocks


Avec ce tweet, le mensuel de mon enfance passé hebdomadaire pour gagner de l'argent, a fait une connerie. Je vais plaider pour ma défense : à l'époque ils ne parlaient que de musique. Ils ont choisi de faire de la politique de gauche pour concurrencer Télérama. De la politique de gauche pour gagner de l'oseille. Si j'étais client de ce truc, je serais malheureux. 

Une connerie disais-je ? J'encourage Manuel Valls à porter plainte. Ce magazine le traite d'alcoolique (alors que cette andouille ne picole pas) et de dégénéré génétique. C'est une faute grave. Ça mérite la pire punition, genre payer un an de mes notes à la Comète même si, contrairement à Valls, je suis un alcoolique du centre gauche laique et républicain. 

Cela étant, ils ont voulu faire de l'humour. C'est un peu comme Yassine Pelle à tarte. L'humour est parfois à chier. C'est à chier. 

Mais qui sommes-nous, dans les réseaux sociaux, pour juger de la qualité de l'humour tout en défendant la liberté d'expression ?

Je relève les copies dans deux heures. 

04 janvier 2018

NDDL & Macron - RIP République

Je ne sais pas si cette information est bonne. Je ne veux pas diffuser de faqueniouses mais il est de rigueur de croire ce brave Monsieur Bourdin. 

1. Le gouvernement se couche devant une bande de zombie en oubliant un vote démocratique. On peut en rigoler, certes, mais il est dorénavant impossible de mener des grands travaux en France. Enterrons toute évolution. 

2. L'autre guignol se comptait en réformateur mais il bloque toute évolution préparée, réfléchie,...

3. On rigolera bien quand on verra les vrais coûts de la rénovation de l'ancien. 

4. Le guignol a été très limite dans son discours de vœux devant les cultes. Structurer l'islam n'est pas du ressort de la République. Et il se couche devant des délinquants. C'est beau...

03 janvier 2018

Les commentaires en ligne [tripes advisor]

Un peu par hasard, je me suis retrouvé sur le site https://www.tripadvisor.fr/ sur lequel les internautes peuvent notamment donner leurs avis sur les bistros et restaus. Evidemment, j’ai cherché la Comète. Et, toujours évidemment, les avis sont généralement très positifs, genre : cadre agréable, personnel souriant, tarifs modérés, choix complet, produits frais,... Je ne suis pas nécessairement objectif mais je dois reconnaître que si je choisis un bistro ce n’est pas pour consommer de la merde en me faisant insulter par le loufiat.

Ce sont les critiques négatives qui ont donc attiré mon attention montrant la bêtise de nos concitoyens. Ci-dessous, quelques extraits de commentaires (certains positifs mais mon attention est bien sur les autres). Attention, tous les avis ne sont pas nécessairement récents. Certains datent d’anciens patrons ou portent sur des loufiats qui sont partis. Et c’est bien la connerie humaine qui m’intéresse.

Je commence par un positif : « A souligner, le chef se refuse à servir des plats surgelés ! » Dis donc, mon garçon, si tu veux des haricots verts à la place de tes frites, tu penses qu’ils viennent du jardin ?

« Proposant un service de restauration à 15h, je me suis rendue dans cet établissement pour un déjeuner express. » L’introduction de ce commentaire me parait étrange. Que dit la suite ? « Service peu professionnel bien qu'aimable. » Tu ne crois pas que les loufiats n’ont pas autre chose à faire à 15 heures, après avoir embauché à 8 et subi le coup de feu ? Ils restent aimables, au moins. « Mon choix s'est porté sur une salade basique (concombre, tomates, poulet, conté), sans goût, faible en quantité, baignant dans de la vinaigrette industrielle : 10,50€. J'aurais préféré un bon fast food. » Si tu préfères un fast food à un bistro ou tu prends une salade, tu peux consulter un spécialiste. Sans compter que critiquer la quantité dans une salade de la Comète est osé…

« Le service est laborieux et long. De plus les serveurs sont désagréables. Même pour obtenir de l'eau on a la sensation de quémander. Pour finir nous avons eu une salade de pamplemousse sans pamplemousse ! » Je ne connais pas les salades de la Comète mais je connais les mangeurs de salade… C’est rigolo, les autres avis disent que le service est rapide et les serveurs aimables.

« Pour résumer c'est un bar restaurant. Une cuisine basique, un accueil moyen et un service souriant. Le rapport qualité prix n'est pas au rendez-vous. » C’est surement pour ça qu’ils font salle comble tous les midis ou presque.

Ah ! Un avis très positif qui se termine ainsi : « un café gourmand pour terminer avec des desserts maison également. » Regarde bien sur la carte d’où vient la crème brulée servie dans le café gourmand.

Un gratiné ! « Je suis passé boire un panaché cet été - je l'ai payé 4EUR !!! » Ben oui, mon coco. Tu as essayé le panaché en terrasse dans Paris ou en proche banlieue ? « Certes la carte des prix est indiquée, c'est la loi - mais je regrette : la boisson n'était pas fraîche et à ce prix-là ce n'est pas correct. » Ah ben si la carte est indiquée… Et s’il veut payer cher pour la fraicheur de la bière. Ce jour-là, il faisait 31 degrés à Paris. Je vous défie d’avoir un panaché frais en terrasse… « En revanche, je suis passé plusieurs matins, le café est très bon. » Ouf ! « L'avenue est très bruyante, il est préférable d'y aller l'hiver et rester à l'intérieur qui est propre et plutôt agréable. » L’intérieur du restaurant est aussi ouvert en été…

Ah ! Un long avis que je vais résumer. Les gars arrivent, ils ne sont pas accueillis, ils s’assoient mais, au bout de 40 minutes, personne n’est venu les voir pour prendre la commande. C’est surprenant mais il y a peut-être eu une confusion entre deux serveurs, chacun pensant que l’autre s’occupe de la table. « Le pire est que c'était un midi en semaine, à un horaire où la plupart des gens doivent ensuite reprendre le travail et le minimum est d'offrir un service rapide. » Ben oui, c’est leur métier, à la Comète. Les gens viennent parce qu’ils sont servis rapidement. « À cause d'eux, nous n'avions plus le temps de manger ailleurs, nous n'avons pas mangé le midi ce jour-là. » Mes pauvres chéris.

Un positif énigmatique : « Les plats sont bons. Et surtout servis très rapidement. Le personnel est très agréable. Il y a aussi des plats du jour entrée plat dessert. »

« La brasserie sympa où il faisait bon trainer le midi a beaucoup perdu de son attrait. Plus trop de personnalité ni de charme et des prix dans la moyenne haute des tarifs parisiens... on s'y abrite pour un café le temps qu'une averse passe, mais ce n'est vraiment un endroit que l'on quitte en se disant qu'on a hâte d'y revenir. » Ce commentaire date d’avril 2015, peut-être la période où le bistro a fonctionné le mieux depuis mi 2010.

« je suis allez plusieurs fois dans cette brasserie et comme à son habitude la patronne n'est absolument pas accueillante pas un sourire et là je le dis » « Là » quel courage !

« Cuisine de terroir et bon accueil, idéal pour un petit déjeuner le matin sur la terrasse ou pour le déjeuner, en semaine. » C’est vrai que le petit déjeuner du matin avec de la cuisine de terroir, c’est parfait.

« Se faire jeter car nous sommes 10... Bravo le coup de pub. A éviter si vous comptez prendre un bon repas posé. Allez plutôt au camion en face ce sera plus agréable. » C’est vrai que c’est maladroit. Les serveurs auraient dû virer d’autres clients pour faire de la place à ceux-ci.

« Outre le beau sourire de la gérante, la brasserie propose une restauration de qualité et un accueil particulièrement sympa ». Allons bon ! Le sourire de la patronne est seulement proposé ? Au fait, il y a quelques paragraphes plus haut, elle ne souriait pas du tout.

« Après des années de déjeuner à la Comète, le bilan n'est pas terrible. Une carte qui ne change jamais (Métro quand tu nous tiens ?). Des dizaines de repas et jamais un café offert ... bref heureusement que le KB à ouvert dans le quartier ... Ca nous change. » Le type va manger depuis des années à la Comète, qu’il n’aime pas (je ne relève pas la carte qui ne change pas alors qu’elle change tous les trois ou six mois et qu’il y a au moins deux plats du jour. Je passe aussi le fait que la bouffe est maison et ne vient pas de chez Métro. Et je ne dis pas tout le mal que je pense du KB, l’espère de boutique voisine qui vend à manger en alignant ses prix sur ceux de la Comète.

« Conseil précieux pour le choix de la carte » Les conseils pour choisir la carte sont toujours importants.

« Une brasserie comme on aimerait en voir plus ». Oui ! Je pourrais laisser à celui-ci le mot de la fin mais mon noble travail n’est pas terminé.

« Le service est correct mais peu souriant et depuis plusieurs années cela ne varie pas. » Si le manque de sourire ne varie pas, c’est grave.

« Cela fait des années que je travaille dans le quartier, j'avais laissé tomber La Comète, les prix avaient flambé à un moment (changement de propriétaire) et le service était rarement souriant. J'y suis retourné il y a quelques jours et cela redevient bien. La carte est revenue dans des prix corrects, les spécialités aveyronnaises sont sympa, et par beau temps leur terrasse bien située est agréable. Dommage que les quantités soient un peu réduites. » C’est ancien (2013) et je partage : la période mi 2008 à mi 2010 ressemblait à n’importe quoi. Sacré Bruno. Ils n’ont néanmoins jamais gagné autant d’oseille qu’à cette époque. Pour les quantités, ça se discute. Prenez toujours des frites…

« Le restaurant est situé sur une rue animée dans un quartier principalement résidentiel. » Ce n’est pas un peu contradictoire ? « Nous avons choisi une des spécialités quotidiennes. » On appelle ça des plats du jour. A ce niveau d’expertise, on a le droit de donner son avis. « Nous avons été surpris, cependant, que c'était fermé le samedi soir - c'est sans doute à cause de la zone résidentielle. » Si le bistro est fermé le samedi soir, c’est justement parce qu’il n’est pas dans une zone résidentielle et est principalement fréquenté par des gens qui bossent là. Cela étant, il n’est pas fermé le samedi soir. Ces braves gens ont probablement manqué de chance…

« Nous étions au parc et élégance dans le voisinage et nous sommes tombés sur ce bistro qui est à une courte distance à pied. » Je ne sais pas ce qu’est le « parc et élégance » et le seul espace vert à côté est le cimetière d’Ivry… « Nous avons trouvé que la nourriture, le vin et le service excellent et tout ce que l'on peut attendre d'un bistro en dehors du centre-ville. » Certes, ce n’est pas le centre mais c’est à côté de la seule avenue commerçante de la ville (la Nationale 7) et à deux pas du métro. « Le bistro est situé à un carrefour principal de la route. » Heureusement que ce n’est pas le carrefour du pâté de foie.

Tiens ! Je vais aller voir ce qu’ils disent sur le bistro où je vais à côté du bureau, à la Défense.

Ca commence bien : « Serveurs jeunes, dynamiques et réactifs : c'est très appréciable » ! Et je confirme. « La brasserie se remplit très vite passées 12h30. » C’est ballot.

« Bistrot bien situé. » Ouf ! Un autre : « Restaurant située en plein cœur de la défense très pratique quand on travaille à coté. » C’est sûr que si on bosse au Plessis-Hébert, c’est moins pratique.

« Le service est assez lent et lorsque nos verres sont arrivés, une partie la bière m'a été renversé sur le pantalon. » C’est ballot ! « J'ai commandé une salade césar et mon conjoint un fish&chips. C'est finalement une salade parisienne qui m'a été servi... J'ai trouvé un cheveu dans le fish&chips... » Qu’est-ce que tu fous dans l’assiette de ton conjoint ?

« Nous nous y rendons souvent mes collègues et moi - pour déjeuner (cher et peu savoureux). » Masochisme ?

« Idéal pour déjeuner le midi. » Oui. Pour déjeuner le soir, ce n’est pas pratique surtout que les cuisines sont fermées.

« La carte est trop longue et le "chef" devrait se recentrer sur moins de plats en carte et du jour pour augmenter la qualité et sa marge tout en baissant les prix. » Vu le pognon qu’ils gagnent, je doute qu’ils aient la moindre raison de changer quoi que ce soit.

« Je suis normalement assez d'accord avec les notes de TripAdvisor, mais cette fois-ci pas du tout! » C’est un peu pour ça que je fais un billet. « Bref, j'ai l'impression que les gens deviennent un peu trop exigeants, voire irréalistes et râlent au premier détail qui cloche... » Ils sont surtout très cons.

Celui-ci est gratiné. « Nous venons régulièrement pour boire un verre en after work dans cet établissement à mi chemin entre notre tour de bureau et le métro. Ce n'est pas vraiment par choix car le restaurant-bar a une situation de quasi monopole et bénéficie d'une belle terrasse. » A cinquante mètres, il y a le Ballon. A cent, Le Mond, le 38 et le Bistro à vin. « Si les tarifs sont normaux, le service est déplorable avec des serveurs luttant pour rester cordiaux et des verres limite jeter au visage. » Je suis témoin ! Quand il y a un afterwork, 50 imbéciles arrivent en même temps au comptoir… « Je décerne un palme de l'incorrection à la nouvelle serveuse. » Il n’y a pas de serveuse le soir.

« Un bon endroit pour passer un bon séjour dans cet hôtel avant le vol. »  Ce n’est pas un hôtel et l’aéroport de la Défense est assez peu réputé par rapport à Roissy et Orly. Y’a un bug qui illustre assez bien la connerie des commentateurs.

Connerie des commentateurs qui est un peu à l’origine de ce billet. J’en retiens des avis contradictoires selon les gens (l’ancienne patronne souriante et pas souriante) mais surtout une infinie bêtise de certains et un surréalisme amusant. Prenez ceux qui gueulent parce que la Comète n’a pas pu placer 10 personnes. Le rédacteur aurait pu transcrire la vérité : « c’est dommage, comme il y a beaucoup de monde, on n’a pas pu déjeuner à 10 vu qu’on n’avait pas réservé ». Du bon sens ! Or le type entre dans une espèce d’hystérie. Ou ce type qui explique que la Comète est dans un quartier résidentiel d’où son succès. Aucun habitant du quartier n’y déjeune en semaine ou presque…


Ainsi, ils croient tout savoir au point de donner des conseils à des commerces qui fonctionnent déjà très bien.

02 janvier 2018

Adhérer au Printemps Républicain : fait.

« C'est bizarre pour un mec qui a un peu d'humour et de sens critique de s'affilier au PR ». C’est le commentaire d’une copine à ma publication Facebook où j’annonçais mon adhésion au Printemps Républicain. J’ai donc répondu « On m'a dit qu'il y avait une buvette. » Une autre personne a commenté : « Ca me fait penser a Very Bad Trip. D’un coup tu vas dessouler de ta virée en Bretagne et tu seras inscrit au PR. » A ce dernier, j’ai répondu que ma décision était déjà ancienne.

Je dois néanmoins avouer que j’ai un peu traîné pour deux raisons. La première est que j’ai des désaccords avec des gugusses du Printemps Républicain sur des sujets qui pourraient prêter à rire comme la politique automobile à Paris. Qui pourraient, seulement, car cela touche un sujet de fond : ce que souhaite l’électeur. La deuxième est que je ne comprends pas les différentes facettes des mouvements de défense de la laïcité ce qui me turlupine toujours. C’est un peu comme quand je soutenais le Parti Socialiste, avant 2012 (notamment en 2008), je ne voyais pas de différence entre les lignes et tout me semblait être des querelles de personnes.

Interrompons ce billet par une intéressante lecture, sur le blog de Pierre Jourde qui résume assez bien mon énervement contre des potes et moins potes de gauche qui nous traitent de fasciste dès qu’on ose critiquer l’islam. « On s’est moqué du christianisme, heureusement. On ne peut pas se moquer de l’Islam. Donc l’Islam reste incapable de se remettre en question sur le moindre point. C’est un fait. On en est là. » Je ne sais pas où on en est parce que des laïcs, des athées,… ne digèrent plus, non plus, les critiques ou simples moqueries envers l’islam.

On pourrait trouver une autre raison : le fait que les copains passent pour des obsédés auprès des gens de gauche non islamomachin mais trouvant que le sujet ne devrait pas avoir autant d’importance. Mais je suis moi-même obsédé. C’est ballot.

Je pense que le sujet est le sujet le plus important après la TVA sur la bière.

Mais je ne vais pas en débattre.  Je viens de voir des militants insoumis qui ont partagé cette publication sur Facebook : « Merci aux patriotes qui ont boycotté les vœux présidentiels ! Résultat: -37% d’audience! 😉 Merde aux autres ! » Voila le combat mené à gauche aujourd’hui. Vraiment très cons. Les militants sont déconnectés et les Français, par leur vote, ont montré quelque chose, que rien n’allait plus dans notre système et que nos clivages habituels, ce qui nous font tant plaisir, à gauche, sont obsolètes.

Le sujet important pour les prochaines années, pour que les Français puissent croire à nouveau à la politique et à la démocratie tourne autour de la République, de l’identité,… Je le disais hier, du bistro, quand j’ai pris ma décision d’adhérer au Printemps Républicain. Toujours important, le bistro. La Comète était fermée et j’étais donc réfugié dans un des autres bistros de mon quartier, tous Kabyles. Très sympa, les Kabyles. Ils vivent un peu entre eux mais, au fond, ne sommes-nous pas tous un peu pareil ? J’étais le seul non Kabyle. J’étais avec eux. Ils ne faisaient pas gaffe à une différence, au fond, uniquement géographique par rapport à l’origine de nos parents. C’est du vivre ensemble, entre individus, et non pas entre communautés affirmées pour des conneries.

Rokhaya Diallo, vous savez, la petite dame qui a été virée du Conseil National du Numérique, déclarait avant-hier dans Twitter : « J’applaudis le droit des femmes à disposer de leur corps pour se voiler, se dévoiler ou se dévêtir en France, en Iran ou ailleurs. Leur volonté est le SEUL critère. Pas votre racisme ni votre féminisme de circonstances qui apparaît uniquement quand les oppresseurs sont musulmans. » J’ai presque pris son Tweet au hasard. J’aurais pu en prendre d’autres, comme celui où elle défend Nicolas Cadène, numéro 2 de l’observatoire de la laïcité, qui défend lui-même Emmanuel Macron quand il parle de liberté de religion à la place de liberté de conscience pour la laïcité, l’Emmanuel Macron qui parlait de radicalisation de la laïcité.

Ces débats me fatiguent. Et la machine à baffe va démarrer. Notons que c’est rigolo de voir la gauche de la gauche officielle approuver Macron qui maîtrise parfaitement ses propos pour les attirer dans son giron. Et on nous dit que la politique n’a pas changé.

#ToujoursCharlie : ça fait probablement de moi un odieux raciste voire un fasciste en culotte courte malgré le froid.

Elle a raison, Mâame Diallo : il arrive que les musulmans soient oppresseurs. Pas ceux que je fréquente, néanmoins.

                

01 janvier 2018

J'adhère quand au Printemps Républicain, moi ?

Je vais sans doute adhérer au Printemps Républicain. Je l'ai déjà dit mais je remets toujours au lendemain. C'est mal. Toujours est-il qu'en lisant les publications FB de LB et Twitter de JOD, j'ai bien envie d'inviter les opposants (y compris l'autre espèce de folle qui défend le voile et chie sur les féministes) à passer une soirée avec moi dans les rades de Bicêtre. 

Revenir dans la vraie vie. 

J'ai passé 10 jours en Bretagne, la famille, les copains d'enfance et tout ça. On est assez peu confrontés à la diversité à part des porcins halals. Le retour à Bicêtre, ma banlieue depuis 25 ans, est un bonheur. 

Je ne crois pas que le vivre ensemble se complaît dans des théories. Sauf que ça manque un peu de gonzesses dans les bistros. 

Cela étant, je veux bien inviter tou.te.s ces théoricien.ne.s à une soirée au bistro dans le Centre Bretagne. 

Une leçon de vie.