31 mars 2020

#Confiné jour 15 - choucroute et Macron


Excellente journée de télétravail, ma foi… La quinzième du confinement. J’avais une appréhension, ce matin, quand j’ai vu mon agenda : j’avais une seule réunion de planifiée entre 10 et 11 heures et tous les collègues habituels étaient en réunion. La journée allait être longue… Quelqu’un m’a ajouté une réunion à 14h. Joie… Puis l’a supprimé une demi-heure après. Horreur !

Déjà, je m’étais réveillé vers 4h (normal, je me couche toujours tôt quand il n’y a pas de bistro). J’ai trainé dans les actualités et les réseaux sociaux jusqu’à 5h. Et là, un coup de bourdon en voyant qu’allais devoir attendre pendant cinq heures pour parler à quelqu’un. En fait, je me suis rendormi de six heures à neuf heures ou presque. Quasiment à la bourre si j’avais dû aller au bureau.

Alors, vers midi, je me suis décidé à réchauffer une choucroute (sous vide achetée chez Leclerc). J’en ai profité pour faire la vaisselle (qui s’entassait depuis jeudi, je crois). La choucroute était excellente, la meilleure depuis plus de dix ans, je pense (depuis que je ne déjeune plus dans des brasseries dans Paris). Ce qui me manque, côté bouffe, depuis le vendredi d’avant le confinement, ce sont les entrées et les desserts. C’est toujours chiant de faire quelque chose pour une personne (et la cantine du bureau était très bien, originalité, variété,… Sauf pour la choucroute).

Je suis allé faire la sieste, immédiatement annulée car j’ai eu une idée : un truc qui me trotte dans la tête depuis des semaines, pour le boulot, ce qui m’a occupé de 13 à 18 heures, en plus de deux coups de fil sur mon téléphone professionnel.  Vous me direz que cela n’a aucun intérêt (sauf le fait de discuter avec des vrais gens) mais il y a une anecdote. Depuis que j’ai ce téléphone professionnel, à peu près 18 mois, j’ai reçu trois appels. Tous les trois au cours de ces quinze jours. Même des collègues avec qui je communique sur mon 06 personnel habituellement, se sont mis à utiliser les moyens officiels. Ce qui est d’autant plus con que les gens de mon équipe m’appellent maintenant par Teams.

Comme les autres jours, je ne vais plus voir l’actualité avant de rédiger la fin de mon billet du soir. Rien d’intéressant. Emmanuel Macron est grotesque. Il appelle à construire l’après en produisant en local les trucs essentiels alors qu’on sait bien que la vie reprendra comme avant et qu’un sous-secrétaire d’Etat finira par dire que c’est idiot de stocker des casques périssables alors qu’on peut mettre rapidement la machine en marche. Ou un ministre commandera à nouveau des vaccins inutiles et sera la risée des réseaux sociaux. Commençons déjà par sortir de cette crise sanitaire et à préparer le « juste après » sans s’occuper des tournures que pourront prendre la politique et l’économie dans un an.         

D’ailleurs, on voit beaucoup de types de gauche dans les réseaux sociaux qui s’imaginent que le système va changer. Ils se trompent probablement. D’ailleurs, je crois bien que je le disais hier. Je radote avec ce journal. Preuve en est : Darmanin vient de lancer un appel au don. Ca équivaut à peu près à un arrêt de la solidarité nationale.

Les cotes de popularité de Macron et Philippe s’envolent (dans le tableau de bord Ifop pour Match) et je vais manger des tagliatelles au saumon ce soir. Les jours se suivent, se ressemblent, ne se ressemblent pas... Demain, j'ai quatre réunion à 10 heures... 

30 mars 2020

#confiné Jour 14 - Rien à signaler

Le temps qui passe | franckferdinand
Temps qui passe

Ce soir, 14ème jour du confinement, j’ai appelé ma mère confinée dans sa chambre de la résidence de retraite. Depuis aujourd’hui, ils n’ont plus le droit d’aller faire un tour dans le jardin. Elle ne voit donc personne à part les aides-soignantes  et n’a pas de nouvelle à donner. C’est un peu comme moi, dans ce « journal du confinement ».

J’ai survolé l’actualité, ce soir. Les nouvelles ne sont pas mauvaises. Il parait que le nombre de gens admis en réanimation devrait baisser au cours de la semaine et Jean-Luc Mélenchon  a dit qu’il fallait penser à la fin de ce confinement. Je ne prends pas ça au premier degré (je viens de recevoir un mail du maire de Bicêtre qui dit le contraire… et Jean-Michel Blanquer a dit que la réouverture des écoles sera peut-être après le 4 mai) mais il n’y a pas de mal à se faire du bien.

Je suis allé faire des courses, cette après-midi. Le personnel de Leclerc a enfin des masques. Il y avait beaucoup moins de monde que d’habitude alors que je pensais avoir choisi la mauvaise heure (cinq heures vingt), dans le magasin mais aussi dans la rue.

Le week-end a été long pour moi et pour tous les gens avec qui j’ai été en contact. Ce n’est pas qu’on s’ennuie (on lit, on joue,…) mais on l’impression de ne faire qu’attendre le prochain moment de la journée (le déjeuner, le dîner, l’heure de se coucher,…). Pour ma part, je suis décalé (peut-être un effet du changement d’heure). J’étais réveillé très tôt ce matin, j’ai déjeuné plus tard que d’habitude et il a fallu que je fasse une sieste express.

La journée de travail a été calme. Je le disais l’autre jour, j’ai du boulot « fluctuant ». A la limite, si j’avais été au boulot, je me serais fait chier. Aussi bien, demain, je vais faire douze heures de travail…

Ce soir, on a un « after téléwork » avec les collègues. Pourquoi pas ?


29 mars 2020

#confiné Jour 13 - Tout est politique ?

Les horreurs de Hiroshima sont la preuve qu'on ne sort pas ...
Il faut reconstruire.

En ce treizième jour de confinement, on va se dire que touche à la fin de la deuxième semaine vu qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien. J’admire les copains qui, comme Elodie et Seb, continuent à faire des billets politiques sur le thème du confinement. Il faut voir la cause de la pandémie (une andouille qui a sodomisé un pangolin dans une soupe de chauve-souris ?), la cause de la crise et de la mauvaise gestion passée du système de soin en France), la gestion de cette crise, le médicament miracle qu’on n’a pas le droit de prendre, la gestion de l’après avec la fin de la mondialisation galopante et je ne sais plus quoi.

Treize jours sans boire de bière.  Encore deux semaines. Voire quatre, voire plus. Encore que… Je ne vois pas pourquoi le méchant virus déciderait de retourner subitement dans le trou du cul de son pangolin et nous lâcherait la grappe au point qu’on puisse sortir et rencontrer à nouveau des cons dans des bistros. On nous dit dans Facebook que les courbes sont encourageantes (on nous le disait il y a deux jours pour celles de l’Italie mais la tendance est repartie à la hausse, comme si le virus avait fait la trêve le vendredi) mais qu’en sera-t-il quand on sortira ? Le premier ministre nous dit que le pire est à venir pour les quinze prochains jours mais le déconfinement ne sera-t-il pas terrible ?

Ce qui m’amuse le plus est quand je vois des prévisions optimistes sur une nouvelle donne économique après l’épidémie. On voit des avantages à la situation actuelle avec une belle chute de la pollution à l’échelle mondiale et ne voilà-t-il pas quelques imbéciles heureux qui s’imaginent qu’on en tirera toutes les leçons et créeront un monde sans production mais qui finance des hôpitaux. Les gauchistes se réjouissent de l’arrêt du versement des dividendes comme si, à vie, tous les bénéfices des entreprises allaient être captés par l’Etat pour lui permettre de redistribuer. Comme si des individus allaient arrêter d’investir dans l’économie pour faire du profit mais uniquement pour faire du bien…

Denis est persuadé que la politique actuelle favorise la montée de Marine Le Pen, ce en quoi il n’a pas entièrement tort mais je ne la vois toujours pas au pouvoir. Qui pourrait prétendre qu’elle a la moindre compétence pour gérer ce gros bordel ? Qui pourrait lui faire confiance, lui accorder un vote d’adhésion plus qu’un vote de protestation contre les autres locdus ? D’autres s’imaginent que c’est la fin de l’Union européenne comme si notre brave Europe était responsable du pauvre Chinois qui mange du pangolin…

Rien ne changera réellement. Le pognon va être déversé pour faire tourner la machine et on nous expliquera ensuite qu’il faut rembourser. Pendant quelques années, nous feront preuve d’empathie et de fraternité en se rappelant l’époque où plusieurs milliards d’andouilles étaient confiné même qu’il ne faut pas que ça recommence, hein ! Et on oubliera, les années passeront, les populistes resteront aux aguets.

Et on continuera à refaire l’histoire. Roselyne Bachelot avait raison d’acheter des vaccins et des masques, qu’on commence à nous dire, sans même se remettre dans le contexte de l’époque. Nous sommes soixante millions de spécialistes de la Nivaquine et de l’entreposage de masques…

Accrochons-nous donc au présent, à l’amitié entre les gens et au rythme de la vie. Ce matin, avec le changement d’heure, je ne savais plus m’organiser. Fallait-il que je déjeune à 12h ou à 13h pour me caller. C’est con mais si la Comète avait été ouverte, je serais passé à table à 14h20, comme tous les dimanches, pour une raison essentielle : le cuisinier commence son ménage à 14h30.

Je me suis autorisé un apéritif (bon, deux…) pendant que ce qui ressemblait à du poulet cuisait. La première fois depuis toujours ou presque que je prends un apéritif à la maison un midi alors que c’est un rituel, le dimanche, quand je suis en Bretagne. C’est Jean-Michel qui m’a donné envie. Généralement, le midi, les week-ends, nous prenons l’apéritif ensemble à un comptoir du coin. Notre conversation a duré deux minutes. Rien à se dire.

On ne va quand même pas parler de politique ?

On va se dire que je ne connais, dans la vraie vie, aucun mort du covid-19 et que tout le reste n’est qu’accessoire.





28 mars 2020

#Journalduconfinement Jour 12 - Un Kremlin des blogs !


Pour cette douzième journée de confinement, je n’ai rien fait à part organiser un apéritif avec les copains blogueurs ou ancien blogueur et c’était bien sympa, ma foi ! Merci à Sylvie, Brigitte, Annie, Gaël, Denis et Jean (qui n’avait pas de micro)… Tous, ça fait plus de 10 que je les connais. Peut-être 12 ou 13.

On a bien sûr parler du coronavirus, assez peu de nos vie, beaucoup de l’ambiance dans nos quartiers réciproques..

Pour le reste, je suis resté à glander sur mon lit en jouant avec mon iPhone.

Je ne regarde plus l’actualité. Je suis allé voir ce matin au cas où et je viens d’y retourner avant d’écrire ce paragraphe. Il parait qu’Edouard Philippe a fait une conférence de presse et qu’il a dit que les 15 prochains jours seraient plus durs que les 15 derniers.

En fin de compte, je crois que je m’en fous.

27 mars 2020

#Journalduconfinement Jour 11 - Les affaires reprennent


France - Monde | L'argent liquide, espèce en voie de disparitionDans ce onzième jour de confinement, j’ai été happé par la crise sanitaire vu qu’elle est arrivée au centre de mon boulot. On est tous concernés par ce bordel. Certains doivent être en contact avec le public, maintenir la production. Nous, on a passé la première semaine à s’organiser tout en réglant les affaires courantes, affaires courantes qui ne changeait, jusqu’alors, absolument rien à nos missions sauf que certains collègues doivent être sur le lieu de travail alors que, nous, on peut rester en télétravail.

Un de nos clients nous a fait part, en début de semaine, d’un problème avec ses propres clients, du moins ceux qui ne peuvent pas aller jusqu’à nos machines, et nous a demandé de le résoudre, en tant que sous-traitant informatique. Pas de bol, c’est tombé sur mon interlocuteur qui s’est adressé à moi. En accord avec ma hiérarchie, j’ai répondu « ouh la la c’est compliqué et en plus avec le confinement on ne peut pas faire de mise en production, c’est trop dangereux et tout ça ». Il a dit « ah oui, je comprends bien. » Parallèlement, sa hiérarchie a « escaladé » auprès du directeur général qui a demandé aux directeurs variés de traiter le sujet sérieusement. L’adjoint du mien a récupéré le sujet. Ca devait être mardi ou mercredi et, entre chefs, ils ont décidé d’organiser la réunion avec tous les services ce matin mais l’adjoint a oublié de la planifier. Je l’ai relancé hier et, finalement, on a conclu que c’est moi qui m’en chargerai ce que j’ai fait immédiatement.

Ce matin, en rêvassant une heure avant le début, je me suis dit qu’en plus j’allais devoir me farcir le compte rendu de la réunion. J’ai donc commencé à le mettre en page ce qui était facile vu que j’étais absolument persuadé qu’il allait me laisser mener les débats ce dont j’ai absolument horreur. Ca fait 17 ans que je bosse dans la même direction que lui mais c’est la première fois que nous avons des « rapports hiérarchiques » (les autres chefs me connaissent…). Et j’ai appelé une collègue pour qu’elle m’assiste.

La réunion démarre, je fais un tour de table (nous étions 16 de cinq services différents) et lui passe la parole pour qu’il fasse l’introduction. Ca n’a pas loupé, à la fin, il m’a dit « je te laisse poursuivre. » Ce qui m’a navré c’est qu’il m’a intronisé ainsi responsable du projet alors que le gros du travail n’est pas dans mon équipe. C’est contraire aux usages…

Au milieu de la réunion, ça devenait un peu compliqué vu qu’on traitait d’applications qui ne sont pas de notre périmètre, il me dit : « au fait, Nicolas, je te laisse prendre des notes pour le compte rendu ». Quand va-t-il comprendre que je ne suis ni un chef de projet ni un organisateur mais un expert en un tas de sujets dont le montage applicatif de projets compliqués ? A sa décharge, en cette période, je ne suis pas le plus chargé vu que les temps ne sont pas à monter des projets… Sauf celui-là.

A la fin de la réunion, un lascar demande dans quels délais on doit faire le truc. Ce à quoi je lui ai répondu qu’on lançait la chose pour la période de confinement et qu’il faut donc qu’on soit prêts au maximum dans trois semaines. Il me dit : on ne peut pas avant juin. Je lui ai sorti : « bouge pas j’appelle le directeur général. »

Voila une journée bien remplie, sans compter les deux autres réunions.

Edouard Philippe a annoncé aujourd’hui une prolongation du confinement jusqu’au 15 avril. Au bureau, on table plutôt jusqu’au 15 mai. La deuxième semaine se termine (au onzième jour…). Officiellement, il en reste 3 mais sans doute 7. Ce qui va nous faire passer au moins trois jours fériés confinés. Il faudrait que ceux qui font du télétravail, puissent consacrer ces jours au boulot plutôt et les récupérer sous forme de RTT à prendre avant la fin de l’année. On serait peu à être avantagés mais tant pis. Désolé pour les autres.

A 15h40, j’ai été appelé par un pote. Il fallait absolument que je lui remette quelque chose. On a convenu d’un rendez-vous en bas de chez moi à 16h. La flemme de rédiger un laisser passer. Pardon, une attestation. Je suis descendu à 15h50. Comme il n’y avait pas grand monde je suis allé jusqu’au trottoir qui longe la Nationale 7 (en prenant bien soin de ne pas mettre les pieds sur le territoire public). Et je suis resté regarder pendant 10 minutes sans bouger, sauf pour m’écarter quand un quidam longeait de trop près les murs.

Les gens passaient. Quelques piétons, peu d’automobiles. On connait tous cette ambiance, maintenant. La frénésie au travail. La quiétude dans la rue.

Nous voila partis pour le deuxième week-end confiné.

26 mars 2020

#journalduconfinement Jour 10 - Sans patate


Résultat de recherche d'images pour "michel hidalgo"Belle journée de travail pour ce dixième jour de confinement. Putain ! 10 jours. 10 jours pendant lesquels je n’ai adressé la parole « de visu » qu’à trois personnes connues (la gardienne et deux voisins de longue date). Et encore, des formules de politesse banales. Heureusement qu’il y a le téléphone et les réunions de travail. Notons que ça ne me gêne pas plus que ça. Quand je passe des week-ends à Paris, il y a des jours où je ne parle qu’à des serveurs de bistro, parfois cons comme une bite, alors, hein…

Une autre routine est prise. C’est comme ça. Je m’imaginais, pour « l’après », décider de ne plus aller au bistro en semaine. Le patron de la Comète change et seuls trois serveurs restent dont un pour quelques mois. Le bureau va déménager dans un coin où je n’ai aucune habitude… Je ne m’en crois évidemment pas capable.

Je parlais d’une belle journée de travail. Dès le réveil me voilà à préparer une réunion pour l’après-midi. A 10h30, notre point d’équipe quotidien. 11h à 12h30, un workshop avec des clients sur un problème précis. De 14h à 16h un comité trimestriel avec les clients. De 16h à 17h, un comité mensuel avec un fournisseur. Le tout en audioconférence. Je ne plaisante pas. On dit bien « en audio » et pas « au téléphone ». On dit bien « point d’équipe », « workshop » et « comité ». Et encore, je suis le seul à ne pas mettre de majuscule à « comité ».

Ça me rappelle une instance interbancaire dans laquelle je bossais il y a une vingtaine d’années. Nous tenions tous les quinze jours des groupes de travail où nous évoquions plusieurs sujets. La direction a décidé de réorganiser toutes les relations entre l’institution et les banques. Nous avions alors le droit de faire des « groupes d’experts » (avec des majuscules, hein !) sur un sujet dédié avec uniquement des gens compétents et pas que des imbéciles ne connaissant rien et ayant pour seul travail d’aller à des réunions pour se montrer importants. Ça n’avait rien changé. Sauf qu’on avait des sujets officiels pour nos réunions. Comme le chef avait remarqué que je pouvais rapidement rédiger n’importe quoi sur n’importe quel sujet, il me confiait la rédaction des documents préparatoires (à l’époque, il n’y avait pas de mails, il fallait les envoyer par courrier une semaine à l’avance).

J’étais donc en réunion de 10h30 à midi et de 14 à 17h. Je n’ai presque rien fait en parallèle (à part surveiller les mails) sauf rédiger – recopier serait plus exact – mon attestation de sortie.

Et je suis sorti de 17h à 17h20 pour faire des courses. Les trottoirs sont toujours vides, des gens ont des masques, ils respectent les distances dans la file d’attente aux caisses mais pas dans le magasin. Un mal voyant (ou aveugle, c’est comme pour les « workshops » et les « comités ») m’a demandé où était vendue l’eau. J’étais bien emmerdé pour lui répondre.

10 jours, disais-je. Vous vous rendez compte ? 10 jours sans boire de bière, moi ! Et pire : 10 jours sans manger de pommes de terre. A propos de bouffe, je me suis fait une entrecôte, ce midi. Elle n’était pas bonne. Comme mon steak de l’autre jour. J’en ai conclu une chose : que c’est mon poivre qui est périmé. On est peu de chose. J’en ai donc acheté, tout comme de la moutarde pour mon sauté de porc de demain et du beurre par la cuisine à l’huile n’est pas adaptée à tout. Plus je confine, plus il me faut du beurre salé.

Ce matin, j’ai reçu un SMS d’Orange pour me dire qu’ils avaient des problèmes de consommation de téléphonie mobile liée au covid car trop de gens sont en télétravail ou s’emmerdent à la maison. Ils donnaient des bonnes pratiques que je vais respecter, surtout une : ne pas connecter mon VPN du bureau en permanence mais uniquement quand j’en ai vraiment besoin.

Ca me fera des vacances et me permettra de traiter les sujets de fond.

Quant aux actualités. Je n’ai pas regardé depuis ce matin. Dans mes mails, j’en ai un de la SNCF. Ils arrêtent les ouigo dès demain pour la durée du confinement et ont déjà réduit le trafic.

C’est tout ce que je sais. A part la mort de Michel Hidalgo.

25 mars 2020

#journalduconfinement Jour 9 - Rythme pris, c'est dommage !


Pour le neuvième jour du confinement, on peut dire que je suis loin d’être débordé, le mercredi.  C’est souvent pareil quand je suis au bureau. Mon travail comporte plusieurs volets. L’un d’entre eux est du support aux équipes. J’ai donc fait une réunion dans ce cadre cette après-midi. Un autre tourne autour des projets à long terme. Ce n’est pas le moment d’en parler. Par contre, comme je le dis ci-dessous, le rythme des bien différent. Je pense devoir bosser jusqu’à 21h.

J’ai donc eu le temps de faire un tutoriel pour Microsoft Teams que je viens de diffuser ici et que j’ai envoyé à l’adjoint de la chef qui a bien rigolé. Teams est bien devenu le centre de nos échanges mais les utilisateurs restent réticents… C’est pourtant très simple.

J’ai l’impression de dire chaque jour, dans chaque « numéro » du journal, que la routine s’installe. Une autre vie se met en place. Dès le réveil, ou, du moins avant 8 heures, je connecte le PC du bureau (un peu après, les entrées du VPN sont surchargées et pépère part en vrille) et la journée démarre. Au boulot, on commence par une réunion d’équipe. Elle remplace les échanges informels qu’on pourrait avoir à la machine à café ou en se disant bonjour. On parle des dossiers en cours, on organise le travail…

Le rythme est différent. Je viens de recevoir un dossier de chacune de mes chefs (un à 18h30, l’autre à 19h30). Il faut que je fasse un retour pour demain matin. Je vais le faire ce soir.

A la maison, c’est pareil. Le train train mais à d’autres heures. Dans son billet du jour, CC nous demande si on dort bien. Ben oui, un autre rythme de vie est en place. C’est fait. Aussi bien je vais me coucher à 21h30 et me lever à 7h…

Je n’ai pas trop regardé l’actualité, aujourd’hui. Je n’en peux plus de tous ces articles qui parlent alors que personne ne sait rien.

Je retiens une phrase du billet de Seb : « Il faut vite sortir de cycle sanitaire qui nous fait glisser dans un autre monde confiné. » Il explique ses raisons (je suis d’accord avec lu). J’ai les miennes, chacun à les siennes, et pas seulement pour des histoires personnelles.

C'est quoi Microsoft Team ? #tutoriel


Résultat de recherche d'images pour "réunion de travail"Ah ben voila, tu es confiné chez toi en télétravail et ton patron te force à utiliser Teams. Avant même que le Covid n’arrive, tu pensais bien qu’on allait te changer tes outils. Déjà, tu connais un peu Teams vu qu’on t’oblige à téléphoner avec. Bon ! On va t’aider. Tu as peut-être été regarder dans Wikipedia ou Google mais tu ne comprends pas ce genre de phrase : « Microsoft Teams est une application de communication collaborative propriétaire (SaaS) officiellement lancée par Microsoft en novembre 20161. Le service s'intègre à la suite Microsoft Office 365 et Skype et propose des extensions pouvant être intégrées à des produits autres que Microsoft. ».

Tu comprends chaque mot mais tu butes sur certains trucs. Office 365. C’est rien. C’est le nouveau nom commercial de la série bureautique de Microsoft : Outlook, Word, Excel, Powerpoint,… Ils vendent ça maintenant par licence annuelle. Tu peux travailler avec un logiciel sur ton ordinateur ou avec une application web. Et SaaS : ça veut dire que le logiciel est une application web, web où tu pourras stocker tes données. Dans le Cloud, comme on dit, même si ça n’a pas grand-chose à voir.

Mais revenons à Teams. Tu te demandes à quoi ça peut bien servir. On s’en fout. Ce qui importe c’est ce que tu en feras. On verra. Tu vas commencer à l’installer sur ton ordinateur même si tu peux y avoir accès via le web. Tu devrais aussi l’installer sur ton smartphone, même s’il est personnel, parce que, pour certains trucs, c’est bien pratique. Une petite réunion allongé sur ton divan ? Plus sérieusement, si tu es dans une pièce avec plusieurs personnes et que tu n’as pas de casque, il te faut bien écouter les conversations.

Tu prendras bien soin de démarrer l’application tous les matins.

Le calendrier

Tiens ! A gauche tu as un menu avec six grosses icônes : activités, conversation, équipes, calendrier, appels et fichiers. Commence par cliquer sur « Calendrier ». Tu y retrouves ton agenda Outlook. Magique, non ? Tu te demandes à quoi ça sert d’avoir plusieurs agendas… Tu te poses trop de questions, franchement. On y reviendra, je te dis. Utilises en priorité ton agenda Outlook pour organiser des réunions pour différentes petites raisons mais surtout parce que ça te permet d’inviter des gens extérieurs à ton entreprise. Tu passeras par l’agenda Teams pour te connecter aux réunions.

Puisqu’on y est, on va commencer par ça. Vas dans ton Outlook. Crée un nouveau rendez-vous que tu appelleras « Réunion toto pour test team » même si c’est rigolo à prononcer. Dans l’onglet « Rendez-vous », tu verras un sous onglet « Réunion Teams » et, là, tu pourras inviter tous les pingouins que tu veux. Le jour de la réunion, s’ils ne sont pas manchots, ils n’auront qu’à cliquer sur la notification pour y participer s’ils ont teams. S’ils ne l’ont pas, ils pourront cliquer sur le lien dans le rendez-vous. Et hop ! Une bonne chose de faite.

Les fichiers

Revenons sur ce menu vertical à grosses icônes. Clique sur Fichiers. Je sais, je ne procède pas dans l’ordre. Tu y verras la liste des derniers fichiers du « cloud » que tu as ouverts récemment : ceux dans Teams voire d’ailleurs,…  Si tu cliques sur un fichier, tu pourras l’ouvrir (quand ça fonctionne, hein !, j’ai oublié de te dire qu’il y a quelques bugs et l’intégration avec SharePoint a des limites…). Au bout des noms de fichier, tu verras trois petits points : clique et vois ce à quoi tu as le droit. Je ne vais pas tout te dire, non plus.

On verra par la suite mais à un tas de moments, Teams permet de manipuler des fichiers. Par exemple, au cours d’une conversation téléphonique, on pourra se partager un fichier. Cette grosse icone permet de les retrouver plus facilement.

A ce stade, tu as appris à organiser des réunions avec Outlook et à ouvrir des fichiers.  Comme si tu ne le savais pas déjà… Ce n’est pas grave. On va continuer en mettant les mains dans le cambouis.

Les paramètres

En haut, sur la droite, tu verras une espèce de bouton avec tes initiales et ta photo. Clique sur « Paramètres ». Tiens ! Il y a un machin pour démarrer automatiquement l’application au démarrage du PC. Moi qui te suggérais de le faire tous les matins. A part ça, il y a plein de truc que tu découvriras plus tard. Revenons au sérieux.

Les appels

Dans le menu à grosses icones, clique sur Appels. La page s’appelle « numérotation rapide » et, si tu as mis du monde dans tes contacts, ils apparaitront dans le gros pavé à droite. Au stade où tu en es, tu ne dois pas avoir beaucoup  de monde, mon pauvre, ou que les gens à qui tu as déjà parlé ou des types dont tu ne sais pas ce qui foutent là. C’est un éternel problème des outils modernes, les contacts apparaissent un peu au hasard…. En haut du pavé, tu as donc « numérotation rapide ». Là, tu pourrais y mettre les gens que tu appelles souvent.

Sous chaque personne, tu auras une caméra (pour lancer une visio), un téléphone (pour lancer un appel) et trois petits points pour lancer un « chat » (conversation instantanée) ce que tu pourras faire aussi en passant la souris sur la photo ou les initiales dans les pavés. Magique, non ?

Bref, tu auras compris que tu peux téléphoner à des gens avec ton ordinateur. A quoi ça sert, tu me diras. Je te répondrai : arrête les questions, c’est moi qui parle. Dans la ligne en haut, tu peux taper le nom d’une personne de l’entreprise. Au moins, ça fait répertoire.

Pendant les appels, visio et audio, si tu vas au centre de l’écran, un petit menu apparait avec des choses très bien. Tu pourras par exemple partager un fichier avec les participants ou leur montrer ton propre écran afin de faire des présentations.

La différence entre audio et visio est qu’en vision les interlocuteurs verront ta tronche. Je ne doute pas que tu es très joli mais tu peux faire du télétravail en caleçon. Donc évite. Evite vraiment : ça bouffe de la bande passante des participants et tu ne connais pas les spécificités de leur connexion.

Les notifications

Revenons à notre menu à grosses icones (toi-même !). Des fois, tu verras un bouton rouge, sur une des entrées. Tu cliqueras dessus car il y a quelque chose à lire. Souvent, à droite de ce menu, il y a un sous menu. Si une entrée du sous menu est en gras, c’est que tu as de la lecture.

Les équipes

Poursuivons les grosses icones. Une d’elle s’appelle « équipe » ce qui veut dire teams en anglais ce qui ne t’aura pas échappé. Clique. En principe, tu as au moins une équipe avec un truc qui s’appelle « Général » juste en dessous. Toi aussi, tu peux créer des équipes. Une équipe correspond à une équipe, un projet,… Ce que tu veux. N’en crée pas trop ! Ca deviendrait ingérable. Pour toi, comme pour les types que tu auras intégrés à ton équipe. Pour intégrer des gens, tu vas sur les trois petits points à côté du nom de l’équipe et tu cliques. Option « Gérer l’équipe ».

Sous les équipes, il y a des canaux.

Imagine que dans ton bureau, vous soyez six et que vous vouliez organiser une raclette pour l’anniversaire de Roger. Tu vas pouvoir créer une équipe pour la préparation. Tu mettras deux canaux : un pour courses et un pour la préparation. Dans chacun d’entre eux, vous pourrez vous organiser, voire stocker les tickets de caisse scannés et tout ce que vous voulez. Même faire un planning afin d’optimiser le tout, prendre une feuille Excel pour faire les comptes. Tu pourras aussi faire un canal privé dans lequel tu mettras tous les collègues sauf Roger pour la préparation des cadeaux.

Une fois la raclette passée, tu supprimes l’équipe et on oublie. Mais attendons un peu.

Sous le titre de l’équipe « Raclette », tu verras quatre entrées : général, courses, préparation et cadeau. Dans « Général », tu verras des messages destinés à l’ensemble de l’équipe. Dans les canaux, c’est pareil. Tu peux aussi diffuser des messages mais attention, ce n’est pas du « chat » ou de la conversation instantanée. Il ne faut pas confondre les deux. Là, c’est un peu comme Facebook. Un lascar diffuse une information et les autres peuvent cliquer sur répondre pour déclencher une discussion. Ne pas confondre avec Twitter et le « chat » où tous les messages sont emmêlés. J’insiste sur cette différence.

Dans le général et les canaux, tu verras que tu as différents onglets. Publications (c’est là où « c’est comme Facebook »), Fichiers, et « + ». Dans fichiers, tu peux ajouter des fichiers, créer des répertoires,… Tu verras les options disponibles. En cliquant sur le « + » tu peux créer un nouveau signet à partir d’applications diverses qui voudront bien fonctionner…

L’activité

Dans nos grosses icones, tu verras « Activité ». Ca porte bien son nom. On ne peut pas être partout, en revanche. Clique sur flux et regarde ta propre activité. Ca suffit bien.

Les conversations

La dernière grosse icone arrive. « Conversations ». Ca permet de papoter, à deux, à dix à 200 (mais c’est le bordel). Tu peux choisir les gens avec qui tu veux entamer une conversation, suivre celles où tu participes.

Tu veux parler à Roger. Tu tapes @roger dans la barre blanche en haut. Tu veux ajouter du monde, tu cliques sur les deux petits bonhommes tout au bout de la ligne avec Roger. Là, tu peux lancer un appel à plusieurs (vidéo ou audio), avec les options à côté des petits bonhommes ou saisir un message à l’endroit où est marqué « saisissez un message » ce qui semble relativement évident mais on ne sait jamais.

Dans la barre du haut, tu peux saisir n’importe quoi. Par exemple, si tu tapes « Réunion », il complètera automatiquement : « Réunion toto pour test team » puisque cette entrée figure à ton agenda. Tous les invités participeront à la conversation, tu pourras les appeler tous en même temps et ainsi de suite.

Dans une conversation (on va appeler ça un groupe), tu peux partager des fichiers que chacun pourra modifier.

Dans les différentes zones, les messages, les conversations, tu peux utiliser le célèbre @ pour désigner quelqu’un ou attirer son attention.

Je me répète : ne confondons pas les conversations et les publications que l’on peut faire dans les équipes et les canaux.

Finissons-en

Voila, tu commences à comprendre ce qu’est Teams. Teams ne remplace pas l’agenda et la messagerie mais plein d’autres trucs, y compris ton téléphone. Tu peux gérer de la documentation, discuter avec les gens, organiser des réunions, faire des présentations de ton écran, partager des fichiers…

Tout, quoi… Et l’idéal pour le télétravail quand tu n’as pas tes collègues à côté de toi.


Une nouvelle version de Blogger

Ce court billet pour vous encourager à aller sur Blogger et à choisir la nouvelle version (si vous avez des blogs chez eux, évidemment). L'interface pour saisir les billets ne change pas mais le back office a bien bougé, notamment les statistiques (on peut voir le nombre de lecture d'un billet par jour, par exemple, ce qui est intéressant - surtout pour moi).

J'en profite pour signaler que ceci est le 8000ème billet sur ce blog. Ca s'arrose.

24 mars 2020

#Journalduconfinement Jour 8 - Soignons le palud par les plantes

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Incompris vecteur de virus

La deuxième semaine de confinement commence un mardi, comme il se doit. Ma journée a été marquée par la confection d’un risotto de poulet à l’ail et des problèmes de connexion de mon PC à internet.


Je vais commencer par ce dernier point au cas où un aimable lecteur ait une idée. Ceux qui ne sont pas du tout geek peuvent sauter ce paragraphe. N’ayant pas internet à la maison, je me connecte au wifi avec mon PC portable du bureau en utilisant soit mon iPhone en partage de Connexion soit le Galaxy A3 du bureau, en partage ou comme Modem. A noter qu’en moyenne les performances sont les mêmes (sachant que je ne fais rien de consommateur).
Pour me connecter, je passe par un VPN « Pulse » et la mise en place de la connexion n’est pas toujours au top. Parfois, ça marche à merveille avec l’iPhone mais pas avec le Samsung et parfois (dont aujourd’hui) vice versa. C’est troublant. Je n’ai pu me connecter qu’à 16h30…
Si quelqu’un a une idée.
Cela étant avec l’iPhone, on fait des miracles, j’ai pu changer les paramètres, tout en discutant avec un collègue dans Teams, en assistant à une audio « webex » et en consultant les slides qui étaient dans mon Outlook.

Les non geek, revenez.

Côté actualité, je ne regarde plus trop. Je sais qu’on a eu un premier mort du COVID-19 à Loudéac ce qui explique probablement le confinement des résidents de la maison de retrait de ma mère dans leurs chambres. Un type de 80 qui était assesseurs lors du premier tour des municipales. Je sais aussi que le professeur Raoult a claqué la porte du conseil scientifique machin (mais je n’ai lu que le titre d’une dépêche).

Entre vous et moi, Je ne suis pas toubib, pas scientifique, pas complotiste, j’applique les mesures à la lettre même si je suis sorti deux fois hier parce que j’avais oublié un truc. Je ne suis pas yakafocon mais je me demande bien pourquoi un médicament qui était en vente libre depuis toujours est maintenant prescrit uniquement sur ordonnance suite à un décret paru en décembre alors qu’il est possible qu’il permette de soigner ce putain de virus. Je veux bien qu’on n’en soit pas sûr. Je veux bien qu’il ait des dommages collatéraux possibles mais il est pris depuis 70 ans (de mémoire) par tous les lascars qui vont se faire bronzer les fesses où il y a du paludisme. Alors trois ou six mois de plus, hein ? D’ailleurs on remarquera que dans les patelins où j’ai été après avoir pris de la Nivaquine, il y a peu de cas de Robert Corad 19.

J’aimerais bien comprendre. Je sais, c’est pas gagné.

A part ça, aujourd’hui, j’ai fait ma toilette… Vu qu’hier j’avais constaté une légère irrégularité depuis que je glande at home.

23 mars 2020

#Journalduconfinement Jour 7 - La routine est installée

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Caisse coravidé

Voila la fin de la première semaine de confinement. La routine s’installe. Je suis allé faire des courses aujourd’hui et, vu que j’avais l’attestation, je suis retourné cette après-midi acheté quelques babioles nécessaires, à chaque fois en prenant garde de ne pas approcher les gens, sauf dans les supermarchés, on n’a pas trop le choix.

Finalement, je ne suis pas vraiment contre le couvre-feu vu ce que je vois à droite ou à gauche, comme une vidéo qui arrête une pouffe qui sortait d’un hypermarché avec trois bouteilles de coca (j’étais plié de rire, le gendarme lui a dit : « vous préparez la gastro, ou quoi ? »). C’est toujours ce qui m’a exaspéré : les gens qui allaient dans les supermarchés pour se détendre. Au moins, avec le couvre-feu, ça nous fera des vacances. On n’achète pas des produits de première nécessité après 20h… Je vois bien des tordus qui objecteront qu’il y a des gens qui bossent de 8 à 20h. Je répondrai : du lundi au vendredi, ça fait 60h. C’est trop.

Ce matin, j’ai vu un esclandre à une caisse de Leclerc. Un type, sous prétexte qu’il était handicapé (il ne le semblait pas), voulais couper la queue et se faufilait entre les gens disciplinés. Le vigile lui a demandé d’arrêter et lui a expliqué que si la queue était longue, c’était parce qu’il y a de l’espace entre les gens. Le mec s’est fâché. Le vigile a explosé. Je suppose qu’il est à cran. Il n’a pas de masque, pas de protection,…

Au fait, les gens qui gueulent, en temps normal, contre les caisses automatiques sous prétexte que ça fait du chômage. Et l’infection des pauvres caissières, vous y pensez ?

Dans mon confinement, la routine se met en place et c’est très bien. A la limite, si les bistros n’étaient pas fermés, je préfèrerais une telle vie… Personnes dans les supermarchés, des horaires de travail à la demande ou presque,… Evidemment, ça vaut pour un célibataire qui a beaucoup de contacts avec l’extérieur.

Avec les collègues, on a institué un point d’équipe tous les jours à 10h30. C’est quand même sympa, Teams (et autres outils du même métal). On est devant le PC, on clique sur un truc et on se retrouve comme si on était en salle de réunion.  Ce matin, ça a duré plus d’une heure mais on a encore des points  à régler, relatifs au confinement. D’ici quelques jours, on s’en tiendra à une demi-heure, je pense.

On bosse avant, évidemment, mais c’est une façon de lancer la journée qui sera ponctuée d’échanges divers.

Je parlais de routine et l’autre jour d’habitude. J’en ai une belle : toujours faire ma toilette au dernier moment avant de quitter la maison. Par exemple, si j’ai rendez-vous à l’apéro avec les copains à 12h15, je prends ma douche à 12h…

Quand je ne sors pas de chez moi, ça craint. Heureusement que je ne fais aucune activité physique…

18 heures, la grande chef, son adjoint, ma chef et moi, se termine. Il faut qu’on commence à organiser l’après pour que les projets ne prennent pas trop de retard. Mais on ne sait pas quand sera l’après.

Les jours d'après


Résultat de recherche d'images pour "pollution paris"En ce septième jour de confinement, réveillé de bonne heure, je me mis à lire des machins dans Facebook et des gens parlent déjà de l’après. Certains parlent d’une forte régression (faute de pognon dans les caisses pour faire repartir la machine) et d’autres espèrent une relance keynésienne qui provoquera une croissance à deux chiffres. Je ne suis pas économiste et je n’en ai aucune idée. Mais rêvant dans mon lit, je me suis mis à penser cet après.

 Pas à ce qui se passera au niveau politique. Il y aura quelques procès dans les tribunaux, les assemblées, les réseaux sociaux… Mais peu importe. Tous reconnaîtront une faillite de l’Etat et les différents partis se renverront la balle. Les partis d’opposition taperont sur le gouvernement. La routine. Et en 2022, les conséquences de la crise n’auront aucun impact sur l’élection. Si les gens s’en rappellent (ce qui n’est même pas sûr), ils chercheront le parti avec les gens les plus solides pour gérer un tel bordel. Ni au niveau économique, d’ailleurs, je ne suis pas devin.

A quel niveau alors ? Aux conséquences de cette épidémie sur la vie de tous les jours et les modifications de l’organisation de notre société. Quelques exemples.

Le premier : une partie des salariés se retrouve en chômage technique, notamment, dans mon domaine, les prestataires de services et « l’assistance technique ». Aura-t-on une vraie réflexion sur les contrats de travail et l’indemnisation des salariés sur la touche avec, par exemple, la mise en place d’une assurance, pour les entreprises, pour faire face aux où elles ne peuvent plus faire travailler ses salariés ?

Le deuxième : on voit une grosse diminution de la pollution à Paris et du trafic routier et de la fréquentation des transports en commun. C’est évidemment lié aux gens qui ne peuvent pas aller travailler mais quand on sait que les engorgements habituels sont dus à une dizaine ou une vingtaine de pour cent de circulation en plus, ne peut-on profiter de ce qu’on aura appris sur le télétravail ?

Le troisième : toujours à propos de ce télétravail, il concerne assurément principalement les employés de bureaux. Ne peut-on donc pas diminuer le nombre de bureaux, de tour, d’entassement des gens dans des quartiers comme la Défense ?

Le quatrième : pendant cette crise, les hypermarchés sont devenus insalubres et infréquentables, notamment au début alors que les commerces de proximité restaient plaisants. Ne peut-on trouver un moyen de revitaliser les centres villes et d’inciter les gens à y retourner (ne me demandez pas comment) ?

A vos idées…

22 mars 2020

#journalduconfinement jour 6 - Au fourneaux et sur le trottoir

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Vers une zone de confinement

Tiens ! Je vais commencer à écrire le journal du jour dès le début de la journée et le compléter au fur et à mesures des événements. Ou d’absence d’événements.

Lever vers 9h : une partie de la matinée à jouer à HomeScape vu que j’ai gagné 6 heures « de vie ». Après j’ai mangé le reste de la salade de pâtes d’hier. Puis un peu de travail pour tenter de maîtriser Teams, voyant que Denis s’y met aussi. Lecture des derniers volets des journaux de confinement d’Elodie (qui a oublié le billet d’hier) et Seb.

11h40 : je lis un truc qui me déprime. Des jeunes toubibs appellent à renforcer le confinement en fermant tous les commerces et en faisant assurer l’alimentation des gens par l’Etat.

11h45 : je décide de couper Internet et d’aller dans mon lit avec l’iPhone pour jouer.

11h46 : j’ai faim. C’est tôt. Ah ! Non ! On est dimanche et je reprends le rythme. Il faut que je fasse cuire mon sauté de porc. Me voilà réellement aux fourneaux dans mon appartement la première fois depuis plus de 10 ans. Recette tout simple : on fait revenir les morceaux dans du beurre. On ajoute beaucoup de poivre et un peu de cumin.

12h : la viande est bien revenue (elle n’était pas partie loin). Je couvre d’eau, attend un peu, baisse le feu et reviens devant le PC commencer à rédiger ce billet décidé entre temps. Ca va mijoter une petite heure.

Prévisions pour l’après-midi : sieste, petites courses chez l’arabe du coin (un peu de vin, du riz, des épices, des laitages,...). Je pensais allez chez Leclerc ce matin mais j’ai eu la flemme. Il faudra que j’y aille demain, deux fois, peut-être, car le confinement total pointe. Mais attendons la cuisson du sauté, la dégustation du dessert (ma première pâtisserie depuis une semaine) et la fin de la sieste.

12h30 : le sauté est cuit. C’est drôlement rapide. Je vais attendre un peu. Tiens ! J’innove. Je vais mettre les pattes dans la cocotte avec le sauté pendant un quart d’heure. Encore des pâtes, me demanderez-vous ? Oui, j’aime bien ça et je n’ai pas grand-chose d’autre.

C’est dommage que je n’aie pas de vin, pendant que j’y pense. 

12h55 : c’était très bon. La tarte aux poires aussi.

15h00 (pile poil !) : fin de la sieste. Une petite flemme de bouger, tiens !
15h50 : finalement, je suis allé vider les poubelles (15h30) et suis resté faire les cent pas, dans la ruelle qui mène au parking (une cinquantaine de mètres). Devant la porte de sortie (pour piétons), il y avait un couple qui jouait avec une petite fille (moins de deux ans, je pense, même si je ne suis pas spécialiste). Je me suis écarté légèrement et j’ai attendu. La dame m’a demandé si je voulais sortir. J’ai dit oui. Elle a pris sa fille et ils sont partis ailleurs. En temps normal, je me serais avancé et elle aurait pris sa fille. Un peu d’air frais, ça fait du bien. Il n’empêche que je me suis fait engueuler par une espèce d’idiot du village qui se demandait ce que je faisais debout sur le trottoir de la Nationale 7 « il faut rentrer chez vous monsieur, il ne faut pas sortir. L’Etat ne veut pas. »

Il me cassait les couilles. Je suis rentré.

Les gens étaient encore en train de jouer dans le parking. J’ai pris l’ascenseur, « priant » pour que personne n’arrive. C’est amusant comment on peut être prudent. A un seul moment, ma main a touché un objet (j’étais obligé pour ouvrir la porte (piétons) du parking, en entrant (et la poignée de ma propre porte, dieu me pardonnera). J’appuyais sur les boutons avec mon coude (c’est pratique) pour l’ascenseur et la sortie du parking. Je ne sais même pas si c’est utile. Arrivé à la maison, je me suis soigneusement lavé les mains. Quand j’étais sur le trottoir, les quelques prenaient soin de s’écarter, en souriant, on est tous dans la même galère.

17h : je me réveille. Je ne sais pas quand j’ai piqué du nez. A mon réveil, je vois qu’Annie a relancé son blog. Je me rappelle. J’ai rempli mon rapport d’activité et je suis allé m’allonger pour jouer à GardenScape, cette fois.

18h05 : je viens de  publier un billet « geek » sur le blog bistro. J’y explique à quels jeux je joue avec mon iPhone pendant le confinement.

Je me demandais ce qu’allais faire pendant le confinement et je pensais reprendre la lecture mais j’ai la flemme. Il n’y a plus guère que dans le train ou pendant les vacances en Bretagne que je peux vraiment m’y mettre.

Je ne suis presque pas allé sur Facebook, aujourd’hui. Fatigué de voir les petites polémiques et les lascars qui s’engueulent pour des masques alors qu’ils n’y connaissent rien et que le gouvernement, comme les précédents, mettent tous les torts sur ces derniers…

18h15 : le temps de trouver une illustration, je publie le journal du jour. J'appelle ma mère, je fais un tour sur Facebook. Je confine.

21 mars 2020

#Journaldeconfinement Jour 5 - Blogs et habitudes

Sauteuse Tefal Induction avec couvercle 24 cm Marron
Sauteuse indispensable à la compréhension de ce billet de blog

En ce cinquième jour de confinement, je ne peux que me réjouir d’un certain retour des blogs même s’il est clairement dû à ce putain de coronavirus. Moi-même qui est longtemps eu trois blogs et trois annexes active n’avais plus qu’un seul blog, moribond. J’ai rouvert le bistro ! Il sera très bien dans vos agrégateur de flux et autres blogrolls. Néanmoins, le premier billet n’est qu’un résumé de ce que j’ai dit ici depuis une semaine : il y a peut-être des gens qui y sont encore abonnés… Sinon, il a une blogroll a lui tout seul, là, en haut à droite.


Avant de reprendre les faits marquants de cette journée (il n’y en a pas beaucoup, je ne suis pas sorti contrairement à ma promesse : à quoi bon recopier un formulaire pour marcher un quart d’heure ?), je vais parler du COVID-19 ou plus précisément de mes lectures. Je suis fatigué de lire des machins en mode Yakafocon et de voir les copains critiquer Yakafocon alors qu’eux-mêmes sont dans ce mode. Rien que dire Yakafocon est être Yakafocon. Tout le monde à un avis, tout le monde en parle, certains disent des conneries, d’autres des trucs intelligents qui sont pris pour des conneries. C’est normal, on n’a que ça à faire. J’en ai marre, aussi, de voir ces procès politiques, vrais (comme ces andouilles qui ont porté plainte contre le premier ministre et la précédente ministre de la santé) ou virtuels, dans les réseaux sociaux. Le bilan sera à faire après la crise. Pour l’instant, il y a une interview de Jean-François Kahn assez intéressante et drôle à lire dans le Point.

On peut, par contre, penser à l’après. J’ai le sentiment que tout cela ne va pas durer très longtemps. Par contre, on peut s’attendre à une grave crise économique et un déficit de l’Etat de 10% et, après, ils nous feront le coup de la nécessaire austérité et expliqueront qu’il faut réduite le nombre de lits en hôpital et ne pas stocker de masques… J’ai même la certitude, que dès le déconfinement de cette andouille de CORAD, tout repartira comme avant. Comme dit Kahn, les libéraux en peau de fesses qui sont contre l’intervention de l’Etat diront qu’il faut que l’Etat intervienne.

On verra…


Ainsi, j’ai sorti mon bistro bloguesque de sa léthargie, aujourd’hui. Pour ce faire, il a fallu que je remette les mains dans le cambouis et différents paramétrages (j’avais un problème de liaison entre les deux blogs avec la petite blogroll en haut à droite). J’en ai profité pour regarder ma blogroll. Il y a plein de blogs, dedans, auxquels je ne suis plus abonné et donc que je ne lisais que si je tombais dessus dans  Twitter ou Facebook. J’en ai récupéré quelques-uns. Vérifiez bien vos blogrolls et agrégateurs. Et les miennes… On ne sait jamais ! Les blogs auront peut-être une autre vie. D’ailleurs leur grande époque était lors de la crise de 2008… Il n’y a qu’en 2009 où j’ai fait plus de billet (plus de 1000 conte 84 en 2019).

Les blogs sont plus actifs, donc, et la plupart des gens racontent leurs journées de confinement. Moi-même je tiens un journal du confinement. Vous y êtes. Il y a évidemment des crétins qui critiquent les bobos qui tiennent un journal du confinement. Ils méritent des baffes. Le coup du Yacafocon…


Sinon, à midi et demi ou treize heures voire quatorze, je n’avais pas du tout faim alors que, en me réveillant, je me réjouissais de faire un vrai repas pour la première fois (hier soir, c’était du frais… industriel). Je me croyais encore malade comme en début de semaine : tout appétit coupé. Ah merde.

Et à 14h20, j’ai commencé à avoir la dalle… Vraiment très faim, il fallait que je mange en urgence. C’est alors que j’ai rigolé tout seul. J’ai compris. Je ne mange jamais chez moi le midi les jours où je ne bosse pas. Je mange à 14h20 car la cuisine ferme à 14h30 à la Comète. Je me suis empressé de mettre mes pâtes à cuire. Pendant ce temps, huit minutes, j’ai eu un plus gros déclic. Tout d’abord, je ne mange jamais de bonne heure le soir et, souvent, comme j’ai bien mangé à la cantine, je mange très peu le soir.

Tout cela est bien amusant. Les jours de boulot normal (au bureau, quoi !), j’ai pris l’habitude depuis trois ou quatre ans d’aller déjeuner avec un groupe de collègues à 11h40. Ca a plusieurs avantages. Il y a peu de monde, on ne fait pas la queue et on trouve facilement une table. Le personnel n’est pas encore fatigué. Comme ils sont souvent en retard pour la mise en place, on papote avec eux. Du coup, tous les jours de bureau, j’ai faim à 11h30. Il m’arrive de tout faire pour écourter une réunion, voire de partir avant la fin.

Et quand j’allais en Bretagne, quand ma mère était encore chez elle, j’allais toujours à table à 12h15 et 19h15. Au départ, c’était par respect (elle n’avait pas à m’attendre), puis ça a fini par être la faim qui me poussait. Ca fait bientôt deux ans qu’elle est en maison de retraite et que je vais là-bas sans elle, j’ai mis très longtemps à déroger à la règle le vendredi soir, le samedi et le dimanche midi. Je voyage le jeudi après-midi : le soir, je mange tard et peu (je n’avais pas le télétravail à l’époque où elle habitait là). Et le vendredi midi, je n’ai pas d’heure (à part la nécessité de reprendre le boulot avant 14h).

C’est rigolo comment l’appétit peut avoir un côté psychologique et comment les habitudes sont tenaces. Et je n’ai tout simplement pas d’habitude de travailler dans mon appartement du Kremlin-Bicêtre.


Ni non plus d’y faire la cuisine, j’ai arrêté il y a bientôt 12 ans à l’occasion de profonds changements à la Comète. Pendant ces 12 ans, il n’y a que les jours fériés sans marché au Kremlin-Bicêtre que je m’y mettais mais depuis un an, l’Amandine est ouverte ces jours-là. Il n’y a que le samedi soir, vu que c’est le jour des courses (j’y vais en allant à la Comète) que je me sers d’autre chose que du micro-onde dans la cuisine. J’ai même arrêté la cafetière, pour vous dire, depuis plus de vingt ans en semaine (je prends mon café au bistro). Il y a quatre ou cinq, le serveur était tellement chiant que j’ai arrêté de venir… Du coup, j’ai arrêté les petits déjeuners chez moi les jours où je bosse et même le week-end (mais la raison est autre). Il n’y a qu’à Loudéac que la faim me réveille, le matin… On n’y revient.

J’ai donc fait mes courses, hier, et prévu de manger un steack avec des pâtes. J’ai raté la cuisson du steack. Je précise que je fais souvent la cuisine en Bretagne et ne suis pas trop mauvais… Je pense que j’ai pris une poêle qui n’était pas adaptée. Alors que je me réjouissais de manger de la viande rouge mais peu importe.

Au moment d’égoutter les pâtes, je n’ai pas trouvé ma passoire alors que je suis sûr que j’en avais une l’an dernier. C’est incroyable. J’ai « fouillé » l’appartement. Rien. Et c’est en écrivant ces lignes que je me suis rappelé que je rangeais le « gros » matériel de cuisine dans des grands tiroirs sous le four. J’en avais oublié l’existence… A Loudéac, la passoire était sous la plaque de cuisson. Ici, il y a les poêles et petites casseroles… Les poêles ? Donc celle qui fait grill et est très bien pour les steaks. Oubliée… Et qu’est-ce que j’ai trouvé dans le tiroir du bas ? Une autre passoire. A Loudéac, elle est sur l’étagère du bas…

Ce midi, je n’ai pensé qu’à utiliser que les trucs qui me servent habituellement le samedi soir. La grande casserole et la sauteuse... dans laquelle j’ai fait le steak.

Heureusement que j’ai quelques jours de confinement pour nettoyer les tiroirs oubliés. Et acheter des épices. Les pâtes sans sel et le steak sans poivre ont des limites.


Un peu de geekerie, pour terminer. Après décide d’aller faire la sieste. Je remets le PC portable sur sa table préférée (celle avec une prise de courant à côté). Je branche le téléphone du boulot sur la prise USB. Au bout de quelques secondes, il se met à faire un bruit bizarre, comme si le ventilateur ne tournait plus rond. Mais chez moi, la sieste est un rituel et je m’endors juste après le déjeuner sauf quand je bosse. Je fonce sur mon lit et j’étais tracassé. Au bout de trente minutes, n’arrivant pas à dormir, je me relève. Toujours le même bruit (que je n’entendais pas de la chambre). J’avais posé le téléphone sur le capot de l’ordinateur. Je le prends et remarque un message affiché : « débranchez immédiatement le câble USB, de l’eau a été détectée ! » Comme si un câble USB était susceptible de détecter de l’eau… Je le débranche. Plus de bruit. Je le rebranche tout va bien.

Ne dormant pas, je me mets à vaquer. Cette absence de sieste explique l’heure de publication de ce billet, bien plus tôt que de coutume.


Mais j’ai sommeil, là.