23 janvier 2016

Le chef d'oeuvre du Goux

Le livre commence bien : dans un bistro. Tiens ! Je vais raconter deux anecdotes. Mercredi soir, j'arrive à la Comète. Je salue les gens dont un type que je connais un peu l'ayant croisé dans d'autres bistros. Je me mets à un coin du bar. Le type vient me causer. Je me suis plongé dans mon iPhone pour lui faire comprendre que j'avais mieux à foutre que de causer avec un inconnu. Hier soir, au 1880, j'étais dans mon simple appareil (l'iPhone) quand un type que je connais depuis 38 ou 39 entre et vient me dire bonjour avec une phrase « ah ah toujours dans ton téléphone). Je l'ai envoyé chier. Je fais ce que je veux. En aparté, je vais expliquer que les gens qui me trouvent ours mais qui n'ont comme seule occupation sociale de se murger avec des inconnus dans les bistros méritent des baffes.

Voilà, c'est le début du roman. Le type qu'on devine comme étant le personnage principal se fait aborder par un jeune type dans un bistro. Comme j'aurais pu m'assimiler à notre probable futur héro, j'aurais presque pu le faire à l'autre, qu'on pressent qu'il va être, avec Charlie (ou Charly?), les « faire valoir » tout au long du bouquin (je n'en suis qu'au premier chapitre), mais je n'aborde pas les gens dans les bistros.

Néanmoins, je me demande parfois si je ne suis pas le seul inculte que Didier Goux supporte dans son entourage. Car c'est bien Didier Goux l'auteur de ce roman, « le Chef d'oeuvre de Michel Houellebec », aux éditions « les belles lettres » (Google et Amazon sont tes amis pour le commander immédiatement).

Le personnage principal est profondément réactionnaire, pas au sens politique du terme où on l'entend souvent (de droite catholique, homophobe, raciste et puant de la gueule) mais au sens vieille France, comme on l'est tous un peu quand on ne supporte pas des évolutions de la société. Tiens ! Un couple de lesbiennes pointe son nez dans cette histoire. Je pense que le décor est planté et que nous avons nos personnage pour toute la suite. Il n'y aucune homophobie de la part du héro ou de l'auteur, seulement une certaine ironie liée à la caricature qu'il en fait, tout comme Charlie.

Bizarrement, en ouvrant le livre, j'avais juste peur de ne pas rentrer dedans, tellement habitué à lire Didier dans son blog mais « le Chef d'oeuvre » n'a rien à voir. Tout au plus, le personnage principal peut-il être comparé à Didier en tant que troll de nos blogs de gauche. D'ailleurs, je me pose une question : si ce premier chapitre m'a plu au point de me faire sourire niaisement, je me demande si ce n'est pas parce que je connais si bien (à la longue, seulement...) l'auteur ?

J'espère que la suite sera du même tonneau sans être une répétition de ce qui deviendrait alors une série de clichés. Une seule solution pour le savoir : lire la suite.

Courrez chez votre libraire. Achetez ! Au moins le premier chapitre.

20 commentaires:

  1. À mon humble avis, le premier chapitre est le moins intéressant. Mais je ne suis pas sûr d'être objectif (même si je pense l'être tout de même).

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    1. J'en suis justement au moment où on arme de moi et de téléphonie mobile dans le deuxième.

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  2. Non, il me doit des bières pour l'usage.

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  3. Oh merde j'ai loupé le jeu de mot.

    J'attends avec impatience (quoiqu'un peu de crainte) la semaine du Goux aussi

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  4. Dis donc, espèce de gros porc puant, faudrait arrêter de faire la promo de l'autre merde Goux, cet arriéré souffreteux.

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  5. Pas étonnant de faire de la pub à un arriéré quand on est un soi même un arriéré qui défend NDDL. En fait, c'est toi le gros con nocif :

    Les mêmes experts de prévisions de trafic de l’époque annonçaient donc entre 5 et 9 millions de passagers pour l’an 2000, et puisqu’ils ne se trompent jamais comme vous l’avez compris, l’aéroport de Nantes Atlantique en accueille aujourd’hui 3,2 millions par an.

    http://www.pierrederuelle.com/notre-dame-des-landes-un-projet-de-1967-pour-repondre-aux-defis-de-notre-temps/

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    1. Tu ne crois pas que j'ai fait assez de billets sur NDDL pour que tu puisses les commenter ? Un connard anonyme (donc sans couilles) se permet d'intervenir en citant un billet datant de longtemps résumant une propagande ignoble. C'est beau.

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    2. En fait symboliquement, il faudra faire une grosse bringue quand le premier avion de NDDL décollera... (au moins pour fêter la défaite de ce genre de personnage et de pensée nauséabonde)

      On boira un coup ensemble...

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  6. "Pas étonnant de faire de la pub à un arriéré quand on est un soi même un arriéré."
    Il a l'air drôlement avancé, celui qui écrit ça. Trop avancé, peut-être ?

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    1. La Suzanne qui s'y colle, pauvre fille, Falconhill crétin complet.

      Jégou, t'es un con borné, et pis c'est tout.

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