25 mai 2016

Ultra libéraux et réactionnaires : les mots ont un sens

"A l'heure où la mobilisation sociale ne cesse de prendre de l'ampleur, je me demande quelle folie a pris Hollande, Valls, Macron et El Khomri, à un an de la présidentielle, en présentant une loi si réactionnaire et ultralibérale (désolé pour le pléonasme) ?" Ainsi commence le billet fortement opposé à la loi connerie de l'apprécié camarade DPP. Voila le lien en vrac :

Je voudrais attirer l'attention de mes lecteurs sur deux ou trois faits notamment parce que les mots (et les maux si je peux me permettre un déplorable jeu de mot). 

Cette loi n'est pas ultralibérale. Les slogans commencent a bien faire. Regardez ma définition de ce mot et revenez. Vous voulez des idées de pseudo ultra libéralisme à dénoncer ? Regardez le programme des candidats de la droite. Par ailleurs tous parfaitement étatistes donc antilibéraux. La fin des 35h, de l'ISF,... 

D'ailleurs, Nicolas Sarkozy l'a bien compris, il commence à se foutre de la gueule de ses concurrents en disant que ces thèmes ne seront pas au centre de l'élection, mais qu'il y aura la nationalité, l'assimilation et tout ça. Je parle bien du Sarkozy qui a gagné en 2007 sur la base d'un programme vraiment libéral (travailler plus pour gagner plus et tout ça). 

Notons bien qu'il reprend ses thèmes de la campagne de 2012, ceux qui l'ont fait perdre. Et il monte dans les sondages au détriment de ses concurrents. Ceci est rigolo. 

Revenons aux propos de DPP. 

Par définition, cette loi n'est pas réactionnaire. Est réactionnaire celui qui s'oppose aux changements. Encore une fois, regardez la définition. Tiens ! Sarkozy est réactionnaire. Dans les propos qu'il tient, il s'oppose aux évolutions de la société. Il pourrait très bien mobiliser la droite pas libérale et il est en train de faire une grosse connerie puisqu'il va gagner la primaire (contrairement à ce que tout le monde disait) en oubliant de défendre les thèses libérales. 

Plus loin, dans son billet, DPP dit (à propos de la loi connerie et du gouvernement) après avoir critiqué la politique de triangulation de François Hollande : "Sauf que depuis avril dernier, un intrus a mis un gros grain de sable dans cette mécanique politicienne : la classe ouvrière."

Outre le fait que l'on pourrait se moquer de ceux qui pensent représenter la classe ouvrière (je résume : l'ouvrier veut bien travailler plus pour gagner plus et défendre son patron qui a du mal à payer les charges), essentiellement salariés de gros groupes, d'étudiants destinés à un avenir splendide et de bobos divers, on pourrait s'interroger sur le vote ouvrier. Où va-t-il ? 

Nous n'oserions pas faire de prédictions politiques si le taulier de ce blog n'était pas parti au bistro. Ce qui est le cas. Lançons-nous. 

Si la gauche de la gauche a un seul vrai candidat, genre Mélenchon, il ne dépassera pas 15% et je suis gentil. S'il y a un lascar comme Montebourg, à eux deux, ils ne feront pas 25%. Le cas de la seule présence de Montebourg serait intéressant à etudier mais peu importe ce n'est pas l'objet de ce billet. 

Imaginons le reste et les candidats des deux gros partis de droite et celui de l'actuelle gauche de gouvernement. Tous ceux de droite représenteront la droite antilibérale. Ils ont la même cible électorale. Qu'ils arrivent tous les deux au second tour paraît aujourd'hui très probable d'autant que les divisions à gauche les aideront mais, dans l'absolu, ils ne représentent pas une majorité des Français mais les seuls réactionnaires et les paumés. 

Les électeurs centristes et libéraux se tourneront vers le candidat de la gauche libérale qui a bien raison de maintenir sa loi, d'autant qu'une majorité d'électeurs socialistes est relativement fidèle et n'a pas oublié 2002, quand Jospin était sûr d'être élu. Et est progressiste et conscient des nécessités de changements que seul nos zozos gouvernementaux semblent envisager pour tourner la France vers le monde et l'avenir. 

Ce qui se traduit pour la classe ouvrière pat continuer à faire le con avec des smartphones produits en Chine. 

Où nous sommes tous arrivés à pied. 


14 commentaires:

  1. Vivement que "le taulier" rentre dans ses pénates pour m'expliquer ce billet auquel je n'ait rien compris 😛

    Helene dici

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    1. ... Et blonde, tant que tu y es.

      muffle !

      Helene dici

      😛

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  2. "Vous voulez des idées de pseudo ultra libéralisme à dénoncer ? Regardez le programme des candidats de la droite (..) la fin des 35h, de l'ISF..

    Ah l'argu de fond (ou des cons)! Merci pour le fou-rire, ça va nous faire la quinzaine, voire+ ;-) ;-) -plié de rire- / Tu veux bien nous le refaire s'il te plait? Dans un prochain billet de "fond"? Ok, d'avance merci :-)

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    1. Mon pauvre con. J'étais plié de rire ce matin en voyant que tu avais fait deux billets sur deux de tes blogs sans le moindre fond pour casser Valls.

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  3. Ne recopie pas les fautes des dames, ça les met en évidence.

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  4. Et tu me trouveras un type pour jurer qu'il a lu ton dernier billet en entier.

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  5. Oups. Ne manquerait plus que ca. Imbecile d'iPhone.

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  6. Oui ! Tu veux démontrer que les types d'extrême droite comme toi sont proches des types qui se croient de gauche ? Bravo !

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  7. "Ma suerait" .... mais encore ?

    Et ma faute de grammaire "je n'aiT", vient du clavier intuitif, invention stupide s'il en est.

    Helene etc etc.

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  8. Même l'imbécile Fredy a compris de que je voulais dire.

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  9. " Est réactionnaire celui qui s'oppose aux changements."
    Pas d'accord, ça c'est le conservatisme. Le réactionnaire c'est celui qui veut revenir à la situation d'avant les changements qui lui déplaisent. On peut être conservateur sans être réactionnaire (certains à gauche par exemple qui se battent pour la préservation d'acquis quel que soit leur bien-fondé).

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  10. Koltchak9112031 mai, 2016 00:06

    Soyons clairs sur les termes.

    Un réactionnaire est un contre-révolutionnaire, donc un anti-républicain.

    Un conservateur, le conservateur estime qu'il existe un ordre moral durable Cet ordre est fait pour l' homme, et l' homme est fait pour lui : la nature humaine est une constante, et les vérités morales sont permanentes. S'il ne rejette pas le progrès, il est prudent et tente de jauger leurs effets sur le long terme. Il croit à l'existence de communautés volontaires (familles, etc.), mais rejette le collectivisme. Il se méfie du pouvoir, notamment quant à ses effets sur les passions humaines qu'il peut déchaîner. Conscient de l'héritage dont il n'est que le dépositaire, il s'efforce d'allier la permanence, la tradition, aux évolutions, afin de transmettre une société viable et vivable.

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