26 août 2016

Burkini : et maintenant (bis) ?

Burkinis colorés pour public jeune
Trainant dans les réseaux sociaux quand la décision du Conseil d’État est sortie, j'en ai fait un billet. Néanmoins, en cinq ou six heures, depuis, il me semble avoir lu quelques conneries. Je souhaite donc apporter quelques précisions absolument pas indispensables mais les vacances se terminent et je vais arrêter de bloguer comme un taré, laissant le job à des Lyonnais de Combat.

Tout d'abord, on peut être formellement opposé au burkini et à tout signe ostentatoire et provoquant de machins religieux, comme je le suis, tout en considérant que la décision du Conseil machin, si elle est appliquée à toutes les communes concernées, est une très bonne chose et marque la victoire de ce qu'on appelle l'Etat de droit ce qui, en d'autres termes, veut dire des élus locaux qui se prennent pour des barons locaux n'ont pas le droit d'imposer n'importer quoi.

Néanmoins, on peut être partagés. Je vois un tas d'andouilles qui disent ce soir que la liberté a gagné car les femmes peuvent enfin s'habiller comme elles veulent. C'est de la foutaise, toutes ces conneries leurs sont imposées et je suis très fatigué de voir des imbéciles s'évertuer à démontrer le contraire. A partir du moment où elles s'habillent différemment pour une raison précise, c'est qu'elles n'ont plus de liberté. Par exemple, j'évite de me promener en string parce que j'ai un trop gros cul : ce n'est pas une atteinte à ma liberté, rien ne me pousse à mettre un string. 

Parlons de Valls ! J'entends des guignols exiger sa démission parce qu'il aurait été désavoué par le Conseil d'Etat. S'il fallait que tous les responsables politiques désavoués par les institutions démissionnent, on n'aurait plus grand monde au poste. Il a soutenu les maires et moi-même je l'ai soutenu. Le Conseil d’État nous a "rattrapé" et c'est aussi bien (et je le disais avant sa décision : vous pouvez relire mes billets). Quand on perd une bataille, autant préparer la suivante.

Disons que le burkini n'est pas un vrai danger contrairement à l'islamisme qui finira par nous interdire de nous promener en bikini ou de boire de la bière. La lutte reste entière et les imbéciles qui se croient de gauche et défendent une religion me rappelle Montebourg qui se croit de gauche et veut rétablir le service national et diminuer les impôts progressifs.

C'est aussi bien qu'un maire ne puisse pas décider des tenues sur les plages mais ça serait encore mieux que des religions ne puissent pas à avoir leur mot à dire, ni même les glandus qui sont persuadés qu'on persécute les femmes qui ne veulent pas se promener les fesses à l'air.

Un peu de sérieux, que diable !

Le combat n'est pas fini mais si vous voulez le laissez à la droite qui ne manquera pas de sombrer encore plus dans l'abject, libre à vous...

11 commentaires:

  1. Petite précision, Valls a bien soutenu les maires et Macron aussi. Dommage qu'on l'oublie au passage.

    . D'ailleurs peu de personnalités politiques, à part 2 femmes ministres et le pc les ont désavoués. Ma foi cela est plus important qu'une décision du C.A.
    Un certain rassemblement autour de ces questions me paraît plus que nécessaire.

    Quant à toi Nicolas, si ta position est claire, je n'ai pas bien saisi si tu proposes une solution ...ou non.

    Au fait à propos de jeu vidéo, je trouve que "the room " est vraiment extra pour l'iPad.

    Hélène dici

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si j'avais une solution...

      Je viens de faire suivre dans Facebook un texte d'un communiste qui dit qu'il faut légiférer. D'autres disent que c'est impossible.

      Ce qu'il faut, c'est tuer l'islamisme à la base. Dans les banlieues, couper les vivres,...

      Supprimer
  2. "Disons que le burkini n'est pas un vrai danger contrairement à l'islamisme qui finira par nous interdire de nous promener en bikini ou de boire de la bière."
    Tiens, ça me fait penser qu'un magasin alimentaire s'est ouvert pas loin de chez moi. Pour attirer le chaland, il a installé un panneau lumineux défilant, avec entre autres ceci : "Pas d'alcool". Je ne sais pas ce qu'il veut dire par là. Nan, je déconne, j'ai fort bien compris.
    Il y a des emblèmes que l'on voit, ou pas… c'est selon. 😠 :((

    Solanden

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ca n'attire personne. 99,9% des épiceries arabes font leur beur (pardon) avec des types qui vont acheter de l'alcool parce qu'il n'y en a plus à la maison.

      Et un commerçant fait ce qu'il veut. Sinon tu vas commencer à critiquer les boucheries halal qui ne vendent pas de porc.

      Supprimer
  3. "Disons que le burkini n'est pas un vrai danger contrairement à l'islamisme qui finira par nous interdire de nous promener en bikini ou de boire de la bière."

    Je n'ai personnellement jamais vu de burkini sur une plage bretonne. Jamais.
    En revanche, je vois de plus en plus de filles très jeunes, des fillettes de sept huit ans voilées, ou habillées de façon "pudique". Style, alors qu'il fait 32°, couverte jusqu'aux poignets par une tunique flottant sur des leggins. Dans les quartiers bourgeois, les petites filles ont les mollets à l'air et dans les quartiers populaires elles sont très couvertes. Un centre de loisirs de la ville de Reims a demandé aux parents de mettre un short sous la jupe de leur fille.

    Considérer que dès le plus jeune âge la femme est une tentatrice impure dont on doit protéger les garçons, (la faute vient d'elle) ou qu'on doit la protéger d'un irrésistible désir masculin(le mâle n'y peut rien, il est comme ça)... à l'âge de la maternelle, eh bien on rétrograde à fond, c'est décourageant. Et c'est un méfait de la religion autrement plus consistant que quelques burkinis ridicules et ostentatoirement islamistes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vous qui me parlez de petites filles quitté à me donner une érection ! C'est infernal. Et encore, je ne suis pas à jeun.

      Supprimer
  4. D'accord avec toi, Nicolas sur le renvoi des religions dans leurs cordes. Comme par hasard, ces arrêtés litigieux interviennent dans une région où les sclérosés sont actifs.
    Un exemple : 1905, Sarto, fait la guerre au gvt français contre la loi de séparation de l'église et de l'état. Près de 110 ans plus tard, c'est Bergoglio qui s'y colle contre la loi de Mariage pour tous.

    Alors, de grâce arrêter de nous emmerder avec vous idées fixes et l'humanité s'en trouvera soulagée.

    RépondreSupprimer
  5. Mais quel abruti, ce Pierrot ! À sa mort, il faudra songer à l'empailler, pour l'édification des générations à venir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un tel compliment de votre part, cher Didier.
      Un arrêté a été pris a Marseille qui concerne la sécurité de la baignade avec des vêtements amples. Ceux qui sont contestés sont, comme par hasard, dans des villes ou "Porte Latine" est bien implanté.

      Supprimer
  6. "A partir du moment où elles s'habillent différemment pour une raison précise, c'est qu'elles n'ont plus de liberté."

    Le conseiller financier ou l'auditeur comptable qui se pointe en costard cravate plutôt qu'en tongs et bermuda, c'est l'expression de sa liberté ?

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.