23 août 2016

Ils sont devenus fous !

Je n'ai pas pu m'empêcher de rigoler, ce matin, en voyant l'information en une de Google News au sujet du dernier sondage de popularité de nos personnalités politiques. Deux descendent : Arnaud Montebourg et Nicolas Sarkozy. Beaucoup montent dont François Hollande et Alain Juppé. 

Je n'ai pas envie de parler de Sarkozy. J'ai l'impression que la campagne va être très chiante. Et lui taper dessus revient à défendre Juppé qui serait bien plus dangereux pour la gauche que l'autre... Dilemme. 

Montebourg a clairement laissé entendre, dimanche, qu'il ne passerait pas par la primaire si Hollande était candidat. Immédiatement, il s'est fait accuser de torpiller la gauche. D'après mon Facebook, il aurait fait un grand rétropédalage, hier. Ça commence. 

Un ami, Melclalex, grand supporter de Nono me disait hier que, de toute manière, je haïssais Montebourg depuis 2011. Il se méprend : déjà, avant, je ne pouvais pas le blairer. Par contre, ce n'est pas à moi qu'il faut le reprocher ! Je suis assez objectif pour reconnaitre que les affinités politiques ne sont pas nécessairement rationnelles et c'est dommage qu'il faille le rappeler à un membre du PS où des personnes de même avis s'engueulent depuis la nuit des temps. 

C'est à Nono de me donner envie de l'aimer, de voter pour lui, et pas à moi de me flageller. Il faut se mettre à la place des électeurs... Il ne faut pas faire l'éternelle erreur de croire que le meilleur discours fera plier les gens (à part de rire). Je veux bien croire que Montebourg n'est pas un grand con prétentieux uniquement intéressé par sa propre personne mais s'il en a l'image, ce n'est pas de ma faute. 

En plus, il faut se mettre dans le crâne qu'un type détesté au sein même de son camp n'a aucune chance de gagner avec ses idées. Demandez à Mme Royal. Que je ne pouvais pas blairer en 2007, ce qui a changé depuis. Tout arrive. 

Je vais néanmoins rassurer Melclalex. Si Montebourg est opposé à Juppé ou Sarkozy au second tour, je ferai sa campagne. Par contre, s'il est opposé à Bayrou ou Mélenchon, je ne réponds de rien. 

Mais c'est surtout Cécile Duflot qui retient mon attention dans les informations du jour. Je reconnais que c'est une perte de temps mais je suis en vacances. 

Elle a dit au moins deux conneries. 

La première fait sans doute suite au discours de Nono. En gros, elle regrette d'avoir fait partie du mouvement de 2002 avec Hollande. C'est bien facile. Elle est néanmoins coupable, avec Martine Aubry, d'une partie des déboires de Pépère avec cet accord électoral inique obligeant Hollande à mettre des conneries dans son programme et l'empêchant d'avoir une majorité franche. 

Évidemment, le président a une part de responsabilité dans ses échecs (et en plus, il n'a pas eu de bol,...) mais je tiens à ce qu'on n'oublie pas les torts de certains, y compris de Montebourg, d'ailleurs. 

Mais Mme Duflot a atteint le sommet du ridicule en disant que la gauche au pouvoir n'a pas fait tout ce qu'il fallait contre le chômage (ce en quoi elle n'a probablement pas tort) et surtout en disant que la lutte contre le chômage était une question de volonté. C'est dommage, depuis 40 ans, nous n'avons que des gouvernements sans volonté. 

Prenons bien attention, en 2017, à choisir des gens AVEC DE LA VOLONTÉ. 


Hors sujet, j'ajoute que j'aimerais bien que les candidats de tous côtés se saisissent de "vrais sujets". Ils peuvent lire les blogs, pour avoir des idées. Notamment celui de Seb Musset qui parlait d'hier du statut d'auto entrepreneur. 
http://sebmusset.blogspot.fr/2016/08/Uber-black-autoentreprise.html
Lire le blog de Seb n'est pas fatigant. Il fait un billet tous les quatre mois. 

Par ailleurs, un détail est enrichissant. On ne peut pas dire que Seb et moi soyons du même côté de la gauche. Il n'empêche que quand on entre dans le fond d'un dossier, on est presque toujours d'accord. 

Comme quoi, les postures...

Demandez à Seb et à moi de traiter deux points du programme de Montebourg, le service militaire et l'accession à la propriété, il est fort probable qu'on arrive aux mêmes conclusions. Qui nous enverraient voter Mélenchon ou Bayrou, pas par affinité politique mais par goût du sérieux. 

7 commentaires:

  1. Je ne te savais pas pro Mélenchon...

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  2. "et en plus, il n'a pas eu de bol"

    Ah bon, la baisse de l'Euro, la BCE et ses taux zéro, la baisse du prix du pétrole, il lui faut quoi de plus au gros de l'Elysée ?

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    1. Le trou du cul anonyme qui ne commente que des propos entre parenthèses.

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  3. "On ne peut pas dire que Seb et moi soyons du même côté de la gauche. Il n'empêche que quand on entre dans le fond d'un dossier, on est presque toujours d'accord.

    Comme quoi, les postures..."

    exactement.

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