18 novembre 2013

Fusillade

Twitter ne parle que de ça et je n'ai aucune information supplémentaire : un type est entré au siège de Libération et à ouvert le feu faisant un blessé grave, l'assistant d'un photographe. C'est en voyant dans la presse que des coups de feu ont été tirés à la Défense que j'ai l'idée de ce billet. Ce n'est pas du tout dans mon quartier mais près d'un coin où je vais souvent en réunion. 

La première réflexion que j'ai eue est probablement malheureuse mais, la semaine dernière, les blogueurs réactionnaires pleuraient sur la censure, la liberté d'expression. On voit aujourd'hui que la liberté de la presse est remise en cause par une espèce de fou. D'important dispositifs de sécurité ont été mis en place mais les journalistes ne peuvent pas travailler dans des bunkers ce qu'à rappelé Nicolas Demorand. 

Mes pensées vont au blessé. Je ne peux rien faire de plus. Un fou a ouvert le feu dans un journal et sur la voix publique à 1,6 km de mon lieu de travail. 

18 commentaires:

  1. « On voit aujourd'hui que la liberté de la presse est remise en cause par une espèce de fou. »

    J'espérais fortement ne pas lire ce genre de sottises chez vous : c'est raté…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais je tenais à me foutre de la gueule de ceux qui hurlaient à la censure.

      Supprimer
    2. J'attend avec hâte l'arrestation de ce cinglé.

      Supprimer
  2. C'est le far west, tout le monde peut être armé et se faire justice lui même, c'est ce que demandaient les gens après les attaques de bijouteries chez Etrosi

    RépondreSupprimer
  3. Un acte de résistance, à n'en point douter, finalement très normal, dans le cadre d'une dictature.

    RépondreSupprimer
  4. Tireur à Paris
    La police recherche un individu qui regarde BFMTV, qui lit Libération et qui a un compte à la Société Générale.

    RépondreSupprimer
  5. la "voix publique" écrivez-vous... intéressant lapsus.

    RépondreSupprimer
  6. Espérons qu'il s'agisse d'un blanc à cheveux très courts : les sauveurs de république-en-danger vont pouvoir repartir au front.

    RépondreSupprimer
  7. Un défenseur de la liberté de la presse, à n'en point douter. Grand dommage, oui, grand dommage, que comme d'habitude ce soit un innocent qui trinque.

    La presse n'est plus libre depuis longtemps, Libé comme les autres, voire plus encore que certains autres.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est plus que la presse.

      Supprimer
    2. "Un défenseur de la liberté de la presse, à n'en point douter."

      Non. Un malade mental. Point.

      Supprimer
  8. Et la liberté de la banque remise en cause par une espèce de fou, qui en parle ?

    Tiens, c'est marrant, ce n'est pas la république qu'on assassine, ce n'est pas je ne sais quel machin qui est remis en cause.

    Si ça se trouve c'est un type qui trouve seulement que Libé est devenu un torchon qui ne vaut plus le prix auquel il est vendu et qui voulait signifier à la SG que le tarif des agios est trop élevé.

    Much ado about almost nothing.

    Petit fait à relever : Valls parle de véritable scène de guerre lorsque c'est un journal qui est visé. A Marseille ça tombe comme à Gravelotte, et pire encore dans les DOM-TOM, mais c'est ce qui se passe à Libé qui mérite les grandes envolées creuses et somme toute drôlatiques à force d'emphase.

    Ce qui s'est passé est très grave, j'en conviens, mais en regard de ce qui est presque le quotidien de milliers de gens dans certains coins, en faire des caisses m'apparaît comme déplacé. Je serais marseillais, guadeloupéen ou guyanais je l'aurais mauvaise.

    RépondreSupprimer
  9. Je résume. J'ai fait ce billet quand j'ai vu que la fusillade a eu lieu à 2km de mon bureau. Mais j'ai eu cette pensée quand j'ai vu que Libé avait été la cible.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.