02 décembre 2014

Que faire du Grand Paris ?

Je viens de blogueroller le blog de l’association du Grand Paris sur lequel on trouve un tas de billets intéressants, dont le dernier sur lequel je vais revenir à petit feu après avoir raconté une de ces anecdotes sans intérêt qui fait mon intérêt, pour qui s’intéresse aux sujets intéressants comme l’intéressant sujet de l’aménagement du territoire.

C’est ainsi un blog que je lis souvent parce que le sujet m’intéresse (je vous l’ai peut-être déjà dit) quand je vois passer des publications dans Twitter retweeté par l’ami Antonio Duarte qui est un habitué des Kremlin des Blogs, dans l’aile centre gauche à moitié libérale, qui tient aussi le compte Twitter de l’association, ce que j’ai découvert par hasard. C’était la première moitié de l’anecdote. Passons à la deuxième qui n’a également aucun intérêt, je vous remercie de poser la question. Je lisais donc le billet que j’ai mis en lien en mangeant une saucisse de Morteau au comptoir et me décide à en faire un billet. J’arrive au bureau mais je n’avais pas relevé le lien. Je cherche donc « asso grand paris » dans Google ce qui me paraissait plus simple que de remonter une TL et je tombe sur le blog. Je lis quelques trucs et je me rends compte par hasard qu’Antonio est le président de l’association. Je n’ai pas de tête. Ceci était un message pour personnel pour lui, vous n’aviez qu’à ne pas le lire si vous avez le sentiment d’avoir perdu votre temps.

Aussi bien, il est tout seul dans son association mais son blog est bien. A part le sous-titre : « pour une gouvernance durable ». Ca ne veut pas dire grand-chose mais le mot « durable » est à la mode. Tu reprendras bien durable, par exemple.

Le billet ! Le billet !

Tout d’abord, vous pouvez lire celui que j’ai mis en lien le temps que je rédige la suite. Il est plein de réflexions captivantes sur lesquelles je vais taper bêtement. Le sujet est le Grand Paris. Ca tombe bien. C’est l’interview d’Yves Lion. Yves Parys n’avait pas été interviewé au sujet du Grand Lyon.

« On ne peut par exemple pas penser le Grand paris sans prendre en compte la Seine-et-Marne qui est une réserve agricole considérable, avec des ressources variées. » Par d’accord ! Tout d’abord, et au risque de vexer les Seine-et-Marnais, quand on cherche leur nom dans Google et qu’on se trompe et qu’on prend Google News, on tombe sur cette dépêche. Une femme s’est suicidée en se mettant dans son congélateur. Tout d’abord, disais, je n’ai rien à cirer de la Seine-et-Marne. J’ai un peu de compassion, quand même, puisqu’ils ont Jean-François Copé.

Le Grand Paris doit concerner la zone urbaine de la région Parisienne. Sinon, autant refaire l’Ile-de-France.

L’interviewer pose la question : « Qu’est ce qui fait l’identité du Grand Paris ? » Je suis assez d’accord avec la réponse ou, du moins, le début. Je vais néanmoins indiquer la réponse que j’aurais faite, avec la délicatesse qui est la mienne : on s’en fout. Il y a déjà assez d’identités, d’entités,… Le Grand Paris est la zone urbaine autour de la jolie capitale de notre beau pays.

La question suivante est : « Quel endroit existant représente selon vous le mieux l’idée du Grand Paris ? » Je ne comprends pas que le lascar n’ait pas répondu : la Place de la Comète à Bicêtre.

« Comment gouverner au mieux le Grand Paris ? » La question est bonne mais je ne suis pas d’accord avec la réponse. Je vais répondre : qu’ils se démerdent. J’ai élu un maire, un conseiller général et des conseillers régionaux : je leur fais confiance. La démocratie locale est compliquée mais on le voit à chaque élection cantonale (départementale, bientôt) et régionale : les électeurs votent en fonction de quelques sujets (généralement les transports) sans savoir ce qu’a en charge la collectivité concernée. Ils votent aussi en fonction de considérations nationales par opposition au gouvernement. La gauche a tout raflé au cours de 10 ans de droite… 2015 va être très dure. Les gens sont attachés à trois élus : le maire, le député et le président. La gestion du Grand Paris revient au maire qui doit se débrouiller avec ses collègues.

Néanmoins, la fin de la réponse est très intéressante. C’est le titre du billet en question et ce qui m’a fait réagir. « Jusqu’à aujourd’hui, le débat sur la gouvernance du Grand Paris a éclipsé celui sur l’aménagement du territoire. C’est dommage, parce qu’il y a beaucoup à tirer de ce territoire, mais aussi des difficultés, du malaise social auxquels il faut répondre par un vrai projet de société, sur le long terme. » Je n’ai pas grand-chose à ajouter. C’est le problème de la réforme territoriale en générale. Tiens ! Je vais être grossier, pour une fois. On se branle les couilles avec le redécoupage des régions mais on ne sait toujours pas ce qui va leur revenir à l’issue de la décentralisation.

Après, ces braves gens évoquent le périphérique Parisien. Je suis d’accord avec eux. Dans un mauvais jour, j’irais même plus loin : il faut le supprimer. On pourrait construire à la place un métro ultra rapide bordé par des champs de céréales que l’on pourrait habilement transformer en bière à des fins pédagogiques et ludiques. Une brasserie-école par station et le tour est joué. La jeunesse de nos banlieues sera enfin éduquée et ça nous fera des problèmes en moins. Faudrait peut-être ajouter deux ou trois lupanars. Peut-être même plus mais pas un par station, ça non.

Venons-en à la conclusion.

« A quoi ressemblera le Grand Paris dans 50 ans ?

Ce sera fortement plus dense, et nécessairement plus planté d’arbres. C’est une priorité pour lutter contre le réchauffement climatique. Tout le monde est d’accord là-dessus, même si pour l’instant personne ne le fait.

Plus généralement je crois que toute une série d’actions, de signes, de projets qui parlent de cette union des territoires, pourraient être lancés dès demain, sans attendre la gouvernance, sans que cela empêche chacun de gouverner dans son coin. »

Mon avis sur le premier paragraphe : en quoi planter des arbres à Paris permettra de lutter le réchauffement climatique. Mon idée de fermer le périphérique serait bien plus efficace : les gens ne prendraient plus leurs bagnoles.

Mon avis sur le deuxième paragraphe : quels projets ? Qu’on nous donne des idées, des exemples !

On voit à peu près ce à quoi doit servir la Métropole du Grand Paris. Quand je dis « on », c’est moi, parce que je suppose que l’électeur n’en a rien à cirer. L’électeur, il voit les transports en commun. Pas de bol, ce n’est pas du ressort de « MGP ».

Yves Lyon disait qu’on parle plus de la gouvernance que de l’aménagement du territoire. Qu’il donne lui-même des exemples…





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