27 février 2021

Que de séries !

L’amis Denis est en colère et, parmi tout ce qui l’énerve dans son billet de blog du matin, il y a : « Celle qui me ressasse tout l’intérêt des micro-séries, alors que je n’aime que le format contraignant d’un film de cinéma d’une durée maximale de 2 h 15. » Je dois avouer que j’étais comme lui jusqu’à début janvier. Je me souviens, dans une autre vie, de collègues parlant pendant des heures de séries diverses, type Dr House, pendant les heures de repas ce qui a fait, qu’à une époque, je désertais la cantine pour aller manger tout seul, au bistro !

Et j’ai changé, début janvier ! Le hasard ma propulsé devant « Doc » sur TF1, un soir où il n’y avait rien de regarde ailleurs et où j’avais la flemme de me livrer à une activé plus décente, comme médire sur les féministes dans mon blog. J’en avais fait un billet de blog, d’ailleurs. La première saison s’est terminée hier. Je vais résumer : tout va bien mais on ne sait pas trop si un des jeunes internes ne va pas retourner au bled, délaissant sa pouffe et son hosto. Tant pis. Quand la seconde saison commencera, j’aurais oublié son existence.

Depuis, j’ai sombré et je ne regarde plus que ça ou presque ! L’offre de films à la télé est particulièrement nulle et j’ai horreur des « comédies franchouillardes de moins de 30 ans ». Le lundi, une des chaînes diffuse des films genre « batman » et ça me va très bien et, le dimanche soir, on arrive à peu près à trouver son bonheur !

C’est ainsi que j’ai commencé à regarder à SWAP, les mardis à 21 heures, une série policière américaine. Comme Doc (et tant d’autres que j’ai découvertes depuis), elle est plus axée sur les personnages que ce qui permet de remplir les 50 minutes réglementaires (l’enquête de police, en l’occurrence). Elle est très sympa, tout comme « L’Arme fatale » (dérivée du film avec un jeune flic tout fou en équipe avec un vieux black plus posé), le vendredi soir. Je ne louperais un épisode pour aucun prétexte, pour vous dire si je suis devenu fou ! Le jeudi soir, je regarde une série française qui se passe à Nice, « Section de recherche ».

Me voila donc avec quatre soirées remplies par des séries (cinq si on compte le vendredi) à suivre les aventures de quelques personnages ! Les séries du jeudi et vendredi se terminent à « pas d’heure » (entre trois et cinq épisodes d’une heure s’enchaînent). Il m’est impossible de ne pas regarder un épisode qui va commencer sauf s’il s’agit d’une rediffusion d’un de ceux de la semaine précédente…

 

Le soir, je m’arrange pour terminer ma journée à 17 heures (rarement) ou à 18 (tous les jours ou presque) pour regarder un ou deux épisodes de « New York, police criminelle » et je fais fini souvent les soirées avec des variantes (une réservée aux crimes sexuels et une « londonienne »). Les histoires personnelles des personnages sont moins structurantes que dans les autres dont je parle mais on s’y attache quand même.

Enfin, tous les soir à 21h, je regarde un épisode de Grey’s Anatomy à peu près rythmée uniquement par les histoires de cul des protagonistes. C’est passionnant.

 

J’ai dépassé les six heures par jour (qui remplacent deux heures de métro et quatre de bistro, en gros…).

9 commentaires:

  1. Je parlais de ces séries qui s'enchaînent les unes aux autres, supposant d'aller jusqu'au dernier quart d'heure pour comprendre les 4 heures précédentes. Cela m'est totalement insupportable, d'autant que tu comprends la fin plutôt vers le début. Et puis, toutes ces images, ces textes inutiles à la compréhension de l'histoire et des personnages...

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    1. Tous les épisodes des séries dont je parle durent moins d'une heure et se suffisent à eux-mêmes généralement (parfois, il faut deux épisodes mais c'est rare), avec, par exemple, une enquête policière.

      Puis, il y a une trame de fond pour certaines avec des personnages bien sympathiques (heureusement, sinon ça lasserait) auxquels on s'attache mais on n'a souvent pas besoin de regarder les épisodes précédents. Et, parfois, il y a une histoire pour relier les différents épisodes. Dans Doc, par exemple, on voit dès le premier épisode qu'un des toubibs a fait une erreur aboutissant à la mort d'un patient et repérée par un de ses collègues, le héros, qui perd la mémoire pendant l'épisode. La perte de mémoire est le fil conducteur et se suffit en lui même pour générer chaque épisode mais l'erreur médicale réunit tous les épisodes jusqu'à ce que le fautif soit démasqué et arrêté par la police.

      On peut très bien regarder chaque épisode et les comprendre sans avoir regardé les précédents.

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  2. En réalité, il y a de tout, dans les séries. si bien que dire "j'aime" ou "je n'aime pas" est à peu près aussi précis que dire "j'aime les films" ou "je n'aime pas les films".

    Il n'y a pas grand-chose de commun entre une série comme 24 heures chrono (dont l'action se déroulant sur 24 heures est découpée en 24 épisodes d'environ 40 mn chaque…) et une série loufoque comme The Big Bang Theory dont les épisodes durent 20 mn et peuvent sans trop de dommages être vus dans n'importe quel ordre ou presque.

    Personnellement, au rebours de Monsieur Denis, j'ai tendance à préférer assez nettement les séries ne comportant qu'une seule intrigue par "saison", plutôt qu'une par épisode. Mais, en fait, tout dépend du talent des scénaristes et des acteurs.

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    1. Je ne suis pas un spécialiste comme vous ! Mais j'aime bien les séries "avec les deux" : une histoire pour la saison qui se "déroule" avec une "petite histoire" par épisode.

      Et pour la première phrase, vous avez raison : on peut difficilement globaliser. Une série à chier reste une série à chier. Tout au plus, elle peut être fabriquée pour distraire et on passe du bon temps à la regarder... De là à dire qu'on aime ça...

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  3. j'aimais bien starsky et hutch... et je me suis arrêté là question séries. Dire qu'avant on se foutait des rombières accro à Dallas et feu de l'amour, mais si Libé en fait un thème culturel à la pointe du hype...

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  4. Bienvenue au club... même quantité, memes horaires (enfin plutôt à partir de 19h30) mais sur Netflix et Canal.
    Même si J’ai augmenté la quantité depuis tout ce bordel que je ne sais plus nommer (confinement, demi-confinement, couvre-feu), j’étais déjà sérivore avant.

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    1. Ah ! si vous êtes une distinguée Netflixienne (Netflicarde ?), je puis vous donner quelques conseils, si vous le souhaitez.

      Enfin, pour ça, il faudrait me donner deux ou trois exemples de choses que vous aimez…

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    2. Ah merde, vous jouez de la mandoline sous les fenêtres des donzelles à présent ?

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