07 mars 2021

La crise sanitaire et le sommeil


Vers la fin du KdB (apéro visio avec des potes rencontrés dans les réseaux sociaux), la discussion a porté sur l’influence de la crise sanitaire et surtout des contraintes qui nous sont imposées sur le rythme du sommeil. Tu es d’ailleurs invité à participer à la discussion dans les commentaires de ce billet même si mon tutoiement est franchement abusif. Tu n’oublieras pas de préciser si tu fais du télétravail ce qui a évidemment un impact sur le sujet.

Dans ton récit, tu prendras en compte un fait important, le fait que la crise dure depuis bientôt un an et qu’il y a probablement eu plusieurs changements de rythme notamment au fil du changement de ces contraintes mais aussi des congés, par exemple. Ce qui m’intéresse est la situation actuelle, sans prendre en compte de putatives vacances de février. Comment vis-tu maintenant, deux mois après les fêtes, sans congés, un an après le début de tout ce merdier ?


Tu prendras bien de répondre assez rapidement sans t’étaler car les commentaires de mon blog ne sont pas le bureau des pleurs mais sans omettre ce en quoi tes conditions sont spéciales. Exemple pour moi : je réside en région parisienne dans un petit appartement mais depuis la fin du premier confinement je vis seul dans la maison de ma mère dans un patelin provincial d’où je fais un télétravail à 100%, ma mère étant dans une maison de retraite pas très loin. Fermez le ban !

Ensuite, tu pourras décrire comment tu envisages la sortie de crise toujours sans pondre des tartines d’autant qu’on ne sait pas grande chose de l’avenir. Pour moi, ça donne : j’imagine que j’arriverais à avoir des conditions de télétravail assez bonnes par mon employeur, du genre : une semaine sur deux en télétravail. Dans mes semaines parisiennes, je reprendrai le même rythme qu’avant (à savoir passer les soirées au bisto jusqu’à la fermeture) quel que soit mon lieu de résidence. Notons bien que je m’en fous, ce qui m’intéresse est de savoir si tu reprendras à peu près le rythme antérieur pour ce qui concerne les loisirs et les festivités.

 


Venons-en au cœur : l’impact de ce pataquès sur mon sommeil avec une précision préalable, je passe deux heures par jour en moins dans les transports en commun dans lesquels, le soir, j’avais assez tendance à piquer du nez.

Comme je n’ai aucune obligation de prendre le boulot avant 9h30, le soir je retarde au maximum mon heure de coucher pour éviter de me réveiller trop tôt ce qui fait que je vais au pieux près de deux heures plus tard que d’habitude. C’est autant plus idiot que je continue à me lever parfois très tôt. Je dors donc environ de 1h30 à entre cinq et neuf heures quinze (cela fait plus de trente ans que je n’ai plus besoin de réveil).

J’ai toujours été un grand siestard somnolant de quinze minutes (à mon poste de travail) à deux heures (dans mon lit). Depuis quelques mois, c’est dans un profond sommeil que je plonge à midi pour environ une demi-heure. Je suis obligé d’organiser ma pause déjeuner de manière à commencer cette sieste à 13h15 (et je mets un réveil qui, là, est vraiment utile contrairement au matin).


Le soir, je ne peux plus résister à un profond sommeil (par rapport aux vagues siestes que je faisais dans le métro) pendant une vingtaine de minutes, à un point que je me « force » à dormir vers 20 heures si je suis fatigué pour éviter un réveil pendant les fictions qui s’enchaînent à partir de 21 heures.

Si je ne fais pas une nuit de sept heures et une sieste d’une demi-heure, j’ai des gros coups de fatigue dans la journée et à m'endormir quand il ne faut pas, à savoir pendant les réunions ou les conversations… C’est mal.

A toi de jouer.

10 commentaires:

  1. Zut et excrément, j'ai donc raté cette partie du KdB...
    Je vis mal le couvre-feu, pour la bonne et simple raison qu'à 18h j'ai rarement terminé ma journée de travail, bref l'enfermement est plus fort qu'en mode confinement. Et si j'appréhende la sortie de crise c'est surtout à cause de mes 2h30 mini de trajet. Par exemple on m'a collé 2 réunions en "présentiel" la semaine prochaine, à 9h pour tout arranger et je pense que je vais gérer en passant au moins une des nuits chez mes parents qui ne sont qu'à 1/2 h du taff (et qui ont reçu leur 1ère injection de Pfizer qui plus est). Voilà, sinon je dors bien, et plutôt plus tard qu'avant le matin même si mes journées de travail commencent plus tôt (accessoirement c'est l'autre sujet, en travail sur site ce sera plus convivial mais moins productif, cf le temps de transport, les pauses etc., sans parler de la découverte récente et passionnante des réunions parallèles en stéréo une en teams sur l'ordi, l'autre en zoom sur téléphone par exemple... je déconseille en vrai). L'aspect positif je l'espère c'est que cette période aura levé les préjugés sur le télétravail et qu'on pourra y recourir de façon plus régulière sans que je me fasse taxer de cheffe laxiste par mes bienveillant-e-s collègues...

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    1. Il faut toujours assister à la partie des KdB après 20h...

      Oui, la période aura été bonne pour le télétravail.

      Au début, je profitais d'avoir plus d'heure à consacrer au travail pour terminer plus tard et adopter un rythme différent (genre faire des pauses de plus d'une demi heure dans la journée). J'ai arrêté (sauf les pauses pour aller voir ma mère quand je n'avais pas réussi à avoir des rendez vous à des heures raisonnables). PAr contre, je commence nettement plus tôt le matin.

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  2. Ca fait quelques années que je dors mal ... et la pandémie n’a rien arrangé. Mon rythme de travail n’a pas varié (en présentiel tout le temps depuis un an, le télétravail en grandes surfaces ils ont pas encore compris qu’avec un peu d’organisation ça serait jouable).
    Je me lève tôt (par obligation), en général vers 6h15... mais très souvent je suis réveillé avant. Il est assez rare que je sois encore endormi après 7h. En contrepartie la sieste est devenue de plus en plus fréquente. Je rentre en général à la maison vers 16h et je dors carrément entre 16h30 et 17h (parfois plus tard)... ce qui me conduis à ne pas avoir sommeil le soir !
    Du coup je veille tard, dors peu et me réveillé fatigué le matin !

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  3. ma pathologie mentale fait que j'ai des "troubles du sommeil" : je peux dormir 3h comme 18h et surtout me reveiller au bout de 2h et 2 ou 3 fois dans la nuit (ça le fait depuis que j'ai 20 ans hein..) avec la cervelle en mode 200% opérationnelle et surtout le corps pret à bouger : le moindre bruit extérieur, activité va alors me faire cogiter, il me faut alors de 30 minutes à 2h pour me rendormir. Pendant le premier (et vrai) confinement, personne ne travaillait la nuit dans #monHLM : mes reveils étaient plus courts: je dormais mieux, parfois d'un trait. Je ne (télé)travaille pas, et ne peut donc pas comparer. Tout ce que je peux dire, c'est que le salopage du sommeil est la principale cause de soucis en journée : manque d'énergie, cervelle en vrac.

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    1. Je me suis toujours réveillé plusieurs fois dans la nuit. Après 2 ou 3 heures du matin, je ne dors quasiment jamais plus d'une heure. Il faut que je fasse quelque chose (pisser, boire...) et je me rendors immédiatement.

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    2. moi : non lire "pathologie mentale", je suis bipolaire, on a des "troubles du sommeil" très particuliers.

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  4. Ce matin, réveil à 3 h 00. Demain matin, je ne sais pas. Mon sommeil est de plus en plus erratique. La COVID, l'âge, le grand âge ? Et plus de sieste.

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