02 décembre 2013

Abolition, de la prostitution : un peu de sérieux... Bordel !

Hier, une image amusante avec deux putes est arrivée dans ma messagerie. J'en ai fait un billet parce que je pense qu'un blog politique doit surtout contenir des conneries pour amuser le lecteur...

La consultation de mon compteur de visites me montre que je n'ai pas eu tort.  pour amuser le lecteur...

La consultation de mon compteur de visites me montre que je n'ai pas eu tort.

Venons en au billet

À mon billet humoristique sur les putes, j'ai eu ce commentaire d'un habitué par ailleurs sympathique : 

"Manque plus que le "LOL" ou le "MDR" pour parachever ce superbe monument de la blague ado sur Internet. Nicolas, franchement, tu vaux mieux que ça.

Sinon, pour répondre à l'interrogation initiale "Jusqu'où ira la pénalisation ?": jusqu'à l'abolition définitive. On est si peu nombreux que ça à la souhaiter ?"

Voilà ce que je lui ai répondu :

"Tout d'abord, je fais à peu près ce que jeux dans mon blog et pour les raisons que j'ai. 

Ensuite, je souhaite la fin de la faim dans le monde, des accidents de la route et des commentaires idiots suite à mes billets de blog. 

Je souhaite la fin du proxénétisme. Je souhaite que personne ne soit obligé de se prostituer pour vivre, pour se payer des études, pour nourrir ses enfants...

Je souhaite qu'on arrête les clients violents, ceux qui forcent à des rapports non protégés. 

Mais je ne vois pas au nom de quoi je pourrais empêcher quelqu'un qui aime ça de gagner de l'argent contre des rapports sexuels. Je ne vois pas quelles valeurs morales je pourrais mettre en avant pour de telles exigences. 

Au nom de la liberté, je souhaiterais que personne ne veuille l'abolition, ce qui revient à un affreux fascisme. 

Et je souhaiterais aussi qu'aucun type ne pense qu'avec un texte de loi, on pourra abolir la prostitution. 

Et si jamais une ou un ivrogne ne t'a proposé de te faire une pipe contre un ou deux verres, c'est que tu ne vas pas assez au bistro. 

Je pense que certains devraient revenir dans la vrai vie avant de faire des commentaires stupides. 

Cela étant, je n'avais pas fait de billet aujourd'hui, je tiens un sujet."

11 commentaires:

  1. On savait que vous aviez des penchants réacs que vous réprimez généralement avec succès. Maintenant il apparaît que vous êtes également habité par un certain libéralisme.

    Vous êtes sur la voie de la guérison :-)

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    1. Pourvu que je vire pas catho ou royaliste.

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    2. Vous devriez lire Albert de Mun, grande figure légitimiste et fer de lance du royalisme social :

      " La question est de savoir si tous ceux qui ont intérêt à la conservation sociale, - et je n'en excepte naturellement personne, - sauront à temps se réunir et s'entendre, non pas pour se coaliser dans une infructueuse résistance, mais pour diriger, pour conduire la réforme économique devenue nécessaire, ou si cette réforme inévitable se fera définitivement sans eux et contre eux. Voilà la question : il n'y en a pas de plus haute dans l'ordre politique, je n'en connais pas qui mérite à un plus haut point de fixer l'attention des hommes d'État ; elle a un nom : c'est la question sociale.
      Les nations modernes sont en souffrance, et la maladie chronique qui les épuise (...) c'est l'excès de la concurrence.
      Depuis un siècle, des doctrines nouvelles se sont levées sur le monde, des théories économiques l'ont envahi, qui ont proposé l'accroissement indéfini de la richesse comme le but suprême de l'ambition des hommes, et qui, ne tenant compte que de la valeur échangeable des choses, ont méconnu la nature du travail, en l'avilissant au rang d'une marchandise qui se vend et s'achète au plus bas prix.
      L'homme, l'être vivant, avec son âme et son corps, a disparu devant le calcul du produit matériel. Les liens sociaux ont été rompus ; les devoirs réciproques ont été supprimés ; l'intérêt national lui-même a été subordonné à la chimère des intérêts cosmopolites, et c'est ainsi que la concurrence féconde, légitime, qui stimule, qui développe, qui est la nécessaire condition du succès, a été remplacée par une concurrence impitoyable, presque sauvage, qui jette fatalement tous ceux qu'elle entraîne dans cette extrémité qu'on appelle la lutte pour la vie. "

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    3. Oui mais il propose quoi, pépère ?

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    4. Il est malheureusement mort depuis longtemps. Heureusement pour lui.

      Ceci dit, je voulais juste attirer votre attention sur le fait que le royalisme n'est pas cette caricature véhiculée un peu partout. La question sociale a toujours été au cœur du mouvement royaliste, et notamment chez les légitimistes. Par ailleurs, la critique du libéralisme a toujours été une constante du discours royaliste.

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    5. Ah mais je ne caricature rien. Je suis républicain parce que je ne vois pas pourquoi un type aurait un privilège. Pour le reste, je m'en fous.

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  2. Ta réaction ne m'étonne pas. Mais au moins mon commentaire t'auras permis de faire un article avec un peu plus de fond (sic) que le précédent. C'était le but, non ?

    Sans rancune.

    François, défenseur des commentaires stupides lorsque les articles de blogs le sont aussi. ;-)

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    1. Aucun billet n'est stupide. Mon blog est populaire parce que j'y mets des conneries c

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  3. À propos de punir les porteurs de bite, il y aurait quelque chose à faire avec ce néologisme : la pénissalisation.

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    1. Voyez ça avec Euterpe, je ne peux pas être partout.

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  4. Tebruc, quand je vire un mec parce qu'il me casse les burnes, ne t'imagines pas que je lis ses commentaire. Abruti.

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