17 décembre 2024

A chacun sa gauche (ou Bayroubignole)

 

Hips !

Que mes centaines de milliers de lecteurs, dont toi !, attendent avec impatience mon billet de fine analyse suite à la nomination de François Bayrou comme premier ministre est bien naturel mais je n’ai pas grand-chose à dire sur cette accession au vice poste suprême car elle a déjà largement été commentée par les réseaux sociaux, la presse et même le personnel politique… Cependant, je trouve peut-être qu’on n’a pas assez parlé de deux éléments, le premier étant que François Bayrou a visiblement fait du chantage auprès du président de la République pour obtenir ce poste, le deuxième est qu’il est toujours mis en cause dans une histoire judiciaire avec ces âneries de faux attachés parlementaires payés par « l’Europe ».

Pour le premier, je ne vois pas comment nous pourrions, maintenant, avoir confiance dans ces deux énergumènes, comment nous pouvons tolérer qu’ils représentent la France à l’étranger et tout ça. Pour le deuxième, je reste un farouche partisan de la présomption d’innocence et ne veux pas accabler cette pauvre andouille matignonesque mais Marine Le Pen va elle-même devoir se battre dans une histoire similaire et je ne vois pas comment on va pouvoir invoquer l’Etat de droit quand elle sera condamnée définitivement – si elle l’est – alors que nous avons le chicon susnommé en poste.

Cette nomination est donc une erreur. Nous sommes d’ailleurs très nombreux à dire qu’Emmanuel Macron aurait dû choisir une personnalité à gauche. Une telle unanimité dans notre camp fait plaisir à voir. Même si sur le fond, nous n’avons pas grand-chose en commun. Rien que le fait que des confrères puissent prétendre nous avons gagné les législatives m’exaspère. Certes, la gauche a le plus de députés mais elle reste bien loin de la majorité absolue et est tellement divisée qu’elle n’est pas foutue d’avoir un seul groupe parlementaire qui, lui, pourrait être le plus gros.

Cela étant, compte tenu des particularités du scrutin (une répartition des circonscriptions sans prise en compte des souhaits des électeurs et un front républicain qui arrange beaucoup de monde), elle n’est représentative de rien.

 


Si cette nomination ne m’inspire pas vraiment (d’autant que j’avais déjà parlé de Bayrou dans un précédent billet), ce n’est pas le cas de mes confrères blogueurs (voir par exemple le billet d’El Camino dans ma bloguerolle, sa prose est rare) et surtout nous avons une espèce de réflexion au sujet de ce que devrait être la gauche qui pointe le bout de son nez.

Et il est temps ! J’ai vu récemment deux amis – ou anciens amis… – de gauche assurer la promotion de Sandrine Rousseau alors qu’elle est typiquement ce qui fait perdre notre camp. Cela me gonfle voire m’inspire quelques lignes. En effet, nos frères du camp du bien pensent savoir ce qu’il faut à notre peuple, ce qui est la moindre des choses, en oubliant ce que devrait être une vraie politique de gauche et ce qu’il faut mettre en avant pour gagner.

 


Je vous conseille tout d’abord la lecture du billet de Cincinnatus (d’autant qu’il est moins pompeux que souvent…). J’aurais pu dire que je suis d’accord avec lui à 100% si j’avais tenu jusqu’au bout (cela dit sans la moindre méchanceté, ce garçon arrive à faire des tartines plus longues que les miennes). Deux extraits : « La passion de l’égalité semble nous avoir quittés, sous les coups de la société de l’obscène. Hypnotisés par nos écrans, nous ne sommes plus capables d’appréhender le monde sans leur truchement. La succession frénétique d’images et de vidéos anesthésie l’esprit et tétanise la pensée. Nous nous indignons par réflexe télécommandé – le cerveau devenu inutile, la moelle épinière suffit largement – pour n’importe quelle « cause » mise en scène mais n’accordons pas un regard à contemporains. Les clochards – réduits d’abord à un simple acronyme, SDF, puis devenus sous l’action de l’odieuse novlangue « personnes en situation de rue » : le ridicule ne tue pas, la misère, si ! – pullulent mais ils sont au sens propre invisibles ; ce n’est pas que nous ferions semblant de ne pas les voir lorsque nous les enjambons sur le perron de notre immeuble : la mithridatisation des esprits fait que réellement nous ne les voyons plus, ils sont là mais se fondent dans le décor. » (j’ai dit qu’il était moins pompeux que d’habitude, c’est vous dire pourquoi il n’est plus dans ma bloguerolle).

« Pour la « gauche » qui a abandonné le peuple et s’est réfugiée dans les clientélismes identitaires, la question ne se pose même pas : parler de pauvreté, de classes populaires, c’est, au choix, promouvoir une discrimination, un « classisme » (aussi odieux que le racisme ou le sexisme), ou bien défendre une position d’extrême droite puisque les prolétaires blancs sont, bien entendu, d’horribles fascistes – seuls comptent les nouveaux damnés de la Terre que l’on ne reconnaît pas à leurs difficultés à remplir le frigo le 12 du mois mais à leur couleur de peau ou à leur religion : un footballeur millionnaire basané ou un bourgeois musulman sont des opprimés, un ouvrier ou un chômeur blancs sont des oppresseurs. La gauche Gobineau a encore frappé. N’ayant rien à dire à la France périphérique, aux ouvriers, aux prolétaires, aux petits salariés et fonctionnaires, elle les ignore ou les diabolise. Il est d’ailleurs parfaitement emblématique que les Restaus du cœur – les Restaus du cœur ! – subissent les attaques de cette « gauche » parce qu’ils ont la sagesse d’interdire dans leur charte tous les signes religieux, parmi lesquels le voile islamique… ce que ne peut supporter cette « gauche » qui a cessé de bouffer des curés pour mieux sucer les imams : la fumeuse « intersectionnalité des luttes » consiste en réalité à en nier certaines (sociales, féministes) au profit d’autres, jugées plus « rentables » (raciales, religieuses). »

Lisez donc tout, je vais revenir après l’apéro pour vous laisser du temps ! Oh ! Lisez au moins ces extraits et digérer les !

 


Les considérations de tout chacun ont poussé mes copains estimés Denis du blog Extime et Ronald de Politeeks (voir ma bloguerolle) à entamer, ainsi, un début du « blogowar », comme au bon vieux temps et je ne vais tout de même pas perdre cette occasion de vêtir mon armure de chevalier virtuel tout aussi putatif. Et de donner mon avis.

En fait, je suis assez d’accord avec Ronald (au fond, ça fait 15 ans que Bayrou nous les brise avec la dette et ça devient aujourd’hui le sujet principal des débats…) et c’est la réponse de Denis qui m’inspire, aujourd’hui. Contrairement à lui qui semble parfois ne plus savoir où il habite au point où il juge nécessaire de se justifier (ce n’est pas un mal, j’ai tendance à le faire parfois, moins aussi, par exemple en rappelant que j’avais voté Juquin en 1988 et Roussel en 2022, pour ne citer que la première et la dernière présidentielle que j’ai connue en tant qu’électeur).

 


Notons que je suis d’accord avec à peu près tout ce que dit Denis, par exemple son introduction : « La seule chose qui me rapprocherait du béarnais, ce sont ses positions sur l’euthanasie, la GPA et la conversion transgenre pour les mineurs auxquels je suis farouchement opposé. Et j’ai une profonde détestation pour l’écriture inclusive. Sur les questions sociétales, je suis diamétralement opposé aux propositions de la gauche politique. »

Tout tient dans le détail ! « Je suis pour un impôt sur le revenu punitif pour les très hauts revenus, permettant de soulager les classes moyennes qui travaillent contrairement aux héritiers. » Je ne suis pas pour un impôt punitif et toutes ces âneries de taxer les riches, les superprofits et tout ça. Les électeurs sont visiblement d’accord avec moi. Il faut, par contre, une imposition « juste », plus tu gagnes d’oseille, plus d’en verse au budget commun pour financer les services publics qui servent à tout le monde. Est-ce qu’on pourrait arrêter de sortir des gros mots ?

« Pour redonner du souffle à notre société, nous devons plus lourdement imposer l’héritage pour les plus aisés. Nous devons maintenir à tout prix notre système de répartition qui permet aux jeunes de ne pas se soucier de leur retraite avant même de s’installer dans la vie. » Je viens d’hériter de ma mère. Ca m’a un peu gonflé de payer des impôts sur cela alors qu’elle n’a fait que bien gérer le pognon qu’elle a gagné avec mon père alors qu’ils étaient tous les deux instituteurs (PEGC, pardon). Il faut arrêter de penser que les jeunes sont préoccupés par leur retraite avant de bosser d’autant que ce sont souvent les formations politique qui leur bourre le mou. Avant la retraite, il faudra qu’ils fondent un foyer, éduquent des enfants et toutes ces conneries que j’ai bien pris soin de fuir pendant des années.

 


« Je ne suis encarté nulle part. Et le seul parti dans lequel j’ai milité est le Parti Socialiste où j’étais sur l’aile gauche aux côtés d’Arnaud Montebourg de 2005 à 2008. Mon seul désaccord avec Arnaud porte sur le nucléaire. » Moi, c’est le contraire. Le seul point d’accord que j’ai avec Montebourg est le nucléaire. Sinon, je ne peux pas blairer le personnage qui était un des chefs des frondeurs, sous François Hollande, qui demandait qu’on privilégie l’industrie française tout en chiant sur les mesures mises en place pour qu’elles ne soient pas pénalisées à un niveau fiscal voire sociale par les conditions de leurs homologues étrangers.

Pour ce qui concerne le nucléaire, je ne suis pas d’accord avec Denis et je le titille souvent à ce sujet. Je ne parle même pas du fait que les revendications des écolos ont foutu en l’air un secteur industriel qui a fait une des forces de notre pays alors que l’Allemagne venait de sombrer à ce sujet. Il y a peu, Denis me disait que l’énergie nucléaire était plus chère à produire que les « renouvelables traditionnels » tel que le solaire et l’éolien. C’est tout simplement faux : dans la mesure où ces machins ne fonctionnent que quand il y a du vent ou du soleil, il faut construire des centrales pour répondre aux besoins pour les autres périodes.

Toujours est-il qu’on ne peut pas limiter l’argumentation aux difficultés d’alimentation ou à une potentielle pollution à très long terme, à un danger réel mais qu’il faut relativiser (il y a eu moins de mort en 70 ans avec les tripatouillages des humains sur les atomes qu’en quelques mois avec la pollution « au CO2 »). Il faut garder un espoir en la science, en l’avenir : nos chevelus en blouse blanche trouveront bien la manière de titiller les molécules d’hydrogène pour assurer ma climatisation et le fonctionnement des poids lourds qui livrent les fûts de bière.

 

Zoli payzaze

On ne convaincra pas les électeurs en mettant en cause notre production d’énergie, sa durabilité, celle de l’industrie française… Il faut se le foutre dans le crâne. Les zantinucléaires ont foutu la merde en Allemagne, on pourrait au moins en prendre de la graine et penser aux électeurs qui se foutent totalement de l’endroit où l’on va stocker nos atomes dénaturés mais qui souhaite que leur belle-mère conserve l’électricité pour éviter d’avoir à l’héberger chez soi où l’on a du chauffage à bois, par ailleurs probablement polluant.

Il faut penser aux électeurs en évitant de leur imposer une société dont ils ne veulent pas. Denis faisait, récemment, un billet en mettant en avant une interview d’une petite dame du Canada qui disait, pour (largement) résumer qu’il fallait faire de « l’écopopulisme ». C’était très instructif. Il y parlait sans doute du nucléaire mais comment peut-on être populiste en disant aux gens que l’on peut s’en sortir sans atomes crochetés ?

 

Emmanuel Macaron ?

Je disais donc, en introduction, que toute la gauche était d’accord pour dire que Macron aurait dû choisir un premier ministre de gauche mais que c’est le seul truc qui nous unit. Pour ma part, je n’ai plus envie de me justifier : mes positions ont très peu changé. Vous pouvez vérifier : ce blog aura 19 ans dans quelques jours et je pense rester d’une incroyable constance tout en durcissant certaines positions sur les sujets sociétaux vu que je m’éloigne de plus en plus d’une gauche radicale qui, elle, s’y morfond. Je vote très à gauche (mais pas insoumis !) mais je défends des idées plus que centristes pour beaucoup de tous ces militants qui se sont coupés des électeurs en accusant les autres de ne pas les suivre.

Tous les jours, dans TikTok, je tombe sur des lascars qui défendent le fait qu’il ne faut pas avoir honte des positions honteuses d’LFI : il faut que cela cesse. On ne peut pas nous forcer à aimer l’haïssable. Sandrine Rousseau (qui est plus proche d’LFI que de la social-démocratie, tout de même) a peut-être raison de vouloir interdire la projection d’un film parce qu’il y a eu des abus sexuels graves pendant le tournage mais si ces conneries poussent les électeurs dehors – renier un pan de la culture française ! – cela continuera à me pousser assez loin…

 


Ils l’ont dit nos camarades de la vraie gauche avec du poil dur que les trois enfants de mes parents ont payé des droits de succession pour hériter d’un patrimoine composé notamment d’une maison de vacances achetée par les darons en 1970 pour nous offrir des congés pépères alors que ceux dont des vioques, avec les mêmes revenus (deux salaires d’instits), ont préféré acheté des chaînes hifi ou des nuits dans des hôtels de luxe pendant les sports d’hiver mais en pleurant à chaudes larmes à l’âge canoniques car ils ne pouvaient pas se payer des chocolats en plus des notes d’Ehpad ?

Non.

Ils ont expliqué, nos défenseurs de la douairière Rousseau, qu’ils sont écologistes mais qu’ils continuent à habiter un pavillon de banlieue et d’aller en voiture au travail, rien que pour faciliter l’achat des entrecôtes pour les barbecues du soir, avec les voisins ?

Non.

 

Outremer défavorisé

Une partie de la gauche est très loin de moi et c’est très bien ainsi. Sauf s’ils changent et finissent par se préoccuper réellement des besoins des Français, comme ces imbéciles qui critiquaient il y a peu les bidonvilles à Mayotte mais n’ont jamais vu qu’il y en avait plein, le long du boulevard périphérique de notre capitale. Ces andouilles qui exigeaient que notre ministre de l’intérieur aille dans ces collectivités lointaines, suite au drame qui les touche, tout en exigeant que Bayrou s’en débarrasse, ce Bayrou à qui ils ont reproché d’aller dans sa circonscription, un week-end, dans se rendre compte qu’ils auraient hurlé s’il n’y était pas allé au prétexte qu’il aurait négligé la proximité avec le terrain.

Sans moi, je vous dis.

 

Lors des universités d'été du Parti Socialiste, en 2011 (en pleine primaire, donc), avec les copains blogueurs nous avions interviewé Arnaud Montebourg. A l'un d'entre eux, il avait expliqué qu'il allait interdire la spéculation. Alors je lui ai demandé comment il allait faire pour interdire la spéculation. Il m'a dit que, ça, on verrait plus tard.

Je ne veux pas d'une gauche qui n'a rien dans le crâne et, en plus, voudrait expliquer aux Français (électeurs) qu'ils ne pourront pas revendre leur maison plus cher qu'ils ne l'ont achetée car c'est de la spéculation.

Sans moi.

21 commentaires:

  1. Il n'y a eu AUCUN abus sexuel durant le tournage du Dernier Tango à Paris, n'en déplaise à nos sœurs metooffues, cuirassées dans leurs assertions mensongères, mais un simulacre d'accouplement, comme on en voit dans un film sur deux.

    Si on assimile ça à un "viol", alors pourquoi pas, demain, un acteur attaquant son metteur en scène pour meurtre, sous prétexte que, dans le film tourné sous sa direction, son personnage s'est pris une balle en pleine tête ?

    Mais bon : le principal, n'est-ce pas, c'est de parvenir à faire retirer un film de l'affiche, ou un livre des devantures, dès lors qu'ils ne plaisent pas à ces dames.

    (Je me demande, tout soudain, si je ne serais pas un peu hors sujet, moi…)

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    1. Pas du tout ! Vous décrivez ce qu’est devenue la gauche.

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    2. @ DG
      Sa cousine Vanessa Schneider, journaliste que je considère tout à fait honnête, a écrit un livre sur Maria Schneider.
      J’ai écouté ses interviews, et le doute pour moi n’est plus permis.
      Vous savez à quel point je ne participe pas aux grands mouvements, par respect du cas par cas, mais lorsqu’il y en un à défendre je le fais (à tort ou à raison).
      Hélène

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  2. ah mince du coup je me souviens avoir interviewé Montebourg , ministre ou pas. Un individu brillant, mais capable de tirer à coté de la cible, flamboyant, romantique au sens littéraire. Un révolté de carton en fait . Il m'avait dit que l'avenir de Sarkozy c'était la prison. J'attends encore. Mais il a compris qu'il ne servait à rien la dedans, il s'est mis à vendre du miel je crois.

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    1. Il n’avait rien de mieux à faire !
      NJ

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  3. À propos du "scandale" de Bayrou allant à Pau plutôt qu'à Mayotte, un avis :

    https://www.causeur.fr/pau-mayotte-non-francois-bayrou-ne-doit-pas-demissionner-de-son-mandat-de-maire-297559

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    1. Je suis à peu près d'accord avec elle, notamment sur le cumul des mandats (depuis qu'on a l'interdiction, il faut bien dire que l'Assemblée est partie en vrille).

      Pas sur Retailleau.

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    2. moi je pense que toutes ces visites de ministre et autre sur un lieu de catastrophe : mobiliser des forces de police/securité qui seraient mieux ailleurs sur ce lieu pendant ces moments. Tout ça pour des images et des polémiques sur les chaines d'info.

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    3. Oui, ces déplacements n'ont qu'une valeur symbolique et sont plutôt négative pour l'efficacité des secours. J'ajouterais, car c'est très lié (et j'en parle un peu dans le billet), que les imbéciles qui chouinent actuelle au sujet de cette catastrophe sont tout de même des trous du cul. Ils ne savent parler de Mayotte qu'au sujet de l'immigration (alors qu'il y a un vrai problème : les habitantes des autres iles des Comores peuvent venir accoucher là, le droit du sol donnera la nationalité française aux gamins) et ne connaissent rien d'autre. Moi, au moins, j'y ai des distributeurs de billets à gérer. Ce n'est pas grand chose mais c'est plus que ce que savent ces jean-foutre de gauchistes.

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    4. et encore pire, j'ai vu sur FranceINFo des gens dirent que l'hôpital ne marchait plus, alors qu'un reportage sur la même chaine disait le contraire. Bref ça raconte n'importe quoi, des trucs re-ouvrent progressivement et en France ça polémique forcément. Plutôt que de parler de ce qui re-marche, on polémique.

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    5. Si au moins ils insistaient sur ce qui ne va vraiment pas.

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    6. Attends je viens de voir dans bluesky, un twittos socialiste (.V.Motta) critiquer Retailleau à Mayotte par ce qu'il n'avait pas de cravate . Purée le mec a fait un thread pour expliquer ça. C'est surement ça qui ne va vraiment pas.

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    7. Il n’arrête pas de faire ce genre de publication débile. C’est très surprenant. On le connaît, c’est tout de même un lascar bien plus intelligent que les militants abrutis.

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  4. Il cause bien ce cincinnatus. Je trouve que Bayrou n'a pas changé d'un poil. Un ours bearnais. Mais il va certainement faire rentrer le RN dans les ministres et ça c'est pas une bonne nouvelle.

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    1. Cincinnatus cause bien. J’avais lu, il y a quelques temps, un billet de lui qui m’avait bien plu. J’avais alors survolé son blog et décidé de le mettre dans la bloguerolle. La semaine suivante, son billet était tellement chiant que je l’avais viré. Le plus drôle est que Didier avait fait à peu près la même chose (on est potes mais on ne concerte évidemment pas pour ce genre de choses).

      Je n’ai absolument pas confiance en Bayrou (je l’ai dit dans mon avant dernier billet) mais je ne supporte pas les polémiques idiotes. Aujourd’hui, il a dit qu’il n’allait pas à Mayotte parce Macron allait sans doute le faire. Il a commis une bévue en improvisant une réponse à un député et dit qu’il n’était pas d’usage que les deux têtes de l’exécutif quittent le pays en même temps. Mayotte étant en France, cela a créé une levée de bouclier alors qu’il voulait simplement dire qu’ils ne quittaient pas en même temps la métropole (pour des raisons évidentes de sécurité et d’organisation du pouvoir). Tout cela me fatigue.

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    2. tiens “Autheuil” voit le vieux Béarnais comme moi. Déconnecté le papy.

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    3. Il se trompe, à mon avis. Les Français ont aussi besoin de savoir que leurs élus gardent des « racines locales » et Authueil a toujours été proche de groupes politiques qui se sont effondrés.

      Bayrou a raison de critiquer le non cumul. On se retrouve avec des élus nationaux compte ment déconnectés du terrain.

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  5. J'ai pas tout lu (la prose de Cincinnatus m'a un peu refroidi).
    Sur l'intro, je ne suis pas déçu par le choix de Macron, vu que je n'attends de toute façon absolument plus rien de ce clown et de ses affidés. Depuis le maigre espoir de 2017 (il avait été ministre de Hollande quand même), il n'a fait que me décevoir, et chaque jour qui passe m'atterre un peu plus.
    Quand à la "gauche", comme le reste de la classe politique, je suis de plus en plus affligé par leur nullité crasse, peu importe le "courant" d'ailleurs. J'ai l'impression qu'ils s'adressent à une base électorale à laquelle je n'appartiens plus vraiment... je me sens de moins en moins concerné par les débats, les stratégies électorales. Et la course à la petite phrase sur les réseaux sociaux n'arrange rien.
    Et le nucléaire c'est très bien pour le moment... faute de mieux. Sinon les gens vont avoir froid et ils ont déjà bien assez d'emmerdements comme ça.

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    1. ah la course aux réseaux sociaux, ou aux chaines d'infos ça se voit partout dans le domaine politique. Ça pollue les débats. Rajoute des insoumis vociférateurs dedans, ça donne un sacré bordel.

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    2. Stéphane,

      Quand tu commentes à 21h, je suis obligé d'attendre le lendemain pour répondre... Même quand je n'ai pas grand chose à dire vu qu'on me semble assez d'accord.

      Je pense qu'ils sont tous déconnectés (sauf au RN...) des bases électorales potentielles. Les rares types lucides ne peuvent pas s'exprimer (pour différentes raisons ; celles que les gens n'en ont pas grand chose à cirer n'étant pas la moindre).

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  6. Ne vous mettez plus la rate au court bouillon, profitez pleinement des fêtes, nous avons des couveuses de journalistes hyper premiers ministrables sur toutes les chaînes d’infos en continu, remplis de critiques et de conseils dès que le PM en place bouge.
    On l’appelerions diplôme de Science Info, spécialistes de yaka faukon, faiseurs de Isnogood.
    Hélène

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