En salle

05 novembre 2025

USA : battre l'extrême-droite dans un bastion démocrate

 


« « Donald Trump, je sais que vous regardez, montez le son ! New York restera une ville d'immigrés, construite par des immigrés, qui tourne grâce aux immigrés, et désormais, dirigée par un immigré ! Pour atteindre l'un d'entre nous, vous devrez d'abord passer à travers nous tous. » New York écrit l’histoire avec la magnifique victoire de Zohran Mamdani. Malgré les millions de dollars déversés pour lui barrer la route, malgré les calomnies, la mobilisation populaire dans les urnes fait élire le plus jeune maire et premier musulman à diriger la plus grande ville du pays. Il le fera pour et par ses habitants : gel des loyers, bus gratuit, crèche gratuite, hausse du salaire minimum. Cette victoire porte en elle une leçon : seule la gauche de rupture peut battre l’extrême droite. Le futur nous appartient ! »

Voila ce qu’a tweeté Mathilde Panot pour saluer la victoire de Zohran Mamdani aux municipales à New York. Les analyses des militants de gauche à la suite d’élections aux USA m’amuse toujours.

La vérité est que le parti démocrate n’avait pas fait un score aussi faible depuis 2009. En d’autres termes, ceux qui servent de gauche, là-bas, ont perdu plus de 15 points depuis les dernières élections de ce type.      A ceci près que Mandani était opposé à un « dissident » démocrate qui n’était soutenu par l’extrême-droite que pour battre un type à la réputation d’antisémitisme…

Le candidat républicain, arrivé troisième (avec un score digne de Valérie Pécresse), était d’ailleurs un opposant à Trump.

 

Je vais donc apporter une précision à la publication de Madame Panot : seule la gauche de rupture peut battre l’extrême-droite lorsque l’extrême-droite n’a pas de candidat.

Et que les électeurs traditionnels sont partis à la pêche.

C’est déjà pas mal, remarque ! 


Pour ma part, ça fait longtemps que j'ai arrêté de tirer des conclusions aux élections en dehors de nos frontières. On ne peut pas tout connaître.