« « Donald Trump, je
sais que vous regardez, montez le son ! New York restera une ville d'immigrés,
construite par des immigrés, qui tourne grâce aux immigrés, et désormais,
dirigée par un immigré ! Pour atteindre l'un d'entre nous, vous devrez d'abord
passer à travers nous tous. » New York écrit l’histoire avec la magnifique
victoire de Zohran Mamdani. Malgré les millions de dollars déversés pour lui
barrer la route, malgré les calomnies, la mobilisation populaire dans les urnes
fait élire le plus jeune maire et premier musulman à diriger la plus grande
ville du pays. Il le fera pour et par ses habitants : gel des loyers, bus
gratuit, crèche gratuite, hausse du salaire minimum. Cette victoire porte en
elle une leçon : seule la gauche de rupture peut battre l’extrême droite. Le
futur nous appartient ! »
Voila ce qu’a tweeté
Mathilde Panot pour saluer la victoire de Zohran Mamdani aux municipales à New
York. Les analyses des militants de gauche à la suite d’élections aux USA m’amuse
toujours.
La vérité
est que le parti démocrate n’avait pas fait un score aussi faible depuis 2009.
En d’autres termes, ceux qui servent de gauche, là-bas, ont perdu plus de 15
points depuis les dernières élections de ce type. A ceci près que Mandani était opposé à un « dissident »
démocrate qui n’était soutenu par l’extrême-droite que pour battre un type à la
réputation d’antisémitisme…
Le candidat républicain, arrivé troisième (avec un score digne
de Valérie Pécresse), était d’ailleurs un opposant à Trump.
Je vais donc apporter une précision à la publication de Madame
Panot : seule la gauche de rupture peut battre l’extrême-droite lorsque l’extrême-droite
n’a pas de candidat.
Et que les électeurs traditionnels sont partis à la pêche.
C’est déjà pas mal, remarque !
Pour ma part, ça fait longtemps que j'ai arrêté de tirer des conclusions aux élections en dehors de nos frontières. On ne peut pas tout connaître.