J’ai encore laissé passer une semaine sans faire de billet politique.
On va dire que j’avais été très actif cet été et qu’il était temps que je
prenne du recul. La vérité est que tout cela me casse les couilles même si je n’aime
pas être plus grossier que la raison ne l’impose, dans ce blog.
J’ai pourtant deux ou trois sujets à évoquer. Je vais tenter
de faire court.
Le volets recette du budget a été rejeté à la quasi-unanimité
par l’Assemblée.
C’est grotesque et c’est du sabotage. J’avais espéré que nos
députés tentent de chercher un compromis. Je me disais que les socialistes et
les renaissants allaient voter pour le texte, que la droite s’abstiendrait. En
l’absence de majorité, il n’aurait pas été possible de faire un budget qui
satisfasse tout le monde mais un point d’équilibre aurait pu être trouvé avec
une suppression de mesures récessives et un début de suppression des mauvaises
orientations prises depuis 2017 qui nous mettent dans le rouge.
On va se retrouver avec le pire budget imaginable, ne
donnant satisfaction à aucun électeur de 2024. Nos députés sont des
jean-foutre.
Le chef d’état-major des armées a dit une grosse bêtise et
les polémiques sont parties de travers.
Si c’est une bêtise, c’est parce que ce n’était pas à lui de
nous préparer à la guerre. Il aurait tout simplement mieux fait de la fermer.
Sur le fond du dossier, chacun aura son avis. Pour ma part,
je ne veux évidemment pas de guerre avec la Russie mais j’estime que l’on a le
devoir ou la responsabilité de défendre l’Ukraine ou, du moins, le peuple
ukrainien. Je préférais que cela se règle par la voie démocratique. Mais je n’y
connais rien et j’en ai un peu ma claque de voir des pécores pérorer, par
exemple, sur la capacité de la Russie à tenir malgré la pression sur l’économie
ou ce genre de choses.
Raphaël Glucksmann a publié
un long texte dans Facebook. Il commence ainsi : « Depuis 48h, le déchaînement des autruches contre le chef
d’état-major des armées souligne la puissance du déni et la force de l’esprit
de capitulation au sein de la classe politique française. Tous les services de
sécurité européens sonnent l’alarme à l’unisson sur la possibilité d’une
attaque russe contre l’Union européenne dans les années qui viennent, mais
Mélenchon, Royal et Tanguy savent mieux qu’eux. »
J’ai écouté Mélenchon (pas les autres) et, donc, lu Glucksmann.
Ce dernier donne raison à Mandon or ce dernier tient les propos d’un
responsable politique ce qu’il n’est pas. Ce n’était franchement pas utile de
diriger une charge contre ceux qui critiquent Mandon avec un langage hautain de
celui qui pense que les autres n’y connaissent rien.
Mandon déborde de sa mission et, dans une démocratie normale,
il serait mis à pied.
Glucksmann a tout perdu en une semaine si on prend en
compte, en plus, les médiocres intervention qu’il a faite dans le poste cette
semaine. Il représentait un des rares espoirs du centre gauche pour la
prochaine présidentielle et il s’est grillé en quelques jours.
Ce qui nous amène au dernier sujet que je voulais aborder.
La presse a décidé : le second tour de la
présidentielle aura lieu entre Mélenchon et Bardella.
C’est un peu ce qu’on ressent à la lecture des différents
articles à ce sujet depuis deux semaines (donc avant les foirades de Rapha).
Tant pis si aucun sondage ne donne JLM au second tour (même si on sait que c’est
un excellent candidat et qu’il remonte toujours dans la dernière ligne droite).
Il y a des explications : Edouard Philippe a fait une
grossière erreur en exprimant son souhait de voir Macron quitter le pouvoir. LR
ne fait pas mieux en se détachant du camp présidentiel pour le budget alors que
ses cadres sont coresponsables de la situation.
Tant pis ! Mais je ne tiens pas à ce que ces ânes d’éditorialistes
tiennent les mêmes propos pendant 18 mois et zappent toutes les alternatives.
Il y a une quinzaine de jours, il y a eu la polémique suite
à la sortie par une chaine publique d’un graphique accompagnant un sondage
complètement délirant : les tailles des cases de l’histogramme n’étaient
pas du tout proportionnelles au résultat annoncé. J’ai trouvé ça amusant et les
clowns qui ont fait la bévue méritent qu’on se foute de leur gueule sans en
faire une polémique à la con.
Ce qui m’a fait rire, en plus, est que la seule personne du
centre gauche testée par les sondeurs était François Hollande.
Adieu Glucksmann, Faure, Cazeneuve, veaux, vaches et
cochons.
Mon billet est trop long, finalement, je vais le résumer.
Trois sujets. Trois domaines où l’on nous prend pour des cons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
La modération des commentaires est activée. Les commentaires anonymes ne sont pas publiés (sauf les miens...). Tout comme ceux qui me les brisent.