09 juin 2011

Circonvolutions (« sociales » ?) à l'UMP...

Je ne sais pas si je dois remercier l’UMP ou le journaliste de France Info de m’avoir donné le sourire, en mettant mes chaussettes, ce matin (véridique), quand j’ai entendu (ou cru entendre) dans le poste : « la convention sociale de l’UMP a validé sa mesure phare : l’obligation pour les allocataires du RSA ! »

Je ne vais pas revenir sur cette mesure, c’était l’objet d’un billet récent et le sujet a déjà longuement été traité par les copains.

J’adore quand l’UMP met le mot « social » à toutes les sauces. Déjà du temps de Jacques Chirac, le nouveau supporter de François Hollande, il nous parlait de « la croissance sociale ». Pour ma part, je vous invite à boire une « bière sociale » au Kremlin des Blogs, ce soir. Si je suis en retard, le Vieux est chargé de « l’accueil social ».

C’était pendant le journal de 7h15 (celui de 12h14 est mieux). Pendant celui de 7h, ils avaient diffusé un reportage expliquant les circonvolutions (« sociales » ?) de Martin Hirsh pour revenir sur ce qu’il avait prétendu la veille sur la même antenne (mais que je n’avais pas écouté). La version officielle est donc maintenant, à peu près : « l’UMP propose une AMELIORATION du RSA, la mesure est donc bénéfique, c’est un plus, c’est génial et c’est parfait, bordel (« social » ?) ! ».

Le plus drôle a été le moment où il est revenu sur le milliard de « plus values » ! Hier, on disait : « Sauf que Martin Hirsh, qui a oublié d'être con, a ce matin, mouché tout l'UMP du grenier à la cave, en un seul coup car il a expliqué que les recettes de la taxe créé pour financer le RSA qui ont été de 1,5 milliards en 2010 ne vont que pour partie au financement du dispositif. Selon Martin Hirsh, Il y a 999 millions d’euros excédent en 2010. Ou vont-ils se demande t-il ? »

J’avais même cru comprendre qu’il ronchonnait parce que, en même temps que l’état se goinfrait sur le dos des pauvres, il diminue l’ISF des plus riches (par définition, les plus pauvres en payent assez moins).

La radio a changé la version ce matin : grâce à cet excédent, une majorité de Français, les plus pauvres, n’auront pas à supporter une augmentation des impôts… (il faudrait que je prenne des notes pour retranscrire ici les propos exacts mais j’ai du mal à écrire en mettant mes chaussettes).

Elle n’est pas belle, la vie ?

(illustration)

2 commentaires:

  1. J'ai entendu moi aussi la mise au point de Martin Hirsh. C'était bienvenu ! Mais évidemment, les brouilleurs de cartes sont vite intervenus !

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