16 juin 2011

Un débat vert en 140 caractères

Plongé dans des geekeries diverses, ce matin, je n’ai pas eu e temps de faire mon tour des blogs (ça sent le « marquer tous en lus », désolé…) ni, surtout, de faire un tour de l’actualité. J’ai donc découvert les nouvelles du jour par le journal de France Info, ce matin, à 7 heures, en mettant mes chaussettes, et j’étais plié de rire en écoutant les propos de Eva Joly et Nicolas Hulot qui s’engueulaient ouvertement à l’occasion de je ne sais quelle messe d’EELV, hier soir, que j’ai suivi par Twitter tout au long de la soirée.

C'est en lisant le billet de mon copain Yann, à l'instant, titré : "en politique, les gens ne s'aiment pas", que je me suis rappelé que cette passe d'arme aurait du être le sujet de mon billet politique, ce matin...

Comme le twetait Trublyonne, hier soir, ça fait du bien d’entendre ça, ça montre qu’au PS, on n’est pas les seuls à s’engueuler…

Comme je ne suis pas un supporter de ce parti, ça ne m’intéresse qu’assez peu. J’ai déjà donné mon avis : un duel Eva Joly – Nicolas Hulot n’est pas un bon casting, aucun des deux n’est un bon candidat à la Présidentielle (on mettra ce qu’on veut derrière le terme « bon »). Un face à face entre Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit aurait eu, « politiquement », plus de gueule.

Toujours est-il que certains arguments des twittos sont amusants. Par exemple, un gugusse disait que Nicolas Hulot est un bon orateur. J’avais envie de lui répondre « hé ho connard, ça fait trente ans qu’il est animateur télé, un de ceux préférés des Français, c’est normal qu’il parle bien, c’est son métier ! Et c’est un métier dans lequel il excellait… »

Mais ça ne tient pas en 140 caractères...

Par contre, sur le fond, je ne sais pas. Et je ne veux pas le savoir.

1 commentaire:

  1. Moi aussi ils me font marrer les écolos. Ils veulent faire croire qu'ils sont modernes et différents alors qu'ils font exactement comme les autres : ils mettent une star en tête de cortège (Hulot), ils renient leurs anciens engagements (Bové), courent derrière les bonnes places (Joly), ont une grande gueule (Bendit) et mettent à la tête de leur parti un second couteau qu'ils malmènent tous le temps(duflot) bref ils ne savent pas sur quel cul s'asseoir.

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