07 décembre 2013

Pour qui Nelson le glas de l'Afrique du Sud

J’ai oublié de faire un billet d’hommage à Nelson Mandela. Mon camarade blogueur Bembelly est noir. Je vais le stigmatiser en tant que tel, pour une fois, ce qui devrait me faire passer pour un odieux raciste. L’autre jour, il a fait un billet à propos de la Centrafrique. Dans les commentaires, il m’avouait ressentir de la honte pour son continent. Je lui ai répondu qu’il avait tort, que jamais un Français n’aurait eu honte de ce qui s’est passé dans l’ancienne Yougoslavie, récemment. Ce n’est pas notre pays. Je lui ai dit qu’il était du Togo, pas de Centrafrique.

Pas de bol. Il n’est pas du Togo mais du Congo. Ce qu’il y a de bien avec la Centrafrique c’est qu’on se doute bien que c’est à peu près au milieu de l’Afrique. L’Afrique du Sud est encore plus facile à placer sur une carte. C’est à peu près tout ce que je sais de ce pays. Je suppose que la plupart des gens qui rendent hommage à Nelson Mandela n’en savent pas beaucoup plus que moi. D’ailleurs, c’est quoi, la capitale ? J’hésite entre Ottawa et Canberra.

Je vais décrire l’histoire de ce pays. Je vais commencer en 1500, environ. Des Européens ont découvert ce patelin. Le plus connu des Vasco de Gama GT. Il était avec son bateau, la Jeanne d’Arc ou la Trinidad, je ne sais plus. 150 ans plus tard, nos premiers compatriotes ont commencé à s’installer là bas. 150 ans plus tard, ce sont les rosbifs qui prennent le dessus et colonisent tout ce bordel.

Ils ont mis en place l’apartheid qui empêchait aux noirs de prendre la ligne 7 du métro aux heures de pointe. Il y a eu plein de guerre et tout. Vers 1960, un lascar s’est pointé, notre Nelson Mandela. Il y avait un parti politique, l’ANC. Nelson a créé la branche militaire. Il lance une grève, sabote quelques trucs et se retrouve en prison à vie pour 27 ans. En 1990, le président de Klerck le fait libérer, ils négocient et tout ça et l’année suivante font sauter les dernières lois d’apartheid. Ca continue néanmoins à chauffer mais les deux compères font tellement d’efforts qu’ils reçoivent le prix Nobel de la paix qu’ils déposent délicatement sur la cheminée.

En 1994, des premières élections non raciales ont lieu et voila que Nelson Mandela est promu président. Ca s’arrose. Et si vous n’êtes pas contents de ma revue d’histoire, vous pouvez lire la version plus longue dans Wikipedia. De Klerck est vice président.

Jusque là, tout va bien. Après, je ne suis pas sûr qu’il aurait pu gagner le prix Nobel d’économie pour équilibrer la cheminée. Il mérite naturellement tous les hommages qu’on peut lui faire : avec de Klerck mais aussi ses immenses qualités, persévérance, charisme, mansuétude, il a réussi à réunir tout ce petit monde. Il a arrêté la gestion courante du pays mais jusqu’à sa retraite, il a continué à œuvrer pour la réconciliation pour permettre aux andouilles locales de causer entre elles.

J’ai, comme tout le monde, lu beaucoup d’hommages. Ils sont délirants ces hommages. On voit des personnalités politiques sans le moindre intérêt faire des beaux discours. J’imagine que la moitié des places Charles de Gaule Etoile du pays vont être renommées en place Nelson Mandel Dièse. J’espère qu’ils ne vont pas renommer la place de la Comète place Nelson Mandela, sinon Tonnégrande et Djibril seront fiers comme des bars-tabacs et ne se sentiront plus pisser, ce qui pourrait déranger le personnel de cet honorable établissement.

Parmi ces hommages, je vous invite à lire celui de Christian Eckert que vous trouverez en stock chez El Camino, s’il en reste. Le député socialiste, rapporteur de la commission des finances, se fout de la trogne de ses collègues de droite qui vont passer toute la journée à chercher des caméras pour rendre de beaux hommages, pendant que lui continuera à se battre, à l’Assemblée, pour les crédits de l’Aide Médical d’Etat. En hommage à Nelson Mandela et à tous ceux, en France, qui en ont besoin.

Je n’ai pas lu que des hommages. J’ai lu des billets et surtout les commentaires de réactionnaires. Les mêmes pensent que le pays allait mieux du temps où il était dirigé par des blancs. Chiffres à l’appui. Il y aurait plein de massacres, de porteurs du virus du sida, de chômeurs et toutes les raisons légitimes pour être très inquiets sur l’avenir du pays.

J’y reviendrai. Parmi les réactions de ces réacs, on en trouve plusieurs qui traitent Mandela  de terroriste. Pendant la guerre, en France, ils auraient aussi traité les résistants de terroriste, probablement. D’ailleurs, les réactions des dirigeants du Front National ont été amusantes. Marine Le Pen a commencé par rendre hommage mais Bruno Gollnisch a quand même réussi à placer : « Le régime afrikaner était un moindre mal. »

Pour ma part, je ne peux que rendre hommage à ce que représentait Nelson Mandela et je m’associerais bien à la liesse populaire de mes camarades.

Parmi les hommages à lire, il y a celui de Christiane Taubira. Il est qualifié de très beau et tout ça. A gauche, on n’ose pas se moquer de la dame. Elle a écrit, par exemple : « Ses cheveux en grains de poivre. Ses mains à la peau glabre et satinée, tendue, aux doigts replets. Ses poings fermés et pourtant doux comme deux amphores d'huile sacrée moulées de terre glaise pétrie et polie. » Que dire ? Rien ? D’accord.

C’est la fin de son texte qui retient mon attention et je ne sais pas s’il a été bien lu par les camarades en question : « J'ai envie de me réconforter moi-même, de me consoler. Et je me dis, quoiqu'il arrive, le monde qui a donné naissance à Rolihlahla "celui qui vient poser des problèmes" et n'a pu l'empêcher de devenir Madiba, malgré, malgré tant et tout, ce monde ne sombrera plus jamais dans l'ignoble et l'horreur. Mais je sais qu'en ce moment même, je me mens. »

Je sais que je me mens, dit-elle. Elle sait que le pays retournera probablement au chao. C’est peut-être le plus bel hommage qui peut être rendu à Nelson Mandela. Par sa seule présence, il assurait une espèce de stabilité au pays.

Alors, je ne peux pas réellement m’associer à tous les hommages de ces hommes politiques voire de ces simples blogueurs qui n’ont jamais été plus au sud que Séville, et encore, c’est parce qu’il y avait un séminaire organisé par la firme.

Je ne connais pas ce pays. Je ne sais pas ce qu’il va devenir. Je ne sais pas si la paix va s’y maintenir. Je leur souhaite bien du courage.

Je vous présente donc mes excuses mais je ne sais pas trop pourquoi.

Avec mes amis noirs de la Comète (j’en ai bien trois ou quatre, maintenant, vous voyez bien que je ne suis pas raciste, nananère), on parlait de la Centrafrique. Ils évoquaient l’intervention militaire de la France, les Rafale qui survolent Bangui et le pick up détruit par l’armée, le tout pour faire peur à quelques tarés sanguinaires. Ca risque bien de marcher et ça les fait beaucoup rigoler.

Je me demande ce que nos ancêtres sont allés faire dans ces contrées. Mais ans eux, je n’aurais jamais connu Bembelly, Djibril, Tonnégrande et les autres… Ce qui aurait été dommage, non ?

Quant à l'avenir de l'Afrique du Sud...

Adieu, Nelson Mandela.

54 commentaires:

  1. le zap de D Goux , c'est volontaire ou un oubli ?

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  2. Que l'ANC fasse preuve d'incurie en ne sachant pas d'adapter à l'évolution de la société, de la notion de service public qui ne peut rester la même qu'en 1990 et que le mécontentement s'installe, puis le chaos, est la crainte d'André BRINK, auteur sud africain dont les oeuvres ont subi là-bas 30 ans de censure.
    Mais lors de la Conférence où je l'ai entendu exprimer cela, j'ai entendu aussi plusieurs journalistes spécialistes de l'Afrique du Sud, des militants impliqués : et le ton change.
    Oui, n'en déplaise à des forces réactionnaires qui verraient d'un bon oeil s'installer un chaos qui leur serait utile pour dérober les immenses richesses de ce beau pays, les sud africains consolident peu à peu leur démocratie et luttent pour atténuer les inégalités sociales : comme nous le faisons chez nous, finalement.

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    1. "les sud africains consolident peu à peu leur démocratie et luttent pour atténuer les inégalités sociales " dites-vous...

      Comme l'an dernier quand le gouvernement a fusillé les mineurs grévistes, faisant 34 morts, 78 blessés et 159 arrestations ? c'est ça ?

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  3. Qui pourrait imaginer que toutes les conséquences de la colonisation et la surexploitation du pays s'effaceraient en une journée ?
    Faisons leur confiance. Madiba a planté un graine, il faut qu'elle grandisse.

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    1. J'aime aussi ton optimisme.

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    2. Quel pays colonisé s'en est sorti rapidement ?

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    3. Oui, mais elle, on l'a achetée.

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    4. L'Afrique du Sud n'a jamais été colonisée : le pays a été créé quasiment ex nihilo par les Hollandais, dans une région presque déserte d'habitants humains. Ils en ont fait le pays le plus riche de tout le continent. Ce même pays qui, grâce à Mandela et à ses deux successeurs, s'enfonce irrémédiablement dans la tiers-mondisation.

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    5. Comme à peu près tous les pays d'Afrique. Je me demande bien pourquoi on a été leur filer cette notion de pays dans la tronche.

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    6. 1691 : création de la Colonie du Cap
      1806 : Les anglais colonisent le pays.

      Les richesses étaient pour qui ?

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    7. Ça se passait entre Européens, donc c'est pas tromper !

      Sinon, les richesses en question avaient justement été créées par les arrivants d'Europe, qu'ils soient hollandais ou anglais. Par conséquent, ils n'ont rien "pillé" du tout. De même que la France n'a pas "pillé" le pétrole saharien, puisque ce sont ses ingénieurs qui l'ont découvert et ont bâti les infrastructures permettant de l'extraire et de l'exploiter.

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    8. À le limite, ce sont ces cp´natds d'arabe qui nous ont volé en nous virant.

      J'adopte vite les théories réactionnaires, hein ?

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    9. Didier, répondez à la question svp, je suis curieux de votre réponse.

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    10. "L'Afrique du Sud n'a jamais été colonisée : le pays a été créé quasiment ex nihilo par les Hollandais, dans une région presque déserte d'habitants humains."

      Finalement, très peu de pays ont été colonisés. Ni les USA, ni le Canada, ni le Brésil, la Colombie, l'Argentine, le Chili, la plus grande partie de l'Afrique… En fait, la colonisation est quasiment inexistante, et les colons ne colonisaient pas.

      Et ceux qui ont mis en œuvre l'apartheid, ces braves gens, ne maintenaient pas toute une partie de la population dans une sorte de Tiers-Monde, en faisant tout pour les empêcher d'en sortir.

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    11. To Pierrot 13: Taîwan et la Corée su Sud, anciennes colonies japonaises, se sont développés rapidement après la seconde guerre mondiale. et leurs situations respectives en 1945-1949 étaient autrement plus délicates que celles des pays africains. Deux explications possibles: 1)soit le Japon était un colonisateur éclairé qui a offert à ces deux pays les fondements pour se développer, 2) soit la culture et les mentalités sont très différentes en Asie.
      Pour revenir sur l'Afr. du Sud, l'ANC est devenu l'équivalent du parti communiste chinois, les noirs rejoignant le parti pour obtenir du travail, des contrats etc...ceci expliquant en partie la corruption généralisée.

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  4. Tu te demandes ce que nos ancêtres sont allés faire là-bas ? ... mais leur faire du bien voyons, uniquement pour ça ,ce dont certains pensent qu'ils ont été bien mal récompensés.
    Cela dit, j'ai surtout lu Doris Lessing et André Brink, je ne dois pas avoir tous les éléments;

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    1. André Brink ! Je l'avais oublié, lui. Je le lisais beaucoup mais il y a au moins 20 ans.

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  5. Oui, c'est un vieux Monsieur puisqu'il était jeune quand Mandela a été arrêté. Il est venu à Paris en octobre et a fait une Conférence à la Médiathèque Marguerite DURAS où je vais souvent.
    Pour "Vive la Démocratie" et l'affaire de Marikana, je te renvoie à la tuerie du Métro Charonne le 8 février 1962 ...or, notre démocratie se construit depuis 1789, pas depuis le 11 février 1990. De plus, il n'y a pas en Afrique du Sud notre lent apprentissage de la négociation collective de travail. Si tu regardes les vidéos prises à Marikana, tu vois une émeute avec des armes des deux côtés, bien sûr les flics sont mieux armés ! Mais nous, tolèrerions nous des gauchistes du POI par ex. armés dans les boites en grève ? Cela, bien qu'en aucun cas on puisse justifier de tirer à balle réelle sur des émeutiers.
    L'enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes.
    Comme chez nous à l'époque de Charonne, où nous avions pour Préfet de Police Maurice Papon, il est difficile, quand on passe de la dictature à la démocratie de mettre à l'écart les personnes, à des postes élevés ou pas, qui ne sont pas convaincus par le processus démocratique et qui agissent à contre sens.
    L'Allemagne a connu les mêmes errances au lendemain de la 2ème guerre mondiale : on peut en juger par les excès et en même temps les incroyables insuffisances de la "dénazification" ...
    Donc, c'est vrai que si l'on s'en tient aux infos de Google Actualités et qu'on hurle à la violation de la démocratie idéale qu'on porte en soi - et celle de certains, dis-donc, elle ne me ferait pas rigoler ! - sans chercher à contextualiser les faits, à mon avis, on n'avance pas d'une case : on contribue à affaiblir justement, les démocraties.
    Bz

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    1. C'est le problème de la démocratie. Plus elle s'installe, plus elle meurt.

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  6. "bien qu'en aucun cas on puisse justifier de tirer à balle réelle sur des émeutiers."

    Bien sûr, les flics doivent se laisser larder de coups de sagaie. C'est plus démocratique et social.

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  7. A priori, il faudrait un "y" à la place du "i". C'est dans l'air du temps, à ce qu'il paraît.

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    1. Heu... La signification n'est pas exactement le même et si vous prétendez que l'homosexualité est un phénomène de mode, vois allez perdre des fans.

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  8. Z'avez oublié les Boers...

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    1. Je ai pas oublié. J'ai omis. Je défends Hollande dans mon blog, bordel.

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    2. Bonne réponse! ;-)

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  9. Mouahahah! L'Afrique du Sud jamais colonisée. Les Boers sont de natifs, c'est bien connu! De toute façon, en Afrique, y' avait personne à part quelques Nègres difficiles à distinguer des Gorilles ou autres Chimpanzés. Toutes les richesses qui s'y trouvaient, ces crétins étaient tout à fait incapables d'en faire quoi que ce soit! Impayable ce Didier Goux!

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    1. Et paf !


      Cela étant qui sait ?

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    2. Ça vous arrive d'ouvrir des livres d'histoire, de consulter des revues archéologiques ? Visiblement non. Les zoulous, xhosas et autres tribus du rameau bantou n'occupaient pratiquement pas l'Afrique du Sud, juste une bande de l'extrême est, lorsque les hollandais sont arrivés. Leur expansion territoriale violente a eu lieu près d'un siècle après et ne se termina qu'au milieu du XIXème siècle.

      A l'arrivée des premiers hollandais, seuls quelques groupes bochimans et hottentots occupaient de petites enclaves de l'intérieur des terres. Ils durent d'ailleurs fuir les zoulous connus pour leur grand pacifisme, et sont encore aujourd'hui les cibles du racisme de ces derniers.

      En revanche, ce sont les britanniques qui colonisèrent le pays au XIXème siècle.

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    3. Zoé, vous êtes, pardonnez-moi de le révéler, une pitoyable connasse.

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    4. Je refuse d'être poli avec cette pouffe, connard.

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    5. Ah mais aussi bien elle a un beau cul, débile. Et laissez moi gérer mes commentatrices écervelées ou pas.

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  10. oh j'ai fait un hommage ET j'ai été en Afrique du sud ;)

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    1. Oui, et alors ? J'ai bien failli aller en Afrique du Sud, au début des années 80, à l'invitation d'une amie (blonde, blanche, bandante comme il n'était pas permis). Est-ce-ce que, si j'y étais allé passer trois semaines, je serais devenu un oracle, par rapport à ce pays ? En quoi le fait que vous vous soyez promené en Afrique, ici ou là, vous donne une intelligence supplémentaire pour y comprendre quoi que ce soit ?

      Dans ces conditions, ayant vécu deux ans de ma vie en algérie, je devrais être un spécialiste de ce pays ad vitam aeternam.

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    2. Deux ans en Algérie ? Y'avait pas trop d'Arabes ?

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    3. tu ne te rappelles de ce joli billet de m'sieur Goux sur une caserne en Algérie ?

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    4. Non. Déjà que je lis ses billets, s'il fallait que je m'en rappelle !

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    5. faut exercer ta mémoire bon d'là !

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  11. Je découvre ce bobiyé. Oui, il est très bien fait.

    1. Le bref résumé historique accessible 2. Honnête et sans chichi. Non, ce commentaire n'est pas celui d'un ami, mais celui d'un lecteur face à un texte franc, juste (c'est mieux que celui de Taubira). La vérité si je mens...

    Ma réflexion sur la Centrafrique demeure, marre de tous ces cons qui jouent les prolongations depuis les années 60, ça me fatigue. Mandela soulage cette souffrance africaine que je partage avec beaucoup d'enfants d'Afrique. Mais ça ne suffit pas...

    Je te laisse, j'ai Miss France...

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  12. Merde, c'est pas Nelson Monfort qui est mort ?

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  13. J'aime bien ton titre, il aurait fait plaisir à Hemingway.

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