01 avril 2015

Un choc économique suite à la déroute aux départementales ?

Selon le Républicain picardo-méditerranéen, François Hollande et Manuel Valls préparent une vaste réforme visant à créer un véritable choc dans l’économie. D’une part, un revenu universel de 800 euros par mois, imposables sur le revenu, sera versé à l’ensemble des inscrits sur les listes électorales et remplacerait bon nombre de prestations. D’autre part, les conditions de licenciement et de contrat de travail seront modifiées d’une manière dont au sujet de laquelle nous allons évoquer par la suite.

L’hebdomadaire régional s’est procuré les documents préparatoires dans les poubelles de l’appartement de Mme Gayet.

L’étude est très détaillée. Le montant global, de l’ordre de 385 milliards, serait compensé en partie par le fait que ce montant sera imposable progressivement sur le revenu dans une proportion non négligeable puisque les bas revenus monteront d’une tranche est revenus moyens et importants seront taxés dans une tranche élevée. Surtout, un certain nombre de prestations ne seraient plus versées notamment 800 euros par retraité et par chômeur, le RSA, les prestations familiales, les arrêts maladies,… 

Ainsi, le coût réel serait de l’ordre de 63 milliards d’euros moins les trois milliards de la prime pour l’emploi qui ne serait plus justifiée (et qui deviendrait même franchement injuste). Des économies supplémentaires viendront de la réorganisation des services en charge des versements de ses allocations mais une enveloppe complémentaire évaluée à 40 milliards serait nécessaire pour palier l’afflux d’inscription sur les listes électorales et les prestations versées à des personnes qui ne peuvent pas s’inscrire sur ces listes qui devront être partiellement compensées. La mesure engloberait par ailleurs une garantie qu’aucun retraité n’aura de revenus inférieurs à 1000 euros. Les services de Bercy travaillent discrètement sur le sujet. Le coût global pourrait donc monter à 100 ou 120 milliards.

Les services travaillent donc au financement de ce projet, avec trois volets :
·         Un transfert de compétences aux régions compensé par une augmentation des impôts,
·         L’augmentation du déficit,
·         Une baisse des dépenses de l’Etat.

Il y a de quoi faire ! Je cite une partie du texte : « 2,6 milliards sont dépensés pour les anciens combattants. Il est envisagé de les supprimer dans la mesure où ils bénéficieraient aussi des 800 euros. Et les 335 millions pour l’excellence environnementale du mobilier urbain, hein !, vous savez où vous pouvez vous les coller ? Et les bouts de chandelle, comme les 6 millions pour l’action culturelle internationale. Avec 6 millions, on ne fait rien. Donc ils sont dépensés inutilement. Tant qu’on est dans le budget de la culture, dépenser 2,6 millions pour le patrimoine linguistique, est-ce vraiment sérieux ? 134 millions d’aides à la presse pour une presse qui va crever. Zob ! 10 millions pour indemniser les victimes de l’amiante. Poubelle. 7 milliards pour l’aide au retour à l’emploi. Quand on voit l’efficacité, sans compter les 3 milliards pour l’accompagnement des mutations économiques…  160 millions pour la promotion du sport de haut niveau ? Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre, bordel ? »

Pour ce qui concerne le volet « licenciement » et d’une manière générale de droit du travail, voilà les détails connus à ce jour. CDD et CDI seront fusionnés :

Ce choc économique aura le bon ton de faire plaisir à une large palette de militants politiques, un revenu minimum pour tous, notamment les retraités et ceux qui n’ont pas le droit au chômage, les étudiants,…  devrait faire plaisir au Front de Gauche d’autant que la sortie du salariat est d’ores et déjà à préparer. Des libéraux pourraient se réjouir : chaque individu pourra dépenser ses sous comme il veut et les organismes en charge de verser tout le pognon seront simplifiés. Des Marinistes seront contents de constater que ce machin est réservé aux Français inscrits sur les listes électorales. Quant aux Sarkozystes, on s’en fout, ils ne comprennent rien,  alors verser du pognon à ceux qui ne travaillent pas...

Il était temps de commencer les réformes !


5 commentaires:

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.