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12 mai 2010

Tiens ! On reparle des emplois-jeunes !

« Que sont devenus les "emplois-jeunes" presque 10 ans après le lancement du dispositif en octobre 1997 ? 74 % des jeunes embauchés début 1999 ont occupé un emploi immédiatement après leur sortie du dispositif. » « Cette proportion de jeunes insérés professionnellement à la suite d’un emploi-jeune passe à 85 %, un an et demi après après leur sortie du dispositif dont 72 % en situation de CDI ». C’est indiqué sur ce site gouvernemental.

Pourtant « Le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives Marc-Philippe Daubresse a dénoncé mercredi dans un communiqué "la supercherie des emplois-jeunes proposés par la première secrétaire du PS Martine Aubry. »

En effet, « A sa sortie mardi de Matignon, où elle était reçue par François Fillon pour évoquer le projet de loi du gouvernement sur le voile intégral, Mme Aubry avait notamment souhaité un "grand programme d'emplois jeunes nouvelle formule pour donner une chance à ces jeunes d'avoir un travail, d'avoir un salaire et donc de pouvoir consommer". »

M. Daubresse devrait vérifier ses informations avant de sortir de tels propos. Il suffit de taper « Bilan emplois-jeunes » dans google. On apprend par exemple ici que « Parmi les personnes embauchées en emploi-jeune à la fin 1999 et restées en poste au moins deux ans, 73,6% ont trouvé un emploi immédiatement après leur sortie du dispositif (dont les trois quarts en contrat à durée indéterminée): 62,8% sont restées chez le même employeur, sur un contrat de droit commun ».

Ainsi selon M. Daubresse « les emplois jeunes légués par le gouvernement Jospin dans l'Education nationale, pour lesquels n'étaient prévus ni dispositifs relais, ni titularisation, ni indemnités de chômage, ni même principe d'indemnisation ! » Ben si… Les trois quarts ont trouvé un emploi juste après et presque les deux tiers sont restés chez les mêmes employeurs.

Si les jeunes ont éprouvé des difficultés, c’est parce que la droite à supprimer ses dispositifs. C’était d’ailleurs tellement aberrant qu’elle a du remettre en œuvre des machins équivalents un peu après.

Je me demande, d’ailleurs, si M. Daubresse n’était pas au gouvernement (il l’a quitté vers cette époque).