01 février 2015

Commençons le mois par une nouvelle rigolote



Ceci est mon billet hommage à Pierre Parrillo. 

22 commentaires:

  1. Politiquement et socialement je trouve ça triste, et un peu malsain même...

    (Mais le jeu est que ca en fasse rire certains...)

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  2. Je ne sais pas si c'est véritablement une bonne nouvelle...

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  3. Comme Faucon, je ne trouve pas ça drôle.

    Bon, faut que je retourne chez moi: y'a des putains de négationnistes qui viennent troller et il faut que je les vire.

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  4. 60 % d'abstention, 3 semaines après la manif du 11 janvier, je ne trouve pas ça si rigolo...

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  5. Bonne affaire pour les socialos de vaisselle, ça !

    (Et je ne vois pas ce que ça pourrait avoir de triste : c'est le “jeu démocratique”, non ?)

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  6. Je viens de lire son billet sur cette élection et y répondre, réponse aussitôt annulée par le taulier qui ne veut pas de contradiction.
    C'est à se plier de rire, c'est "Mais les autres, y zon jamais fait ça pour nous les vrais républicains"

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  7. Et c'est en lisant ton billet que je découvre que le candidat UMP était mon prof de math au lycée...

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  8. Je ne trouve pas ça rigolo, je ne trouve pas ça drôle, je trouve ça triste, je trouve ça malsain, etc.
    Permettez-moi de ne pas me joindre au cercle des républicains éplorés disparus. On récolte ce que l’on a semé, et tant pis si les fruits sont un peu acides, il ne faut s’en prendre qu’à soi. Depuis un peu plus de trente ans, tous les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir se sont servis du FN pour tenter de récupérer des voix manquantes, mais aussi pour éviter d’aborder certains sujets qui auraient dû être publiquement discutés. Pendant ce temps-là, ils ont également joué au jeu de la patate chaude avec des réformes aussi nécessaires qu’impopulaires. De réformettes en renoncements, ils ont gentiment laissé le pays s’enfoncer dans la mouise, la gamelle avant tout. Et maintenant que l’élastique leur revient dans la gueule, ils ne sont pas contents.
    Quant à l’argument ultime, excusez-moi si je me marre. Ca fait plus de vingt piges que je le dis, si le FN n’est pas républicain, comment se fait-il que pas un de ces probes républicains ne se soit pas mis en tête de l’interdire ? La réalité, c’est que pas un seul ne le peut parce que le FN est un parti républicain. Qu’il ne colle pas à la vision socialisante de la république qui a cours de l’extrême gauche jusqu’à l’UMP, c’est une chose, mais on ne peut pas lui faire un procès en irrépublicanité.
    Je sens que je vais bien me régaler cette semaine. J’adore voir un système face à ses contradictions, et celui des partis est certainement le plus pervers de tous.

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    1. Je partage votre jubilation…

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    2. @ KoltChak91120

      " celui des partis est certainement le plus pervers de tous."

      Et moi qui croyais que le FN était un parti, lui aussi ! Et même, aujourd'hui, pour tout ce qui concerne l' Union Européenne, plus "socialisant" que le PS ?
      Pourquoi on ne me dit jamais rien ?

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    1. Je parle du système des partis, j'y mets donc le Fn pour lequel je n'ai aucune affinité particulière. J'espère que vous connaissez la note de Simone Weil intitulée "Note sur la suppression générale des partis politiques". En moins de 40 pages, elle montre la nocivité des partis politiques pour la pensée et pour la vie politique d'un pays. J'en partage la moindre ligne. Ceci dit, je n'ai pas de mérite. Anti-républicain viscéral, puisque royaliste, je ne me voyais pas tresser des lauriers à tel parti ou à tel autre. A mes yeux, tous, de droite comme de gauche, procèdent de la même ordure, de la même perversité qui pousse à parler sans cesse d'unité tout en créant de la division, qui se paie de grands discours sur les intolérables privilèges et qui n'ont de cesse que de se partager prébendes et jetons de présence dans je ne sais quel comité Théodule particulièrement rémunérateur et riche d'à-côtés sympathiques.

      Je laisse le troupeau se déplacer aux urnes, puis pleurer qu'il a été dupé par ceux en qui il avait placé sa confiance. Je laisse la masse des Charlie défiler pour la liberté d'expression, tout en acceptant, quand elle ne le demande pas, que la liberté de certains soit réduite à la portion congrue, celle de pouvoir encore penser ce qu'ils veulent sans pouvoir en faire publiquement état comme cela devrait normalement être le cas dans n'importe quel pays sain.

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    2. @ KoltChak91120

      Mais où donc avez-vous été chercher que les équivalents des partis politiques ( regroupements de gens cherchant à imposer leurs vues , et à s'accaparer du pouvoir en s'opposant à d'autres ) n'existent pas sous les monarchies - ou sous les dictatures aussi, d'ailleurs- même s'ils n'ont pas pignon sur rue, ne règlent pas leurs différents par des élections , et s'appellent "factions" et non "partis" ? Les Guelfes et les Gibelins, les Armagnacs et les Bourguignons, etc. , ça ne vous dit rien (sans parler des différents prétendants - tous "de droit divin", ça va de soi- qui se disputent le trône) ?

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    3. @ Koltchak91120 (suite)

      Par ailleurs,on ne peut, sous aucun régime, faire publiquement étatr de tout ce qu'on pense - par exemple, en démocratie, faire l'apologie de l'assassinat , du cambriolage, du viol, de la pédophilie, etc. Cette étrange revendication me semble difficilement compatible avec celle de la monarchie , dont je ne connais aucun exemple laissant faire publiquement état de toute opinion - par exemple, de l'antimonarchisme.

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    4. Pour être clair, puisqu'il apparaît qu'il y a besoin de clarifier, lorsque je parle de la liberté d'expression, je ne le fais pas dans l'optique royaliste mais par rapport aux fondements de la république qui sont les droits naturels, qui au passage ont été fortement écorniflés par les soi-disant révolutionnaires rédacteurs de la DDHC. Ce qui, au passage, en dit long sur la sincérité de ces derniers.
      Car quoi, il ne faut pas nous la faire, votre révolution n'a rien inventé et surtout pas le concept de liberté, ce singulier absolu qui ne veut rien dire. La DDHC reprend le concept formalisé en 1776 par la déclaration d'indépendance américaine, puis plus tard par la constitution américaine et le bill of rights. Lorsqu'on parle de liberté d'expression dans ces textes, ce sont des absolus, ou presque puisque les seules limitations résident dans l'appel au passage à l'acte. Quand je regarde ce spi-disant texte fondateur qui contribuerait au rayonnement de la France dans le monde, mouarf, que vois-je, à chaque fois qu'un droit naturel est énoncé ? Juste un tout petit aparté où il est question de limitations "établies par la Loi". En clair, le pouvoir a les mains libres pour tronçonner à sa guise les libertés publiques, d'interdire tout ce qui lui déplaît.
      Alors, excusez-moi d'avoir à vous le dire, votre soi-disant république démocratique c'est juste de la merde, des grands mots ronflants avec du vide derrière pour cacher la sale gueule des apprentis caudillo qui tentent de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas.
      Maintenant si vous me demandez mon avis, clairement, je suis pour la fin de la laïcité, le rétablissement du catholicisme en tant que religion d'Etat, la restitution de tous les biens qui ont été volés à l'église, le retour du concordat et du délit de blasphème et pas que pour ce qui concerne le christianisme, mais toutes les religions.

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    6. @ Koltchak91120

      Ça s'appelle botter en touche, par rapport à mes deux commentaires ( partis politiques sous la monarchie, et liberté d'expression)...mais vous avez oublié qu'ils sont toujours visibles, et que chacun peut en juger .

      Résumé des épisodes précédents:

      -Koltchak : dans un régime monarchique, l'effet pervers des partis politiques n'existe pas.

      EA : il existe tout autant, les "partis" s'appelant "factions" ( nombreux exemples historiques à l'appui), et réglant leurs désaccords par la force, et non par le vote, c'est là la seule différence;

      Koltchak- tout citoyen devrait pouvoir faire publiquement état de ce qu'il pense dans n'importe quel pays sain;

      EA- Dans un régime monarchique , un citoyen ne pet pas davantage faire état de tout ce qu'il pense que dans un régime démocratique - et même plutôt moins.

      Score final : EA 2 , Koltchak 0.

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    7. Esbrouffe facile, sauf que vous aussi vous bottez en touche en feignant de ne pas voir que le point de vue que j'adopte est celui d'un républicain sain, ce qui n'est pas le cas de la république française qui s'est toujours débrouillée pour prévoir dans ses textes fondateurs les moyens de réduire les libertés.

      Ce n'est pas moi qui le dit, mais les profs de droit constitutionnel : le droit et la morale sont deux choses qui ne peuvent pas s'interpénétrer. Or, au nom d'une certaine morale, qui n'est en rien universelle, certains jugent arbitrairement de ce qui doit être dit ou pas. Liberté ? Mon cul ! Ne vous en déplaise, la liberté d'expression c'est la possibilité de pouvoir dire tout, et surtout ce qui pique, dérange, sinon votre liberté c'est tout juste de la merde, celle qui permet aux valets du pouvoir de servir la soupe attendue, et le droit pour ceux qui ne pensent pas bien de la boucler gentiment.

      Si je ne parle pas de la monarchie, c'est tout simplement parce que le système dans lequel nous évoluons est une république bananière qui se pare de grands principes pour les fouler ensuite. Il est clair et on ne peut plus évident que dans une monarchie moderne les libertés seraient très différentes de ce qu'elles ont été par le passé. Encore que sur ce point on pourrait discuter des heures des mérites respectifs et comparés des deux régimes. La république a quand même détruit tous les corps intermédiaires qui limitaient le pouvoir central, elle a aussi retiré de droit de vote que les femmes avaient acquis sous Philippe le Bel, au prétexte qu'elles étaient des citoyens passifs au même titre que les enfants,...

      Concernant les Guelfes et Gibelins, il me semble que cela concerne nos voisins italiens. Armagnacs et Bourguignons ne furent pas à proprement parler des partis mais des blocs ayant fait des choix d'allégeance différents dans le cadre d'une guerre qui opposait la France aux vils anglois. Les partis politiques au sens que nous connaissons sont directement issus de la tradition politique britannique, à ceci près que le jeu est moins vif chez eux car il comporte une notion très british qui n'a pas pris chez nous, la considération de la politique comme un jeu, un sport. Sur ce point, les jacobins auraient mieux fait de copier servilement.

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