28 février 2015

Vive Macron !

Je dois reconnaître que ce garçon m'est de plus en plus sympathique. Il est haï par la vraie gauche parce qu'il est pire que Valls et est un ancien banquier qui a gagné de l'oseille. Comme si c'était incompatible avec être de gauche. D'ailleurs, je suis prêt à parier qu'il y a plus de types à voter à gauche dans les banques que parmi les ouvriers.

Ca me rappelle une anecdote ! Il y a trois ans (avant la présidentielle, donc), nous parlions politique. Un de mes jeunes collègues nous dit alors qu'il se sentait plutôt de droite alors qu'il voyait bien que nous étions tous favorables à celui qui avait déclaré la finance comme son adversaire... J'avais senti qu'il allait dire une bêtise et j'avais aiguillé la conversation. Un peu après, je l'avais pris à part (j'étais alors son chef direct) et je lui avais conseillé pour sa carrière dans le monde bancaire de ne jamais dire qu'il était à droite...

Ils sont cons, dans les banques. Ils sont cons, à gauche.

Ce que j'aime, dans Macron, c'est qu'il a une certaine innocence et n'a pas sa langue dans sa poche. Par exemple, il a engueulé les types de droite qui étaient contre sa loi pour leur reprocher d'avoir voter « non » parce que la loi n'allait pas assez loin. Il a raison. Ils sont cons, à droite. Ils n'ont pas la culture du compromis, ils auraient du voter pour la loi. Les postures politiciennes commencent à bien faire. Toujours est-il qu'il les a traités de bovarystes ce qui est une fine allusion culture si je me rappelle des déboires de cette pauvre Emma.

Et il s'est payé les frondeurs. Comme on ne peut pas exclure que leur posture soit uniquement en vue de préparer le congrès, Macron a raison.

Tout le monde a retenu son qualificatif de « foyer infectieux » à propos de frondeurs. L'image est forte mais pas fausse : quand on commence à se battre contre la majorité à laquelle on fait partie, outre que la médecine aurait son mot à dire, il s'agit bien d'une infection. Sans compter la méconnaissance totale des pratiques de la cinquième république : ce n'est pas le Parlement qui choisit la ligne politique mais le premier ministre choisi par le Président.

Et parlons clairement : la gauche de la gauche, frondeur compris, n'a aucune chance de former un majorité de gouvernement, y compris en regardant vers la Grèce où le système n'est pas le même. Ils n'ont aucune légitimité politique pour gouverner. Ils ont la légitimité des urnes pour soutenir François Hollande même si ce dernier ne fait pas exactement ce qu'il avait promis. Ceux qui pensaient réellement qu'il allait terrasser les banques devraient aller à confesse immédiatement.

Macron a déclaré, juste après ses propos au sujet du foyer infectieux : « Au cours de la dernière nuit de discussion à l’Assemblée, j’ai été saisi de voir à quel point certains députés étaient dans un débat théorique et à quel point ils perdaient le réel. » Je le crois aussi et tout cela est très grave. Nous avons une représentation nationale qui ignore tout des changements survenus dans la société.

« Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. Moi je fais la politique avec les artisans et les artisans, au sens fort du terme, ce sont ceux qui ont passé des jours et des nuits à travailler un texte au fond, qui savent ce qu’il y a dedans, qui peuvent en être fiers. Et il y a la politique des fainéants, qui consiste à regarder la surface de l’eau. » Certes, il n'est pas très diplomate mais il a parfaitement raison.

Alors que la gauche avait le vent en poupe, que le texte a été étudié, amendé en commission, que beaucoup de député ont travaillé, quelques gugusses de la vraie gauche ont fanfaronné dans les médias et sont simplement venus voter « non » à l'Assemblée.

Ils sont cons, à gauche.

Et heureusement qu'on a des lascars comme Macron qui montrent que la gauche peut avancer en dehors d'un congrès du parti...


37 commentaires:

  1. J'ai appelé mon chat, chat et il n'a pas aimé
    J'ai appelé mon chien, chien et il n'a pas aimé
    J'ai appelé un con, con et il n'a pas aimé
    Alors j'ai appelé mon chat, minet, j'ai appelé mon chien médor et j'ai appelé le con, con

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  2. La " Macronisation " des esprits qui a commencé , finira par faire son chemin n'en déplaise à certains ... Nous avons plus besoin de réformes que de révolution et le plus tôt sera le mieux .
    vincent

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  3. un temps sous la férule de MLP leur remettra les idées en place

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  4. À quel point ils perdaient de vue le réel :)

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  5. Je n'ai pas lu toute ta note (je me contrefous de la gauche de la gauche ) mais comme toi je suis fan de Macron. Ce sont des mecs comme lui et Valls qui m'ont redonné goût au socialisme.
    Et je ne comprends qu'on ait fait autant de bruit sur sa réformette. Qu'est-ce que ça va être quand il va falloir vraiment réformer (genre trouver 50 milliards d'euros en 3 ans) ?

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    1. Ce n'est pas tant les 50 milliards qui devraient les affoler mais le chômage qui grimpe.

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  6. Tout à fait d'accord, je rajouterai que les frondeurs et d'autres comme M. Aubry bossent sans s'en rendre compte pour JL. Mélenchon qui espère voir arriver la droite ou le FN au pouvoir dans l'espoir de rameuter plus. Dans cette logique JLM se présentera en 2017 en espérant faire chuter la gauche démocrate au 1er tour. Je soupçonne JLM d'être parfaitement conscient de cette stratégie au détriment des rêveurs du FdG qu'il berne tous les jours.

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    1. Il l'est mais comme il est fou il ne se rend pas compte qu'il échouera.

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    2. Il n'est pas fou, au contraire, il voit très loin, il sait très bien qu'il n'a aucune chance, mais il espère en se présentant faire chuter Hollande ou Valls au 1er tour. Ainsi la droite ou le FN gouvernant en 2017, il sait très bien que ceux qui ont des affinités de gauche vont beaucoup plus se radicaliser et grossiront de fait le FdG.

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  7. Je pense surtout à Benoït Hamon, d'origine et d'idées rocardiennes, ami de Valls qu'il a contribué à faire nommer Premier Ministre, et qui a justifié son vote contre la loi Macron par "son impossibilité de la faire modifier"...alors qu'il a brillé par son absence, tant en Commission des lois qu'à l' Assemblée Nationale, où Macron a accepté plus de 1 000 amendements.

    Une manoeuvre uniquement destinée à tâcher de devenir "chef des frondeurs", un poste pour l'instant vacant ( Emmanuelli est trop vieux, et Aubry parle encore trop peu et se réserve pour l'avenir) : pour moi, une preuve d'irresponsabilité qui me fait rayer ce type des hommes politiques crédibles .

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    1. Oui, mais comme c'est évident pour le grand public, ils ont perdu leur crédibilité. Il n'y a que les militants pur jus qui ne voient pas cette évidence. Je me suis encore engueulé avec un type qui réagissait à ce billet, dans Twitter...

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  8. En lisant que vous étiez prêt à parier qu'il y a plus de types à voter à gauche dans les banques que parmi les ouvriers, je me suis mis à penser aux gens que je connais dans ces deux milieux (des proches dans la banque, des gens de mon club de sport comme ouvriers).
    Et je me dis que finalement, vous avez peut-être bien raison.
    C'est quand même incroyable d'en arriver là...

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    1. Non, c'est facilement explicable.

      1. Les milieux ouvriers sont plus loin du pouvoir que le personnel de bureau et se sent plus oublié du monde, de la mutualisation. Ils se sont tournés vers le FN.

      2. Le personnel des banques est par nature meilleur connaisseur du monde de la finance et n'est pas effrayé. Ca nous a tous fait rigoler quand Hollande voulait "séparer" les activités des banques. On savait que c'était du pipeau gauchiste. Surtout, les banques sont des grosses entreprises où les emplois sont très protégés. Quand on voit une banque annoncer la suppression de 500 emplois, c'est tout petit à l'échelle du groupe et par rapport au nombre de départs en retraite, démissions ou décès prématurés,... Depuis longtemps, elles ont compris que les RH sont un truc clé pour garantir l'évolution du personnel à long terme. Ce n'est pas le cas dans le monde ouvrier d'où l'importance de certaines mesures du gouvernement comme le machin sur la formation professionnelle entré en vigueur au début de l'année.

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    2. Mais les syndicats, donc, encore une fois, la "vraie gauche déconnectée", celle dont parle Macron et que j'évoque, sont un frein. Nous, par exemple, dans la filiale, nos locaux étaient trop petits et le personnel "entassé". On a un local syndical qui n'est jamais utilisé vu que les syndicalistes n'ont pas besoin : ils ont leur propre bureau. La direction a essayé de le supprimé, avec l'accord du personnel. Les syndicats ont refusé : c'est un droit, un avantage acquis,... Du coup, le personnel reste entassé et on a une pièce vide.

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    3. C'est curieux que la direction est essaye de reprendre ce local, c'était voue à l'échec.
      Ce Macron m'est sympathique par son talent mais surtout je ne doute pas de sa sincérité. Il a gagné du fric avant d'être ministre, il n'a plus besoin de la politique pour s'enrichir...

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    4. Non, ce n'est pas voué à l'échec. Ce n'est pas la direction mais la direction avec les salariés. Mon histoire est un peu ancienne (il faut savoir hausser le ton... et menacer de présenter des listes indépendantes aux élections des représentants du personnel, puis étudier la loi : dans une tour de la Défense, il y a des locaux dans les sous-sol pour les archives... et rien dans la loi ne dit que les syndicats doivent avoir un local avec des fenêtres. On a bien rigolé).

      Oui, je crois Macron sincère.

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  9. On reconnaît souvent la valeurs des gens à leurs enemis. Et la valeur de Macron n'en est que meilleure...

    Sinon j'ai beaucoup de respect pour cet homme qui n'est pas dans la posture, qui est sérieux. J'en veux toujours à la droite parlementaire d'avoir joué la politique politichienne, meme si je la comprends tres bien.

    en plus, Macron est quelqu'un qui assume publiquement ses erreurs, et les reconnaît. C'est une qualité rare de présenter des excuses quand fait une fève...

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  10. Je suis plus réservé que tu ne l'es sur la sémantique employée par E Macron, cette histoire de foyer infectieux. Surtout venant d’un membre du gouvernement dont la légitimité à un haut niveau politique ne vient en tout cas pas d’élections.
    Mais l'effet de comm' - j'imagine l'intéressé correctement entouré pour ce faire - ne doit pas oublier le fond.
    Cela n'obère en effet pas la solidité des arguments sur la faiblesse des "frondeurs', in fine incapables de proposer des éléments alternatifs, des modulations, bref de quitter la posture du refus de la compromission pour venir à une culture de proposition et de compromis. Mais pour ça, faut avoir un peu travaillé, et je ne vois de leurs rangs pas sortir grand-chose.
    Ça touche je trouve pas mal à la loyauté minimale qu'on peut et doit attendre d'élus issus d'un même parti, aussi écartelé soit-il, et d'une même élection, celle de 2012.
    Sur B Hamon, je n'en suis pas à le faire passer par pertes et profits, mais au gouvernement, il avait réussi à faire passer des choses très respectables, sur l'économie solidaire et le droit de la consommation.
    Preuve qu'il peut bien faire, et qu'il a pu obtenir certains arbitrages/compromis allant dans son sens.
    Mais ça, c'était avant...

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    1. Oui, je n'ai pas compris Hamon. Quitter l'EN pour des postures politiques. Il ne s'en remettra jamais...

      Tu peux être réservé sur la sémantique mais je ne suis pas spécialement attaché aux mots.

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  11. Et pour en revenir à E Macron et son rapport aux frondeurs à l'Assemblée, on peut aussi y voir pas forcément que de la sincérité : il a été bien obligé de tonner pour couvrir le fiasco - relatif - du 49 alinéa 3, dégainé pour sécuriser de façon radicale un process législatif où il s'était pourtant extrêmement investi.

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    1. Tiens ton commentaire était bloqué dans le tuyau.

      Bah ! Un homme politique qui s'exprime peut-il être sincère ? Je crois qu'il l'est, ce n'est pas un homme politique...

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  12. Tout est bon dans le Macon !

    Reste la gueule de bois pour les années à venir. Et qui qu'on traitera de con dans le Macon ? Nous, les imbéciles qui subirons (et qui subissent de toute façons) les mesures qui ne font rien que nous enfoncer dans bourbier que nous avons tant de peine à touiller pour mieux nous en sortir tout en sachant que c'est la merde et pis c'est tout !

    Lèche-bien descendu ?

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    1. Quelle mesure t'enfonce ? Tu es salarié d'une grosse boîte, maintenant ?

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  13. Assez drôle de lire certaines choses ici alors que rien n'est cité précisément sur cette loi. Que de commentaires politiciens sans faits réels et concrets.
    Qui s'est intéressé à la réforme des licenciement collectif qui fait la part belle aux entreprises ?
    Qui s'est intéressé à la pseudo réforme des prudh'ommes qui là encore va dans le sens des employeurs ?
    Qui s'est intéressé au travail du dimanche ou certains commerces des zones touristiques internationales devront être ouvert jusqu'à minuit y compris pendant 52 dimanches par an ?
    Bref j'arrête là.

    Il ne suffit pas de dire que Macron est un doux gentil ..... parce que c'est Hollande, qu'on a élu, qui l'a choisi, car au final il va et agit contre l'intérêt des salariés et être de gauche c'est aussi et surtout défendre les droits et acquis depuis plus d'un siècle. Par contre il s'est couché devant les notaires et autres avocats mais de cela évidemment personne n'en parle, mais c'est normal puisque personne n'a étudié le projet de loi .... mais la commente quand même.

    Je n'ai personnellement pas voté en avril et mai 2012 pour un rétrécissement des droits et acquis sociaux que la gauche mettrait en place.

    La même chose effectuée par la droite verrait toute la gauche se dresser.

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    1. Tu rigoles ? J'ai parlé plus que toi de la loi Macron dans mon blog. Et pas avec des argumentaires prédéfinis.

      Tu parles des employeurs ? Ceux qui pourraient embaucher des salariés ?

      Tu parles de 2012 et des raisons qui t'ont poussé à voter Hollande. Il n'y avait pas foutre Sarkozy dehors ? Tu parles de postures politiciennes. Elles ne sont que d'un côté ?

      Tu as voté Hollande. Pas parce que Montebourg t'a dit de le faire ? Cet espèce d'ectoplasme incompetent qui voulait remonter l'économie française par la sauvegarde de hauts fourneaux. Celui qui a le plus fait dans la mauvaise réputation de la gauche ?

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    2. je parle des commentaires et pas de tes appréciations ..... que je connais déjà.

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    3. et puis ne te sens pas obligé de par er de Montebourg dès que je publie un commentaire différent de ton avis :-)

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    4. Mon billet porte sur Macron et les postures de tous. Les commentaires sont dans le sujet.

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    5. J'aime bien parler de Montebourg.

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  14. On ne peut pas avoir un aperçu, on ne sait pas si le commentaire est enregistré, donc excusez-moi si vous le recevez en plusieurs exemplaires, la bonne version est la dernière : Macron n'est pas haï parce qu'il a raclé de l'oseille, du flouze, du pognon, de l'artiche sur la production des autres, par la spéculation ou des jeux d'écriture sur du virtuel. Que nous importe qu'il soit riche ? Cet argent toujours honteux, toujours sanglant, puant, substitut mortifère de tout ce qui constitue une vie digne de ce nom. Macron et ce gouvernement ne sont pas haïs parce qu'ils ont trahis leurs promesses qu'ils savaient ne pas pouvoir tenir - c'est normal, ils sont convertis au système et entretiennent ses autels - pas parce que ce gouvernement est pro-impérialiste, belliciste, sécuritaire, liberticide (regardons donc ce que Valls met en place au niveau de la surveillance informatique), non pour aucune de ces raisons. Nous ne sommes pas si innocents. Ce gouvernement et le PS sont haïs parce que pour aller chercher la bonne galette, les places, les prébendes, les bonnes retraites, ils font violence au langage, ils travestissent, mentent, manipulent, trompent. La violence faite au langage, c'est la fin de la démocratie. Un Macron au grattage, le fascisme au tirage. Les départementales vont être un massacre. Nous les militants neuneus de gauche, les marxistes, les humanistes, les progressistes, nous ne vous le pardonnerons jamais. Qu'est ce qui pourrait encore vous différenciez de la droite y compris de la droite dure ? la course aux voix ? Avancez sans masque, un peu de courage, allons, debout les

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  15. Non mais j'ai des convictions, d'où les fautes d'orthographe après quatre rédactions à vide. Une personne sous substances diverses ne s'excuserait pas de polluer votre blog avec plusieurs tentatives de commentaires. Bourrée, teuchée ou camisolée chimiquement par la Science, elle ne prendrait pas la peine de s'arrêter à vous lire avec respect et à vous répondre sérieusement, même si la forme et le fond ne vous conviennent pas. Par contre, vous semblez moins respectueux d'autrui que je ne le suis. Qu'est-ce qui vous gêne dans ce que j'écris ? Macron peut faire du fric, là n'est pas sa tare. Ça devrait déjà vous rassurer. Parce qu'il n'y a pas de façons morales de faire du pognon à part travailler ? Tout le monde le sait. Que l'argent soit lié à la merde, j'enfonce des portes ouvertes. Que ce gouvernement est belliciste ? On compare Chirac et Hollande ? (je n'ai jamais voté Chirac). Que ce gouvernement met en place des politiques sécuritaires ? on parle des boîtes noires ? et dans le registre de la récupération de l'émotion et de l'indignation les déclarations de Belkacem sur l'interdiction de penser autrement que Charlie ? des mises en examen de gosses de moins de 10 ans ? Économiquement, que n'a pas fait ce gouvernement que n'aurait tenté Sarkozy ? Lordon a raison, à voter "utile", à refuser ce qu'on appelait la politique du pire, nous avons eu pire que le pire car en plus les grosses centrales syndicales ont retenu leurs bases. Les électeurs FN eux iront voter d'où un Macron et un Valls au tirage, le fascisme au tirage. Le fascisme a bien des visages. Merci de ne pas me tutoyer, il y a longtemps que je n'ai plus de camarades socialistes.

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