22 février 2015

La lutte finale !

Hier soir, je fais mes courses chez Leclerc et j'arrive à la Comète vers 19h30. Normalement, elle ferme à 19h, le samedi. J'étais donc surpris. Je rentre et me fous de la gueule de Roger, le serveur. Genre : alors, tu fais des heures supplémentaires non payées ?

Il me montre alors deux clients en salle et me dis : je n'arrive pas à leur faire comprendre poliment que je ferme. Les tables des terrasses étaient rangées. Il était évident que le bistro fermait. Je lui dis de leur dire franchement mais il me répond qu'ils ne comprennent pas qu'il reste des cons au comptoir. 

Finalement, il y va. Fermement. Je ferme, dit-il fermement (le blogueur lourd). La dame paye les 4€90 qu'ils devaient (de mémoire, ce qui importe sont les dix centimes de monnaie sur le billet). 

Et la dame commence à gueuler : on partira quand j'aurais eu ma monnaie (les 10 centimes).  Roger va à la caisse et prend 10 centimes. Il avait embauché à 11h30. 

Ils finissent par partir. Plus de client en salle, les clients du comptoir se barrent, dont moi. 

Roger l'intercepter : tu les connais, ces crevures ?

Moi : oui. Il me semble que ce sont les candidats Lutte Ouvrière pour les départementales (j'étais sûr que lui était candidat à de précédentes élections pour LO, ce qui force mi respect. Faire le con dans un blog est une chose, être candidat une autre). 

Toujours est-il qu'ils conchiaient allègrement le type qui bosse. Ils s'étonneront ensuite de faire 0,3% aux élections. Elle a eu ses 10 centimes et a eu raison de réclamer : pourquoi un connard serait-il récompensé quand un client l'oblige à bosser bénévolement une heure de plus ? 

17 commentaires:

  1. dans un syndicat on ne lache rien pas même 10cts
    Ouarf

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  2. y a pas un gaucho pour racheter l'autre

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  3. L'extrême gauche, c'est quelque chose d'humainement merveilleux...

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  4. Aujourd'hui lutte ouvriere c'est 50 nuances de greve ?
    c' est la tur lutte finale

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    1. Tant pis je le dis même si c'est peut-être une fausse impression, et si je ne conteste en aucune manière votre engagement politique, mais il me semble que pas mal de notes de votre part sont écrites, avec cette idée que Didier Goux, réactionnaire patenté, vous lit.Comme si vous vouliez vous dédouaner auprès de lui, votre ami intime (vous n'en faites pas mystère, vous jouez même avec cela au point que ceux qui vous suivent et ne le savent pas encore peuvent paraître ridicules), et lui donner quelques jetons d'avance ou une manifestation de votre affection, dont vos lecteurs n'ont sans doute rien à faire.Il y a en quelque sorte pour vous deux une sorte de "nihil obstat" qui vous est intérieur, inexprimé mais pourtant assez perceptible sur un blog qui se veut ouvert et purement politique.
      Car deux malotrus dans un café sont chose courante et c'est un peu injuste de critiquer une organisation politique, quelle qu'elle soit, en l’occurrence ici L.O, ses projets, son programme, ses idées, ses combats, à cause de deux individus qui à ce moment-là ne la représentaient pas. Je crois me souvenir d'ailleurs que dans ce même café votre excellent ami Goux s'était battu et, considérant à juste titre que ces choses-là peuvent arriver, vous ne lui aviez pas fait procès de ses opinions politiques.
      Ceci étant dit pour exprimer seulement un sentiment qui est peut-être une illusion mais qui n'est pas fait dans l'intention de vous desservir.

      Henri

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    2. Il s'était battu ! Comme c'est amusant, ça me rappelle de vieux, tres vieux souvenirs...

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    3. Nicolas, l'abruti ci-dessus a raison : vous ne devez absolument pas penser que Didier Goux, réactionnaire patenté, vous lit, et, surtout, vous ne devez pas du tout vous dédouaner auprès de lui. Surtout, pauvre con de Nicolas, il ne faut absolument pas faire semblant de m'aimer bien, puisque ce crétin de Henri a très bien compris que nous nous détestons depuis toujours.

      Bref : Henri, t'es un connard de la plus belle eau, casse-toi.

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  5. Mon cher Nicolas, je trouve que vos commentateurs deviennent presque aussi cons que ceux de Juan Sarkofrance.

    Bon, c'est à vous de voir…

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  6. Bon. Je vais répondre à Henri. Je n'ai pas eu le temps avant. Tu es effectivement un con. Un gros con. Alors je vais t'expliquer les choses de la vie : si je suis pote avec Didier Goux, c'est parce que ai des points commun avec lui. Ça marche aussi qvec les autres comme Falconhill.

    Je n'ai jamais fait un billet en pensant à lui sans le dire. Je m'en fous totalement. J'écris ce que je veux.

    Il se trouve que ce comportement des types de gauche au bistro et dans des commerces est amusant. Ceux là s'imaginent qu'ils font chier patron alors qu'ils font chier un salarié payé à l'heure pour un certain nombre d'heures dans une des professions les plus précaires qu'il soit.

    Didier Goux n'est pas un militant politique qui défend les droits des salariés et ne s'est pas battu avec un employé mais le patron. Il ne s'est d'ailleurs pas battu. Il était saoul comme un cochon un soir où le bistro etait plein. On avait bien rigolé comme un soir de cuite. Et les patrons et salariés de bistro sont là pour ça pas pour supporter deux clowns qui passent des heures autour d'une seule consommation quand le bar est plein.

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  7. Puisqu'il est question de la lutte finale : pendant que nous, on lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes :

    http://immobilier.lefigaro.fr/article/le-futur-plus-grand-aeroport-du-monde-sera-a-pekin_88e49cae-bb37-11e4-95dd-16bbe8d1674f/

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