18 octobre 2020

Faisons une marche blanche contre l'immobilisme dans la lutte contre l'islam politique, radical et meurtrier !


Je n’ai pas vraiment réagi dans les réseaux sociaux à l’assassinat de ce prof, M. Paty (trop tôt, si je puis me permettre), qui avait présenté des carricatures à ses élèves, par une espèce d’islamiste radicalisé. N’y voyez pas de mal ou d’absence de solidarité mais tellement de gens ont écrit des bafouilles que je ne vois pas ce que je pourrai dire de plus ou de mieux.

Je me suis levé, ce matin, j’avais encore de la colère. J’ai lu deux publications dans Facebook, celle d’Olympe qui dit, en gros, « on fait quoi, maintenant » et celle de Pierre qui explique qu’il n’ira pas aux rassemblements, que ça suffisait bien d’organiser les marches blanches. Je suis d’accord avec eux.

Je suis en colère depuis vendredi soir, depuis que j’ai vu dans les réseaux sociaux la publication d’une ancienne copine, hier encore, islamogauchiste, comme on dit, qui dénonçait absolument tous ces massacres commis au nom de l’islam. Alors, je suis allé voir les publications des copains de l’époque avec qui on a rompu car ils me traitaient de raciste, notamment depuis mon adhésion au Printemps Républicain, expliquant que l’on était proche de l’extrême droite quand on critiquait l’islam radical. Et ils critiquaient tous, à part les deux ou trois tarés de service, l’islam radical avec la plus grande virulence.

Et dans une semaine, ils auront oublié, ils reprendront leur jeu pour démontrer que l’aile républicaine de la gauche n’est qu’un ramassis de fascistes. Ils sont des collabos et méritent d’être assimilés à tous ceux qu’ils voudraient voir, à la suite d’un attentat, exterminés par les forces de l’ordre.

 

Je suis en colère, aussi, car on nous ressort le « pas d’amalgame », celui que je sortais moi-même après les attentats de 2015, comme si on pouvait faire l’amalgame entre les raclures de terroristes et des braves gens qui pratiquent « leur foi ». Les gens finissent par raconter n’importe quoi et arriveraient dans la même phrase à dire que c’est aux musulmans de régler ça entre eux et qui ne faut pas faire l’amalgame. Moi, je vais faire l’amalgame, sans la moindre méchanceté : à partir du moment où un père de famille, un grand-frère, un cousin ou une licorne incite les femmes à porter le voile « parce que ça se fait dans le coran » (et ne me dites pas que ce n’est pas vrai : je n’en ai rien à cirer), il se rend lui-même complice, pas de meurtre, non !, mais d’extension d’une religion et des textes qui vont avec dans le domaine public, donc des fous furieux qui en font un combat politique, un combat mortel.

Laissez-moi faire les amalgames que je veux et traitez-moi de fasciste. Je m’en fous. Ce soir, j’arriverai à Bicêtre vers 19h et j’irai boire des bières avec mes potes musulmans (Kabyles…) jusqu’au couvre-feu…

 

N’allez pas aux rassemblements républicains silencieux de ce soir. Si vous voulez vous recueillir pour ce prof décapité, vous pouvez le faire de chez vous, vous pouvez penser au cœur qui mettait à faire son boulot, à sa famille, à ses proches, à ses élèves, à ces collègues de Conflans… assis sur votre balcon. Et vous pouvez penser aussi à la prochaine fois, au prochain massacre commis au nom de cette religion. Alors en mémoire du prof, vous pouvez aussi vous lever et dire aux autorités qu’il faut maintenant agir, que vous les soutenez, que vous n’en pouvez plus.

Pas plus que moi, vous ne savez quoi faire ! Vous faites semblant d’écouter les éternels spécialistes dans les réseaux sociaux. Certains vont vous dire qu’il faut interdire le CCIF d’autre qu’il ne faut surtout pas le faire. Vous êtes perdus. Alors on ne peut que donner un feu vert ou, plutôt, une espèce de soutien moral aux autorités : agissez, fermer les associations louches, démantelez les réseaux douteux, allez-y au Famas et débarrassez-nous de la racaille islamiste. Dans le respect de la loi, quand même, mais cette dernière peut bouger.

 

L’heure n’est plus aux marches blanches.

 

Rappelez-vous les attentats de 2015. Le 11 janvier, nous étions des millions dans

la rue, au centre d’une attention mondiale, après la tuerie chez Charlie. Le 13 novembre, il y en a eu une beaucoup plus grave, on ne s’est pas rassemblés. Quelques mois après, on s’écharpait sur la déchéance de nationalité de types qui avaient une autre nationalité, puis étaient venus en France et avaient acquis la nôtre mais qui faisait courir de grands dangers à nos compatriotes.

Vous étiez contre, au nom de grandes idées, alors qu’il n’y avait rien de plus normal que de les foutre dehors. Et dans quelques jours, vous lutterez contre le gouvernement qui aura proposé de nouvelles mesures pour permettre d’agir. Vous marcherez contre la République en marche et on se foutra de votre gueule. C’est tout ce que vous aurez gagné.

 

Arrêtons de marcher, agissons ! On n'exterminera pas ceux qui envisagent de nous détruire avec un #jesuis !

23 commentaires:

  1. « Pas plus que moi, vous ne savez quoi faire ! »

    Mais si, mais si, tout le monde sait fort bien quoi faire ! Seulement, personne n'a vraiment envie de le faire, ou le courage, ou la force, ou la volonté : appelez ça comme vous voudrez, c'est au fond sans grande importance.

    "Force vitale" serait peut-être adéquat, pour désigner ce que nous avons perdu, probablement sans retour.

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  2. une saine colère, et non ce n'est pas être fasciste que de vouloir lutter contre l'islamofascisme qui dans le monde tue des musulmans (boko haram a attaqué des dizaines d'écoles en afrique), et chez nous des professeurs, dessinateurs, policiers.
    On notera que dans le lot des crapules autour de l'assassin , y'a un émir qui a une double nationalité dont la française: ils n'ont pas réussi à lui retirer, la loi étant mal faite.

    Je vois dans ma TV un prof "on doit vivre avec la peur" bah non, non et non : on doit leur taper sur la gueule. Virer ces imams détraqués venus d'ailleurs, allez hop un charter. Et faire pareil avec toutes ces bandes pilotées par l'autre petit Adolphe turc.
    Et tout les connards et connasses qui menacent (cf la pauvre Milla) dans les réseaux sociaux doivent passer - même s'ils doivent faire la queue pendant des heures - devant un magistrat. On a calmé les catholiques en France entre 1789 et 1905 : l’État devenu (par la suite) République leur a retiré le pouvoir temporel, demandé de reconnaître la loi (cf les "réfractaires" coupés en deux place de la Nation là où se trouve le burger king) et ils ont été remisés dans leurs églises et ne nous font presque plus chier (sauf pour les enfants et là va falloir aussi être sans pitié avec les curés pedophiles).

    Et tout bordel d'un parent qui découle d'un comportement obscurantiste dans l’école doit être pris en charge, là je ne sais pas comment. Mais n'oublions pas que ce sont les parents qui mettent des idées obscurantistes dans les cervelles des enfants qui vont les répéter aux profs, et se comporter comme étant dans leur droit vu que ce sont les parents qui sont la source.

    Je ne sais pas qu'elle est la doctrine actuelle de l'EN quand un enfant au nom d'allah/dieu/jeovah explique que le big Bang ça n'existe pas, c'est Dieu qui a tout fait... (j'ai pris un exemple sans femme/juif/homo). que se passe-t-il à ce moment là? Si le prof ne fait rien, le gamin devient alors un rebelle qui défend l'identité moisie, une référence pour d'autres ayant plus ou moins la même culture/identité.

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  3. Quand je dis que je ne sais pas ce qu'il faut faire c'est quelles lois il faut faire passer ? Comment intervenir dans les banlieues sans mettre le feu et tout ça.

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    1. Ah, sans mettre le feu, ça va être difficile en effet ! D'autant plus que le feu y est souvent déjà.

      Enfin, bon, cette discussion est inutile, puisqu'on sait fort bien ce qui va se passer : des phrases creuses, des grands effets d'indignation, des "plus jamais ça", des "jesuispaty" à tous les coins de blogs… et puis l'assoupissement profond, sous la surveillance pointilleuss des pas-d'amalgamistes, jusqu'au prochain massacre.

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    2. Ben justement, c'est ce que je dis, du moins qu'il faut gueuler contre l'endormissement. Je ne suis pas optimiste pour autant.

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  4. Déjà on commence par "quand ta pratique religieuse n'est pas compatible avec les règles de la république, c'est ta pratique religieuse le problème, pas la république". Et j'ai bien écrit "pratique religieuse" pas "religion". On scolarise les gosses dès la maternelle, histoire de ne pas récupérer en primaire des gosses déjà formatés, les enfants nés en France sont les enfants de la République et à ce titre ils ont le droit d'apprendre de développer leur esprit critique et de se forger leurs propres opinions, en conscience : elle est là leur "intégrité psychologique". Et par pitié les gens de la pseudo vraie gauche on arrête l'ambiguïté et la complaisance : mon arrière grand père n'a pas bouffé du curé pour voir ses soi-disant successeurs papouiller le dos des imams...

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    1. Jamais trop tard ! OK, on paie cher, très cher, la complaisance pavée de bonnes intentions de certains... Après seul on est toujours démuni... Je me demande jusqu'où on devrait/pourrait aller collectivement : des brigades PR envoyées dans les écoles, collèges et lycées pour co-animer des sessions avec les profs (je me porte volontaire pour Melun/Dammarie lès lys, j'y suis légitime parce que j'y ai grandi) , promotion de "role models" dans les media, détection des signaux faibles dans les prisons, mise à l'isolement des prédicateurs et formation/médiation pour les autres... Tout ça coûte de l'argent mais là aussi il est peut-être temps de passer au "quoi qu'il en coûte".

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    2. Tu as raison, j'ai dit que c'était trop tard dans un moment d'égarement... Et pour le pognon, tu as raison aussi. Mais je crois qu'il faut aussi expulser en masse tout ce qui est expulsable (ce que tu appelles mise à l'isolement, en gros, mais pas que dans les prisons).

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    3. Pour qu'ils aillent former ailleurs les futurs "mineurs isolés" qui arriveront chez nous ou dans un autre pays européen ? Mouais... je préfère les enfermer et les avoir à l'œil !

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    4. Va falloir des gtandes prisons. Et entre nous, s'ils forment à l'étranger, on peut bombarder...

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  5. J’ai monté une émission table ronde ouverte vendredi soir sur ma radio, après une heure de négation de l’info plus une heure de sidération devant France24. À peu près tout le monde autour de la table ronde et néanmoins zoomesque était du même avis concernant le ‘place à l’action. Je ne suis toujours pas remis. Je ne pourrai pas aller cet aprem au rassemblement, sinon, je pense que j’y serai quand même allé, pour me retrouver avec mes amis et renforcer in vivo cette révolte que tu as si bien décrite et que je partage, étant par exemple moi aussi au Printemps rep.
    Les islamogauchistes et même pas si gauchistes que ça (cf certains membres du PS) attisent le feu à longueur de temps et ne se retrouvent à geindre dans les rassemblements qu’après mort d’homme.
    Ça suffit, combattons les, sans relâche, les islamistes comme leurs défenseurs mous. Et rendons leur vie à Zineb El Razoui, à mon ami l’Imam de Drancy Hassen Chalghoumi, à l’équipe de Charlie, etc. etc.

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  6. Ce qui est le plus inquiétant au delà des spécialistes en tout genre c’est le nombre de personnes qui en arrivent à expliquer qu’il ne fallait pas les montrer (les caricatures) après avoir publié à de nombreuses reprise : qu’une tenue n’est pas un appel viol, que ACAB alors qu’il y a rébellion, que les deux personnes qui se sont embrassées à la manif pour tous en avaient le droit...etc
    Ce qui caractérise la France est que ses valeurs sont définies par principe par la loi... bref, les réactions à geometrie variable de nos beaux esprits ...

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    1. Oui, il y en a encore beaucoup qui expliquent...

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    2. « Ce qui caractérise la France est que ses valeurs sont définies par principe par la loi... »

      Non, les "valeurs" comme on dit de nos jours (parce qu'on n'ose même plus parler de morale…) ne peuvent pas être définies par la loi, ni même encadrées par elle, mais procéder de l'accord spontané, du fond commun.

      Si les "valeurs" ont besoin de la loi pour se maintenir, elles deviennent rapidement… sans valeur.

      Comme on peut le voir désormais tous les jours ou presque.

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    3. C'est tres juste. De plus il serait bon de rappeler de temps à autre quelles sont ces fameuses valeurs, souvent qualifiees de republicaines, qui font notre socle commun et qui doivent guider l'action publique.

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  7. L’heure n’est plus aux marches blanches et aux bougies en effet. Mais maintenant les musulmans extrêmes, qui sont pourvoyeurs de voix pour la gauche de la gauche et qui a du sang sur les mains. Doit être mis au pli et au pas. Être dénoncé.

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  8. Pour une fois d'accord avec vous. Donc, je vous propose de mettre à jour le programme du PS que vous avez initié il y quelques jours ici en ajoutant les mesures d'expulsions que vous préconisez aux confiscation de logements et autres guichets uniques ... Ca pourrait relancer le débat chez les camarades.

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