30 octobre 2020

Le journal de confinement, c'est maintenant !


228-2-1-1 : la numérotation des billets de journal de confinement étant ce qu’il y a de plus difficile. Je vous propose de standardiser cela. Je propose mon nnn-n-n-n, les trois premiers chiffres sont le nombre de jours depuis le début du premier confinement. Ce n’est pas très pratique vu qu’il a commencé à midi un mardi. Faisons comme s’il avait commencé à 0 heure. Le gouvernement progressant en confinage, espérons que le premier jour sera un lundi. Il convient de le vérifier fréquemment car les erreurs de calcul liés aux prises d’habitude sont fréquentes. Par exemple, lundi sera dans trois jours, nous seront le deux-cent-trente-et-unième jour, c’est un multiple de 7 (210 faisant 30 semaines, plus 21 soit 3 semaines, nous voila à 33 semaines donc 231 jours, moins 3) – le calcul est probablement bon. Ne me dites pas que c’est compliqué. Sauf pour une gonzesse.

Le deuxième chiffre (ou plus exactement le deuxième nombre) correspond à la période de confinement. Nous en sommes à la deuxième. Le troisième est le numéro de jour dans la période. Le dernier est le numéro de billet confiné du jour. Nous frisons la perfection. Il faut dire que pour le dernier confinement nous débutions un peu, tout comme les gars de chez .gouv.fr.

 

Moi, je suis au top ! Dès le premier jour, j’ai reçu mes fûts de bière (voir mon billet du matin) et j’installé la tireuse dans le salon. Je dois avouer que j’ai mis un peu de temps à trouver la position (il faut que la machine soit près d’une prise de courant, loin d’une fenêtre et évidemment loin d’un chauffage). Par ailleurs, j’avais bien pensé, à la réception, à mettre un fût dans le frigo. L’instinct ! Par contre, je viens de voir sur la notice qu’il fallait mettre les fûts verticalement dans le frigo. Heureusement que les étagères se déplacent facilement. La bière est malheureusement encore à 11 degrés. Elle se tire bien (il va falloir que je prenne la main) mais il va falloir que j’attende deux ou trois heures pour en profiter pleinement ! Ce qui n’est pas très dommageable pour mon foie.

Dans un billet de confinement, il est d’usage de parler de politique. Par exemple, il y a eu un gros tremblement de terre en Turquie. Disons-le franchement : c’est un geste d’Allah pour punir Erdogan… Charlie Hebdo pourrait faire une caricature d’omelette ou un truc comme ça. Je n’ai pas beaucoup d’imagination. Sainte-Sophie, priez pour nous !

 


Seb Musset est le maître du blogage de claquemurage. Il a déjà sorti son premier billet. Je vous conseille de sortir votre billet de confination avant demain si vous voulez qu’il soit épinglé dans le journal d’octobre de Didier Goux.

Il faut aussi d’autres sujets dans les billets de confinement, par exemple, l’état d’esprit. N’en faites pas trop néanmoins, ça finit par casser les couilles aux lecteurs, certes sympathiques, mais intransigeants. Pour ce qui me concerne, j’ai eu deux coups de blues. Le premier était hier soir alors que j’étais au bistro quand j’ai réalisé que ça serait vraiment la dernière soirée avant une longue période… Et là, ce soir, après avoir mis en route la tireuse de bière en pensant que c’était mon horizon pour plusieurs mois, non pas de boire de la bière tout seul, mais de constater que le cirque allait recommencer. Je n’aurai aucun contact pendant plus deux jours avec qui que ce soit, à part avec ma mère au téléphone. Heureusement que je peux l’avoir, d’ailleurs : elle m’a rappelé où je pouvais trouver des verres à bière dans la maison. Je pensais bien aux grosses choppes allemandes mais j’avais oublié celles-ci.

 

A propos des vieux, je vous conjure d’arrêter de dire des conneries dans les réseaux sociaux à propos de maisons de retraite, dont les Ehpad. Il n’y a effectivement pas grand-chose de changé pour elles sauf que les résidents devront avoir une attestation officielle pour sortir. Les personnes âgées pourront recevoir des visites mais les visiteurs devront avoir leur propre attestation. Or rendre visite à ma mère en pleine forme et n’ayant besoin de rien n’est pas spécialement impérieux. Il va donc falloir que j’aille la voir en allant faire mes courses et profiter de l’attestation ad hoc. On lit beaucoup de conneries dans les réseaux sociaux à propos des anciens.

On continue à lire qu’il aurait fallu protéger plus les vieux et toutes les personnes en situation fragile et laisser les jeunes pour qui la maladie est moins grave. Tout d’abord, « moins grave » ne veut pas dire « pas grave », tas de crétins ! Vous ne trouvez pas d’exemple, dans la presse, de lascars qui racontent leurs calvaires ?

Ensuite, ce ne sont pas spécialement les vieux qui vont s’agglutiner dans les bureaux, les bistros, les transports en commun et autres fêtes. Ce sont les gens en bonne santé et notamment les jeunes qui participent à la propagation du virus. Les vieux isolés se protègent tous seuls comme ils peuvent, ils se calfeutrent chez eux car ils ont peur. Les vieux en établissement sont gérés par les établissements qui savent les protéger. Ce sont des professionnels, contrairement à toi.

 

Et aux types du gouvernement, je suppose. J’aurai le temps d’en parler pendant les prochaines semaines voire les prochains mois. Je re-sortirais mes vieux billets pour montrer que je n’avais pas entièrement tort dans certaines prévisions (et non pas prédictions) mais on s’en fout. On est comme des cons, à nouveaux. Et j’aurai le temps de parler des erreurs.

 

Pour l’instant, parlons bière. C’est la première fois que je bois de la bière pression chez moi. Et encore, elle n’est pas à la température idéale. J’ai choisi de la Jupiler car il me semble qu’elle est le meilleurs « compromis » (entre ce que j’aime, ce qu’on peut avoir dans une machine à la maison et tout ça). Il faut bien que vous sachiez, quand même, que la tireuse vaut environ 200 euros (il existe des modèles moins chers, d’autres plus, j’ai pris ce qui me semblait raisonnable). Le fût de 6 litres est à environ 30 euros. Le litre de bière est à 5 euros, ce qui nous fait 1€20 le demi, soit environ la moitié de ce qui est pratiqué dans le commerce. En supermarché, la canette est à environ 40 centimes.


N’allez pas en tirer des conclusions inopportunes d’autant que je compare des produits qui ne sont pas équivalents et qui ne sont pas nécessairement dans vos habitudes de consommation (et que si vous habitez dans certains quartiers de Paris, le demi de bière ordinaire sera plus proche des 4 euros que des 2,4 que je viens d’évoquer. J’ai pris de la pression parce que je préfère cela (mais la différence de prix en vaut-il le jeu ?) et parce que l’intendance est plus facile à gérer…

 

J’aurais le temps, dans les prochaines semaines, d’évoquer d’autres sujets. Comme comparer les deux confinements. La dernière fois, j’avais mis plusieurs semaines avant de trouver la boisson idéale pour le confinement.

J’ai été plus efficace, cette fois !

11 commentaires:

  1. y'a un truc qui change pour les ehapad/maisons de retraites : arrivée de tests antigéniques, ça passe encore par la narine, mais resultat en 15/30 minutes. Ce qui permet de tester + de gens dans la meme journée, et de gagner 2 jours si une personne est positive. les réseaux sociaux n'en parlent pas ^^^

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    1. Les réseaux sociaux gueulent, surtout quand ils ne connaissent absolument pas les sujets.

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  2. J'ai plus de whisky... Pourtant ma cave à vin et bière est au top. J'y pense en voyant les photos.

    Sur le fond... Je suis déprimé et en colère. J'en parlerai à ma psy

    Bon courage ami

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  3. J’ai failli fermer le billet en voyant la capture, corona que ce soit en bière ou en virus, c’est de la merde😱

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  4. Mon journal d'octobre est complet : tant pis pour les feignasses !

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  5. En parlant de réseaux sociaux, je ne sais pas si le confinement va rendre les gens encore plus dingue qu'ils ne le sont déjà.

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