02 juin 2014

Les inégalités, causes de tous les maux

Stiglitz a sorti un livre récemment, qui vient tout juste de sortir en édition de poche : « le prix de l’inégalité ».

Sa thèse première : la crise vient des inégalités.

Par exemple, la stagnation des revenus des classes populaires et moyennes aux USA a entraîné leur besoin de s’endetter pour acquérir de nouveaux besoins de consommations et de logement. Cet endettement a été fait en crédits pourris (les fameux subprimes).

C’est un exemple parmi tant d’autres et qui est cohérent avec la thèse de beaucoup d’autres économistes. C’est Piketty qui démontre que les inégalités n’ont jamais été aussi fortes qu’avant la première guerre mondiale.

La suite est à lire (vraiment) ici :
http://economieeteurope.wordpress.com/2014/06/02/les-inegalites-cause-de-tous-les-maux/

Je vais embaucher le taulier pour rédiger des billets pour Stopbashing voire le former pour écrire ici (la formation consiste à savoir faire plus de fautes et à utiliser les mots bière, nichons et bite dès que possible). 

N.B. : pour ma part, je sors de 4h45de réunion. Vous n'aurez pas de billet aujourd'hui. Ce qui est aussi bien pour ma carrière de blogueur de gouvernement, l'annonce (par la presse) des volontés de pépère pour la Bretagne dans le cadre de la réforme territoriale me laissent sur le cul. Pour ne pas froisser Le Drian et faire plaisir à son ex, il refile les Pays de Loire à Poitou-Charente...

24 commentaires:

  1. Merci !!!!

    pour areter les fotes d'ortograffes, ça ne va pas être possible (ou alors, il faut que j'embauche un relecteur à temps plein).

    pour utiliser les mots bières et nichons, je peux le faire sans problème !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De rien ! Mais relis toi, bordel. Rien que dans l'extrait, j'en ai corrigé une. Il en reste au moins une autre (très grosse).

      Supprimer
  2. Ce que Piketty a "démontré" a été réduit à l'état de bûchettes par Business Week

    Quant aux régions, ne nous bilons pas trop : il y a de moins en moins de chances pour que Hollande mène le petit au bout. Je suis prêt à prendre les paris.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mouarf ! Business machin s'est offert un coup de buzz...

      Pour la réforme, Hollande ira jusqu'au bout, quel que soit ce bout. Soit il la fera, soit il fera en sorte de démontrer que les élus UMP et PS sont attachés à leurs trucs...

      Supprimer
    2. Ben voilà, on dit la même chose : il ne la fera pas. Parce qu'il n'a plus les moyens de s'opposer aux barons socialistes accrochés à leurs gamelles respectives, et chez qui la grogne est déjà palpable.

      Supprimer
    3. Je n'ai pas qu'il ne le fera pas. Il vient de mettre Le Drian en première ligne. Il sanctuarise le budget de la défense mais le montre du doigt dans la réforme territoriale. C'est rigolo.

      Supprimer
    4. Businessweek n'a rien réduit du tout, ils ont simplement repris un article du Financial Times qui ne démontre rien non plus.

      Supprimer
    5. Concernant Piketty :

      Au terme de cette petite série de papiers, nous pouvons dire simplement pourquoi il faut utiliser Piketty contre Piketty. Les incohérences des définitions du capital (1ère partie), les flottements des calculs autour du revenu du capital (2ème partie) ou du rendement du capital (3ème partie) aboutissent à un dernier constat : celui d’une complète incohérence des propositions de Piketty avec les réalités d’une économie américaine faisant de la propriété du capital la base d’une accumulation de revenu et de patrimoine finalement incompatible avec l’existence d’une économie réellement productive. Nous retrouvons ainsi a faiblesse constitutive de l’ouvrage de Piketty : négliger l’économie productive.
      http://criseusa.blog.lemonde.fr/2014/01/05/le-capital-au-xxi-s-3eme-partie-piketty-contre-piketty/


      Supprimer
  3. Bon billet.
    Et d'accord avec toi sur les régions. Ça laisse beaucoup de monde sur le cul, ici, je crois.
    La trouille du chiffon rouge indépendantiste a malheureusement fonctionné à plein. Le problème c'est que ça dénote d'un manque total de confiance envers les Bretons, et après l'épisode Bonnets Rouges, je crois que c'est pas bon. Si un maximum des gens sont pour la réunification de la Bretagne (Pétain avait séparé la Loire-Atlantique des autres départements), ils n'en étaient pas pour autant séparatiste, de loin.

    RépondreSupprimer
  4. Sur le fond de l'article donné en lien, c'est le bla-bla gauchiste habituel, basé sur une prémisse fausse : à part peut-être durant les trente glorieuses (et encore, il faudrait voir dans le détail), la société française n'a jamais été moins inégalitaire que maintenant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Z'etes mal luné. Outre le fait que vous ayez tort (la société est plus inégalitaire maintenant, tous les chiffres le montre), ce est pas gauchiste. Le billet est tourné contre les gauchistes qui critiquent la politique de pépère.

      Supprimer
  5. De mémoire, les machins qui sont à l'origine de la crise des subprimes, fanny-truc et freddy-machin, ont été développés sous les mandats de G.W; Bush Jr, car il fallait relancer l'immobilier et proposer des produits attrayants pour les classes populaires désargentées. On a sciemment vendu du rêve à des gens qui n'étaient pas en mesure de payer leur crédit à la moindre petite secousse économique.

    RépondreSupprimer
  6. Sur la forme, cette réforme territoriale est,catastrophique...

    Sinon 4h45 de réunion c'est trop...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui mais c'était trois réunions.

      Ce n'est pas une catastrophe, tout le monde est acculé. Mais ça pose un problème pour le département du Gard, par exemple, coincé entre trois régions. Par exemple, peut on concevoir que Saint Jean du Gard ne soit pas dans la même région que Florac ?

      C'est pareil pour la Loire Atlantique qui ne peut pas ne pas être avec la Bretagne. Mais le Sud Loire qui ne peut pas être séparé des départements du sud.

      Supprimer
    2. On ne pourra pas garder une coherence et economique et culturelle et geographique. A choisir autant privilegier l'economique, alors certes le sud loire a des tuiles et des roses tremieres mais les gens vont travailler a nantes.
      Les regions ont pense uniquement transport vers paris ou entre elle-meme.
      La vrai dynamique c'est de penser interregion. L'axe rennes-nantes est ideal.

      Supprimer
    3. Tout le monde y travaille !

      Supprimer
  7. Putain de bordel. Si je fais de la publicité pour un blog, allez troller chez lui ! Ça lui fera plaisir (et chauffer l'adrénaline, moi je suis blasé) et ça me fera des vacances.

    RépondreSupprimer
  8. D'autres économistes font un lien entre la course de l'immobilier et le mode de financement des écoles. Aux Etats-Unis, les écoles sont financées par les impôts par quartier, et non pas répartis également par la ville entre tous les quartiers.
    Du coup les classes moyennes pour fuir les mauvaises écoles mal financées veulent s'endetter pour aller dans un meilleur quartier ce qui aggravent le problème des écoles pauvres et ect et ect...et on part sur un emballement immobilier.
    Donc même si il y avait moins d'inégalités ou plus de revenus, les gens veulent toujours mieux pour leurs enfants et il y aurait eu quand même le même phénomène.
    Cette "quartierisation" est tellement forte que plutôt que d'acquérir un patrimoine sur le long terme via l'immobilier, les américains affichent un statut social, dès qu'ils ont une petite augmentation de salaire, ils déménagent à crédit pour aller dans le meilleur quartier (d'où une grande culture d'amitié entre voisin car ils sont exactement du même milieu socio-économique avec les mêmes revenus et hobbys), ils n'ont pas du tout la culture de la mixité sociale (et ce n'est pas dit que ce sont eux qui ont tort).
    En France, en Banlieue, on voit le même phénomène, selon le collège attribué, à 3 rues de différence il peut y avoir des différences notables sur le prix et c'est une des premières questions des parents acheteurs, quelles écoles?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils ont tort mais nous on la pratique comme des cons.

      Supprimer
    2. Je ne sais pas, j'en reviens de plus en plus. Entre préempter une fortune des terrains chers pour des hlm qui en moins de 10 ans seront occupés par une caste de privilégiés (qui ne seront pas les plus pauvres, ou les gens travaillant à la mairie, ou des politiques (le cultissime "mais nous les classes moyennes à 6500 euros comment se loger à paris???)),
      et bien autant utiliser cette argent dans les transports ou écoles et construire beaucoup plus de hlm plus loins (pas pour autant des barres tournées sur elles-mêmes).
      Paris est une ville attractive, il y aura toujours des gens pour préférer se passer de vacances et vivre dans 12m que d'aller en banlieue. Instaurer une politique de blocage des loyers ça sera une rente pour ceux qui sont déjà installés et qui ne seront jamais ceux qui en ont le plus besoin. Sans compter que cela "boboise" les commerces et fait augmenter les prix du reste pour les plus pauvres. Et les plus privilégiés (ce qui ne veut pas dire riche) mettront toujours leurs enfants dans le privé.
      Disons qu'en tant que banlieusarde qui fait 3h de transport pour aller à la défense, je m'en tamponne complètement des affres des parisiens qui payent trop cher leurs loyers parce qu'ils ne veulent pas se mélanger avec moi et des millions d'autres en banlieue. Ils défendent leur mixité sociale de ceux qui sont le plus bas de l'échelle à paris pour ne justement pas se mélanger et faire de la mixité sociale avec des plus pauvres qu'eux en banlieue.
      On ne pourra jamais aller contre la loi de l'offre et de la demande, et sauvegarder pour la façade en payant une fortune quelques hlm qui seront occupés par des chévènement à moyen terme, bof bof...

      Supprimer
    3. Du calme. Ouvre un blog. Dans le mien, c'est moi qui ponds des trucs.

      Supprimer
  9. Il est évident qu'il fallait refiler les Pays de Loire au pays basque, pour mettre fin aux velléités indépendantistes (avec un couloir style couloir de Dantzig).

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.