08 juillet 2009

Contre le travail du dimanche : un os à ronger ?

Marc Le Fur, député UMP de Loudéac, s'était illustré dans sa lutte contre le travail le dimanche, en étant à la tête de la fronde des députés UMP opposés à ce texte. Le texte repasse au gouvernement, dans une 4ème mouture, toute aussi mauvaise que les précédentes...

Tiens ! Je suis tombé sur deux blogs qui s'étonnaient qu'on lutte contre cette loi et qui argumentait sur le fait que le travail le dimanche se passe bien aux USA et en Grande Bretagne. Ils ont raison. Mais je préfère conserver notre droit du travail plutôt que de récupérer le leur en voyant Nicolas Sarkozy décricoter le nôtre, maille par maille, avec l'éternel argument : "Je ne vois pas pourquoi on interdirait quelqu'un de travailler le dimanche s'il est volontaire". Ils sont tombés dans le panneau.

Marc Le Fur, lui, n'est probablement pas tombé dans le panneau mais a compris que le texte passerait quoiqu'il arrive ! Il vient donc de se trouver (de se faire attribuer) un nouvel os à ronger. Il vient de déposer une proposition de loi visant à revenir sur les niches fiscales des sportifs de haut niveau !

Un os ronger qui ne mange pas de pain ! Tout le monde a entendu parler des nouveaux transferts de footeux à des prix délirants. Et tout le monde se fout des salaires des sportifs de haut niveau, d'autant que ça ne se passe pas en France, souvent, mais dans d'autres pays Européens. Nicolas Sarkozy devrait approuver Marc Le Fur et le laisser jouer quelques temps.

De toute manière, avec le travail du dimanche, nous n'aurons plus de temps d'assister aux matchs de foot entre les équipes de notre circonscription costarmoricaine. On aura d'ailleurs plus de week-end pour organiser des compétitions sportives.

On pourra regarder les sportifs de haut niveau à la télé.

16 commentaires:

  1. C'est bien dans l'os, que nous l'avons !

    Vivement 2017. :-((

    RépondreSupprimer
  2. Aux gens de refuser ! Regarde la restauration le mal fou qu'ils ont à recruter toute l'année = bien fait, ils se sont bien engraissés sur le dos des honnêtes gens, maintenant ils se grattent.

    On a toujours le choix et le libre arbitre, je dirais toujours non au travail le dimanche, c'est un principe !Et jamais je ne le subirai. faut arêtre le discours "Et si les gens n'ont pas le choix ?"

    Ils ont le choix aussi de garder la tivou au lieu de se ruiner avec un écran plasma HD et un crédit en 48 mois, en situation de crise il faut revoir ses ambitions à la baisse de temps en temps et cesser de vivre au dessus de ses moyens.

    Tu vas me tuer, j'assume mes propos, quand on ne veut pas bosser le dimanche, on change de catégorie professionnelle et de métiers, si si, c'est long mais ça paye !

    RépondreSupprimer
  3. Je ne vais pas te tuer. J'ai lu ton billet que je désapprouve totalement. Il revient à dire qu'un employé n'a aucune contrainte par l'employeur ce qui est évidemment faux. Tu cautionnes tous les propos de nos amis blogueurs libéraux.

    Mais tu ne te rends pas compte des énormités que tu écris.

    "tout le monde peut changer de boulot comme il veut".

    Bravo.

    RépondreSupprimer
  4. Prenons le cas d'un père divorcé qui a ses enfants une semaine sur deux. Ça existe, non ?
    Et bien pour se lancer dans un changement de carrière, il n'a AUCUNE possibilité financière de le faire, même s'il désapprouve le travail le dimanche et que son patron l'emmerde.
    On peut changer de carrière mais c'est long et ça demande soit d'être soutenu par un conjoint qui continue de bosser soit d'être célibataire et d'accepter la misère en espérant regrimper un jour !
    :-))

    [Tiens à ce propos, avec le travail du dimanche, les pères divorcés, ils font comment pour voir leurs gosses ? J'ai soulevé un lièvre, non ? :-)) ].

    RépondreSupprimer
  5. Et comment y fera Marco pour aller à la messe s'il est obligé d'etre ouvert rue des combattants !

    RépondreSupprimer
  6. Je dois être particulièrement mou de la comprenette, aujourd'hui, mais je vois mal pourquoi on devrait se scandaliser des salaires des grands patrons et se foutre des revenus des sportifs de haut niveau.

    RépondreSupprimer
  7. Tiens ! Je n'ai répondu cette AM, je faiblis...

    Didier,

    C'est ma phrase qui est un peu mal branlée. Je voulais juste dire que le grand public s'en fout "politiquement". Par ailleurs, il y a très peu de sportifs qui gagnent du pognon sur "toute leur vie". Et ils ne vivent pas en "exploitant des salariés sous payées...

    Jacques,

    Il n'a qu'à aller au pain de fesse.

    Poireau,

    Ils pourront les voir le lundi soir après la classe.

    RépondreSupprimer
  8. Argh, Nicolas, tu me fais mal au libéralisme (à qui on fait dire tout et n'importe quoi).
    Je suis un libéral, je vis en Grande Bretagne, je suis d'accord que le travail le dimanche s'y passe bien mais le raisonnement n'est pas du tout transposable en France !
    Comme je l'ai dit sur mon blog, le concept de volontariat dans le dispositif du projet de loi est une hypocrisie !

    RépondreSupprimer
  9. Bref, tout ça pour dire qu'on peut être libéral et être en faveur d'un réglementation saine et humaine du travail.

    RépondreSupprimer
  10. Dans ce cas, je suis libéral !

    Mais je pense surtout aux acharnés du libéralisme qu'on rencontre dans les blogs...

    RépondreSupprimer
  11. c'est vrai que les modèle étasunien ou english font réver...

    RépondreSupprimer
  12. Nicolas: les sportifs "de haut niveau" n'exploitent personne, z'êtes sûr ?

    Quand un connard de Zidane (en dehors de ce qu'il gagnait pour taper dans le ballon) faisait de la pub pour une eau minérale, une mousse à raser, une igne de fringue à la con, etc., il n'y avait personne pour FABRIQUER ce que cet abruti vendait ?

    (J'ai pris Zidane comme exemple, hain : vous pouvez trouver deux cents merdes du même genre qui, non content de gagner en deux heures ce que vous et moi mettrons trois siècles à engranger, se transforment en plus en hommes-sandwichs pour gagner encore plus.)

    Désolé, mais bien que n'ayant pas la moindre considération pour ces patrons dont vous parlez (et que je tiens pour de répugnants connards), ces "sportifs" me font encore dix fois plus vomir.

    RépondreSupprimer
  13. Des pas perdus,

    c'est pourtant bien ce qu'ils mettent en avant !

    Didier,

    c'est différent ! Les sportif sont mis en avant par les types de droite et les patrons par ceux de gauche ! Ne rigolez pas sinon je vous branche avec le vieux Jacques sur le sujet.

    RépondreSupprimer
  14. Evidemment, si vous passez à la menace nucléaire...

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.