En salle

24 février 2011

Le dernier rempart contre l'extrème droite ?

Je ne sais pas ce qu’il y a de plus surréaliste dans les sondages, les questions posées ou les résultats obtenus. Nous y voilà : « Nicolas Sarkozy, seul rempart à droite contre Marine Le Pen ».

Intrigué par ce titre, j’ai essayé d’en savoir plus, jusqu’à me taper l’étude du PDF avec le résultat du sondage. Et j’ai compris : tel que c'est parti, seul Nicolas Sarkozy est susceptible d’arriver devant Marine Le Pen au premier tour des Présidentielles. Jean-François Copé, François Fillon et Jean-Louis Borloo risquent d’être balayés fissa.

C’est une très bonne nouvelle pour le Front National et une très mauvaise pour la droite républicaine.

C’est surtout le constat de l’échec complet d’une politique menée depuis 2007 avec l’identité nationale et tout ça. A force de mettre en avant les thèmes de « l’ennemi », on finit par faire gagner celui-ci.

L’UMP a voulu courir après les voix du FN et a réussi à renforcer ces dernières…

On connait maintenant l'objectif de l'UMP pour 2012 : figurer au deuxième tour...

N.B. : ce sondage est amusant à observer. Par exemple, quelle que soit les hypothèses, Olivier Besancenot arrive devant Jean-Luc Mélenchon avec environ 8% des voix. Le total de la gauche de la gauche arrive à près de 15% ce qui est très bien. Par ailleurs, j’ai du mal à imaginer que la « droite républicaine » ne ferait qu’environ 35% des voix, en comptant François Bayrou. D’ailleurs j’ai du mal à imaginer que ce dernier ferait aussi peu que ne lui prêtent les sondages. En fait, je le vois assez mal avec moins de 17 ou 18% des voix, tant il est implanté dans le paysage politique et pourrait offrir une bonne alternative pour une grande partie de la droite et du centre droit. A lui de travailler son positionnement…

23 février 2011

Nicolas Hulot : sa candidature se confirme

Il est à peu près sûr, maintenant, que Nicolas Hulot sera candidat aux primaires au sein de Europe Ecologie Les Verts.

Selon le député François de Ruby, proche d’Eva Joly, il pourrait annoncer sa décision à la veille du Conseil fédéral d'EELV, début avril.

S’il l’emporte, j’invite mes copains écolos qui croient encore à la politique à quitter le parti qui ne ressemblera alors plus rien, juste à une machine à gagner des voix de bobos divers au détriment de l’intérêt commun.

« Nicolas Hulot est par ailleurs désormais "clair sur le fait qu'+il n'y a rien à attendre de Nicolas Sarkozy+" et qu'il faudra "discuter pour voir jusqu'où amener les socialistes" dans les négociations. »

Je rappelle à M. Hulot qu’il avait réussi à faire signer son pacte à une majorité de candidats, en 2007.

On voit bien ce que ça a donné…

Salaires et coûts du travail : France - Allemagne

Par l’intermédiaire de Wikio, je suis tombé sur cet intéressant billet comparant l’Allemagne et la France (et d’autres) pour ce qui concerne le monde du travail, comparaisons très à la mode par nos temps agités.

Le premier enseignement (voir illustration) est la différence du coût du travail. En 2008, les salaires annuels bruts moyens s’élèvent en Allemagne à 41000 euros contre 32750 en France. Je vais vous le refaire en français : les salaires allemands sont 25% plus élevés que les salaires français (en fait, la différence serait montée à 34 en juin 2010).

La modération salariale allemande telle qu’on nous la présente (et chère à M. Trichet ?) n’est qu’un leurre. Même s’il est vrai que les salaires allemands ont diminué en 2006 et 2007, ils augmentent plus que les salaires français depuis 2008.

Par contre, le coût horaire du travail est légèrement supérieur en France mais pas du tout dans les proportions citées par le MEDEF dans son éternelle quête d’une baisse des charges. La différence ne serait que de l’ordre de 3%.

Ces chiffres montrent qu’il est urgent de traiter des salaires en France, afin d’augmenter le pouvoir d’achat et que si cela doit se faire par une modification de l’assiette des cotisations sociales, elle ne peut en aucun cas se faire au profit « des patrons » pour ne pas accentuer les déséquilibres avec nos chers voisins.

Jean-Pierre Raffarin et la déroute du gouvernement

Jean-Pierre Raffarin a un don pour aiguiser ma jovialité par les quelques petites phrases qu’il peut sortir à l’occasion. « Moi j'ai toujours été favorable à un acte II du quinquennat. Je pense qu'il faudra marquer un temps nouveau, avant l'été probablement. »

Quelqu’un peut-il prévenir M. Raffarin que différents remaniements ont déjà eu lieu, dont, le dernier important, il y a environ trois mois ?

L’acte II du quinquennat, à un an de sa fin, ça commence à faire un peu tard, non ?

« Je pense qu'il faudra une relance politique après les élections cantonales. » N’est-ce pas un peu tard ? Souhaite-t-il redevenir Premier Ministre ? Mesure-t-il les conséquences de ses propos ? Autant les français ne serait probablement pas fâchés du départ de Michèle Alliot-Marie (ce qui reste d’ailleurs à prouver, notamment pour ce qui concerne les nostalgiques de l’ancien RPR), autant un nouveau changement majeur confirmerait la totale incapacité de l’UMP à trouver une équipe de Gouvernement fiable et marquant une stabilité dont tout groupe a besoin pour travailler sereinement.

« C'est au président de le définir, mais ça peut être des remaniements, ça peut être des textes à l'Assemblée nationale, ça peut être aussi des grands débats, ça peut être un congrès. »

Tiens ! Il pourrait organiser une coupe du monde de foot, ça plait toujours au peuple…

« Il y beaucoup d'initiatives politiques que peut prendre le président de la République. Je pense qu'il faut une initiative politique après les cantonales. »

Enterrer la réforme territoriale ?

Jean-Pierre Raffarin est en fait un éternel optimiste. Il devrait pourtant voir que le gouvernement est en déroute totale. Ou alors, il le voit, il a raison, il faut tout changer.


22 février 2011

Et si j'étais candidat ?

Je me demande si je ne devrais pas présenter ma candidature à la Présidence de la République. J’avais bien joué le rôle d’un candidat, en 2006, en tirant un programme très drôle. Vous pouvez relire si vous n’avez que ça à faire. A l’époque, j’étais un blogueur totalement inconnu alors qu'aujourd'hui aujourd’hui je suis un blogueur totalement inconnu mais bien classé au Wikio. D’ailleurs, si on se basait sur le Wikio pour faire l’élection, on n’aurait plus à perdre du temps dans des primaires stériles.

Voilà mon comité de soutien. J’ai nommé Vallenain, Cuicui, Valérie, Disp et Xapur. Les autres, je ne vous oublie pas, rassurez-vous, mais vous avez déjà eu un lien dans mon blog ce mois-ci. Vous serez intégrés à mon équipe de campagne si Dieu le veut et s’il existe mais je ne vais pas me mettre mal avec les cathos. Déjà que les musulmans risquent de morfler, avec le caractère de cochon que je me connais.

L’expérience montre que les différents programmes électoraux menés pour les élections ne servent à rien à part de servir de support à quelques discours électoraux poussifs écoutés uniquement par des militants convaincus avant même de les écouter au sein de meetings confidentiels animés par musiciens dépassés par les événements mais heureux de servir encore à quelque chose.

Je vais quand même établir un vague projet. Petit 1 : nous allons rétablir l’image de la France dans le monde en arrêtant de faire des conneries quand ça ne sert à rien. Petit 2 : nous allons multiplier par deux le budget de justice et augmenter celui de la police. Petit 3 : nous allons rétablir une fiscalité juste en supprimant toutes les aides aux entreprises qui font le con avec le pognon en question, comme payer des conseillers fiscaux pour optimiser les impôts, d’une part, et en taxant toutes les entreprises au même niveau pour éviter que les PME ne soient largement désavantagées, d’autre part.

Pour le reste, ça n’est que blabla, on jugera à la petite semaine. Je serai le premier candidat à ne faire aucune promesse électorale. Je serai le premier président à respecter tous mes engagements.

Ce qui compte, dans la cinquième et son élection phare, c’est le bonhomme.

Il faut que le candidat porte une cravate. Quel autre blogueur est connu pour sa cravate, hein ? Dites le moi !

Il ne faut pas d’un candidat maigre, ça ne donne pas confiance. Qui peut prétendre, ici, que je suis maigre ?

Il faut un président qui assure lors des réceptions officielles. Citez-moi un autre gugusse, à part notre ancien Ministre de l’Environnement, qui puisse s’enfiler une quinzaine de bières avant d’attaquer sans broncher le tout venant : champagne, vin blanc, vin rouge,…

Il faut un président proche du peuple, du terroir, … tout en connaissant les milieux de la finance ? Quel est le seul type qui se revendique comme venant d’une petite banlieue défavorisée ET d’un patelin du Centre Bretagne, tout en bossant dans une institution financière ?

Il faut un président qui connaisse parfaitement les problématiques des petites entreprises, les seules créatrices d’emplois crédibles. Connaissez-vous un seul autre candidat qui passe autant de temps à discuter avec des petits patrons (de bistro, par exemple) ?

Cela dit, je propose ça pour rendre service. Si vous connaissez quelqu’un qui répond mieux aux différents critères, je suis preneur

L'ère Primaires fut la plus longue

Ce que j’aime bien avec la politique et plus précisément avec les blogs, c’est que la machine s’emballe dès qu’une mouche pète au bout de la galaxie alors dès qu’il se passe quelque chose en France, on s’excite comme des puces.

Je plaide coupable autant que je considère mes chers confrères de la même façon.

Tiens ! Hier, je parlais des blogueurs de droite. Mais qu’ont-ils donc à parler des primaires du PS et surtout à donner des injonctions aux cadors socialos alors qu’ils ne sont pas concernés ? Moi-même, je me demande bien pourquoi j’ai réussi à faire trois billets sur DSK – ceci est presque le quatrième – alors que, de toute manière, le choix final du candidat aura lieu au dernier trimestre et, de toute manière, seul le résultat, dans les urnes, en mai 2012 aura une quelconque importance.

Nous sommes à nous animer sur nos chaises de bureau et nos tabourets de comptoir, en se demandant qui de François Hollande ou de Manuel Valls a la plus belle cravate et qui de Martine Aubry et de Ségolène Royal a le meilleur coiffeur en oubliant qu’à deux ou trois d’avions de chez nous des gouvernements sautent les uns après les autres.

Et paf ! Ben Ali ! Et hop ! Moubarak ! Et zou ! Bouteflika ! Ah non, il est encore là, celui là. Et gling ! Kadhafi ! Ah, au fait, quelqu’un a des nouvelles. Je me suis pieuté, hier soir, on ne savait pas trop s’il n’était pas en route vers le Venezuela, ce en quoi on ne peut pas lui donner tort, il parait que c’est très joli. Je vous passe le Barheim et d’autres patelins sans la moindre importance. Pourtant le Barhein a annulé le grand prix de Formule 1 : on ne devrait pas jouer avec les choses sérieuses, bordel ! D’ailleurs, avec cette histoire de Coupe du Monde de Foot au Qatar, je me demande si on ne prend pas un peu trop de risques : faudrait-voir à ne pas prendre le risque d’annuler la compétition si le peuple (je suppose qu’il y a un peuple, là-bas, mais je n’y mettrais pas ma main à couper) se met à vouloir faire youplaboum avec ses dirigeants.

D’ailleurs, on ne sait pas trop quel type de gouvernement on aura en Tunisie, en Egypte, en Libye pendant les prochaines élections en France. Aussi bien on aura de nouveaux dictateurs sanglants, d’affreux barbus ou des amazones avinées…

Et nous, on est là. Yann se demande si le PS ne commencerait pas un peu à s’autocasser les couilles. Laurent s’interroge sur l’avenir de la démocratie. Eric nous rappelle qu’on détruit la planète tous les jours. Lolo (je lui pique sa photo) réfléchit à la diplomatie. D'autres, comme mon vache homonyme, revienne sur DSK.

Un sympathique commentateur me rappelait hier que dans notre liesse générale, nous avons juste oublié un détail, à force de raconter des conneries dans les blogs.

21 avril 2002 : c’est le bordel. Jospin est renvoyé dans ses buts et nous on se préparer à voter Chirac pour faire joli.

Alors depuis, on s’interroge, on cherche des responsabilités. C’est Jospin, nananère. Non, c’est Chevènement, je vais l’dire à ta mère.

11 septembre 2001 : boum.

11 septembre 2011 : faites pas les cons, c'est un dimanche.

21 février 2011

DSK : est-il trop tôp pour prendre le messie pour une lanterne ?

Notre ami Corto, heureux blogueur de droite, nous explique pourquoi il croit que Dominique Strauss-Kahn « n’ira pas » et nous demande d’arrêter de le gonfler avec ça. Bah ! Dans trois jours on parle d’autre chose, qu’il ne s’impatiente pas notre, Corto ! C’est juste la fin de son billet qui m’inspire celui-ci : « Donc, je vous demande de vous arrêter, cessez de nous casser les pieds avec DSK, on verra bien en temps utile. Il me semble que là ne sont pas les préoccupations essentielles des Français de base. »

Le journal de France 2 a battu son record d’audience depuis quinze ans, hier soir. Moi-même, je le disais ce matin, je l’ai regardé alors que je ne regarde jamais la télé. Il ne faut pas reprendre à son compte les préoccupations des Français. On sait bien qu’ils veulent de la sécurité, du travail, une hausse du pouvoir d’achat, …

On sait bien. Et eux aussi. Alors fait ça dix ans que la droite nous promet tout et rien (la gauche aussi, mais elle n’a pas l’occasion de ne pas tenir ses promesses, la dernière fois où elle était au pouvoir, elle les a tenues).

Ca fait dix ans qu’on voit des « hordes » de politiciens nous promettre une augmentation de la sécurité, une baisse du chômage et une tournée du patron tous les trois verres.

Demain on rase gratis.

J’ai passé du bon temps aujourd’hui, dans les blogs, aujourd’hui, à argumenter avec des blogueurs de droite, Vlad et Val, en-tête. Ils sont de droite ; les derniers blogueurs de droite, peut-être. Il faut s’opposer à un type qui pourrait représenter la gauche. Vénérons-les. Les blogs de gauche ont été assez silencieux.

Le journal de France 2 a battu son record d’audience, hier soir.

Corto : « Il me semble que là ne sont pas les préoccupations essentielles des Français de base. »

Je ne suis pas « les Français ». Mais le score de France 2, hier, montre que les Français cherchent celui qui pourrait les tirer de là, sans leur mentir, sans leur faire des tas de promesses, leur promettre des lois pour tout et rien.

Je ne sais pas s’ils ont trouvé le messie ; eux non-plus, d’ailleurs. Les sympathisants socialos auront un choix à faire, en octobre prochain. Les électeurs en avril et mai suivant.
Dominique Strauss-Kahn a juste dit « il est temps, maintenant, de s’occuper de vous, les gens ».

Le journal de France 2 a battu son record d’audience, hier soir, depuis 15 ans. Je ne sais pas si c’est le signal du messie ou une vague lanterne.

Qu’il ne faut en aucun cas confondre.

Et en plus, l’affiche, dans le fond, elle était très jolie. Elle pourrait resservir.

Le cirque médiatique convenu

C'est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a qualifié l'intervention de Dominique Strauss-Kahn.
Jean-Luc Mélenchon, celui participait, récemment, à un débat télévisé avec Marine Le Pen.

Le cirque médiatique convenu.

Celui qui ne vit que par ses provocations dans les médias.

Le cirque médiatique convenu.

Un homme d'état

Figurez-vous qu’il m’est arrivé un truc incroyable, hier soir : j’ai regardé la télé. Je le ne fais jamais ou presque (pas par snobisme, je suis toujours fourré devant mon ordi). J’ai été pris d’une pulsion : il FALLAIT que je regarde DSK comme si Dieu existait et me l’avait ordonné.

Alors j’ai pris mon courage à deux mains et mes escaliers à deux pieds et me suis dirigé vers un bistro équipé d’un téléviseur et d’une réserve de Vittel. A vingt heures, il ne restait plus que de vieux arabes bourrés (important dans le décor, l’antisémitisme n’est pas mort…), le vieux Joël et moi.

A 20 heures, j’ai demandé au patron de mettre la deux et quand DSK a commencé à causer, je me suis rapproché.

Au fond, mon sentiment importe peu d’autant que tout a été dit dans twitter. Tout mais pas grand-chose, les commentaires sont assez creux, ce matin. Un comme si le messie avait porté la parole finale. « On s’est occupé de la finance, de l’économie, il est temps maintenant de s’occuper des gens, surtout en Europe, où les gouvernement les ont abandonnés. » Je ne cite pas, je résume.

Christian Jacob et la ruralité de DSK ? Il ferait mieux de s’occuper de ce pourquoi il a été élu plutôt que d’alimenter des polémiques, si les élus bossaient, on en serait pas là. Une succession de petites baffes sans avoir l’air d’en donner. Au dessus du lot.

A un moment, le vieux Joël s’est tourné vers moi, presque ému : « On a enfin un homme d’état, en France, il faut qu’il revienne. » J’avais le même sentiment mais j’étais presque convaincu d’avance (sans être spécialement DSKiste, je me contente de chercher la bête rare capable de faire gagner la gauche). Pas Joël. Il ne lui serait même pas venu d’envisager la moindre seconde de voter pour DSK et il ne le fera probablement pas, conquis par Méluche. Il n’aurait même pas regardé l’émission si mon envie n’avait pas été « communicative ». Les voies du cerveau… « On a enfin un homme d’état, en France ». Ca change de tous les autres.

L’émission terminée, j’ai branché Twitter (j’avais refusé de faire du livetwittage, c’est déjà suffisamment compliqué de se concentrer dans un bistro avec des arabes bourrés qui crient en traitant de juif le type dans le poste). Et j’ai lu.

Twitter avait été très actif, visiblement, pendant l’émission mais s’est vite calmé. Quelques minutes après, il ne restait que quelques ségolistes traditionnels, des purs souches, qui tentaient d’expliquer que DSK n’avait rien dit, n’était pas rentré dans le détail, à aucun sujet.

Ils m’ont presque fait pitié. Ils n’ont même compris qu’il n’était pas là pour ça.

20 février 2011

Le Quick ouvre après la mort d'un jeune

C'est la nouvelle du jour (si on oublie DSK, l'Afrique du Nord et mes Vittel Menthe). Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle, je m'en fous (à part la douleur des parents, à qui je ne peux qu'adresser un lointain soutien, probablement inutile).

Cela dit, ne pourrait-on pas se questionner sur tous ces machins de restauration rapide ?

D'autant qu'on est dimanche soir ?

Ils s'en défendent probablement mais la nourriture proposée n'incite pas à prendre un repas spécialement équilibré.

Surtout, ils participent à la cuistrerie gustative et alimentaire d'une grande partie de leur jeune, d'autant plus facilement que leurs parents - qui ont mon âge, globalement - ont eux-mêmes baignés dans ces machins qui nous expliquent que les frites sont meilleures que les brocolis et que le poisson ne peut avoir bon goût après un séjour appréciable dans une huile moult fois recyclée.

Je ne me limite pas à ces grands machins américains, la France est pleine de baraques à frites et autres Kebabs, pizzas, ... Je pourrais également citer les cantines industrielles (professionnelles, j'ai arrêté de manger à l'école), où les crudités présentées obligent le cadre moyen à se précipiter sur le pâté de campagne ou l'oeuf du mayonnaise, où les légumes cuits à la vapeur donnent tellement d'appétit qu'on demande quelques frites par dessus et qu'on oublie finalement de les manger, où la pomme vermoulue et le kiwi frippé voisinent et le avec la Foret Noire...

Combien de morts provoquent-ils, par jour, en France ?