17 juillet 2006

PO

Elle était bien cette coupe du monde. Elle a permis de ne penser strictement à rien pendant quelques semaines, juste quelques bricoles de politique intérieure histoire de rigoler. La semaine dernière on a un peu débordé avec la polémique autour de Zizou, puis est arrivé le week-end du 14 juillet, traditionnellement consacré (par moi) à un repos mérité devant la télé et le tour de France.

Maintenant il faut se réveiller. Il y a la guerre au proche orient. Vous me direz : ça fait 60 ans qu’il y a la guerre au PO. Voir plus, mais on ne va pas tergiverser. De toute manière je ne comprends jamais rien à ce qu’il se passe là-bas !

Le problème, c’est qu’avec la coupe du monde, j’ai l’impression d’avoir loupé le début du match. Que s’est-il donc passé pour qu’ils en viennent à s’étriper à nouveau ?

Voyons un résumé des événements :

http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--dos1/060714224022.x6xfm7vq.html

Je n’y comprends toujours rien, mais, au moins, je sais, à peu près, ce qui est arrivé.

Dans une revue de presse reprenant les éditoriaux de différents journaux, le Nouvel Obs nous permet d’y voir un peu plus clair : en fait c’est le bordel. http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060717.OBS5265.html

L’Alsace résume assez bien : « Il serait trop simple de déclarer qu'il y a d'un côté des victimes et de l'autre des coupables. En laissant au Hezbollah une liberté d'action totale, en ne se donnant pas les moyens de le contrôler, le Liban porte sa part de responsabilités. Et Israël dont la puissance écrase la région devrait savoir que la force implique sagesse et responsabilité, qu'on ne construit pas l'avenir de cette manière. » de même d’ailleurs que La Croix : « " (...) Quand un conflit dégénère, il ne sert à rien de marquer sa compréhension pour les bonnes raisons des uns, même s'il s'agit de la sécurité d'Israël, ou pour les bonnes raisons des autres, même quand on évoque l'humiliation des Palestiniens. Elles servent à masquer tant de mauvaises raisons. Cette diplomatie de gribouille n'a fait que légitimer les parties en présence dans leurs excès. Servir la cause de la paix dans la région aurait été au contraire de dire depuis longtemps aux uns et aux autres : " Ça suffit ", et de s'engager vraiment pour que tout cela cesse. Avoir enfin ce courage serait d'ailleurs la dernière chance d'éviter un face-à-face destructeur pour tous." ». Mais je ne vais pas tout citer, vous n’avez qu’à lire vous-même !
C'est con une guerre : on s'engueule pour des conneries et sa dégénère (sans compter les problèmes d'arbitrage !). Par précaution, je retire ce que j’ai pu dire sur les italiens dans quelques précédents billets. Sinon, il va falloir déployer les casques bleus dans le Val d'Aoste.
"Le président de la République a décidé d'envoyer le premier ministre aujourd'hui à Beyrouth afin de rencontrer le premier ministre du gouvernement libanais ,M. Fouad Siniora, et de lui exprimer le soutien de la France et la solidarité du peuple français avec le peuple libanais dans l'épreuve", a déclaré la présidence française, dans un communiqué.

Si Villepin arrive à leur remonter le moral, ils sont sauvés !

2 commentaires:

  1. Savoir ce que c'est une guerre ... ?
    ...
    Pourquoi ?
    ...
    L'origine de celle du PO dans sa version XX siècle ?
    ...

    J'ai une théorie :
    Les USA en accédant au rôle de puissance mondiale, avait besoin d'un prétexte pour s'introduire dans un terrain où les puissances européennes se bagarraient depuis quelque temps.
    Ce prétexte fut le projet sioniste. Nombre de citoyens américains y étaient engagés. L'importance stratégique de la place a fait le reste.
    La légitimité de ce projet ne m'intéresse pas. J'aime que Israël soit où il est. Mais je pense que l'installation des sionistes dans cette terre aurait du se faire autrement.
    Par fois je me demande si la résolution de ce conflit arrangerait les affaires du grand frère. Il faut avouer que il y a des industries qui lui doivent des bonnes affaires.

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  2. Ta théorie, je pourrais la partager. Surtout la partie "j'aime que Israel soit où il soit".

    Mais "à force d'à force", je n'ai pas envie d'avoir une théorie.

    J'en ai marre. J'ai 40 ans. Depuis ma naissance, c'est le bordel là-bas. On pourrait comparer ça à des gamins qui se chamaillent pour des conneries... Mais les parents sont incompétents.

    J'ai une culture (donnée par mes parents) qui fait que je ne suis absolument pas nationaliste. Les idées nationalistes me dépassent catégoriquement. Ce n'est pas de l'utopie. Au fond de moi-même, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse se battre pour un problème de territoire. Je suis breton et j'habite la région parisienne et je passe mes vacances en Lozère. Je m'en fous !

    Je fais juste un apparté, que j'ai déjà fait sur un blog une fois. Il y a deux ou trois ans, j'étais avec mon pote Philippe dans un bistro à Montparnasse. Me voila à discuter avec une vieille pocharde, qui me disait que comme je n'habitais pas à Montparnasse, je ne pouvais pas être un vrai breton. Je ne plaisante pas. C'est vrai. En plus, con comme je suis, j'ai essayé de me rattraper, en disant que je rentrais toutes les trois semaines en Bretagne, ma mère habitant là-bas, comme mes potes, cette vieille idiote m'a expliqué que je ne pouvais pas être Breton, car je ne passais mes cinq semaines de congés payés là-bas.

    Donc je conchie le nationalisme, et, Paramo, tu m'excuseras ce disgression un peu longue.

    Je poursuis néanmoins la lecture de ta réponse et je suis aussi parfaitement d'accord avec "la légitmité de ce projet ne m'intéresse pas". Je ne sais pas si la résolution de ce conflit arrangerait les affaires du grand frère.

    Il n'empêche que tout le monde à tort dans cette histoire et que ça commence à bien faire.

    Il est temps qu'un certain nombre de démocrates de tous poils s'élèvent pour crier contre les israéliens, les palestiniens, les américains, les européens, les libanais, et j'en oublie surement.

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