05 juillet 2018

Les usines à picole et l’augmentation de la précarité.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/loudeac-22600/loudeac-un-bar-sportif-pourrait-prendre-la-place-de-magasin-vert-5865288

Monstrueuse connerie. Je vais vous recommander de lire mais vais donner deux ou trois précisions auparavant. Loudéac est une ville de Centre Bretagne de 10000 habitants. Le centre ville est ravagé à cause, notamment, du développement d’une zone commerciale en périphérie (je ne la remets pas en cause et je n’ai aucune solution à proposer : les gens allaient faire leurs courses dans la zone commerciale la plus proche, à vingt minutes). Une nouvelle usine à vendre hors du centre ville et de la zone commerciale en question est de la folie. D’autant qu’il y a déjà un V&B dans la zone en question. Une autre catastrophe sur le plan de l’aménagement du territoire, la smicardisation de la société, l’égalité vers le bas,...). 

Ça me fait penser que j’étais à un after work avec la boîte ce soir. Le premier verre était offert par elle. Je l’ai bu. C’était un demi. Après j’ai voulu boire un autre verre (ce n’est pas de l’alcoolisme mais du savoir-vivre : de toute manière, j’allais picoler ailleurs).  J’ai demandé au Loufiat le prix d’une pinte car je n’avais pas trop de liquide. 10 euros. Je suis parti. 

A Loudéac, il y a des espèces de machins qui veulent faire de la concurrence à des bistros qui font la pinte à 5 euros (tout comme à la Comète). Ils vont donc la faire à 4. 

Les salariés seront moins payés et on appelle ça le nivellement par le bas. En plus, ils auront une bière très bas de gamme et un tas d’andouilles iront consommer chez eux pour payer moins cher. La spirale descendante. Ces braves gens sont payés de moins en moins en moins et sont obligés d’aller dans des commerces où les salariés sont payés de moins en moins en moins tout comme ceux de leurs fournisseurs qui produisent de la merde. 

Pendant ce temps, les petits commerces et les centre villes meurent. 

Hé ! Les pauvres ! Boycottez les usines à picoles. Prenez deux ou trois bières dans des bistros normaux et finissez vous à la maison avec un produit de la qualité qui vous va moins chère que dans une usine en question. 

Je suis heureux de soulever les vrais problèmes.

2 commentaires:

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