06 septembre 2013

Quelle gauche pour sauver les retraites ?

Dans son dernier billet, l’ami Seb Musset revient sur la réforme des retraites et nous explique pourquoi il est contre. Je suis à peu près d’accord avec tout son billet. Je ne vais pas le résumer, vous n’avez qu’à lire. Je me contente d’une phrase : tout est fait pour torpiller progressivement le système.

Néanmoins, je voulais laisser un commentaire, chez lui, mais, pour des raisons techniques, je ne peux pas (je ne peux pas, non plus, commenter mon propre blog, il faut que je passe par l’iPhone, ce qui explique pourquoi mes réponses sont généralement courtes, quand je réponds…). Je vais donc en faire un billet.

Ce qu’il dit à propos de la pénibilité pourrait être rédigé ainsi en langage PMA : c’est le bordel. Compter la pénibilité est créer une retraite par points ce qui va aboutir au fait qu’on comprendra encore moins le système et que ce sont les gens dont on juge que le boulot n’est pas pénible qui vont payer pour les autres. Il vaudrait mieux que la pénibilité soit compensée par un salaire décent. Il a raison.

Néanmoins, j’attire son attention sur le fait que ce sont essentiellement des gens de gauche qui ont insisté pour que la pénibilité soit comptabilisée pour la retraite, y compris des gens de la vraie gauche. Pour ma part, quand je faisais des billets pour expliquer que j’étais contre, je me faisais engueuler.

Je vais revenir sur ce point rapidement. Paveur est très certainement pénible. Mais pensez-vous qu’un commercial dans un cabinet de conseil en informatique soit nécessairement de tout repos avec des nuits blanches pour préparer des réponses à des appels d’offre et des journées passées à téléphoner à des guignols pour essayer d’avoir un rendez-vous ? Certes ! Le salaire est bon mais, dans une carrière, le commercial passera le tiers de sa période d’activité dans une profonde crise du secteur, au cours de laquelle il aura peur tous les jours de perdre son boulot (comme dans beaucoup de domaines) et devra travailler encore plus tout en sachant qu’il est payé à la commission et touche des clopinettes s'il ne fait pas d'affaires. Certes, le blogueur gauchiste travaillant peinardement dans un bureau sera jaloux du commercial qui gagne de l’argent et passe son temps à des cocktails mondains pendant qu’il fera des billets de blog pour plaindre les ouvriers sans même savoir ce que c’est.

Toujours est-il que les gens de gauche défendent parfois des trucs qui ne sont pas franchement de gauche… Pourquoi pas des retraites au mérite, non plus ? Tant pis pour l'égalité...

Ces considérations sont à rapprocher de mon billet d’hier soir où je ronchonnais contre le camarade Des Pas Perdus qui voudrait taxer le capital et tout ça pour sauver le système par répartition.

Or, ce qu’il propose, tout comme la pénibilité ci-dessus, va à l’encontre de la répartition. Rappelons ce qu’est la répartition : les gens qui bossent payent pour les retraites de ceux qui sont atteints par la limite d’âge. J’aime bien rappeler les principes de base parce qu’à force d’imaginer des solutions, on en arrive à imaginer n’importe quoi. Taxer le capital, par exemple, je veux bien. C’est très « de gauche ». La redistribution, la lutte contre les inégalités et tout ça. Seulement, que fait-on en cas de crise économique grave, lorsque les revenus du capital baissent ? On ne paye plus les retraites ?

Rappeler les principes de bases de la répartition ?

Je l’ai déjà fait. Je vais recommencer avec une jolie équation. Nous avons quatre paramètres :
-         A : le montant moyen des pensions,
-         B : le montant moyen des cotisations salariales et patronales par travailleur,
-         C : le nombre de pensionnés,
-         D : le nombre de cotisants.

Vous me suivez ? L’équation est donc : A x C = B x D. Voila l’équation qu’il résoudre faut pour équilibrer un système de retraite du privé par répartition. Il est assez facile de jouer sur les deux premiers paramètres : fixer les taux de cotisation et le montant des pensions. Hop ! Vas-y que je te fasse une loi ou un décret ou un accord machin truc avec les représentations salariales ou patronales. Néanmoins, il faut faire attention à ce que A et B laissent un train de vie raisonnable aux populations concernées et que B ne torpillent pas les payeurs : les entreprises.

Les deux autres paramètres sont plus compliqués. Ils dépendent évidemment de la démographie, de l’espérance de vie,… Mais le nombre de cotisants dépend de la conjoncture économique, du chômage. Un seul paramètre est assez facile à déterminer de manière centralisée, celui qui permet de passer de « cotisant » à « pensionné », c’est-à-dire la durée de cotisation.

Ce qui nous laisse, finalement, seulement trois paramètres :
-         A : le montant moyen des pensions,
-         E : les taux de cotisation salariale et patronale,
-         F : la durée de cotisation.
Ils peuvent être fixés par l’Etat ou, plus exactement, à son niveau. D’autres considérations sont évidemment à prendre en compte on fixera par exemple un âge minimum et maximum pour partir en retraite, on accordera des décotes selon certains critères,…

Mais les seuls paramètres sur lesquels on peut jouer pour sauver le système par répartition sont le niveau des pensions, les taux de cotisation et le nombre d’années de cotisation. Les autres ne sont que la cerise sur le gâteau.

Tous ces braves gens (qui claironnent souvent leur gauchitude) et qui tentent d’intégrer d’autres paramètres, tels que la pénibilité ou la taxation du capital, ne font que fragiliser le système par répartition.

Le gouvernement a choisi de modifier deux paramètres : la durée de cotisation et les taux de cotisation. J’étais formellement opposé à la modification du premier. D’une part, ce n’est aucunement un progrès de travailler plus et, d’autre part, à cause de la conjoncture économique (et donc du chômage), tous les gens en âge de cotiser ne le font pas : il ne me parait pas sérieux d’augmenter leur nombre.  

Quand on y pense, c’est très gauchiste, comme position : il faut voir l’économie de manière globale – le partage du travail et tout ça – et préserver ou renforcer les acquis sociaux.

Gauche – droite des combats différents ?

Evidemment. Ma question est mal posée. Pour résumer, la gauche « il faut taxer le capital plutôt que les salaires » et la droite dira « le coût du travail est trop important, il faut arrêter d’augmenter les taxes. »

On va dire qu’ils ont raison tous les deux. Je ne veux fâcher personne. Alors je vais poser une question…

Pourquoi appliquer ça aux retraites par répartition alors que, par définition, elles sont basées sur les cotisations des salariés ?

On pense évidemment aux cotisations relatives au chômage, à la famille et à l’assurance maladie. On pourrait très bien ne plus s’appuyer sur le travail pour les financer mais sur le budget de l’Etat, c’est-à-dire d’autres sources de financement (la TVA vu de la droite – enfin en principe – et la taxation des revenus – de tous – et des richesses pour la gauche), pour diminuer le coût du travail et les revenus des travailleurs.

On pense évidemment à ces cotisations, disais-je, mais il y a tout le reste. Dans un de mes premiers boulots, je bossais à côté de la trésorière du Comité d’Entreprise. Elle passait ses journées à faire des chèques pour payer les activités (sport, culture,…) des salariés. Je n’ai toujours pas compris pourquoi ces braves gens avaient droit à une aide de l’entreprise alors que moi, qui avait du bénévolat au service des enfants comme principale activité de loisir, je n’avais droit à rien.

A gauche, arrêtons de défendre n’importe quoi.

Pensons d’abord à sauver la retraite par répartition.

21 commentaires:

  1. Pour la pénibilité, je pense que les critères sont ceux de l'espérance de vie des retraités une fois que leurs employeurs les ont viré pour non rentabilité.
    Le point essentiel de ton billet est la dernière phrase.

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  2. Tu en es arrivé au même niveau de réflexion que moi au moment de la dernière "réforme" Fillon : il faut financer les pensions sur le budget général de l'Etat. A partir de là l'équation est simplissime :

    1. On connait la masse des pensions à verser (= la somme des droits individuels garantis par la loi)
    2. On connait le PIB, à une vache près (ça varie entre 0 et 2%, ce qui est une marge d'erreur acceptable)

    1+2 => On prélève le %PIB qui correspond à la masse des pensions à verser. Ou plus exactement, on y consacre une partie des prélèvements obligatoires perçus par l'Etat, qui tournent autour de 50%. Ça devrait suffire et ça garantit la pérennité du système ainsi que le versement des pensions. Et pour cela les moyens abondent.

    Pourquoi s'emmerder avec ce système de comptes sociaux séparés, totalement artificiel et trop rigide ? La seule raison pour laquelle on perpétue ce système est au nom du sacro-saint paritarisme issu du contrat social d'après-guerre : ce sont les syndicats et le patronat qui gèrent les comptes sociaux, et non l'Etat. Pourtant la solidarité nationale est de la responsabilité de l'Etat. Et sans vouloir faire d'anti-syndicalisme primaire, le système syndical français est totalement désuet et perverti, en plus d'être inutile dans les faits (on a pu juger de leur pouvoir protecteur ces dernières années).

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    1. L'intérêt des comptes sociaux séparés de ceux de l' Etat, c'est qu'on a la certitude que leur produit ne pourra être détourné des comptes sociaux: car c'est le privilège du Parlement de voter, chaque année, le budget de l' Etat (recettes et dépenses), et aucune recette ne peut être pré-affectée à un poste particulier s'il en décide autrement (c'est la fameuse histoire de la vignette-auto dont le produit devait être affecté au minimum-vieillesse: le Parlement en a décidé autrement.)

      La seule fiscalisation dont le Parlement ne pourrait pas modifier l'affectation au budget social, c'est la CSG (qui est une "contribution": ni un "impôt", ni une "taxe"): c'est d'ailleurs dans ce but qu'elle a été inventée.

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    2. Mais si les pensions sont garanties par la loi, l'Etat est obligé de les verser, libre à lui d'effectuer les arbitrages nécessaire pour couvrir les autres dépenses.

      Et puis cette séparation n'a pas empêche l'Etat de piller certaines caisses ces dernières années...

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    3. Il pille des caisses et en renfloue d'autres.

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  3. Tout à fait El Fredo et Jegoun... il faut arrêter avec les usines à Gaz et rappeler une bonne fois pour toute que quoi qu'il arrive les retraités d'aujourd'hui et ceux de demain auront leur pensions payées par l'Etat qui chaque année y consacrera la part du PIB nécessaire.... #PointBarre

    Par contre je voudrais pas faire mon gremlins, mais en disant cela tu te mélenchonises un peu ;)

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    1. @ Troyan

      "rappeler une bonne fois pour toute que quoi qu'il arrive les retraités d'aujourd'hui et ceux de demain auront leur pensions payées par l'Etat qui chaque année y consacrera la part du PIB nécessaire."

      En cas d'alternance politique, aucun gouvernement ne peut se sentir engagé par les promesses du précédent.

      Il n'y aura jamais, en matière de retraites, d'"une bonne fois pour toutes": si la croissance est nulle, si le PIB n'augmente pas, si les recettes sociales et fiscales diminuent, si le chômage augmente, si les revenus des cotisants/contribuables en activité diminue, les retraites baisseront obligatoirement (et bien d'autres choses aussi): on ne consacrera pas tout le PIB aux retraites.

      Il n'y a pas d'autre solution, pour sauver le système par répartition,que de jouer en permanence sur les quatre paramètres qu'a indiqués Nicolas dans son article, au gré des évolutions de la conjoncture.

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  4. Toyan et El Fredo,

    Non ! Vous dites que vous êtes d’accord avec moi mais vous tenez des propos contraires : je dis que les retraites doivent être payés à partir des cotisations sur le travail, quitte à ce que les autres machins sociaux soient du ressort de l’Etat.

    Que les retraites soient versées à partir des cotisations payées par les salariés est la seule manière de garantir à ces salariés qu’ils bénéficieront à leur tour d’une retraite. Contrairement à la santé, qui est une assurance, on ne cotise pour les retraites pour nous mais pour les autres. C’est pour ça qu’il faut sauver le système par répartition, sinon les gens ne voudront plus cotiser pour les autres, s’ils n’ont pas la garantie qu’ils auront une retraite. Or toutes les réformes des retraites menées depuis 20 ans introduisent un vrai doute sur le fait de savoir si on touchera du pognon.

    En outre, comme le rappelle Elie, il y a des principes de comptabilité publique : les recettes de l’Etat, en principe, ne doivent pas être affectées à une dépense précise. Si les cotisations retraites rentrent dans le giron de l’Etat, on ne pourra plus garantir qu’elles serviront bien à payer des retraites.

    El Fredo,

    Pour le reste on est d’accord. On perpétue un système totalement obsolète avec un système syndical désuet.

    Jacques,

    Oui, mais ça ne veut rien dire. Les métiers changent. On le voit par exemple avec des régimes spéciaux comme ceux de la SNCF. Dans le temps, la SNCF avait 200 000 salariés et maintenant 60 000 (de mémoire). Il est normal que le régime soit déficitaire. La vie change. Par ailleurs, je suis moi-même informaticien. Tu vas te baser sur quoi pour calculer mon espérance de vie puisque la génération précédente avait un métier bien différent (maintenant, on bosse dans des locaux climatisés avec un clavier alors que dans le temps ils bossaient dans des pièces surchauffées à cause des machines et passaient une partie de leur temps à porter des paniers de cartes perforées).

    Elie,

    Merci pour le rappel et la confirmation de mes propos (reçue après la rédaction de l'essentiel du présent commentaire).

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    1. @ Nicolas

      Vous dites (sans le savoir?) ce que Franklin D. Roosevelt a répondu à un journaliste, qui estimait qu'un financement des retraites par l'impôt (mettant aussi à contribution les revenus du capital) serait à la fois plus juste et plus rentable:

      « Je suppose que vous avez raison sur un plan économique, mais le financement n’est pas un problème économique. C’est une question purement politique. Nous avons instauré les prélèvements sur les salaires pour donner aux cotisants un droit légal, moral et politique de toucher leurs pensions […]. Avec ces cotisations, aucun fichu politicien ne pourra jamais démanteler ma sécurité sociale. »

      Vous le trouverez ici

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Franklin_Delano_Roosevelt#Politique_int.C3.A9rieure

      à la fin du paragraphe "Le deuxième New Deal et le Welfare State"

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    2. Non. Je sais. Ce n'est pas vous qui en avez parlé récemment, dans un blog, d'ailleurs ?

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  5. je crois déjà qu'une bonne fois pour toutes on met tout sur la table, tous les régimes de France et de Navarre publics et privés et les partenaires sociaux négocient pour n'en faire qu'un identique pour tout le monde en y mettant quand même quelques spécificités pour les métiers pénibles ou avec beaucoup de contraintes.

    Et comme ça la justice en matière de retraite régnera et plus personne ne ronchonnera après son voisin qui part avant lui en retraite.

    c'est d'ailleurs ce que j'ai écris dans mon billet sur le sujet
    http://www.perdre-la-raison.com/2013/08/retraites-la-non-reforme-foireuse-de-la.html

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    1. D'accord pour tout mettre sur la table mais il faut sanctuariser les retraites : on ne paye pas pour nous. Quand on verse des sous à la sécu, on le fait comme si c'était une assurance (on peut tous être malade) et par solidarité avec les plus démunis. Les retraites c'est autre chose. La retraite n'est pas un risque mais un espoir.

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  6. Je suis d'accord avec ton analyse sur les retraites...

    ...mais pas sur l'assurance-maladie et le reste. Quand on paie la santé par exemple, l'argent va à ceux qui sont malades maintenant. Ensuite, quand on est malade, on reçoit. Il faut que tout reste en l'état et que ce système de solidarité se maintienne, y compris pour le chômage, les accidents du travail, la famille... Tant qu'on est sur la solidarité, c'est légitime.

    Et surtout, que tout cela reste séparé du budget de l'Etat, d'autant plus que les cotisations ont l'avantage d'être prélevées au moment de la répartition capital-travail, alors que l'impôt frappe uniquement ce qui a été vers le travail.

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    1. Pour la séparation du budget, on est d'accord. Pas pour le reste. Le travail ne peut plus supporter toute la protection sociale. Il fait donc aller chercher du pognon ailleurs, ce qui est déjà le cas partiellement avec la CSG.

      Par contre, il est important que la retraite soit arrimée au travail et que le système par répartition soit renforcé et soit limité aux revenus du travail.

      La CSG concerne aussi le capital.

      Enfin, la solidaritè s'exprime aussi par l'impôt.

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    2. "Quand on paie la santé par exemple, l'argent va à ceux qui sont malades maintenant. Ensuite, quand on est malade, on reçoit.":

      Mais non! Ça ("les bien portants payent pour les malades"), c'est le principe de toute assurance privée, ça s'appelle la mutualisation des risques (si tout le monde était malade en même temps, si toutes les maisons brûlaient en même temps, si tous les bateaux faisaient naufrage le même jour, etc., elle ne pourrait pas payer).

      Le propre de l'assurance-maladie de la Sécurité Sociale, c'est qu'elle repose sur le principe "chacun paye selon ses moyens, chacun est soigné selon ses besoins": autrement dit : "les riches payent pour les pauvres".

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    3. Elie : mon commentaire était mal tourné. Quand j'écris "Quand on paie la santé par exemple, l'argent va à ceux qui sont malades maintenant. Ensuite, quand on est malade, on reçoit.", c'est exactement ce que je veux dire.

      Evidemment que l'on paie selon ses moyens et que l'on reçoit selon ses besoins. Ce que je voulais dire, c'est que lorsque je paie en étant en bonne santé, cet argent va justement à ceux qui sont malades maintenant. Elle n'est pas mise de côté pour mes futures maladies. Ce seront les bien-portants du futur qui paieront mes frais médicaux, j'espère dans un futur le plus lointain possible.

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    4. Oui, bonne définition. C'est plus qu'une assurance. Avec une assurance, on est soigné (en principe) selon ses besoins. Avec la sécu, en plus, on paye selon les moyens.

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    5. Oups, les commentaires se croisent, j'ai merdé avec la modération.

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    6. @ Mathieu L

      "c'est que lorsque je paie en étant en bonne santé"

      Vous continuez à payer lorsque vous êtes malade.

      "Ce seront les bien-portants du futur qui paieront mes frais médicaux"

      Et les malades aussi.

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    7. Elie : ok, j'ai dit une connerie et vous avez raison. Heureusement que vous êtes là.

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    8. Lui dis pas ça, il va revenir. ;-)

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