11 mai 2006

La fin ?

Il y a quelques jours j’écrivais que cette histoire Clearstream, on s’en foutait un peu, mais que ça la foutait mal. Je pensais, en moi-même, qu’il ne serait pas idiot, de la part de M. Chirac de mettre un peu de côté M. de Villepin (je résume : de le virer), et d’essayer de repartir, jusqu’aux prochaines élections, avec un gouvernement un peu propre.

En moi-même, je me disais, je cite : « que faire ? ». M. Sarkozy ne voudrait pas du gouvernement, ce n’est pas un bon marche pied pour gagner la présidentielle. Il reste MAM, Borloo et quelques guignols. Je me disais « tiens ! Juppé, ce gars là, il a fait pénitence, il rentre propre, pourquoi pas lui ? On ne peux pas lui reprocher un opportunisme, il revient par hasard, il n’est pas haï à droite, et à gauche on s’en fout ».

Bon. Me voila parti avec des hypothèses pour finir le septennat qui dure cinq ans de Monsieur Chirac. On va tâcher de durer jusqu’aux élections, calmement, en essayant que la France ressemble à quelque chose.

Je me disais que M. Chirac aller tenter de durer un peu. Nous, à gauche, on allait essayer de se débrouiller avec Ségolène, Lionel, DSK, Fabius et Lang, trouver le bon candidat, partir serein pour un nouveau combat.

La routine, quoi !

Et là, le canard d’hier, l’histoire de Chirac et de ses 45 millions d’euros au Japon. Et aujourd’hui, le juge van Rymbeke emporté avec Jacquot dans la tourmente. Tout ça c’est probablement des conneries. Autant les frais de bouche du grand, ça ressemblait à une histoire vraie, autant les 45 millions on y croit peu, et l’implication du juge ça parait louche.

Ceci dit, on arrive à un maximum de ce qui peut être supporté. Qu’on passe pour des fous à l’étranger, c’est un peu grave, et personnellement, ça me touche. La grandeur de la France en a pris un coup (le 29 mai, les émeutes dans les banlieues, le CPE, les bêtises habituelles), ce n’est pas grave. Mais en France on y est. Le bordel évoqué on le vit. Ou au moins, on le connaît. C’est chez nous qu’est le bordel.

Alors, le Grand ! Une petite démission. On se tape Poncelet par intérim, on a vu pire gâteux.

Il est temps de faire le ménage. Laissons Ségo et Sarko tâter un chemin. Nous montrer qu’on est encore en démocratie.

Le Grand, on se rappellera de la fin de la conscription, de l’opposition à la guerre du Golfe, et quelques bricoles dans le genre.

Pars.

Joue la nous « je m’casse ». Evite-nous la bombe qui nous arrive sur la tronche ! On oubliera les frais de bouches, les voyages en avion, et les autres bricoles. Ne nous sors pas maintenant une histoire à 45 millions d’euros.

Pars vite, qu’on en finisse.

On n’aura pas besoin de toi pour finir comme des cochons. A droite, un seul candidat qui s’impose, à gauche 6 ou 7 qui s’étripent. Pour la grandeur de la démocratie.

Dans cette espèce d’article, je me permets de te tutoyer. Je suis né en 1966, pour te dire à quel point je suis quadragénaire, et surtout que je vois M. Chirac, toi, comme un homme politique omniprésent. Mais là, STOP !

Peut-on espérer restaurer un brin de démocratie dans notre république ?

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