En salle

17 novembre 2010

Chacun son café !

Cafe en entrepriseFigurez-vous que samedi soir, j’étais de sortie avec Tonnégrande et le Vieux Joël et je voulais cette discussion pour le blog bistro mais à un moment de la soirée (aidés par des produits pas nécessairement recommandés par la faculté de médecine), le Vieux et moi avons commencé à nous engueuler à propos des capsules de café telles qu’on nous impose partout.

J’ai notamment une dent contre la société dont « l’emblème » est un acteur connu, malheureusement (pour les dames) marié, parce que je suis obligé de leur faire un chèque tous les mois si je veux consommer mon café matinal et les deux ou trois que je me tape ensuite pour tenir la pression du blogage boulot. D’ailleurs, c’est l’objet de nombreuses discussions avec mes collègues…

D’ailleurs, j’engueulais le vieux Joël qui permettait d’exprimer des préférences en matière de café alors qu’il trouve le moyen d’y ajouter du sucre, ce qui est presque une hérésie. En plus, le vieux, il soutient Jean-Luc Mélenchon… Cette anecdote a donc toute sa légitimité dans mon blog politique.

Figurez-vous qu’un copain est lui-même lié au patron d’une boite, ChacunSonCafé, « l’expresso en toute liberté » qui prône les systèmes ouverts par opposition aux systèmes fermés comme la grande marque (seules les capsules de café qu’ils produisent sont utilisables avec leurs machines).

ChacunSonCafe.fr est la seule boutique avec une large offre de machines, de cafés et qui prend en compte l’intérêt du client : « Au final, c’est le café qui compte » !

Pour accélérer son développement, ChacunSonCafé lance aujourd'hui une levée de fonds participative à travers le site : http://www.cafe-en-entreprise.fr

Tout le monde peut investir, à partir de 100€ - le site est déjà suivi par des Business Angels de renoms : Pierre Bergé (président de la fondation Pierre Bergé Yves Saint Lauren) et Marc Gusils (fondateur de MadeleineMarket).

Allez découvrir le site commercial et  le site dédiée à la levée de fonds.

Edit : N.B. : ce billet n'est pas sponsorisé.

Nouvelles révélations dans l'affaire Karachi

Z’avez-vu, je fais dans le titre à sensation ! Il n’empêche que Charles Millon a confirmé, « l'existence de rétrocommissions versées jusqu'en 1995 en marge d'un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français. »

Rappelons que « L’affaire […] est une affaire politico-financière qui concerne deux contrats d’armement signés en 1994. […] ces deux contrats sont soupçonnés d’avoir donné lieu à des rétro-commissions qui auraient financé la campagne d’Édouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995. » Nicolas Sarkozy était directeur de campagne de Monsieur Balladur, alors Premier Ministre.

Et que « Entre novembre 1995 et mars-avril 1996, alors que Jacques Chirac est devenu président de la République, le Gouvernement ordonne la fin du versement des commissions […]. » Charles Million était Ministre de la Défense du gouvernement Juppé de 1995 à 1997.

Mais aussi que « Le 8 mai 2002, onze employés et sous traitant de la Direction des constructions navales et trois de leurs accompagnateurs pakistanais meurent dans un attentat. […] Au printemps 2002, alors que la justice enquêtait sur la piste islamiste, des agents de la DGSE se seraient chargées de « mesures de rétention » contre des militaires pakistanais. Le lien entre cet attentat et l’arrêt du versement des commissions demeure hypothétique[…]. »

De même que « En 2007, les juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier vont reprendre l’affaire. Le 18 juin 2009, ils expliquent aux familles que la piste politico-financière est « cruellement logique ». Cette version est alors démentie par Edouard Balladur et qualifiée de « grotesque » par Nicolas Sarkozy. »

A force de pomper Wikipédia, je vais finir avec le Goncourt, moi !

Nicolas Sarkozy a parlé - revue d'effectif

Le sujet du jour (pages 2 et 3, donc) dans Le Parisien de ce matin tournait autour d’un rapport incendiaire de la Cour des comptes à propos de la gestion des transports en Ile de France (ce qui pourrait d’ailleurs être l’objet d’un billet dans la journée). Autant dire que le Rédacteur en Chef de ce quotidien n’a pas jugé que les comptes rendus de l’intervention de Nicolas Sarkozy, hier, intéresseront les lecteurs.

Pourtant, je n’ai pas regardé l’émission (j’en ai eu un compte rendu en direct dans Twitter, ma TL n’avait réellement jamais tourné aussi vite, à croire que les twittos étaient plus concentrés sur ce qu’ils pouvaient dire que ce qu’ils pouvaient entendre) et j’ai lu la presse en diagonale, ce matin.

J’en retiens (de ma lecture en diagonale, il y a deux heures, la tête dans le cul) :
-         un sentiment de lâchage d’Eric Woerth,
-         une « réconciliation » avec François Fillon,
-         la probable abrogation du bouclier fiscal (qui était pourtant une des mesures phares du programme de 2007, il faudra le lui ressortir, il devait nous sauver),
-         la création, en remplacement, d’un nouvel impôt sur le revenu du patrimoine (on peut s’en réjouir, probablement, mais « je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts »),
-         la mise en place d’une concertation pour « la dépendance » (ah ? oui, il y avait déjà eu une concertation pour la réforme des retraites…).

C’est à peu près tout, alors ce stade de la rédaction de mon billet, je m’en vais consulter uniquement le premier article en une de Google News à cette heure, à savoir cet article du Parisien (hasard).

L’identité nationale

« La France doit continuer à être ouverte, à être généreuse, elle le sera. Mais si on ne maîtrise pas les flux migratoires, on organise le «collapse» de notre système d'intégration »

Collapse ? « collapse : nom féminin singulier - lors du séchage artificiel du bois, déformation des planches séchées »

Tout est clair ?

Retraites

« Nicolas Sarkozy a affirmé que le système des retraites serait «excédentaire» en 2020 grâce à la réforme qui vient d'être promulguée, ce qui va rapporter 42 milliards d'euros par an selon lui. » Soit… Notez bien ces propos, ils pourront resservir à la prochaine réforme, vers 2015, quand on nous expliquera que le financement n’est pas assuré…

Fiscalité

« L'idée c'est d'engager un vaste débat pour prendre une décision au printemps prochain qui permettrait d'harmoniser la fiscalité française et la fiscalité allemande, parce que je ne veux plus de délocalisations, parce que je souhaite qu'on garde des industries en France. »

J’avais fait un billet à propos de la fiscalité allemande. Elle est incompréhensible…

L’émission a duré 90 minutes. Il me faut maintenant faire un tour des billets des copains, dans les blogs.

Gabale n’a pas tout regardé et éprouve une certaine lassitude. Melclalex estime que le Président se fout de notre gueule en racontant les mêmes sornettes depuis longtemps. Guy Birenbaum (qui a maintenu l’épicerie ouverte pendant l’émission) revient sur « les affaires » (Karachi, Bettencourt et Clearstream).

Stef pense que l’exercice de communication est raté et reste sur sa faim. Yann n’a pas regardé et, comme moi, fais un tour de la presse en insistant sur les commentaires des adversaires politiques. Sarkofrance, fidèle à son habitude, fais le compte rendu le plus complet : je ne peux pas le résumer en deux lignes.

Philippe n’a pas regardé et nous propose un dessin humoristique. Dominique Lemoine (Cap 21, que j’avais rencontré lors d’une visite à Tours) estime avoir perdu son temps. Dagrouik est atterré : du foutage de gueule. David Burlot est vidé après 90 minutes : « Il lui reste 18 mois. A nous aussi. »

Lomig semblait faire du liveblogage est libéral et trouve Nicolas Sarkozy « socialiste ».  Le Coucou n’a pas regardé.

Il a raison, semble-t-il ?

(billets cités dans l’ordre inverse de l’apparition dans mon Google reader).

16 novembre 2010

Organisons les journées spéciales

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la tolérance.

Ensuite, demandez le programme jusqu’à la fin du mois :
20 novembre Journée internationale des droits de l'enfant  
20 novembre Journée de l'industrialisation de l'Afrique   
21 novembre Journée internationale de la télévision  
25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes   29 novembre Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien 

A la demande de FalconHill et de Rimbus, je signale à mes aimables lecteurs que Wikipedia a une page spéciale pour les Journées Spéciales mais ils ont oublié la Journée spéciale des toilettes, objet de mon précédent billet.

Journée mondiale des toilettes

Je voulais faire un billet pour relayer celui de Seb Musset qui nous rappelle de nous méfier de la stratégie de Nicolas Sarkozy pour aller pêcher des électeurs en ciblant une population précise (Dagrouik et moi en avions déjà parlé, allez lire Seb) mais on m’apprend qu’un sujet plus important nécessite immédiatement toute notre attention :


Eric ne le savait pas quand il a fait son billet où il donne deux consignes très importantes pour économiser l’eau des waters toujours est-il que le sujet est assez important pour qu’on s’y attarde deux minutes.

« Les habitudes sur le lieu de travail : 76,5 % des Français disent se laver les mains systématiquement en sortant des toilettes. Un chiffre faible en comparaison aux autres pays européens : en Allemagne, en Angleterre et en Finlande, ce chiffre est de 89 %. »

Au boulot, nous sommes une vingtaine. Statistiquement, il y a cinq gugusses à qui je devrais arrêter de dire bonjour. On apprend ensuite que les chiottes sont plus dégueulasses chez nous qu’ailleurs :

« Classement du pourcentage de personnes estimant que les toilettes sont souvent sales sur leur lieu de travail :
Finlande 10 %
Suède 22 %
Angleterre 35 %
Allemagne 35 %
Pologne 37 %
Belgique 40 %
France 48 % »
Si en plus on ne se lave pas les mains en sortant...

En fait, une recherche sur Internet montre que la journée mondiale des toilettes est le 19 novembre, donc vendredi mais j’aurai mieux à faire et en plus, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma belle sœur.

La journée mondiale des toilettes suit d’assez peu la journée mondiale de la gentillesse qui était samedi et je me demande bien ce que nous avons branlé pendant ces cinq jours.

La balle au centre

Après le remaniement d’avant-hier, nous n’avons pas trouvé grand-chose à nous mettre sous la dent, à part l’égarement des Bordelais et quelques bricoles. La presse, ce matin, évoquait le désarroi du centre dont les principaux représentants ont été évincés du gouvernement et présente ça comme une mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Certains parlaient même de faute politique. Aussi bien, elle se trompe totalement et c’est un coup de génie : de toute manière, nul ne peut prévoir le comportement des électeurs.

Le gouvernement est présenté comme étant bien à droite : il aura toute latitude pour aller chercher des électeurs à sa droite sans avoir à composer avec quelques individus exaspérés.

Pendant ce temps, la droite « centriste » pourra peinardement se recomposer, probablement autour de Jean-Louis Borloo permettant de piquer des voix d’électeurs de droite qui auraient pu chercher refuge derrière François Bayrou, qui reste, je crois, un des principaux dangers pour Nicolas Sarkozy et surtout derrière Dominique de Villepin qui vient de perdre un réservoir de soutiens divers, le pauvre.

L’alchimie électorale étant ce qu’elle, Nicolas Sarkozy vient de recréer un centre qui ne sera pas un danger pour lui, tout en se donnant un réservoir de voix pour le second tour et lui donnant quartier libre pour aller en chercher pour le premier. De toute manière, il nous reste 18 mois pour éplucher des sondages.

Parions que Nicolas Sarkozy se mettra légèrement en retrait et laissera plus de marges de manœuvre à François Fillon pour la fin de la législature, d’autant que certains chantiers s’annoncent douloureux, notamment la réforme législative et la réduction du déficit, qui, si elle est réussie, pourra également servir d’argument électoral à Nicolas Sarkozy auprès des centristes pour le deuxième tour.

D’ailleurs, si ma tante en avait…

Ségolène Royal l’a bien aidé en s’empressant de tomber dans le panneau et en appelant, à nouveau, à un large rassemblement, ce dont ne veulent pas les électeurs de gauche : on ne bâtit pas un projet autour d’un méli-mélo insipide d’autant qu’il n’est pas inutile de rappeler que le centre est à droite.

La géométrie est parfois bizarre.

(photo)

15 novembre 2010

Remaniement, à l'eau

« Tous » les blogs contiennent des avis sur le nouveau gouvernement. FalconHill et Authueil ont passé une deuxième couche et Hern s’est lancé aussi, comme Captain, Slovar, Seb, Isabelle, El Camino… (mais aussi Eric). Du coup, je ne voulais pas donner mon avis mais c’est plus fort que moi.

Je vais tâcher de faire court.

C’est un non-événement ! Le machin est annoncé depuis plusieurs mois, un maximum de buzz a été fait et la montagne a accouché d’une souri.

A part en tant que message politique, je ne comprends pas le retour d’Alain Juppé, d’autant qu’il avait été viré parce qu’il n’avait pas gagné aux législatives. Je ne sais pas pourquoi il a accepté ce poste, d’autant qu’en 18 mois, à la Défense, il ne pourra strictement rien faire.

Le départ de Jean-Louis Borloo lui donnera toute latitude, comme à Hervé Morin, d’ailleurs, de préparer sa candidature (ou une candidature centriste) en 2012, l’UMP n’étant plus apte à avoir une majorité toute seule (ou alors Nicolas Sarkozy a peur du retour de François Bayrou ou des capacités de Dominique de Villepin…).

Le reste n’a strictement aucun intérêt. Nous ne regretterons pas : Jean-Marie Bockel, Patrick Devedjian, Eric Woerth, Fadela Amara, Christian Estrosi, Bernard Kouchner et Rama Yade.

Ségolène Royal a « tendu la main » à Bernard Kouchner et aux centristes. Elle aurait pu attendre une position officielle du PS… Pour ma part, je ne souhaite pas le retour de Bernard Kouchner qui a bien mérité sa retraite...

Mini remaniement en catimini

La composition du gouvernement avec l’analyse poste par poste est disponible chez le Coucou et chez Yann et chez Authueil.

Les commentaires sont chez FalconHill et chez Val et chez Guy et chez l’Hérétique et chez François et chez Romain et à Tours et chez Le Chafouin et chez Gabale et chez Ferocias et chez Laurent et chez Torapamavoa et chez Zette et chez Sarkofrance.

Qu’est-ce que vous voudriez que je dise de plus ?

La photo est chez Eric.

14 novembre 2010

Le nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement :

- François Fillon, premier ministre

- Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants ;
- Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes ;
- Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement ;
- Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés ;
- Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration ;
- Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ;
- Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé ;
- Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ;
- François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement ;
- Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
- Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire ;
- Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication ;
- Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale ;
- Maurice Leroy, ministre de la ville ;
- Chantal Jouanno, ministre des sports ;
- Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement ;
- Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique ;
- Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération ;
- Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales ;
- Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes ;
- Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle.
- Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargée de l'outre-mer ;

- Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur ;
- Nora Berra, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé ;
- Benoist Apparu, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement ;
- Georges Tron, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, chargé de la fonction publique ;
- Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale ;
- Thierry Mariani, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports ;
- Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation ;
- Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.


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Le remaniement à l'Aéro

Voyant un bandeau annonçant le remaniement, j'ai demandé à Karim, le patron du bistro, de pousser le son de la télé.

Les clients ont continué à parler pendant le discours de Claude Guéant. Ils se sont tus pour écouter Martine Aubry.


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