Il n’aura échappé à personne que je passe beaucoup de temps,
sur ce blog, à critiquer la gauche mais c’est surtout parce que « qui aime
bien châtie bien » (mais aussi parce que je n’aime pas du tout certaines
postures…). Poussons plus loin : j’étais assez d’accord avec la dernière
vidéo de Mathilde Panot (mais avec les termes utilisés) qui expliquait,
globalement, que nos dirigeants politiques bien à droite changeaient les
dirigeants du Conseil d’Orientation des Retraites pour que les conclusions de
ce machin démontrent de plus en plus qu’il faut prendre sa retraite à un âge
avancé…
Je ne vais pas en faire un billet : la dame doit avoir
10 ou 20 000 fois plus de lecteurs que moi (beaucoup de gens se trompent
totalement sur l’influence de nos blogs politiques amateurs).
Alors, cette fois, c’est sur Clémentine Autain et une
de ses vidéos que je vais taper. (attention, le son est vraiment
dégueulasse sur mon PC alors qu’il était parfait sur mon iPhone… Les miracles
de la technologie…). Elle y évoque les services publics de proximité en prenant
pour exemple les petites lignes de train.
C’est un sujet qui m’est cher et que je connais bien…
Je ne pourrais pas avoir la vie que je mène sans ces transports publics régionaux
et ruraux depuis 38 ans, contrairement à des militants qui, au fond, restent
assez parisiens et ne prennent les petites lignes que pour faire joli devant
les caméras. Je connais aussi assez bien les services publics dans les milieux
ruraux, cette fois-ci pour des raisons professionnelles ! Travaillant pour
une grande entreprise nationale, ça me fait rigoler de voir des gauchistes en
peau de zob et néanmoins urbains défendre la présence d’un bureau de poste en
milieu rural alors que personne n’y va et que les gens prennent leurs bagnoles
pour aller acheter une baguette à une dizaine de kilomètres.
Ce sont des sujets sur lesquels je reviens souvent dans le
blog et, surtout, dans Facebook.
Les militants, dont je ne mets pas en doute la sincérité, se
trompent souvent et arrivent à raconter des carabistouilles qui font rire
jaunes les électeurs ruraux ! Ils ne déménagent pas de la campagne à la
ville parce qu’ils perdent un bureau de poste…
Avant de taper sur Mme Autain (non pas parce que je ne l’aime
pas mais parce que c’est sur une vidéo d’elle que je suis tombé), je dois
préciser que je ne nie pas les problèmes de la ruralité (et dons des petites
communes) mais il vaut mieux parfois fermer sa gueule plutôt que de proposer
des solutions ridicules qui laissent penser aux électeurs qu’on se fout de leur
gueule. Ainsi, on ferait mieux de se pencher sur des « maisons des
services publics » qu’insister sur la nécessité de maintenir une gare ou
un bureau de poste (maisons des SP qui pourraient être ouverts deux ou trois
heures par jour, organisée par les communes, payées par les intercos ou que
sais-je ?). On doit aussi se pencher sur les « vrais problèmes »,
comme ceux des personnes âgées sans voiture qui sont plus préoccupées par les
courses du quotidien que par le retrait trimestriel d’un potentiel recommandé
qui devrait être livré par le facteur, surtout aux gens qui ne sortent pas de
chez eux aux heures de passage…
Et il y a la fracture numérique (je n’ai pas de solution)
qui ajouter une dose de problème. Par exemple, je n’avais plus de filtre pour
mon appareil contre l’apnée du sommeil. Cliclac et Amazon m’en fournira
après-demain. Peut-être que la « maison des SP » pourrait aider,
aussi, à résoudre ce genre de problèmes.
Revenons à Madame Autain et aux transports ferrés dits « petites
lignes ».
Sur le volet « écologie »
C’est une hérésie de penser que les petites lignes sont
bonnes pour l’environnement. Elles ont besoin d’infrastructures spécifiques qui
empiètent fatalement sur des espaces ruraux mais qui ne seraient utilisés que
par quelques voyageurs. Beaucoup de petites voies ne sont pas électrifiées et ne
sont parcourues que par des grosses machines avec des moteurs diésels (on
pourrait les électrifier, me ferez-vous remarquer, mais pour quel coût par kilomètre
parcouru ?).
Les trains sont lourds (mais les technologies évoluent) et nécessitent
beaucoup d’énergie pour être mus (ça se dit ?).
Il faut des infrastructures spécifiques mais pour satisfaire
les besoins des gens, elles doivent sillonner la campagne ce qui ajoute des kilomètres
et du temps pour la plupart des usagers… Le nombre d’usagers varie beaucoup
selon les périodes (par exemple, les lundis matins et les vendredis soirs, il y
a beaucoup de jeunes scolarisés en internat) ce qui rend difficilement gérable
les différentes problématiques…
Un car peut très bien remplir les mêmes fonctions sans les
inconvénients. Je ne sais même pas pourquoi on en parle…
Le fret ferroviaire
Je suis hors sujet mais les petites lignes de passagers
pourraient être rentabilisées pour les usagers si les infrastructures servaient
aussi au transport des marchandises. Mais ce n’est pas le cas. Le fret ferroviaire
c’est rarifié, en France, et c’est dommage mais il ne faut pas confondre les
sujets. Quelques hurluberlus reviennent parfois sur les sujets mais personne n’est
disposé à vraiment mettre le pognon sur la table ce qui est logique. Mais dans
l’attente de ce qui ne viendra jamais (et pour lequel je n’ai aucune solution),
on ferait mieux de fermer nos gueules sur le transport des passagers plutôt que
de dégainer des propositions ineptes.
Quand on parle de fret, on évoque souvent des sujets qu’on
ne connait pas. Par exemple, on évoque souvent la nécessité de faire des trains
de marchandise des régions qui produisent du pinard ou des fruits mais en ne
pensant qu’aux grandes lignes. Encore faut-il apporter la marchandise de la
zone précise de production (le champ, le chai…) à la zone de départ du train.
On pourrait mettre les camions sur des trains et je suppose que c’est ce que
beaucoup envisagent mais cela est-il jouable financièrement pour les
transporteurs ? Le débat est ouvert (pas dans mon blog, ce n’est pas le
sujet, je veux seulement évoquer les difficultés des petites voies).
La praticité pour les usagers
Je vais évoquer mon cas personnel pour illustrer tout cela.
Je voyage souvent entre Paris et ma ville natale où j’ai hérité de la maison
(trois ou quatre fois par mois). Je prends le train à Montparnasse, je saute
dans un car à Rennes et j’arrive au patelin directement. Cela prend à peu près trois
heures vingt (on peut trouver plus court mais il y a des risques de louper des
correspondances). Mais il faut aller de chez moi à Montparnasse puis de l’arrêt
du car au patelin à la maison. Vous ajoutez une heure parce qu’il faut bien un
peu de marge à cause des transports en commun. Et vous vous retrouvez avec un repas
à prendre. On passe de trois heures vingt à cinq heures… Ce n’est pas du tout
la même chose même si la SNCF veut nous faire rêver !
Dans ce car entre Rennes et Loudéac, il y a souvent
seulement dix ou vingt passagers ce qui montre que l’intérêt est relativement
réduit, tout de même (et je remercie le dieu régional des services publics de m’offrir
cette possibilité). Pourquoi ? Je n’en sais rien mais ne me dites pas qu’on
est une quinzaine seulement (pour une journée) à faire la navette entre le
Centre Bretagne et la préfecture de région ou la capitale ?
J’ai beau écouter Mme Autain, elle ne parle pas de cela. Elle
fait une vidéo de plusieurs minutes mais seules quelques secondes sont
consacrées aux besoins et quelques autres à l’écologie (à tort, donc), le reste
est enveloppé dans un discours sur le fait que c’est lamentable de ne plus
payer pour entretenir des lignes (inutiles, donc).
Les besoins tournent effectivement autour de l’aménagement
des territoires, le sentiment d’abandon… Ils peuvent être couverts par des
cars.
Mme Autain a-t-elle réfléchi aux usages ? La réponse
est probablement « non ». Déjà, regardons son CV. Elle semble
avoir passé toute sa vie dans la petite couronne et on peut se demander ce qu’elle
connaît à la ruralité. Cette remarque de ma part n’est pas populiste : il
faut bien des Parisiens (et j’en suis presque un) et quand je parle de sujet
que je connais mal (par exemple, j’ai beaucoup parlé de l’A69) j’avoue
franchement mon ignorance avant d’évoquer ce que je crois être des réalités du
terrain. Et même, je globalise ! Par exemple, parler de l’A69 est une
image pour parler des gens à qui on refuse des infrastructures…
Voyez la carte que je présente ici pour un usage vaguement
ultérieur. On y voir le « triangle » formé par mon bled, Loudéac, ma
préfecture et mon chef-lieu de région. Au milieu, on voit une nationale, la
N164. Figurez-vous qu’une nouvelle section de cette route vient de passer à 2
fois 2 voies et que je l’ai empruntée, avec mon car du service public
régionale, dès le premier jour (la section
vers Merdrignac, ouverte jeudi). Vous ne savez pas depuis combien de temps j’attends
le passage à quatre voies de cette foutue route ! 41 ans que j’ai le
permis, pendant cette période, j’ai vu des déviations de villes ce qui fait gagner
du temps, le passage à quatre voies de zones (c’est plus intéressant pour le
confort et la sécurité que pour la rapidité, en fait)… L’aboutissement est là.
Un projet lancé à une autre époque par de Gaulle himself ! Et quand je vois
des
zozos remettre en cause l’utilité, ça me fait sortir de mes gongs.
Surtout quand ils m’expliquent que je devrais prendre des
lignes de train qui n’existent pas à la place alors que j’ai fait, sans doute,
près de 3 ou 400 allers retours en transport en commun depuis 40 ans…
Voyons donc cette carte généreusement offerte par Google, je
sais c’est mal. Loudéac est bien desservi par les transports en commun. Mais
prenons un patelin au hasard : Le
Méné (je le cite car il semble perdu au milieu de nulle part, au nord-est
de Loudéac). Il fait ce qu’il peut pour s’en sortir : c’est une « commune
nouvelle » de moins de 10 ans créé par le regroupement « d’anciennes
communes » que je connais un peu, surtout pour avoir fréquenté le même lycée
(et les mêmes bistros) que nombre d’habitants, à Loudéac.
Que connaissent les métropolitains qui défendent si ardemment
les habitants des zones rurales en pensant à ce qui croient être leurs besoins ?
Il faudrait sans doute un transport en commun (et je suppose par expérience qu’il
y a des cars scolaires) mais pourquoi une voie ferrée ? Pour les amener à
la gare de Loudéac où ils n’ont pas grand-chose à faire malgré la sympathie des
trois bistros les plus proches ? Pour les amener à Saint Brieuc tous les
dix ans pour refaire un permis de conduire ?
Ou pour aller faire des courses dans nos braves zones
commerciales, à nous heureux semi urbains ? Comme si on pouvait ramener
des courses par le train…
Revenons sur terre… Même mal desservie par le rail.
La plupart des gens ont des bagnoles qu’ils utilisent pour
aller au boulot dans des communes plus ou moins voisines, pour faire leurs
courses quotidiennes, hebdomadaires ou plus rares. Ils ont Internet pour passer
des commandes. Ils ont choisi de vivre là, parce qu’ils sont nés là, parce qu’ils
aiment bien cela. S’ils sont nés là, ils ont appris à y vivre, à passer outre
les inconvénients tout comme un parisien qui ne voudrait déménager sous aucun
prétexte (hors Covid…) car il a accès à la culture et a appris depuis longtemps
à s’entasser dans les transports en commun pour aller bosser ou dans des
hypermarchés de banlieue les samedis…
Et politiquement ?
Passons sur le fait que c’est méprisant de dire à des gens
ce dont ils ont besoin… ce qui est totalement contreproductif… Sauf que cela
permet aux urbains de se sentir dans le camp du bien.
C’est donc condescendant.
Par ailleurs, je suis toujours exaspéré de voir la gauche
nationale parler de ruralité voire d’agriculture, en oubliant que la plupart
des ploucs et paysans sont des gens de droite, ce qui, sans faire de
psychologie de comptoir, a peut-être poussé à ce choix, comme vivre loin des
collectivités.
En revanche, les ruraux qui bougent, comme les habitants du
Menés qui ont choisi une autre organisation, sont plutôt à gauche, une gauche
modérée.
Ne nous trompons pas de combat !
Pour faire plaisir aux écolos (ou en l'occurrence plutôt pour montrer qu'ils racontent des conneries), tu aurais pu parler de bus électriques. Sur des petites lignes (de l'ordre d'une centaine de km, comme entre Rennes et Loudéac), avec comme seule infrastructure spécifique nécessaire une borne de rechargement dédiée au terminus de la ligne, c'est certainement bien moins coûteux à mettre en place et à maintenir que le train, plus flexible (pour la desserte optionnelle d'arrêts intermédiaires, qui n'ont pas besoin d'être reliés par le rail), et tout aussi écolo - surtout quand la ligne de train n'est pas électrifiée...
RépondreSupprimerTu as raison ! Je ne pense pas assez aux bus électriques ce qui est con vu que la compagnie régionale (BreizhHo) qui me transporte en a une partie d'équipée.
SupprimerJe suis à fond pour les trains.
RépondreSupprimerSi il faut absolument se justifier je dirais : le bus polluent avec leurs pneus sur l’asphalte. On n’en n’est plus à une débilité près.
Maintenant, tant qu’à faire retournons aux diligences avec changement d’attelage tous les 25 km, récoltons le crottin pour se chauffer l’hiver, quand la bête sera épuisée on la mangera et avec les os on fera des bijoux pour les humains.
Sinon avec la main d’œuvre en surnombre on pourra toujours retourner aux pous-pous pour transporter les chevaux.
Hélène
Heu...
SupprimerEn fait la seule chose pour laquelle je suis sérieuse, c’est lorsque je dis que je suis à fond pour le train,
Supprimerpour le sauvetage ET le développement des petites lignes en France.
J’ai lu que les trains de nuit avaient du succès.
Je sais que si on remettait en route le système des trains/autos ce serait une réussite.
Le fret ferroviaire était également formidable.
Mais en principe les "zinvestisseurs" devraient s’intéresser rapidement au filon.
Évidemment ce ne serait pas une bonne nouvelle pour les concessionnaires d’autoroute.
Le reste de mon précédent post carricaturait tous les éléments de langages qu’on nous balance à longueur de temps pour justifier ce qui va encore plus compliquer la vie des Français.
Hélène
Quel est l'intérêt de sauver les petites lignes (sauf dans des coins touristiques, comme en montagne ou le long d'une rivière) ? Les trains de nuit ont du succès et sont une solution utilisée par des gens que je connais mais ne sont pas applicables aux petites lignes (en fait, ils ne sont valables que pour les longs trajets comme Paris Nice). Les investisseurs ne s'intéresseront pas aux trains de nuits : ce sont les société de transport qui peuvent décider et ce sont elles qui décident de l'acheminent de la zone de production soit vers un départ de train de nuit soit directement vers les zones de consommation. Les concessionnaires d'autoroute se foutent de tout ça : beaucoup de poids lourds passent par des nationales gratuites.
SupprimerLe système train + auto ? Je ne crois pas que ça intéresse beaucoup de monde sauf pour des trucs anecdotiques, comme les sports d'hiver.
On parlait de sauver des petites lignes. En fait, il y a des associations spécialisées qui s'occupent de cela. Je ne critique pas les gens qui y adhèrent : ils sont passionnées et ils y croient ! Mais ils freinent beaucoup l'aménagement du territoire en pensant plus à leur intérêt particulier, les infrastructures nécessaires à la pratique de leur loisir, qu'à l'intérêt général ! Je ne vois pas pourquoi mes impôts participeraient à la maintenance de lignes qui ne seraient utilisées que pour les loisirs de certains.
RépondreSupprimerJe comprends bien, mais si il fallait qu’on détaille ce pour quoi on est contre payer des impôts, on ne serait pas sorti de l’auberge.
Supprimer(C’est comme l’histoire des DPE où la gauche oblige les propriétaires à faire des travaux que beaucoup n’ont pas les moyens de payer, déjà assaillis par des augmentations de charges et d’impôts de toute sorte). Tu trouvais normal, qu’ils assument seuls ces dispositions, moi pas. La raréfaction des locations vient de là, merci la gauche.
Et je ne suis pas concernée par cette situation.)
Lorsque tu veux te rendre de Montpellier à Millau en train, tu es obligé de passer par Bézier 🤨 car il n’y a pas d’autre ligne.
Je ne sais pas si 40 km pour une ligne est appelée petite ligne, mais la ligne entre Toulon et Marseille dessert 6 gares et elle est très utilisée).
J’habite dans le vignoble où la voiture est indispensable, donc encore une fois ça ne me concerne pas directement.
Hélène
Pour ta première phrase : il ne s'agit pas de savoir à quoi servent mes impôts mais d'éviter que l'argent public soit dépensé pour des loisirs réservés à une infime proportion de la population (moins d'une personne sur mille) mais très onéreux...
SupprimerJe ne vois pas le rapport avec les DPE qui n'ont rien à voir avec les loisirs, n'engagent à aucun travaux, et ne sont nécessaires que dans certains cas... Ils ont pour les propriétaires qui veulent gagner de l'argent avec des biens immobiliers.
La raréfaction des locations ne vient pas que de là mais aussi des tarifs exorbitants et du pognon dépensé par les collectivités pour autre chose que de la création de logements sociaux. Il ne faut pas déconner, non plus, et obliger ceux qui n'ont pas de pognon à louer des passoires thermiques et autres logis insalubres.
Je veux bien te croire pour Millau (j'y ai passé beaucoup de vacances de 1995 à 2015, souvent en poussant mes congés par des séjours plus au sud ou au sud est). Je n'ai pas de solution et ne peux constater que ça serait moins long par l'A75 que par le train... Et donc moins long par un car (comme les cars "Macron") car on ne peux pas construire des lignes de train partout dans les zones montagneuse.
Tu raisonne un peu à l'envers, par rapport à mon billet de blog et aux propos de Clémentine Autain : il n'est pas question de toucher aux lignes très utilisées mais de lutter contre la fermeture de petites lignes qui ne sont que peu fréquentées car elles ne servent presque à personne.
Toulon est une grande ville (600 000 habitants dans l'agglomération, sans compter les petites villes que dessert la ligne dont tu parles) : ce n'est pas une petite ville.
Un autre détail : on ferait mieux de développer les grandes lignes que les petites. A une époque, ma soeur habitait à la Rochelle ! C'était un de ces bordels pour ma mère pour y aller. Au moins deux changements (un à la grande ville du coin, c'est indispensable, mais un autre à Nantes : pourquoi n'y aurait-il pas un train directe entre Quimper et Toulouse via Nantes, La Rochelle et Bordeau). Mon trajet est un peu caricaturale mais :
RépondreSupprimer- on a tendance à parler des grandes lignes uniquement pour celles qui partent de Paris et on oublie les transversales, genre Bordeaux Lyon,
- pour mon trajet atypique, il n'y a pas de changement de gare donc les infrastructures existent ; il resterait quelques tronçons à passer en grande vitesse (ce qui n'est certes pas gratuit).
👍👍👍exactement ! Pour les lignes transversales tu as parfaitement raison !!!
SupprimerHélène
Je ne parle pas que des transversales ! Dans mon exemple (Quimper - Bordeaux), on longe la côte : ce n'est pas transversal... En plus, tu disais que tu habites dans les vignobles et n'est pas concernée par le train, pour ma part, j'habite en Bretagne et pour traverser la France, par exemple pour aller à Montpellier, je peux changer de train à Paris ! Comme je dis dans le billet, il faut être prudent quand on essaie d'imaginer les difficultés des autres (et tu l'es, tu annonces franchement la couleur : pas concernée).
SupprimerTu parlais d'un Montpellier Millau mais on est loin de la préoccupation de Mme Autain qui veut sauver la ruralité sans lui demander son avis. Il ne s'agit pas de ça, pour se trajet, mais de faciliter des échanges entre des "pôles" importants. Et je n'irai pas m'avancer sur l'utilité d'un train entre Montpellier et Millau, je me contente de dire que je suppose que le car ferait bien le job.
"il faut être prudent quand on essaie d'imaginer les difficultés des autres"
SupprimerCertains partis politiques sont plus que prudents a ce sujet.
Je ne pense pas que ça les aide.
Allez on est pas sur la même longueur d’ondes, mais ça peut arriver 🙂
Hélène