En salle

Affichage des articles dont le libellé est Jacques Chirac. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jacques Chirac. Afficher tous les articles

08 novembre 2012

La cote de confiance de nos dirigeants

Les sondages se suivent et se ressemblent : on ne peut pas dire que les cotes de popularité de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, même si dans la dernière enquête IFOP, le président reprend un point (voir le pdf ici). Selon sa sensibilité politique, chacun trouvera des explications à ces mauvais chiffres.

Je vais uniquement faire un commentaire. Je lisais dans la presse ce matin que la chute de la popularité de François Hollande était la plus forte de l’histoire de la Cinquième mais ce n’est pas totalement exact. Dans la même période, selon TNS, Jacques Chirac avait perdu 8 points de plus en 1995.

Ce qui n’est pas une consolation.

Selon TNS, la cote de confiance de Jacques Chirac était de 37% en novembre 1995 alors que celle de François Hollande, 17 ans après, est de 36%, soit quasiment la même chose. Nicolas Sarkozy a mis quatre mois à être aussi impopulaire. Au cours de son mandat, Nicolas Sarkozy n’a pas souvent dépassé 40%. L’étude de la popularité de Jacques Chirac au cours de son premier septennat n’a pas beaucoup d’intérêt à cause de la cohabitation, mais au cours de son second septennat, il a mis près de deux ans à descendre au dessous de 40%.

Je ne sais pas si on peut comparer avec les années précédentes. Toujours est-il que François Mitterrand, lors de son premier septennat, avait mis trois ans à descendre vers 40% (et presque 5 ans pour le deuxième). Valéry Giscard d’Estaing, quant à lui, semble avoir toujours eu une relativement bonne cote de confiance… ce qui ne lui a pas servi à grand-chose, à la fin de son mandat…

Ceux qui sont aussi vieux que moi se rappelleront les grands événements qui ont accompagné ces phases de chute de popularité. C’est notamment le cas de Jacques Chirac qui m’intéresse, lors de son premier mandat, parce que sa chute est supérieure à celle de François Hollande (mais il partait de plus haut !). Rappelez-vous de l’histoire des Jupettes. Ou utilisez Wikipedia : à cette époque, il « met l'accent sur la lutte contre le déficit budgétaire et la dette de l'État afin de respecter le pacte de stabilité de l'Union européenne et d'assurer l'arrivée de l'Euro. Pour ce faire, le mouvement des privatisations […] se poursuit. […]Dès juillet 1995, une de ses toutes premières décisions est d'effectuer une ultime campagne d'essais nucléaires. […] » C’est surtout la page Wikipedia d’Alain Juppé qui est intéressante pour se rappeler des actions politiques de l’époque… qui avait débouché sur un remaniement d’un Gouvernement qui était jugé bien peu sérieux.

Le deuxième point qui m’intéresse est l’impact d’Internet sur cette popularité. Prenez l’exemple de l’interview de Jean-Marc Ayrault dans le Parisien, récemment, et de sa sortie à propos des « 39 heures », le tabou… L’encre de cet honorable canard n’était pas sèche que Twitter chauffait avec des gens de gauche qui criaient au scandale. A l’époque du début du mandat de Nicolas Sarkozy, si son Premier Ministre avait fait une telle sortie, les blogs de gauche auraient rigolé, les blogs de droite auraient siffloté discrètement en l’air.

D’ailleurs, François Fillon avait fait une « belle bourde » en déclarant qu’il était à la tête d’un état en faillite. L’affaire a surtout fait parler d’elle parce qu’il s’était fait engueulé par l’Elysée et qu’il avait été obligé de faire du rétropédalage par la suite. Quel rôle a joué Internet dans ce pataquès ?

En 1995, Internet n’existait quasiment pas et les réseaux sociaux étaient encore dans les testicules de leurs géniteurs.

On en tirera les conclusions qu’on voudra. De toute manière, toi, cher lecteur, si j’écris un truc, tu remettras en cause mon objectivité sans te demander si ce n’est pas toi, par hasard, qui manquerait un peu d’objectivité…

Je vais me contenter de faire deux remarques.

La première : dans l’absolu, François Hollande n’a pas à se préoccuper de sa cote de popularité mais… il est impossible de faire des réformes sans popularité.

La deuxième : ça fait trente ans (28 ?) que le président de la République a très souvent une popularité dérisoire. C’est lamentable. Ca fait 30 ans que les Français n’ont plus confiance dans leurs dirigeants.

François Hollande est, à ce titre, un président tout à fait normal…

C’est un autre point de l’étude de l’Ifop que je cite en introduction qui a retenu mon attention (ou, plutôt, celle de mon confrère Melclalex qui me l’a signalé ! D’ailleurs, n’oubliez pas de lire son billet du jour avec l’étude des impacts des évolutions de la fiscalité en fonction du niveau des revenus).

A la question : « Selon vous, l’opposition ferait-elle mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir ? » 58% des sondés répondent par la négative et ce taux est en baisse. (voir l'illustration)

C’est avec beaucoup d’émotion que je vois les cadors de l’UMP faire de la communication dans tous les sens, aujourd’hui, alors qu’il est absolument évident que c’est contreproductif…

14 mars 2012

Jacques Chirac votera-t-il pour François Hollande

Qui représentait Bernadette Chirac à Villepinte, dimanche ? Certainement pas la famille ! Selon des informations du Canard Enchaîné, sa fille, Claude, et son époux, Jacques, envisageraient sérieusement de voter pour François Hollande…

La "décision" n'est peut-être pas surprenante. Thierry Rey, l'ancien époux de Claude Chirac et donc père du petit fils de l'ancien Président de la République, a annoncé son soutien à François Hollande en janvier. L'ancien judoka fait maintenant partie de l'équipe de campagne (en charge des relations avec les sportifs dans le comité de soutien, si ma mémoire est bonne).

J’espère que Jacques Chirac fera savoir son choix.

Ceux qui me reprochent parfois de faire de l’antisarkozysme primaire (voire secondaire quand je suis en forme) pourront s’imaginer que cette maladie bizarre touche aussi la droite, les intentions de vote au second tour le montrent…

J’espère que les propos de Jacques Chirac décideront certains militants historiques du RPR à faire le bon choix…

15 décembre 2011

Un Coucou à Jacques Chirac

La nouvelle à la une de l’actualité, ce soir, est la condamnation de Jacques Chirac à deux ans de sursis pour heu… j’ai oublié. Lui aussi.

Le Président du Conseil Général de Hollande Corrèze a déclaré que « la justice devait passer, pour que ne s'installe pas un sentiment d'impunité » puis a exprimé « une pensée pour l'homme, Jacques Chirac, qui connaît en plus des ennuis de santé ».

D’accord pour une pensée, à cause des ennuis de santé.

J’ai surtout une pensée pour mon copain Le Coucou, mort en juillet, qui était très attaché à ces questions de justice pour ceux qui ont reçu un mandat du peuple.

Il avait raison mais nous nous chamaillions très souvent à ce sujet car je préférais accorder plus d’importance à l’avenir qu’au passé.

Mais il est important que justice se fasse.

Je ne sais pas ce que penserait Le Coucou.

Je n’ose même pas imaginer quel billet il aurait pu pondre. Je l’imagine, à cette heure-ci (il publiait souvent ses billets entre 18 et 20 heures), discutant avec Marcelle, lui soumettant une orientation générale. Elle aurait donné son accord puis il serait allé rédiger le billet.

A la fin, après une relecture scrupuleuse, il aurait imprimé le billet et l’aurait présenté à Marcelle, qui l’aurait étudié, crayon papier en main, dans le séjour, près du piano qu’elle utilisait à longueur de journée.

Jean-Louis serait alors descendu pour taper les corrections et publier le billet.

Je ne sais pas ce qu’il aurait pensé, aujourd’hui.

Il aurait sans doute été content que justice se fasse. J’aurais alors commenté : « Bah ! Chirac est malade, c’est un vieil homme, on s’en fout… » et nous nous serions gentiment querellés.

Mais Jean-Louis ne sera jamais un vieil homme.

Je ne sais pas ce qu’est la justice.


05 septembre 2011

Rentrée

Entre le retour de Dominique Strauss-Kahn et l’anosognosie de Jacques Chirac, on peut dire que c’est la rentrée ! Les deux titres qui font la une des pages politiques n’ont strictement rien à voir avec la politique et son du ressort du privé, surtout la maladie de Jacques Chirac qui ne nous regarde pas. On se demande comment son dossier médical arrive à se retrouver dans la presse, à moins qu’on cherche à nous inspirer un peu de pitié.

Il y a quelques mois, j’aurais dit : « laissons tomber ce procès » ! Et le Coucou me serait tombé dessus pour m’expliquer que la justice doit se faire.

Qu’elle se fasse !


C’est la rentrée. En deux jours, des millions de mômes vont reprendre le chemin de l’école et on nous parle de DSK, comme si, honnêtement, il pouvait encore jouer un rôle dans la présidentielle, à part comme boulet.

C’est la rentrée des blogs. Le blogueur politique devrait faire son billet matinal à propos du campus de l’UMP. Pour ma part, j’ai la flemme. Je vais donc relayer le billet de Yann. Je me fous de ce campus. Pendant le week-end, j’ai lu mes copains le tweeter en direct, donnant l’impression que François Fillon serait candidat à la présidentielle.

C’est alors que le blogueur se met à rêver ?

Aurons-nous droit à un autre scénario que celui annoncé ?

C’est la rentrée.

12 juin 2011

Tous contre lui ?

En lisant le billet de Stef, je me suis surpris à imaginer réellement Jacques Chirac appeler les électeurs à voter pour François Hollande, se montrant grandiose, de style : « Je ne suis évident pas partisan de la politique prônée par les socialistes que j’ai toujours combattue mais la casse de notre modèle social doit cesser, il faut faire barrage à la politique de Nicolas Sarkozy, avec ses propos et ceux de son équipe, de plus en plus proche du Front National. Je n’ai pas oublié 2002, quand la gauche a fait un Front Républicain derrière moi pour signifier au monde entier qu’on voulait arrêter cette montée de l’extrême. J’appelle donc à voter pour le candidat qui a été désigné par le Parti Socialiste car si j’appelais à voter pour tout autre candidat de droite, comme Jean-Louis Borloo, je ne ferais que provoquer un avril 2002 à l’envers, ce qu’il faut à tout pris éviter. »

Hé ben ! Je n’avais pas blogué hier, m’accordant des vacances méritées et ce matin, je commence à raconter n’importe quoi. Néanmoins, mon Reader est quasiment vide ce matin, je l’ai vidé hier pour ne laisser que les billets des copains, pour lire plus tard. Et les billets rédigés depuis.

De toute manière, Jacques Chirac semble au cœur de l’actualité. Hern reprend ses propos. « L'ancien président de la République précisait sa pensée : il a lancé à la cantonade deux fois avoir l'intention de « voter Hollande, sauf si Juppé se présente, parce que j'aime bien Juppé », sous-entendu il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy. » Jean-Louis Borloo doit être furieux.

La deuxième affaire du jour concernait Luc Ferry. Le Coucou a poursuivi les investigations. Ce qui m’étonne dans la presse de ce matin, c’est qu’on ne trouve qu’un député UMP pour dire que Luc Ferry doit rembourser. Ca me parait en effet la moindre des choses : le gars n’a pas été au boulot, il doit rendre son salaire plutôt que de profiter de je ne sais quelle situation… Ensuite, si Matignon l’a réellement employé, qu’ils régularisent ça entre eux, au regard  du travail réellement fourni.

Le Grumeau revient sur le personnage.

Depuis quelques temps, la France n’est plus la France. On s’étonne de voir encore quelques personnes envisager de voter pour Nicolas Sarkozy, c'est-à-dire de ne pas envisager de balayer d’un revers de la main ces quatre dernières années. Le jeu de l’extrême droite, et tout ça…

(Photo : Jacques Chirac au Kremlin des Blogs, saluant Disparitus, El Camino, Bonentendeur et Melclalex alignés devant le comptoir)

(Et n’oubliez pas le rébus du dimanche)

31 janvier 2011

Santé de Jacques Chirac : d'où vient la rumeur ?

Je n’ai strictement aucune nouvelle de Jacques Chirac. Je ne sais pas s’il est en forme. Tout ce que je peux dire c’est que je ne l’ai pas vu à la Comète, ce week-end. Sauf s’il se déguise en gros noir à barbe blanche mais dans ce cas, tout ce qu’on peut lire sur lui est faux. Le Gros Noir à barbe blanche qui était à côté de moi buvait du vin rouge, pas de la bière.

Je trouve cette polémique autour de son état de santé complètement odieuse puisqu’elle oblige son entourage (et lui-même) à faire des démentis tout en devant avouer qu’il a quelques absences.

Les propos tenus sont d’ailleurs relativement maladroits : « «Il a toute la tête d’un homme de son âge, qui a fait une hémiplégie, explique Renaud Muselier, député UMP proche de Jacques Chirac. C’est un homme qui a un certain âge, mais moi qui suis médecin, je peux vous dire qu’il n’a ni de près ni de loin les symptômes de l’Alzheimer, ça c’est clair.», a déclaré l’ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères (2002-2005). »

Si je répète ça au bistro, ce soir, il y a bien un ou deux pochetrons qui vont comprendre : « Bah ! Il commence à être gâteux, pépère, mais ce n’est pas Alzheimer ». Ca me rappelle quand on parle d’une petite vieille : « ah ! Elle n’est plus vaillante physiquement mais elle a toute sa tête, elle se rappelle encore de la date de naissance de ses enfants et du prénom de son mari décédé en 1737 ».

Cela dit, tout le monde trouve ça lamentable.

Je n’ai pas l’esprit enquêteur, mais j’ai tenté de savoir d’où venait la rumeur. Avec Google News, seulement, j'ai mieux à faire aussi.

Eva Joly a évoqué ce mauvais état de santé ce matin. Il faut qu’on parle d’elle ou c’est un accident ?

Les déclarations précédentes sont viennent du député maire d’Orléans, UMP. Je ne vais pas m’y attarder, c’est lui avait fait un procès à un blogueur. Le cabinet de Jacques Chirac aurait demandé d’alléger des cérémonies, l’ancien président étant fatigué.

Ainsi, de dépêche en dépêche, on voit que la rumeur a déjà quelques jours puisque cette dépêche du 21 nous apprend que Charles Pasqua qui a déclaré « Je pense que M. Chirac ne viendra pas, je crois que physiquement, il n'est pas en état de venir. Il faut le noter, je le regrette, mais je comprends ».

Charles Pasqua...

30 août 2010

Jacques Chirac : l'amer rit de Paris

En marge de l’Université d’été du PS, ce week-end, on a beaucoup parlé de l’accord conclu entre l’UMP et la Mairie de Paris pour le remboursement « d’emplois fictifs » du temps de Jacques Chirac.

Les socialos opposants à Bertrand Delanoë s’offusquent de même que différentes personnalités, notamment chez les Verts ou EE. Laissons les exister.

Pour ma part, je dois bien dire que je ne suis pas choqué. On solde une histoire, on récupère le pognon et basta. Les contribuables parisiens retrouvent un peu de billes… (l’Hérétique est d’une position proche de la mienne).

Les puristes trouveront dommage qu’un magnifique procès ne se tienne pas et qu’un personnage tel que Jacques Chirac passe au travers. D’une part, ce n’est pas le retrait d’une partie civile qui va empêcher un procès (mais le procureur a demandé la relaxe, si j’ai bien compris) et d’autre part, le temps que le procès se tienne, Jacques Chirac aura quitté la Mairie de Paris depuis 20 ans !

En fait, je dois avouer que je m’en fous. Certains crient à la magouille mais je pense que l’électeur s’en fout. Et en plus, l’électeur aime bien Jacques Chirac. En outre, j’aime l’idée de faire raquer l’UMP…

Si un procès à lieu, il sera l’occasion pour l’UMP actuelle, celle de Nicolas Sarkozy, de rappeler que le temps des magouilles est passé, que le ménage a été fait, …

Occupons nous donc plutôt de l’affaire Woerth…

05 novembre 2009

Magic Chirac et ses chiraqueries [perles]

Par Julien

Hier je me suis fais engueuler par le taulier chez Le Privilégié parce que je ne mettais pas assez de pearltrees sur ces blogs. Heureusement, aujourd'hui il y a un grand évènement littéraire: la sortie de l'autobiographie de Chirac.

Oui je comprends, ça ne vous passionne pas de lire pour la Xème fois la rivalité avec Balladur, l'admiration de Mitterand, les coups de Giscard, etc. A la place, je vous propose des vidéos dans ce pearltree de François sur "Magic Chirac" et ses "chiraqueries". C'est plus relaxant et cela en dit tout autant sur le personnage.

Magic Chirac


20 juin 2009

Karachi, partout dans les blogs, mais dans la presse ?

On l'avait un peu oubliée, cette histoire ! C'était environ 6 mois après le 11 septembre 2001. 11 ingénieurs Français mourraient dans un attentat à Karachi, au Pakistan. On avait versé une larme pour les familles, mis ça sur le dos d'Al-Qaida et on avait repris des moules.

L'affaire ressort aujourd'hui !

Comme d'habitude, on y comprend rien... Moi j'ai vaguement compris que Jacques Chirac avait refusé en 1996 de verser des commissions pour je ne sais quels dossiers qu'avaient en charge Nicolas Sarkozy alors qu'il était le ministre du budget d'Edouard Balladur, commission promise pendant la campagne électorale pour les présidentielles de 1995... et destinées à payer la campagne de son excellence Edouard 1er. Si c'est pas ça, n'hésitez pas à me raconter votre version.

Paf ! En 2002, nos amis Pakistanais en ont marre : boum, les ingénieurs. Pendant 7 ans, l'affaire a été enterrée par nos gouvernement de droite successifs.

Nicolas Sarkozy évoquera-t-il ce sujet devant le Parlement, lundi, ou debondit-il sur l'affaire de la burqa (il va faire une annonce... comme si le Président avait une annonce à faire lorsque des députés demandaient la mise en place d'une commission parlementaire) pour nous faire oublier l'affaire Karcahi ?

Edit : Hop ! Ruminance parle de l'affaire et j'avais zappé. Je me demande si je ne lis pas un peu trop les blogs en diagonales pendant mes congés...

25 février 2009

La relève est-elle à la hauteur ?

Chaque année, on l’attend. Il arrive, il est là. Au salon de l’agriculture, à tâter le cul des vaches et des grosses paysannes. C’est ce qui fait que, finalement, on aime bien Jacques Chirac. Surtout par comparaison avec son successeur, qui se fait encadrer par des jeunes UMP de peur à avoir à affronter la foule.

J’ai bien aimé la lecture du Parisien, ce matin. D’un côté Jacques Chirac face à la France, de l’autre la famille Tibéri, face à ses accusations de fraude avec la défense à plier de rire de Xavière : « si les fonctionnaires (l)'écoutent, ils sont bien bêtes car (elle) n'est pas élue, n'a pas d'ordres à donner et n'en donne pas».

Jacques Chirac semble toujours aussi populaire alors que Nicolas Sarkozy se résout à sombrer. « la crise met à bas tout le socle idéologique sur lequel le candidat de droite s'était fait élire ». « 'Nicolas Sarkozy n'a jamais renié ses engagements et conserve un socle de soutien d'un tiers de la population, analyse M. Teinturier. Il est potentiellement moins en difficulté que M. Mitterrand et M. Chirac car il n'y a pas de mensonge fondateur'. » Ah ? Et le « travailler plus pour gagner plus », ça vaut bien la « fracture sociale », non ?

Pas facile de succéder à Jacques Chirac !

23 février 2008

Reviens, Jacques !

Le salon de l’agriculture commence aujourd’hui. Il doit être inauguré par Nicolas Sarkozy.

Un tel événement me remplit de nostalgie : j’en suis presque à regretter Jacques Chirac.

29 novembre 2007

75 balais hors du placard

Bon anniversaire, Monsieur Le Président ! Jacques Chirac a aujourd'hui 75 ans. Ca s'arrose ?

N.B. : en cherchant une photo sur google, je suis tombé sur celle-ci, déjà diffusée en son temps par tonnegrande. L'objet du billet était l'explication de leurs minmiques respectives. Je vous laisse y réfléchir.

21 novembre 2007

Jacques Chirac bientôt en examen voire en prison ?

C’est annoncé ce matin par une radio Belge et par Intox2007. Gaël le voit même en prison, ça lui rappelle sa jeunesse !

C’était ma rubrique « qu’est-ce qu’on peut ne pas faire comme billet pour attirer du monde ? »

05 septembre 2007

Délinquants

Alors que Le Monde nous indique que les bagarrees entre bandes rivales augmentent prodigieusement depuis le début de l’année, voilà que la justice s’en prend à la fille de Jacques Chirac ! Laissons-le vivre.

Ca ne m’empêche pas de penser que Nicolas Sarkozy a été près de cinq ans Ministre de l’Intérieur avant de s’échouer à l’Elysée et a favorisé le communautarisme.

Il faut que j’arrête de penser.

19 juillet 2007

Jacques Chirac

Jacques Chirac publie une tribune dans Le Monde !

Avec la bonté qui me caractérise, je vais faire un résumé rapide mais brillant : ce n'est pas de sa faute !

Ca ne s'invente pas : "les responsables politiques de l'époque ont agi avec probité et dans le souci de l'intérêt général". "Que ce soit à gauche comme à droite, ces dossiers n'ont que très exceptionnellement porté sur des cas d'enrichissement personnel".
Ca devait être dit.

16 mai 2007

Au revoir, Président !

Maintenant que vous êtes à la retraite, je me permets de vous tutoyer, Jacques.

Tu nous laisses, orphelins, aux mains d’un type dont on ne voulait pas, dans un climat politique délirant où la notion même de projet de société à succombé à la volonté de moderniser la vie politique par un truc qu’on appelle « ouverture » !

Pourtant, on a bien rigolé en 12 ans ! Et boum ! Un essai nucléaire ! Et vlan ! Un coup de boule de Zidane ! Et hop ! Une coupe du monde de foot ! Et paf ! Une nouvelle monnaie ! Et prout ! Une baffe aux ricains ! Et broummmm ! Un tour du monde du Clémenceau et des vacances aux Marquises ! Et zip ! Le service militaire ! Et floc ! Les 35 heures ! Et vlam ! La route est droite mais la pente est raide !

La fracture sociale et mangez des pommes… Faites des promesses et buvez de la bière. Parfait.
Bonne continuation !