31 mai 2017

Les pères la morale progressistes

Dans un moment de mauvaise humeur, j'ai publié ceci dans Facebook suite à une publication de David reprenant les propos de Dosière :

Voila ! Ca fait du bien que ça soit lui qui le dise. Je voulais en faire billet (mais je n'ai pas eu le temps) sur les "pères la morale", notamment beaucoup de copains de gauche qui se prennent pour des justiciers. 

La morale n'a rien à faire dans la politique. Macron va faire une loi. Il faudra ensuite appliquer la loi. Qu'on ne nous casse pas les couilles avant. 

Le plus drôle est quand ils disent "les macronistes vont encore dire que...". Je ne suis pas macroniste. J'ai voté Macron parce que ces andouilles ont été incapables de présenter un candidat crédible. Bien sûr, ils vont dire que c'est de la faute d'Hollande. Qui a été le premier type de gauche à gagner l'élection en 17 ans (ils me diront qu'il n'a pas fait une politique de gauche. Je répondrai que les résultats économiques commencent à arriver et qu'ils ont voté pour Hollande alors qu'il est Soclib depuis toujours. Ces conneries me fatiguent). 

Je rappelle que j'ai défendu Cahuzac et Thevenoud jusqu'au bout, au nom de la justice. Je rappelle qu'ils relaient les intox du FN sur des trucs comme Mme de Sarnez. J'ai même défendu des types de droite pris dans des affaires sans rapport avec du financement public avéré (sauf Tron, mais c'était rigolo). 

En appelant sans cesse à la démission, ils décrédibilisent tout le monde politique. En disant que l'affaire est mal gérée, ils font croire qu'ils sont meilleurs en communication politique que les autres alors qu'ils ont échoué en permanence depuis toujours. Il faudra aussi que je fasse un billet à propos de ceux qui défendent encore Mélenchon (sans compter de ce machin interdit aux mâles blancs, c'est une autre histoire). 

Enfin, ils font la promotion de ce fameux cinquième pouvoir, les médias, en oubliant qu'ils sortent de l'information pour gagner de l'argent (chacun fait ce qu'il veut et le Canard est à part) après avoir accusé les médias d'avoir provoqué l'élection de Macron. 

Il est temps d'envoyer chier les médias, ou, du moins de les enfoncer quand ça nous arrange ou de les soutenir si les conditions sont différentes. 

Dosière a raison. C'est une chasse à l'homme médiatique. 

La morale n'a rien à faire en politique tant qu'elle n'est pas définie par la loi. Et les progressistes tendent à vouloir la faire définir par la loi. C'est anti-progressiste.

10 commentaires:

  1. Je suis écœuré non pas de lire les articles dans la presse, mais en effet de voir les commentaires des pères la morale qui se prennent encore pour les porte-paroles de la gauche, de la France profonde. Beaucoup de nos amis sont très heureux d'avoir une revanche.
    J'espère que Richard aura la sienne,qu'il sera Réélu, et que Troadec (que je viens de voir odieux à la télé ) sera définitivement ridiculisé. Basta !

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    1. Je le fois de l'élection de Ferrand. Ce qui m'afflige est de voir des copains, des vrais comme RPH ci-dessous, se tromper à ce point.

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  2. Quand même ! Profiter de sa situation pour faire un montage dans lequel sa compagne devient propriétaire sans engager son propre argent et sans prendre de risque, au détriment d'une mutuelle qui défend l'intérêt commun et collectif, ça me semble immoral. Point. Et ça veut gérer la Nation ! Il y a vraiment de quoi être inquiet avec ce genre de gestionnaire...

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    1. On s'en fout que ça soit immoral (alors que ça l'est à peine, tu verrais le nombre de gens qui font une note de frais pour un café dans le TGV).

      En 2050, vous aurez résolu les problèmes de morale ?

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  3. La presse enquête, révèle , c'est son boulot. La presse juge et condamne sinon en droit du moins sur le plan moral.Le jugement et la condamnation c'est le boulot de la justice.La morale , laquelle ? la mienne, celle du plus grand nombre, des laïcs ou des autres...
    Bref Macron ( et je ne suis pas macroniste)a eu raison sur cette question : que chacun reste à sa place ( et les moutons seront bien gardés).
    P.Castor.

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  4. Il n'y a pas que des obstacles juridiques, mais sans doute un vrai problème de fond, lorsque l' on mélange Morale et Droit, deux domaines différents, dans une probablement impossible " loi de moralisation" politique.

    Les politiques ont des possibilités indéniables de s' enrichir, comme toute autre profession à les siennes ( que chacun réfléchisse honnêtement à la sienne...); la loi peut leur interdire certaines pratiques - mais ils en trouveront forcément d' autres ; le seul reproche qu' on puisse leur faire est de savoir si elles sont légales ou pas.

    Quant à savoir si elles sont morales , chacun a sa propre conception de la morale ( terme différent de celui d"éthique ), et le consensus est impossible.

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    1. C'est aussi immoral de commenter en anonyme et de ne pas respecter les règles de base de la ponctuation.

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  5. La presse n'est pas le cinquième mais le quatrième pouvoir : arrêtez de déclasser mes chers (ex-)confrères d'une façon aussi odieuse !

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    1. Ah merde ! Je me demandais aussi quel était le quatrième.

      Et en plus j'avais oublié de vous répondre.

      En revanche, vous avez oublié de traduire ce que voulait dire mon commentateur précédent.

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