19 mars 2020

#Journalduconfinement Jour 3 - Un peu de tout


Voila, c’est la troisième journée de confinement. Toujours pas vu un chat depuis 72 heures. J’ai encore du stock de bouffe pour plusieurs jours mais je crois que je sortirai demain histoire de faire un peu d’exercice et j’ai des produits non alimentaires à acheter que l’on peut qualifier de première nécessité (je ne vais avoir qu’une seule occupation importante ce week-end : faire le ménage chez moi et il me faut du produit ménager et bouffer un peu de frais ne me fera pas de mal).

Les nouvelles du COVID sont graves alors on s’attache aux pistes d’espoir, comme la Nivaquine qui pourrait soigner le machin et permettre d’alléger le confinement ou ces boîtes qui produisent des masques en grande quantité. Disons qu’on n’est plus sûrs de faire huit semaines ainsi… J’ai même un copain qui m’a envoyé un truc comme quoi des hélicoptères allaient verser du produit désinfectant. Il a raison, il faut se raccrocher à tout. C’est pourtant sans doute une fake news. Le plus drôle est que j’ai vu quelqu’un, dans Facebook, expliquer qu’il fallait faire des gargouillis fréquemment pour laver la gorge pour que le virus parte dans le lavabo plutôt que dans les poumons…

Le seul problème est que je ne me vois pas picoler avec un masque !

Alors que je n’avais presque pas dormi la nuit précédente, j’ai probablement approché les 11 heures de sommeil.


La journée s’est passée normalement, au ralenti. Ca fait partie de mon boulot. Déjà, en temps normal, ma « quantité de travail » est très fluctuante. Je travaille sur des avant-projets et l’heure n’est pas à penser au lointain avenir mais d’abord à maintenir la production informatique et ensuite à aménager les semaines d’après le confinement. Nous avons cessé toutes les activités que l’on ne peut faire qu’au bureau et une des conséquences est que même si le confinement ne dure qu’un mois, on va perdre plus que ce mois sur les projets. Je vous expliquerai pourquoi à l’occasion (j’ai encore un mois pour le faire, non ?)…

Ce matin, je me suis connecté à une « audio » avec peu de retard… Ils avaient décidé de parler en anglais. J’ai raccroché. Cette après midi, on a fait une audio avec « Teams ». Un tas de collègues avaient des problèmes de connexion. La fin de journée a été passée à tenter de régler leurs bazars…

Entre les échanges de mail et le travail qui s’en découle (pas négligeable quand même), j’ai pris soin, ce matin de remettre en route mon téléphone professionnel, un Galaxy A3. Je l’ai eu quand j’ai commencé à faire du télétravail (mine de rien, ça fait presque deux ans que j’en fais) mais comme personne ne m’appelait et que j’oublie systématiquement de renvoyer mon fixe vers ce machin, il ne servait jamais et je l’avais oublié dans un tiroir depuis plus d’un an (la dernière mise à jour des applications date de février 2019). Là, il me sera utile pour connecter le PC sans consommer mon forfait personnel en partage sur le Wifi.


Même si c’est un éternel débat que je ne veux pas reprendre, on ne m’ôtera pas du crâne que l’ergonomie d’un iPhone est largement meilleure qu’un machin sous Androïd. Tout y est plus instinctif (j’ai voulu préparer le A3 au cas où l’iPhone tombe en panne et l’utiliser comme modem pour le PC) et j’ai passé une heure à faire des bricoles alors qu’avec un iOS, ça m’aurait pris 3 minutes et ce n’est pas qu’une question d’habitude ! Je connais des fonctions de l’Apple que j’ai mis des mois à trouver. J’ai néanmoins découvert par hasard deux fonctions que je ne vois pas sur l’iPhone : la possible de l’utiliser comme un modem USB et le fait qu’il se ne se verrouille pas automatiquement si je suis dans un endroit déclaré à l’avance (ce qui ne sert à rien avec un iPhone avec la reconnaissance faciale mais, là, ça m’a gonflé de devoir taper le code après chaque arrêt d’utilisation).

J’en ai profité pour découvrir une nouvelle fonction sur l’iPhone : la possibilité d’avoir des numéros de téléphone utilisable sans débloquer le truc (et pouvant être utilisé par autrui). Si je perds mon téléphone, le type qui le trouvera pourra donc maintenant appeler mes proches.
Le débat est éternel.

A part ça, j’ai commencé à réaménager mon appartement pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Il reste du boulot !


Je vous raconterai.


N.B. : plusieurs copains tiennent des "journaux du confinement". Je vous ferai des liens prochainement. Pour l'instant, Zette parle aux gens qui découvrent le télétravail avec le confinement.

14 commentaires:

  1. Y aurait de quoi écrire.

    J’ai eu au téléphone des personnes en région parisienne. Je suis conscient de la chance que j’ai, que nous avons.

    On se fait un soir si tu veux (c’est con mais rigolo) un apéro Skype ou un autre truc. Tiens ? On peut se faire un KbB en visio ? C’est con mais ça peut être rigolo

    Bon courage.

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    1. Skype ne fonctionne que pour les conversations « chat » dans notre réseau et je n’ai que le PC de ma boîte. Skype s’arrête en juillet 2021 et est remplacé par teams. Et une audio avec plusieurs personnes ne me tente pas.

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    2. Je voulais dire des copains pas des personnes.

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  2. Fascinant : je ne comprends strictement rien à votre billet.

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  3. Bien, encore un blog de confiné en télétravail (payé 100%, mais pas trop fatigué, qui parle aux gens apprennent le télétravail...

    Est ce que tu t'es posé une fois la question des gens dans ta boite qui son en AT (assistance technique) et qui sont majoritairement au chômage partiel (avec un vrai perte de revenue) ?

    Voilà un sujet qui pourrait être intéressant pour un mec qui se dit de gauche.

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    1. Oui, j'y pense et j'en parlais hier dans mon billet ou sur Facebook. Dans ma boîte, on a conservé plus de la moitié mais il y en a qui n'ont pas cette chance. Si j'étais toi, qui te prétends de gauche, sûrement, je réfléchirais plus aux contrats de travail de ces gens (souvent d'ailleurs indépendants) et pas au contrat de travail des entreprises avec celles des boîtes de prestation.

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  4. La gauche s'est toujours méfiée des indépendants- sauf peut-être des typographes, mais ils étaient plutôt anars.

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    1. Oui mais j’ai des commentateurs souvent limités.

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    2. « Oui mais j’ai des commentateurs souvent limités. »

      Je dirais plutôt : cérébralement confinés…

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    3. Ils sont certes assez peu ouverts.

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  5. Très sympa de faire un journal de confinement..on se sent moins seuls !
    Sylvie

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    1. Mais comment faites-vous, sans La Comète ?

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    2. Je ne fais pas. Ca ne me manque pas plus que ça contrairement à ce que je pensais samedi soir et qui m'a déprimé dimanche et lundi.

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