23 mars 2020

Les jours d'après


Résultat de recherche d'images pour "pollution paris"En ce septième jour de confinement, réveillé de bonne heure, je me mis à lire des machins dans Facebook et des gens parlent déjà de l’après. Certains parlent d’une forte régression (faute de pognon dans les caisses pour faire repartir la machine) et d’autres espèrent une relance keynésienne qui provoquera une croissance à deux chiffres. Je ne suis pas économiste et je n’en ai aucune idée. Mais rêvant dans mon lit, je me suis mis à penser cet après.

 Pas à ce qui se passera au niveau politique. Il y aura quelques procès dans les tribunaux, les assemblées, les réseaux sociaux… Mais peu importe. Tous reconnaîtront une faillite de l’Etat et les différents partis se renverront la balle. Les partis d’opposition taperont sur le gouvernement. La routine. Et en 2022, les conséquences de la crise n’auront aucun impact sur l’élection. Si les gens s’en rappellent (ce qui n’est même pas sûr), ils chercheront le parti avec les gens les plus solides pour gérer un tel bordel. Ni au niveau économique, d’ailleurs, je ne suis pas devin.

A quel niveau alors ? Aux conséquences de cette épidémie sur la vie de tous les jours et les modifications de l’organisation de notre société. Quelques exemples.

Le premier : une partie des salariés se retrouve en chômage technique, notamment, dans mon domaine, les prestataires de services et « l’assistance technique ». Aura-t-on une vraie réflexion sur les contrats de travail et l’indemnisation des salariés sur la touche avec, par exemple, la mise en place d’une assurance, pour les entreprises, pour faire face aux où elles ne peuvent plus faire travailler ses salariés ?

Le deuxième : on voit une grosse diminution de la pollution à Paris et du trafic routier et de la fréquentation des transports en commun. C’est évidemment lié aux gens qui ne peuvent pas aller travailler mais quand on sait que les engorgements habituels sont dus à une dizaine ou une vingtaine de pour cent de circulation en plus, ne peut-on profiter de ce qu’on aura appris sur le télétravail ?

Le troisième : toujours à propos de ce télétravail, il concerne assurément principalement les employés de bureaux. Ne peut-on donc pas diminuer le nombre de bureaux, de tour, d’entassement des gens dans des quartiers comme la Défense ?

Le quatrième : pendant cette crise, les hypermarchés sont devenus insalubres et infréquentables, notamment au début alors que les commerces de proximité restaient plaisants. Ne peut-on trouver un moyen de revitaliser les centres villes et d’inciter les gens à y retourner (ne me demandez pas comment) ?

A vos idées…

4 commentaires:

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