En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
13 septembre 2011
La bourse, on l'envie ?
19 août 2011
Ne taxons pas les riches d'altruisme
Nous sommes donc d’accord : il faut augmenter les impôts des plus riches.
Voila donc les gauchistes qui se retrouvent d’accord avec les millionnaires. Les libéraux et autres ras du bulbe qui ont voté pour travailler plus pour gagner plus doivent se retrouver avec le cul joliment percé.
Ainsi, les riches paniquent.
Romain pose la question : le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Faut-il se réjouir ou crier à l’imposture ?
Je vais répondre : les deux.
C’est de l’imposture. Nos gentils riches tentent de réagir avant qu’il ne soit trop tard : les bourses s’effondrent à cause de cette histoire de dette (et d’autres saloperies), il est urgent de les stabiliser, donc en limitant les déficits, pour éviter de perdre trop de pognon, pour éviter qu’il ne reste plus rien.
Surtout, on dit toujours qu’il y a deux manières de sortir de la crise : la guerre ou l’inflation. Nous allons tenter d’éviter la première solution, au moins le temps de vérifier qu’à 45 ans, je ne suis plus réserviste et pourrais rester à Paris à rigoler avec les jeunes femmes des soldats partis au front.
Il nous reste la deuxième : l’inflation.
Moi y en a rappeler un principe de base : l’inflation n’y en a pas que les prix qui grimpent. Y en a aussi la valeur du pognon qui baisse bêtement.
Prenons un heureux milliardaire ayant bâti une fortune en travaillant durement à bien placer l’argent hérité de ses parents. S’il est bien placé, son milliard pourrait continuer à valoir un milliard mais, le pauvre, il risque de ne même plus pouvoir acheter une concession à perpétuité dans le cimetière du coin, tant les prix auront augmenté.
Les pauvres, ils s’en foutent, ils iront à la fosse commune. Nous devons faire un effort pour nous mettre à la place des riches qui ont des problèmes qu’on ne soupçonne même pas.
Prenez un type au hasard moi : je suis propriétaire d’un appartement et j’ai quelques liquidités sagement placées. Paf ! Inflation ! Mes liquidités ne vaudront plus rien ce qui prouve que j’ai raison de dépenser une grande partie de ma paie en liquides divers et houblonnés. Tant pis. Je ne pourrais plus payer mes bières et mon abonnement Internet, le forfait de l’iPhone, des voitures de location pour partir en week-end en famille ou le train pour aller chez Poireau. Tant pis. Il me restera mon appartement. Quel que soit sa « valeur financière » (j’ai vu récemment un appartement équivalent à 250 000 euros, on croit rêver, pour 50 m2), il garde une valeur objective : c’est appartement où je peux habiter. J’y suis bien, même si le gros frisé qui doit faire le ménage est une grosse fainéasse.
Ainsi, avec la chute de la bourse et l’inflation, les riches ont beaucoup à perdre alors que les pauvres, ils n’ont que quelques kilos et la vie à perdre s’ils n’arrivent plus à acheter à manger.
Ouais ! Si en plus ils n’ont plus de pognon pour consommer, nos riches, ceux qui ont des usines pour fabriquer des conneries et mes magasins pour nous les vendre, n’arriveront plus à gagner du pognon sur le dos des masses populaires. Ce qui est gênant.
Alors nos riches sont en train de se dire qu’il faut réguler un peu mieux l’économie et que la meilleure solution pour ça, depuis que l’homme est né, est encore l’impôt sur le revenu.
C’est beau.
C’est ce que nous autres, gauchistes en peau de lapin, disons depuis des années, voire des décennies.
Nos milliardaires qui veulent qu’on augmente leurs impôts ont peut-être des postures. Ce n’est peut-être qu’un moyen pour se légitimer, … Ils viennent tout simplement de faire un aveu.
Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ?
La question n’est pas là. Pour l’instant, il y a juste matière à rigoler.
12 août 2011
Bourse : interdire la vente à découvert
07 février 2011
Enfin une bonne nouvelle
Le chômage aussi d'ailleurs, de même que la dette, mais on en parlera un autre jour. Juré.
Quant à la cote de popularité de Nicolas Sarkozy et de François Fillon, elle est au plus bas. Il n'y a plus de justice en ce bas monde : ils ont réussi à faire redémarrer l'enrichissement en bourse sur la spéculation.
02 juin 2009
La bourse et les vies
02 avril 2009
Le G20 fait des heureux !
20 février 2009
Tout va mal donc tout va bien

13 février 2009
Vive la crise et les comparaisons de pognon

04 février 2009
Tout va bien
24 octobre 2008
CAC 40 à l'odeur du caca rance
17 octobre 2008
La bourse ou l'avis
C’est faux. C’est un mensonge complètement crétin utilisé pour justifier des pratiques débiles.
Ce qui permet aux entreprises de lever des capitaux c’est d’entrer en bourse (trouver des actionnaires qui ont confiance…) ou d’augmenter le capital, pas du tout le fait d’y être.
Une fois qu’elle est en bourse, l’entreprise ne reçoit plus de pognon pour investir ou autre. C’est alors qu’elle subit une spéculation de la part de gogos qui espèrent plumer des types encore plus gogos qu’eux. Alors des gugusses - des cadres, on appelle ça - arrivent pour monter un tas de ratios pour faire croire aux boursicoteurs que l'entreprise marche bien alors que heu bof. Le patron de l'entreprise qui a des stock options et un tas de bazar à moitié louche, est bien content. Les gugusses des bourses ont vu des jolis ratios et ont acheté des nouvelles actions à d'autres gugusses qui n'avaient pas vu les mêmes ratios ou avaient plumés d'autres andouilles auparavant. Le patron de l'entreprise est content : il va gagner encore plus de pognon avec ses stock trucs. Le Conseil d'Administration va être content et va octroyer une belle prime au patron en question, voire une augmentation conséquente s'il est en forme.
Pendant ce temps là, les ratios débiles auront empêché que l'entreprise investisse où elle en aurait besoin pour gagner plus d'argent en bénéfice (par opposition à la spéculation) et ainsi donner des augmentations voire des salaires à ses salariés qui auraient été content de travailler utilement et de dépenser leur pognon sans compter dans des biens issus de notre brillante industrie nationale.
Hop.
Ainsi, on peut sans complexe se foutre de la gueule des types qui perdent 10 ou 20% de pognon par semaine : ils espéraient gagner plein d’oseille sans rien glander, sans bouger les oreilles, sans même mettre la main dans la culotte de la jeune fille assise à côté d’eux dans le métro, ce qui est contraire à toutes les convenances.
Aujourd’hui, le CAC a gagné. Près de 5%. Vous placez 100 000 euros, ça vous en rapporte 5000 dans la journée. C’est bien. Mais ne venez pas chialer quand vous en perdez un peu.
Hop. Crétins de libéraux.
30 septembre 2008
Le CAC40 le dit : le pire est devant nous

J’entends déjà des andouilles qui s’écrient, je cite : « Ah ! Le con ! Il fréquente des gauchistes, se revendique de gauche et joue en bourse ». Je réponds immédiatement : « Et alors ? D’une part je ne joue pas, je place mon oseille et d’autre part j’ai déjà longuement argumenté sur le sujet : pouf pouf ». En effet, le simple fait de confier vos modestes économies à un établissement bancaire vous fait déjà le complice du grand capital puisque vous donnez les moyens à votre banque de spéculer sur votre dos. Vous avez souscrit une assurance vie ? Que croyez-vous que votre banque fait de votre pognon si ce n’est le placer en bourse ?
Comme j’étais un peu con – je n’ai pas changé – j’avais décidé de m’occuper moi-même de mon pognon. Au début, j’avais pris des gamelles dignes de la retraite de Russie, puis j’avais commencé à comprendre le mécanisme. Puis après, ça s’était largement redressé au grand étonnement de ma conseillère financière qui tentait de me vendre, coûte que coûte un Plan Epargne Retraite que je refusais de lui acheter au nom de la défense des retraites par répartition.
Boursicoter avec ses propres sous permet de relativiser la crise boursière actuelle qui égaie nos journées de blogage. Comme hier, je rigolais sur le CAC 40, Audine me commentait ceci : « Mais voilà, même pas c'est drôle. Dans les crises, certes les riches flippent beaucoup. Mais ce sont les pauvres qui en prennent le plus plein la gueule. Genre suppression des programmes sociaux because la crise, chômage qui monte y compris chez les corvéables de l'intérim, déremboursements sécu et compagnie. En fait non, ça ne me fait pas rire. », je vais lui répondre.
La question n’est pas de rire ou de ne pas rire. Je m’efforce, dans le blog, de présenter l’actualité sous un œil original – quand je peux – dans la bonne humeur. Je me moque ainsi maintenant des gens qui sont pétés de tunes… mais n’oublie pas que les indices boursiers préfigurent souvent la vraie vie de tous les jours. Ainsi, la conclusion est simple : on n’a pas fini d’en chier.
Voilà donc la courbe du CAC40 – piquée à www.boursorama.com – sur les 10 dernières années. Nous voilà revenu 7 ans en arrière. La gauche s’apprêtait à perdre le pouvoir. Jean-Pierre Raffarin arrivait au Gouvernement et prenait les pires mesures jamais prises : baisses d’impôt pour les plus riches, détricotage des 35 heures, début de démantèlement des retraites par répartition, … Ils appelaient ça « réforme ». Tiens ! La réforme des retraites ! C’est François Fillon qui s’en était chargé. Vous vous rappelez de ce gars-là ? Il parait qu’il est maintenant Premier Ministre.
Pourtant, la différence de cette crise et de la précédente, c’est qu’à l’époque la France n’allait pas moins bien que ses collègues Européens. En sept ans de politique, la droite au pouvoir a tout foutu en l’air. Et maintenant, Nicolas Sarkozy nous fait de beaux discours à l’ONU ou à Toulon pour nous expliquer qu’il faudrait à nouveau réglementer l’économie… et que l’état – dont l’impôt – paierait aimablement les pots cassés.
On n’a pas fini d’en chier que je disais, mais c’est quand même drôle ! Je me moque – gentiment – des riches boursiers… Mais je vais me moquer – tout aussi affectueusement, rassure-toi, Audine – des électeurs, ceux-là même qui vont en chier maintenant… Ils ont voté pour Nicolas Sarkozy. Ca leur apprendra, nananère. Il y a encore six mois, dans les blogs, nous dénoncions le TINA et toutes ces autres conneries… Maintenant on nous explique qu’il y a « une alternative » : réguler. Pouf pouf. Ainsi, nous aurions eu raison ?
Mais ça ne change rien au problème : on est dans la merde. Mais faut garder la bonne humeur. L’autre jour, j’avais fait un billet pour rigoler de la reprise du chômage et un autre commentateur, Franssoit (au fait, il est où, lui ?) me reprochais de me réjouir de mauvaises nouvelles. Je ne me réjouis pas. Au contraire. Mais ça ne m’empêche pas de rigoler, un peu comme quand on rigole après une finale perdue en Coupe du Monde de Foot.
A la limite, seul le PS ne me fait pas rire. S’il n’était pas incapable de sortir de ses guerres intestines, nous n’en serions peut-être pas là. Au boulot, les gars ! Présentez nous un projet qui tienne la route, une plate-forme électorale solide… Au boulot !
Cette courbe historique du CAC40 nous montre… que le CAC40, et donc l’économie en générale, suit des cycles, plus ou moins longs. Quand le CAC40 sera repassé au dessus des 5000 points, on sera que la crise actuelle est derrière nous et des andouilles libérales proposerons de nouvelles réformes qui ne feront qu’aggraver la prochaine dégringolade.
Mais, pour l’instant, c’est le pire qui est devant nous. Mais qu’on se rassure : après la pluie, le beau temps. Un seul objectif, maintenant : faire en sorte que la pluie ne laisse pas des dommages irréparables, noyant les plus faibles d’entre nous dans les débordements de la fosse à lisier.
29 septembre 2008
Une bien belle journée boursière
Ah ! Un billet boursier… Moins 5% sur le CAC40 aujourd’hui. Le plan Bush aurait-il foiré ?
Nos félicitations aux heureux gagnants de la journée.
NATIXIS (EX.NATEXIS BQ POPUL.) -19.22%
THEOLIA -17.82%
UBISOFT ENTERTAIN -12.47%
ERAMET -11.90%
ALSTOM -11.69%
ARCELORMITTAL -11.23%
NEXITY -11.22%
ALCATEL-LUCENT -10.96%
TRIGANO -10.86%
CREDIT AGRICOLE SA -9.72%
SOITEC SILICON -9.58%
EIFFAGE -9.26%
BOUYGUES -9.18%
CLUB MEDITERRANEE -8.80%
VALLOUREC -8.74%
IMERYS -8.61%
GECINA NOMINATIF -8.40%
ICADE -8.32%
TECHNIP -8.14%
GROUPE STERIA -7.93%
NEXANS -7.91%
KLEPIERRE -7.85%
RHODIA -7.71%
THOMSON -7.55%
AXA -7.47%
SCHNEIDER ELECTRIC -7.37%
BENETEAU -7.10%
SAINT GOBAIN -7.01%
RENAULT -6.97%
13 février 2008
De bien bonnes nouvelles (pas pour tout le monde)

« Total dégage d'importants bénéfices, seule major à augmenter sa production ».
« Mittal annonce un bénéfice net de 7,5 milliard d'euros ».
« Coca-Cola a fait mieux que prévu en 2007 »
« Sanofi-Aventis dépasse son objectif de croissance du bénéfice/action »
« ABB: bénéfice en hausse de 50% à 4,2 milliards de francs en 2007 pour le groupe helvético-suédois »
« PSA quintuple son bénéfice net en 2007 »
« Credit Suisse: bénéfice record de 8,55 milliards de francs en 2007 »
« Exxon Mobil réalise le plus gros bénéfice de l'histoire »
« Klepierre: hausse de 20% du bénéfice net en 2007 »
22 janvier 2008
Tiens le CAC 40 est dans le vert !
21 janvier 2008
Crack boursier

Ayons une pensée émue pour les braves actionnaires des 30 valeurs qui ont le plus chuté au SRD…
CGG VERITAS (ex GEOPHYSIQUE) 143.96 (-12.27% )
TOTAL GABON (EX ELF GABON) 400.00 (-11.11% )
UBISOFT ENTERTAIN 50.29 (-10.86% )
SPIR COMMUNICATION 59.50 (-10.53% )
GEMALTO 15.76 (-10.45% )
GENERALE DE SANTE 16.97 (-10.02% )
AXA 22.16 (-9.92% )
GROUPE STERIA 16.56 (-9.85% )
ARCELORMITTAL 38.55 (-9.85% )
ALLIANZ 120.50 (-9.73% )
RODRIGUEZ GROUP 14.67 (-9.39% )
ALCATEL(-LUCENT 4.27 (-9.34% )
CREDIT AGRICOLE SA 18.44 (-9.07% )
VEOLIA ENVIRONNEMENT 52.85 (-8.78% )
CLARINS 40.50 (-8.78% )
RALLYE 35.00 (-8.76% )
DERICHEBOURG 3.58 (-8.67% )
EDF ENERGIES NOUVELLES 36.37 (-8.66% )
EULER HERMES 66.80 (-8.57% )
OBERTHUR CARD SYSTEMS 4.00 (-8.47% )
NRJ GROUP 6.23 (-8.38% )
BNP PARIBAS 63.73 (-8.16% )
GFI 4.29 (-8.14% )
CLUB MEDITERRANEE 27.53 (-7.93% )
RHODIA 17.57 (-7.91% )
EIFFAGE 51.00 (-7.88% )
ERAMET 277.03 (-7.87% )
GUYENNE GASCOGNE 84.80 (-7.83% )
VIVENDI 26.51 (-7.73% )
SEQUANA CAPITAL 16.15 (-7.71% )
08 janvier 2008
Actionnaire de TF1 ?
28 décembre 2007
Finances : gare à nos fesses pour 2008 !

Or, des blogs politiques sérieux se doivent d’étudier les premiers chiffres disponibles pour l’année passée.
Le premier sera disponible à 17h35 lundi : la clôture du CAC40. Ce chiffre est très important à étudier… En effet, à l’heure où j’écris ces conneries (vendredi 15h30), le CAC 40 est en augmentation de 1,49% depuis le 1er janvier 2007. Les investisseurs devant préparer le réveillon lundi, je doute que le CAC 40 évolue beaucoup (j’ignore d’ailleurs si la bourse est ouverte : a priori oui, le pognon ne s’arrête jamais).
Amis pauvres, détenteurs d’un livret A à La Caisse d’Epargne ou à La Banque Postale, moquez-vous des riches qui ont gagné moins que vous (en pourcentage) en 2007 grâce à leurs économies… voire qui en ont perdu, l’inflation étant supérieure !
Moquez-vous encore plus des électeurs de Nicolas Sarkozy non fortunés qui étaient persuadés que les mesures du dit Sarko, dont le célèbre paquet fiscal, allaient relancer l’économie !
Raté ! La crise des submachins aux US a eu raison de la politique fiscale de notre gouvernement d’incompétents. Rassurons-nous néanmoins. Les craintes de récession mondiale devraient s’estomper dans le début de l’année ce qui devrait permettre aux indices boursiers de recommencer à galoper joyeusement (des fois, je fais des belles phrases comme ça).
Dans ce contexte, on nous annonce que la dette publique de la France a baissé au troisième trimestre. Ce qui veut dire, en fait, qu’elle a augmenté, mais moins que le PIB… Et surtout : « Dans le détail, la dette de l'Etat a diminué de 4,4 milliards d'euros au troisième trimestre, une baisse qui "peut être mise en regard avec la diminution simultanée de la trésorerie, qui avait atteint un niveau relativement élevé à la fin du trimestre précédent", souligne l'Insee. »
J’explique : on nous ment encore… La dette a baissé car le gouvernement a tapé dans les caisses pour la rembourser. C’est un peu comme si un ménage tapait dans la tirelire des gamins pour rembourser les emprunts faits pour acheter le home cinéma.
On apportera donc la plus grande méfiance à l’autre nouvelle économique de la journée ! L’Insee révise en hausse les prévisions de croissance pour le troisième trimestre. Le troisième trimestre, vous connaissez ? C’est celui après lequel les premières mesures Sarkozy ont été mises en œuvre. Les consommateurs sauveraient les meubles ? Non : je suis un blogueur gauchiste dont le seul rôle est de médire.
Néanmoins : « L'acquis de croissance 2007, c'est-à-dire le niveau de croissance que la France est assurée de réaliser cette année sauf récession au quatrième trimestre, demeure en effet estimé par l'Insee à 1,8%. » Il faut juste rappeler que le gouvernement table encore sur 2% cette année et table sur 2,25% pour l’an prochain.
C’est mal barré ! Et pourtant on nous dit qu’il faut aller chercher le point de croissance qui manque… mais on a tout essayé…
Je résume : chacun constate que son pouvoir d’achat a baissé (moi-même, je viens de faire une partie des courses pour le prochain réveillon : aie !)… mais pendant ce temps-là les revenus boursiers augmentent moins que l’inflation. Gare à nos fesses pour 2008 ! L'objectif premier sera de réduire l'inflation... Vous vous rappelez du NAIRU ?
21 juin 2007
Qui est le plus gros du CAC ?

Avertissement préambulatoire d'avant-propos : Ce billet est strictement financier. Le fait que la droite française brade les services publics est un autre sujet, comme d’ailleurs la notion même du service public (par exemple, dans la mesure où l’électricité provoque nécessairement un monopole géographique et touche au nucléaire, ça ne paraît pas ridicule de considérer sa fourniture aux braves gens comme un service public et pas comme une entreprise purement marchande).
Ce matin, EDF est devenu la société française avec la plus forte capitalisation boursière, devant Total (cette forte hausse des derniers jours est liée à différentes annonces, dont l’éventuelle reprise d’un programme nucléaire en Grande Bretagne).
L’état Français a privatisé cette entreprise fin 2005 à hauteur de 12,7% (l’état reste propriétaire de 87,30%). En 2006, l’entreprise a fait 5,6 milliards dont 2,1 milliards reversés aux actionnaires.
L’état ayant cédé 12,7% de l’entreprise, 270 millions d’euros ne sont pas rentrés dans les caisses de l’état actionnaire.
La privatisation, fin 2005, a rapporté aux caisses de l’état un montant qui a été déduit de la dette. Ca a permis d’économiser environ 250 millions sur les intérêts de cette dette.
J’ai fait certaines approximations, mais nous avons deux fois cette somme d’environ 250 millions d’euros qui revient. 250 millions d’euros de dividendes qui ne sont pas rentrés dans la caisse et 250 millions d’euros qui ont été économisé sur la dette.
Sauf que… l’état a vendu un truc dont le cours a été multiplié par 2,4 en 18 mois, soit la bagatelle de 15 milliards d’euros qui sont venu gonfler le patrimoine des heureux investisseurs privés en France ou à l’étranger, sur le dos des pauvres concitoyens de notre belle nation qui vont devoir payer plus de TVA et être moins bien remboursés par la sécu.
Je fais partie de ces heureux investisseurs privés. Héhéhé.