En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
14 novembre 2012
Une conférence de presse et des réactions
03 avril 2012
Que les syndicats fassent de la politique !
Madame Parisot fait de la politique : elle défend les patrons et Nicolas Sarkozy. Que les syndicats fassent de la politique et défendent les autres...
27 octobre 2011
Pessimisme patronal

12 mars 2011
Pour 16 semaines de congé paternité !
02 juin 2010
Allez les vieux ! Au travail !
08 juillet 2009
Le salaire des patrons
« Un observatoire des rémunérations devrait être créé au sein du patronat, qui remettrait un rapport annuel au gouvernement et au parlement, suggèrent-ils. » Ah ! Un observatoire… On mesure tout de suite la volonté de réussir…
« Lors de sa conférence de presse mensuelle, mardi, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé qu'il n'y avait pas eu d'entorse au "code de bonne conduite" du patronat et a rejeté le rapport. » On ne la changera ! De quel droit peut-elle rejeter un rapport parlementaire ? "Si nous continuons à regarder exclusivement cet aspect-là de la crise, nous nous trompons (...) Pendant ce temps-là, nous avons toujours un des taux de prélèvements obligatoires les plus élevés au monde", a-t-elle dit. »
Justement pas pour les patrons, elle a raison de le rappeler. Abrogeons le bouclier fiscal…
30 mars 2009
Décret sur la rémunération...

Laurence Parisot a bien évidemment donné son avis : « "Il peut y avoir une légitimité à ce que l'Etat pose ses conditions aux prêts, aux aides qu'il apporte aux entreprises", a-t-elle observé. "Il me semble tout à fait normal que les conditions soient négociées ou établies par celui qui prête", a-t-elle ajouté ».
Ce texte est en effet peut-être nécessaire, bien que, comme je le faisais remarquer mercredi, on a du mal à voir en quoi l’état peut mettre son grain de sel dans une relation contractuel entre une entreprise et ses dirigeants. A la limite, si le type sauve l’entreprise en obtenant une aide de l’état, pourquoi ne serait-il pas remercié ? Mon côté libéral qui ressort…
Ce décret n’est probablement qu’une miette lancée pour focaliser les esprits sur ces quelques chefs de grandes entreprises qui obtiennent des sous « immoralement ». Il y aura peut-être un autre truc contre ces traders de Natixis qui ont bénéficié de 70 millions de primes malgré leurs mauvais résultats. Ca laisse d’ailleurs rêveur ! Ces gugusses sont remerciés pour jouer avec le pognon et faire chuter le système… alors que les gens qui travaillent normalement peinent à terminer les mois.
Il n’empêche que ce décret ne nous fera pas oublier le reste et, surtout, ne nous fera pas croire que la moralisation du capitalisme se… décrète dans un bureau Parisien !
24 mars 2009
Rebondissements chez Valéo
19 février 2009
Laurence Parisot veut la guerre ?


16 septembre 2008
Tiens ! Une crise mondiale !

Toujours est-il que je me pose une question. On apprend que pendant que la main de ma sœur erre dans la culotte d’un zouave, les Banques Centrales mettent la leur au panier pour débourser une fortune pour tenter de sauver le système bancaire mondial qui se casse la gueule pendant qu’on nous distrait avec une libération d’otage en Somalie et, moins loin, des fausses agressions antisémites. La question : le pognon injecté, il ne viendrait pas un peu de nos poches ? Christine Lagarde a la joie de nous le confirmer à peu près ce qui pourrait nous provoquer une belle colère de la FNAIM, la spéculation immobilière n’étant plus à la mode.
Pendant ce temps, HP licencie 25 000 personnes. Excusez du peu. 13000 éleveurs ovin au vin léger manifestent à Clermont-Ferrand pour tenter de gagner des sous avec leur travail. Sans compter le prix du demi à la Comète qui est passé de 2,20€ à 2,50 en juin.
Ne nous resterait-il que Laurence Parisot pour assurer la vigilance qui s’impose. La voilà qui dénonce nos élites « à idéologie quasi-soviétique » !
Je résume la philosophie Parisosotienne. C’est une des chefs des libéraux français (de la fraction de ceux qui acceptent avec sourire les subventions et commandes publiques) qui préconisent au nom du TINA de se précipiter les deux pieds devant dans un système économique qui est en train de s’effondrer à Wall Street, ruinant des dizaines de milliers de braves gens licenciés dans tous les sens.
Faudra qu’on m’explique… Oups ! J'en avais oublié la règle - libérale... ? - qui veut qu'il faut faire tourner le pognon pour faire tourner le pognon. Le plaisir de faire marché l'économie. Produire pour produire.
26 février 2008
Laurence Parisot existe encore

Elle déclare qu’elle est « frappée de voir à quelle rapidité cette mesure, qui n'est en vigueur que depuis le 1er octobre 2007, est utilisée notamment dans les très petites et moyennes entreprises ».
Sans doute totalement frappée. Elle « a estimé que c'est un "phénomène qui est appelé à se développer", car il y a une "demande de la part des salariés" ».
J’aimerais qu’un membre du gouvernement ose dire maintenant le pouvoir d’achat réel engendré par ce dispositif. On nous dit que 50% des entreprises y font appel… on oublie juste de nous dire combien d’entreprises « offraient » des heures supplémentaires avant son existence (49% ?).
J’aimerais aussi qu’un membre du gouvernement affirme devant sans devenir tout rouge que ce dispositif a permis la création d’emploi.
Ayons une pensée émue pour les Italiens.
Elle raconte n’importe quoi. Quand Nicolas Sarkozy déborde de populisme (n’oublions pas qu’il est payé 20 000 euros par mois pour augmenter notre pouvoir d’achat), elle l’attaque sur des bricoles alors qu’elle le défend sur des conneries.
La voilà qui veut maintenant faire passer l’âge de la retraite à 65 ans. Au nom du progrès social et de la lutte contre le chômage ?
Elle estime maintenant que : « que les suicides sur le lieu de travail n'étaient "pas toujours liés à des facteurs" professionnels. » Le climat, peut-être ?
Elle se demande ce qui cloche dans l’économie Française. Soufflons-lui la réponse : 6 ans de droite au gouvernement… et la patronne des patrons.
16 octobre 2007
Laurence Parisot réforme les statuts du MEDEF dans la transparence
Tout ce que trouve Laurence Parisot maintenant, c’est d’annoncer une réforme des statuts du MEDEF pour améliorer la transparence. Elle ferait mieux de s’expliquer sur les affaires en cours plutôt que je nous prendre pour des sombres crétins.
« C'est à dire que nous demandons la transparence financière pour tous ceux qui prétendent contribuer directement ou indirectement à l'élaboration de l'intérêt général ».
L’intérêt général, c’est quoi ?
30 août 2007
Laurence Parisot a atteint l'âge de la retraite ?

Est-ce le bon lieu pour le faire ? La polémique fait rage ce matin. Je dois donc apporter une réponse formelle : non.
Voilà ! J’ai enfin compris ce qu’est la rupture ! Il s’agit de rien faire à part des discours chiadés mais de les faire là où il faut.
C’est un peu comme l’ouverture. On fait bosser ensemble des personnalités politiques de tous bords comme ça a toujours été fait, mais on annonce qu’on les a débauchés. En l’occurrence, Michel Rocard, de Tours, qu’on ne pouvait pas soupçonner de beaucoup de maux, raconte beaucoup de bêtises depuis un an. Néanmoins, ce n’est pas lui que nous qualifierons de gros con du jour.
Par là-dessus, le gouvernement nous annonce travailler sur un impôt plancher. « "L'idée, c'est de travailler sur les niches fiscales et de clarifier tout cela", a souligné M. Wauquiez ». Résumons. Clairement.
En juillet, on fait une loi fiscale ajoutant des niches fiscales, ce qui veut dire « des moyens amusants pour faire diminuer ses impôts ». Fin août, on annonce un travail pour diminuer les niches fiscales et « clarifier tout ça ». Voilà. C’est la politique de communication du gouvernement.
On donne des avantages aux plus riches et on parle avec les patrons tout en faisant croire aux mesquins gauchisants qu’on va travailler sur leurs thèmes.
C’est pas beau, ça ? Laurence Parisot va encore nous faire un beau discours pour nous montrer ça joie et son allant allègre à foutre en l’air la protection sociale mine de rien.
Tiens ! Augmentons l’âge de la retraite. Ca permettra à Laurent Wauquiez de faire un beau discours lui aussi quelques jours après pour dire que le gouvernement travaille sur des bricoles, comme la mise en place d’une commission confiée à Pierre Mauroy pour étudier les retraites anticipées des mineurs.
Notons bien que je dis ça au hasard. J’ai pris Pierre Mauroy parce que c’est un ancien Premier Ministre de Gauche encore vivant et que Michel Rocard est occupé par la grosse commission sus-mentionnée et que Laurent Fabius est parti chez le coiffeur pour ressembler à François Fillon. Et quand je dis "J'ai pris Pierre Mauroy", c'est un image.