28 août 2012

Un referendum pour le traité ? Heu...

Ah ! Le fameux traité européen qu'on nous prépare... Jean-Luc Mélenchon va organiser une manifestation pour exiger un referendum ! L'occasion, pour lui, de compter ses troupes ?

Chiche ! Manifestez. Faites le juste après la Fête de l'Huma. Ou pendant, tiens ! Le dimanche matin.

N'allez pas croire que je me moque. Pour une fois, ce n'est pas le cas. C'est de la faute du camarade Gauche de Combat qui me tombe dessus, cematin ! Il semble me faire un procès à partir de mensonge éhontés mais comme ce n'est pas mon truc, je vais éviter le procès en diffamation.

Je vais être sérieux, autant que je l'ai été avec un de mes commentateurs, Luc, hier, qui pourrait d'ailleurs préciser son identité, je pourrais me tromper...

Je vais être sérieux, disais-je.

Un referendum ? J'ignore quel en serait le résultat ! Six mois après des Présidentielles, nous ne serons pas du tout dans la même configuration qu'en 2005 et le Parti Socialiste sera beaucoup moins divisé... L'issue est totalement incertaine car l'enjeu n'est pas le même.

Si le traité est refusé, vous proposez quoi, les gars ? Un Plan B comme en 2005... On l'attend toujours. Une sortie de l'Euro ? Ah merde... Une renégociation avec des pays qui ne sont pas d'accord avec nous ?

Je suis sérieux. Je ne plaisante pas. Je souhaite une réponse. Comme j'ai regretté d'avoir voté « oui » en 2005, je suis prêt à faire campagne pour le non, tiens !

Il suffit de me démontrer qu'on pourra faire bouger l'Europe en dehors de ses institutions ! Il suffit qu'on a intérêt à me démontrer qu'il n'est pas temps de la faire bouger de l'intérieur, de profiter de ses institutions, …

Vous me direz (comme le disait Luc hier soir) que ça fait trente ans que les socialos expliquent qu'il faut faire bouger l'Europe de l'Intérieur. Bah !

L'Euro est né il y a une quinzaine d'années. Dix ans après, on constate des limites, limites que certains connaissaient déjà, dès 1992...

Faut-il faire exploser le système maintenant, le corriger par la force avec une issue totalement incertaine ou tenter, comme je le souhaite, de le corriger de l'intérieur ?

45 commentaires:

  1. Ne perds pas ton temps Nicolas, pour certains il est trop tard.
    Les ravages de la colère ont eu raison de la lucidité.

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  2. Depuis qu'il y a eu une enquête qui place Mélenchon comme le plus représentatif de l'opposition après Sarkozy, il prend ses aises, c'est normal.
    Mais oui, je partage ton opinion.

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  3. Avec un référendum, le problème est un peu le même qu'en 2005 : on met sur la table un traité, on dit "c'est à prendre où à laisser", et ça permet de discréditer tous les opposants en les accusant de juste être contre sans rien proposer. Un référendum, c'est mieux que rien. C'est plus démocratique, quoiqu'en disent certains (oui, il y a vraiment des gens qui trouvent que le référendum tue la démocratie, bah tiens). Mais l'idéal serait de voter non pas oui ou non, mais par exemple pour un projet parmi plusieurs. Ou pour une assemblée constituante (le truc qu'on aurait dû faire en 2005). Faire un débat à plusieurs dimensions, et ne pas se contenter d'une vision binaire.

    Là aussi, c'est dommage que les opposants au traité tombent dans le panneau. Beaucoup auraient les moyens et l'intelligence de faire des propositions intéressantes, mais là ils vont passer une fois de plus pour de méchants immobilistes qui sont contre tout. Le piège parfait.

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    1. Oui. C'est ce qu'il y a de surprenant c'est qu'ils refont la même erreur.

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  4. Je ne suis pas forcément pour le réferendum, car estime que le politique est bien plus éclairé que le peuple (désolé, je sais que ça va pas plaire), et que dans son devoir de servir les citoyens, c'est le politique qui est le plus au courant de ce qui est bien ou pas.
    En fait, ce qui me fait peur dans le réferendum, c'est que si la majorité des votants se trompe, et bien après on l'a dans le fiac!
    Le réferendum, je suis pas forcément convaincu du bien fondé. Surtout en ce moment..

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    1. Oui mais si on ne fait pas de référendum, et que les dirigeants se trompent, et bien, pour reprendre ton expression "on l'a dans le fiac" aussi...

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    2. La question est : qu'est ce qu'on fait si la réponse au référendum est nom.

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    3. Certains aiment le billard Americain ...Un grand coup de queue et on voit ce qu'il se passe moi je préfere le billard Français c'est à l'evidence dès le départ et jusqu'a la conclusion plus reflechi .

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    4. Ouais... Encore faut il une conclusion.

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    5. @Pierre : "le politique est bien plus éclairé que le peuple (désolé, je sais que ça va pas plaire), et que dans son devoir de servir les citoyens, c'est le politique qui est le plus au courant de ce qui est bien ou pas."

      mouah ah ah !!!!
      Ils n'attendent que ça, nos gouvernants, que l'on soit persuadé que la politique et l'économie sont trop sérieuses et compliquées pour le bas peuple; laissons donc ça aux z'experts...

      Comme ça, ils pourront continuer à faire ce qu'ils veulent, mais attention, hein, toujours en faisant ce qui est le mieux pour nous, bien-sûr, puisque c'est leur devoir.

      (sérieux, vous croyez vraiment ce que vous écrivez??)

      « La démocratie ne consiste pas à mettre épisodiquement un bulletin dans une urne, à déléguer les pouvoirs à un ou plusieurs élus puis à se désintéresser, s'abstenir, se taire pendant cinq ans. Elle est action continuelle du citoyen non seulement sur les affaires de l'Etat, mais sur celles de la région, de la commune, de la coopérative, de l'association, de la profession. Si cette présence vigilante ne se fait pas sentir, les gouvernements (quels que soient les principes dont ils se recommandent), les corps organisés, les fonctionnaires, les élus, en butte aux pressions de toute sorte de groupes, sont abandonnés à leur propre faiblesse et cèdent bientôt, soit aux tentations de l'arbitraire, soit à la routine et aux droits acquis ... La démocratie n'est efficace que si elle existe partout et en tout temps. »
      (Pierre Mendès-France)

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    6. Pierre avait dit "ça va pas plaire". Il avait raison, n'importe quel crétin s'imagine meilleur en économie et autre que les politiciens...

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  5. bof, dans le programme de Hollande, cette ratification était inscrite. Mélenchon se fait des fausses surprises

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  6. GdeC ne change pas, toujours dans les postures à la con...

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  7. ça me rappelle une chanson : "...il adopta ce beau slogan de carriériste : on change les choses de l'intérieur..." (ici --> http://youtu.be/Gh_rpus4ds0)

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  8. Pourquoi faudrait il que je précise mon identité ? Je ne te connais pas, et tu ne me connais pas... Moi c'est Luc, toi c'est Nicolas, je ne sais pas si c'est ton vrai prénom, j'ignore ton vrai nom, (et vice versa) et c'est très bien comme ça. Si je laisse trainer mon vrai nom, il est possible qu'un jour un de mes chefs me googlise, et tombe sur mes commentaires, et cela, je ne le souhaite pas.

    A mon sens (mais pas seulement au mien), ce qu'il convient de faire avec l'europe, pour rompre la spirale austéritaire qui étouffe les pays en difficulté, c'est de la bousculer, avec une vision différente de celle en cours. C'est pas impossible : c'est ce que Mme Merkel fait : elle a décidé que l'europe devait privilégier la rente, donc honorer les dettes publiques grecques et espagnoles, fussent elles indignes, couper dans les dépenses publiques, et interdire aux états d'emprunter directement à la BCE. Et, hop, comme elle s'impose fermement, c'est exactement ce qui se passe ! En un sens, elle est, au niveau européen, autant "Iron Lady" que Miss Maggie... Et ça fonctionne. D'ailleurs, pour s'assurer que cela continue ainsi, elle a décidé de faire passer un traité qui dit que les choses doivent aller ainsi et pas autrement.

    Pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas dans l'autre sens, avec un président français de gauche nouvellement élu (pour qui j'ai voté au second tour je le précise), qui, s'appuyant sur les gouvernements des pays en difficulté (il y en a plein...) les soutenant quand Merkel leur tape dessus (cf le cas Monti), se ferait des alliés pour combattre la politique d'austérité mortifère ?

    Ce qui me semble certain, c'est qu'en demandant gentiment, poliment, comme le font les PSocialistes européens, qu'on renégocie le traité d'austérité à perpétuité Sarkozy-Merkel, on n'obtient pas grand chose, comme on peut le voir.
    Et si la "gauche" européenne devenait par miracle (vu la configuration electorale européenne, comme je l'ai précédemment souligné, ça tiendrait du miracle) majoritaire au faible parlement européen, elle se heurterait encore à la froide détermination de Merkel, et de ses potes conservateurs, Cameron en tête (mais faut pas oublier Rajoy aussi), si jamais elle venait à partir (ce qui me semble mal barré...)

    Pour terminer, en ce qui concerne la Grèce, je trouve que François Hollande a eu grand tort de soutenir aux elections du 17 juin la droite conservatrice Nouvelle Démocratie plutôt que l'alliance de gauche SYRIZA : cela me semble de mauvais augure quant à l'orientation du changement voulu en Europe par ce dernier.

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    1. Te vexe pas sur l'identité. C'est uniquement parce que j'ai un très bon copain melenchoniste qui s'appelle Luc et je me demandais si c'était lui.

      Pour le reste tu ne proposes rien. Y'a qu'à. Faut qu'on.

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    2. Je ne comprends pas cet argument : "ya qu'à, faut qu'on" : toutes les propositions d'action peuvent être tournées ainsi.

      Par exemple, pour reprendre ton post précédent : Aubry dit que "ya qu'à être majoritaire en europe, et que faut qu'on impose un président de la commission européenne social-démocrate".

      Je ne comprends donc pas en quoi tu dis que je ne propose rien : personne ne propose rien dans ce cas...
      et il me semble au contraire que j'ai été clair ! Enfin, apparemment c'est pas le cas -_-'

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    3. Non.

      Par contre j'ai été très clair dans mon billet d'hier : la seule solution est de bosser avec les autres partis de gauche européen. C'est concret.

      L'autre solution étant de baisser son pantalon maintenant x

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    4. Je vais tenter d'être plus concret alors (quitte à être caricatural) : tu t'appelles François Hollande, tu t'amènes en conseil européen, tu dis : "l'austérité ça marche pas, regardez la grèce, regardez l'espagne, regardez l'irlande, regardez l'italie, regardez le portugal, et plus généralement regardez les années 30, donc l'austérité, ça suffit, on va faire un vrai plan de relance européen, on va augmenter les impots sur les plus riches, on va emprunter directement à la banque centrale et on va accroitre momentanément le déficit public. (grosso modo, c'est ce qu'avait fait roosvelt dans les années 30), on ne s'en sortira pas en regardant les inégalités se creuser. Que ceux qui sont d'accord lèvent la main, on fait ça ensemble, les autres, tant pis pour vous, on ne va pas vous laisser tous nous couler".

      là j'aurai beaucoup d'admiration pour le courage de François Hollande.

      à mon tour de te retourner la question cependant : bosser avec les autres partis de gauche européens pour faire quoi, concretement, comme politique ? au niveau économique, dépenses publiques, retraite, etc. Parce que pour l'instant, c'est du "yaka faucon" :-p

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    5. Je ne m'appelle pas François Hollande. François Hollande a reçu un mandat des Français et il agit en conséquence et sérieusement : essaie de faire un truc sans l'Allemagne si tu veux, mais sans moi...

      Pour le reste si tu ne veux que polémiquer, tu peux essayer de trouver un autre blog. Relancer le travail avec les autres (et le mettre en avant à des fins politiques) n'est pas du Yakafaucon, c'est ce que propose Martine Aubry, première secrétaire du parti majoritaire en France.

      Tu ne proposes rien. Moi si... Désolé.

      Et arrêtons de prendre les Allemands pour des demeurés (d'autant que c'est un type de leur gauche qui a commencé à foutre la merde et à détruire leurs acquis quand il était chancelier).

      "Que ceux qui sont d'accord lèvent la main, on fait ça ensemble, les autres, tant pis pour vous, on ne va pas vous laisser tous nous couler" Mouarf ! Tu veux donc arrêter l'Euro en te coupant des gens qui ne sont pas d'accord ?

      Fais le tout seul...

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    6. Bon, t'es susceptible, et tu ne m'as pas vraiment répondu à mon "brillant commentaire"... (c'est toi qui l'a dit)

      Sinon, dernier truc : à quoi servent les "brillants commentaires" de ce blog si l'on a juste le droit de dire qu'on est d'accord ? (parce qu'on est vu comme un méchant polémiste si on ne l'est pas...)

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    7. Mais je ne suis pas susceptible. Je ne peux pas répondre à tes conneries : tu voudrais faire dire à François Hollande ce qu'il ne veut pas dire et ne peux pas dire parce qu'il n'est pas taré. Il est uniquement responsable.

      Si tu te prends pour plus intelligent que tout le monde, tu ouvres un blog.

      Tu as le droit de dire que tu n'es pas d'accord mais tu n'es pas obligé d'insister avec un seul type d'argument : "il faut faire ça" ou "si j'étais Hollande". Réfléchis donc à ce que tu dis ensuite. Parce que je vais résumer ce que tu dis ensuite : "voila ce qu'on va négocier et que les autres vont accepter sinon je vais les virer d'Europe".

      Et mes "brillants commentaires" ne sont pas là pour recevoir ce genre de connerie.

      Alors maintenant, tu me lâches la grappe sur ce billet, tu ouvres ton blog politique, comme je te le disais, où tu pourras exposer tes brillantes idées, tu te présentes aux élections et tout ça...

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    8. Entendu. Tu n'es pas susceptible, je le vois bien.

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    9. Nicolas répond aussi à ceux qui pensent différemment, mais le but est de rester de poli, et d'exposer sa vision en 3 lignes plutôt qu'en 25.
      Je peux vous assurer que Nicolas ne publie pas que ceux qui sont d'accord avec lui.

      Merde, si on ne peut plus être maître de son propre blog, il y a un problème.

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    10. Oui. Mais c'est la routine. Des andouilles débarquent et font comme chez eux.

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    11. @Luc
      "Que ceux qui sont d'accord lèvent la main, on fait ça ensemble, les autres, tant pis pour vous, on ne va pas vous laisser tous nous couler". dixit luc .
      Juste un mot si tu le permets Nicolas..Merci
      Luc l'Europe à ailes variables est possible mais à certaines conditions et non des moindres au moins 9 pays representant si je ne m'abuse 60% des habitants et impossible dans d'autres dont celle qui nous préoccupe c'est pourquoi on n'y arrivera que par consensus successif . Maintenant renversé la table tres peu pour moi .

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    12. @Nicolas, je trouve que les interventions de Luc sont des plus polies et posent un débat intéressant. Ayant suivi l'évolution de ce blog depuis un moment maintenant, je te trouve extrêmement aigri et bien moins ouvert à la contradiction que tu ne le fus. Et pourtant, on ne peut pas dire que je sois du même bord que ce Luc.

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    13. Nemo,

      Outre le fait que je pourrais te répondre de t'occuper de tes fesses, les interventions de Luc sont effectivement polies mais insistantes, dépassante le stade de la grossièreté. Ce type est hautain et imbuvable.

      Je ne suis pas ouvert à la contradiction ? Elle est bien bonne : je mets en avant un blog avec lequel je ne suis pas d'accord et je fais un billet d'appel à la contradiction...

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  9. Ben non. J'essaie, comme depuis sept ans, de maintenir un niveau de qualité dans ce blog en faisant taire les commentateurs qui se vexent parce que je ne dis pas amen à tout ce qu'ils disent en pensant me moucher d'une phrase.

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  10. Et tu as le sens de l'humour, en plus !

    Bon, ok, je sors.

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  11. "Faut-il faire exploser le système maintenant, le corriger par la force avec une issue totalement incertaine ou tenter, comme je le souhaite, de le corriger de l'intérieur ?"

    Avec l'europe ça n'a jamais marché.(le corriger de l'intérieur)
    Faut changer les structures de fonctionnement mais comme la Commission Européenne et les marchands ont les clés et ne veulent pas le faire.... Alors de l'intérieur tu peux que t'offrir une bière. Mais je préfère le vin!

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  12. Les gens ont élu un Président qui a désigné un premier Ministre lequel a désigné un gouvernement responsable devant le Parlement. Les gens ont élu une assemblée nationale qui doit contrôler l'action de l'exécutif ... Le Président de la République négocie les Traités. Il a le choix de les faire ratifier par le Parlement ou par la voix du référendum ... Méluche sait l'importance de la pratique institutionnelle : s'il laissait un gouvernement et une majorité de gauche faire fonctionner démocratiquement les institutions, avant de tenter d'appeler la rue à la protestation comme si on avait un gouvernement hostile aux intérêts du peuple ?
    S'il tapait sur la Droite au lieu de taper sur la Gauche ? S'il nous faisait monter la température au sujet de P.S.A. de Renault, des aciéries déménagées, des licenciements, des jeunes sans travail, des universités sans prof', sans locaux entretenus, avec des étudiants sans le sous, des programmes faits pour ne pouvoir être suivis par les étudiants obligés de travailler !
    Méluche, reprends des vacances !

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  13. T'as raison. C'est comme ça que nous aurons raison de Merckel and Co.
    Il faut signer le traité et après à la manière des anciens grecs à Troie quand nous serons dans la place nous remettrons les choses dans le bon ordre, de l'intérieur.
    D'ailleurs la construction européenne prouve depuis le début que cette stratégie marche : les pays et l'Union sont incontestablement plus démocratiques et la justice sociale de progrès en progrès progresse.
    Quant aux imprécateurs actuels ou anciens comme ce Mendes France, ils font rien que dire des inepties. La preuve :
    Le 18 janvier 1957, Pierre Mendès France, ancien président du Conseil des ministres français, intervient à l'Assemblée nationale française contre le projet de Marché commun. :
    ‘’…………….

    …c'est avec de telles préoccupations constamment dans l'esprit que la France peut et doit coopérer à la construction de l'Europe; ce ne doit pas être avec un sentiment de méfiance en soi, d'impuissance à se réformer soi-même, avec l'idée de se faire imposer par des contraintes extérieures, par une autorité supranationale, des réformes que nous n'aurions pas eu le courage de promouvoir nous-mêmes.

    L'abdication d'une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d'une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale.

    Si la France est prête à opérer son redressement dans le cadre d'une coopération fraternelle avec les autres pays européens, elle n'admettra pas que les voies et moyens de son redressement lui soient imposés de l'extérieur, même sous le couvert de mécanismes automatiques.

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    1. Il est intervenu contre. C'est raté. On peut être contre tout. Je suis contre la pluie.

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    2. Il paraît que la force de la pédagogie c'est la répétition. Il me semble que ta réponse en est la preuve. Le discours de la soumission si inlassablement répété pendant tant d'années fonctionne aujourd'hui si bien que certains en viennent à croire que l'ordre économique ( où la présente Union européenne )relève de l'ordre naturel comme la pluie. le fameux TINA.
      Y'a quand même 1 bonne nouvelle aujourd'hui : Ayrault se rend aux journées du MEDEF. OUF ! j'y ai craint son absence.

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    3. Tiens ! Un débile ! Encore qui prône un referendum comme seule solution.

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    4. En fait, Nicolas, tu es un peu l'anti-Chouard du réseau des blogs, quoi. Intéressant.

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    5. Ben non ! Chouard essayait de recueillir des avis intelligents... Moi aussi.

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