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13 juin 2015

Sarkozy et Hollande : l'inversion de la courbe des millions

Après une semaine consacrée à un sujet sans intérêt (le voyage de Manuel Valls) reprenons les billets de fond, la vraie politique et tout ça. Tu as vu, à gauche, là, c'est une copie d'écran de la page Facebook de Nicolas Sarkozy, le Giscard du pauvre.

Figurez-vous qu'il est passé récemment sous la barre du million de fan. 950766 ! 950765 pour être plus précis puisque, ayant constaté que j'étais moi-même fan en ajustant la copie d'écran, j'en ai profité pour me désinscrire ! Quand on pense qu'il avait reçu son millionième abonné en grande pompe..,

Notons bien que si le nombre a baissé, c'est parce que Facebook a résilié les abonnements de comptes inactifs.

Alors regardons maintenant une autre copie d'écran, là, à droite. C'est le compte Twitter de François Hollande. Il vient de dépasser le million d'abonnés (c'est tout frais, ce matin, je crois). 

Notons bien que je suis très fier du "@fhollande vous suit" (relativisons, c'est parce que quand il a créé son compte nous n'étions pas nombreux dans Twitter et j'étais proche de son équipe : il lui fallait bien des couillons à suivre). 

Notons bien aussi que la performance de François Hollande est méritoire. Outre le fait qu'il ne soit pas un ancien président de la République, Twitter a beaucoup moins d'utilisateurs en France que Nicolas Sarkozy. D'un autre côté, Twitter, c'est l'instant... Et d'un encore autre côté, c'est complètement con d'être populaire dans un réseau moins fréquenté.

Pour être sérieux cinq minutes, c'est étrange que l'un cartonne dans un réseau social et l'autre dans l'autre...

18 septembre 2013

Tirer profit du succès de "la page Facebook"

Les mécanismes qui ont fait le succès de la page Facebook de soutien au bijoutier doivent être étudies par toutes les andouilles comme moi voulant faire de la propagande éhontée sur le net. Pardon. De la communication politique dans les réseaux sociaux. Car le succès, même s'il est déprimant, est bien réel.

Ce que j'ai cru comprendre de l'affaire... Un type monte cette page, il est liké et partagé par des connaissances à lui, certaines étaient proches de l'extrême droite. Effet boule de neige, c'est repris par un tas de gens dont des "normaux". 8 de mes "amis" ont liké : ils ne sont pas proches de l'extrême droite, au contraire. Je ne sais pas pourquoi ils ont liké. J’imagine des raisons : un réflexe moutonnier, de l’empathie pour le mec emmerdé par la justice,…

Imaginons que je fasse une page : "halte aux taxes sur la bière". C'est une cause noble et très populaire. 10 de des amis likent et partagent. 10 de leurs amis (à chacun) font pareil. On est à 100. Fois 10 : 1000. Fois dix 10000 et ainsi de suite. En six coups on est au million. Pourtant ma cause sera jugée complètement crétine par certains (elle va à l'encontre des politiques de santé publique et il n'y a pas de raison de taxer la bière moins que le vin rouge... Et le lait). Elle n'en est pas moins très sympathique.

Ainsi, au risque de décevoir les réacs, une grande partie des clics ne signifie pas une adhésion aux causes diverses mais souligne un comportement moutonnier des internautes mais aussi une empathie pour un mec ayant des ennuis avec la justice alors qu'il est une victime. Et au risque de décevoir des amis gauchistes, tous ceux qui ont cliqué ne sont pas d’affreux réactionnaires. Tiens ! Il y a le responsable de l’UDI de mon secteur. Ca m’étonnerait que son clic soit un clic d’adhésion à une défense des citoyens qui font justice eux-mêmes en en tuant d’autres. Je suppose qu’il a liké en se disant : « ah le pauvre » en pensant qu’il avait tué en état de légitime défense, sans même penser que le fait qu’il soit responsable politique devrait l’inciter à ne jamais cliquer au hasard.

Hier soit, j'errais dans Facebook quand je suis tombé sur une publication du patron de bistro que je fréquente en Bretagne. J'ai commenté : "on en reparle vendredi". Dans mon langage, cela veut dire "Très cher Christophe, je rentre ce week-end après une absence de deux mois, ça me fait bien plaisir de te revoir". Il a répondu "OK". Ce la veut dire : "ah ! Enfin, mon cher Nicolas, nos conversations de début de soirée me manquaient". Je ne plaisante qu'à moitié... Je le connais depuis plus de 20 ou 25 ans. Il en avait une dizaine et c'était son père le patron. Le fait que je sois un très vieux client mais qu'on ne se voit que toutes les 3 semaines (8 en été) fait que nos conversations sortent des conneries habituelles entre un client et un patron.

Toujours est-il qu'une amie à lui que je ne connais pas et qui ne peut pas connaître les relations que je peux avoir avec Christophe a liké la réponse que je lui ai faite. C'est complètement crétin. Les gens cliquent sur n'importe quoi...

Un de nos problèmes vient que les lascars qui glandent autour de la communication politique dans les réseaux sociaux, qu'ils soient professionnels de la communication politique, journalistes ou politiciens ne connaissent pas l'usage qui est fait de Facebook par la population. Je plaide également coupable : parmi mes potes de FB, la plupart sont des gens rencontrés sur je web et ayant les mêmes centres d'intérêt que moi, essentiellement la communication politique dans les réseaux sociaux.

C'est en observant les autres utilisateurs qu'on apprend beaucoup mais encore faut-il avoir des amis en dehors de ces cercles d’observateurs de la politique et observer leur comportement et celui de leurs amis. Quand on est responsable politique, on peut difficilement le faire et quand on est conseiller en communication, on ne sort pas de cercles restreints.

S’il y avait quelque chose à faire, c’est commencer
-         par observer ce que font les marques commerciales et certaines stars (au fond, c’est pareil, il faut faire de la publicité) pour jouer avec Facebook
-         ne pas utiliser Facebook pour de la communication officielle. Un type qui n’est pas politisé n’ira pas suivre un élu, un candidat, un parti,…

Mais je m’en fous. Je suis blogueur.

J’entends par là que je n’utilise Facebook que pour rigoler avec les copains, pas pour faire de la politique et que ce sont les blogs qui occupent mes loisirs.

Or, nous sommes concentrés entre nous, entre blogueurs politiques et autres observateurs, Twittos, journalistes, professionnels de la communication, politiciens, … Et qu’on ne sort pas de notre monde. L’ami Romain faisait un billet, hier, à propos de la communication numérique qui n’était pas pris au sérieux par les dirigeants. Il y citait une étude qui parlait de la cartographie de la blogosphère politique… Mais on oublie souvent qu’il n’y a pas que la blogosphère politique.

Reprenons mon exemple de la taxe sur la bière. Elle a été augmentée par la gauche que je soutiens… Mais c’est une taxe qui finit par être payée par le consommateur final. J’y suis donc opposé en tant que blogueur de gauche. Je peux donc faire un billet très sérieux qui sera apprécié par beaucoup (sauf par le gouvernement qui cherche du pognon partout), à droite (par volonté de nuire au gouvernement et de gueuler contre des taxes) comme à gauche. Mon billet aura peut-être du succès mais restera dans un domaine assez restreint. Pire, mes lecteurs habituels fatigués de mes conneries, pourraient ne pas le prendre à sa juste valeur et oublier de le RT.

Par contre, s’il est repris par des blogueurs ou des utilisateurs de Facebook et de Twitter, ne serait-ce qu’en obtenant un petit millier de lecteurs extérieurs à notre cercle, il aura été utile. C’est ce prodige qui est arrivé à la page Facebook de soutien…

Il faut donc que les blogueurs politiques sortent de leur monde de blogueurs politiques. Mon billet à propos des taxes sur la bière aura très certainement plus d’impact dans les blogs de motards, d’automobilistes, de fêtards, de musique, de blogueurs normands,… (sans vouloir stigmatiser personne, hein !).

La communication en 140 caractères

La page Facebook a marché parce que son objet était implicite : « soutenez un gars ennuyé parce qu’il a tué son voleur ». C’est un peu l’effet Twitter. Le mec lit une ligne, s’indigne, s’amuse, adhère,… il RT, il like,…

Le phénomène n’est pas nouveau. Combien de fois ai-je vu mes camarades de comptoir s’indigner sur un simple titre lu dans le Parisien, sans avoir pris connaissance de l’article ? Tiens ! L’article de une de Google News a pour titre : « Ayrault annonce une pause fiscale en 2015, pas en 2014 ». J’imagine le vieux Joël : « Ah tu te rends compte, ils avaient promis d’arrêter les hausses d’impôt mais ils continuent encore un an et ça sera encore pareil l’an prochain. » J’aurais beau lui expliquer : « Hé ho connard ! La hausse de la TVA est prévue depuis plus d’un an, j’ai assez gueulé à l’époque. » C’est probablement précisé dans l’article, il continuera dans sa truc, sa colère…

L’intérêt de Facebook, c’est qu’on fait nous même les titres, on détermine nous-mêmes comment l’information arrive aux yeux des gens. La hausse de la taxe sur la bière : « Les brasseurs font du bénéfice sur le dos des contribuables. » Véridique ou presque. La taxe porte sur le produit brut. Quand il arrive dans votre verre, le prix a été multiplié par quatre. Par exemple, si la taxe augmente de 10 centimes pour un demi, l’augmentation fera 40 centimes… Les brasseurs, bistrotiers, intermédiaires,… payent 10 centimes mais en récupèrent 40. Je m’égare.

Toujours est-il que maitriser les titres est intéressant !

16 septembre 2013

Vrais ou faux likes, les chiffres sont effrayants

Qu’ils soient vrais ou faux, les likes ont fait beaucoup parler d’eux. On envisage de demander à la COCOE de pratiquer un recomptage. La page Facebook a réussi ce qu’elle voulait faire et nous avons réussi à instaurer le doute. Les analyses se suivent dans la presse et les blogs à propos de la « viralité » des machins dans les réseaux sociaux, de la démocratie qui fait que les citoyens ont l’impression d’agir…

Je me suis bien amusé en voyant des blogueurs réactionnaires faire des démonstrations techniques pour prouver que les likes sont des vrais, en ne comprenant vraisemblablement pas ce qu’ils écrivaient. En y réfléchissant, quand nous avons dénoncé les faux likes, nous avons contribué à faire du bruit sur cette page Facebook et en protestant contre nos protestations, ces « réactionnaires » ont mis en avant le fait que les likes sont peut-faux.

La communication par internet a quelque chose de délirant.

Avec mon billet d’hier, j’ai battu un record de visites en 24 heures sur mon blog ! Les braves gens arrivaient pour la plupart de Facebook (ce qui est rare) et vers 14 heures, j’ai eu beaucoup de trolls que j’ai virés en vitesse pour ne pas être débordés. Je suppose que j’ai été cité cette page.

La société Socialbakers a connu une belle heure de gloire. D’ailleurs un certain nombre de spécialistes de la communication politique ont pu montrer leurs têtes dans les médias pour montrer que la viralité était réelle et tout ça. En d’autres termes, « ne touchez pas à notre outil, défense de le mettre en doute. »

L’agence Social Media KRDS qui a réussi à démontrer à nos réacs préférés que Socialbakers se plantait également a également eu du succès. Son blog a été cité un peu partout, y compris dans les commentaires de mon blog par les trolls en question. Figurez-vous qu’elle m’a envoyé un mail (illustration) reprenant ses explications. Elle me l’a envoyé en tant que blogueur geek (je reçois une vingtaine ou une trentaine de sollicitations par jour depuis l’époque où mon blog était bien classé ; je suppose que des agences vendent des fichiers avec la liste des blogueurs geeks). C’est de la publicité, c’est donc du spam. Ils se présentent comme « experts du développement et du marketing sur Facebook depuis 6 ans. » Je n’en doute pas. D’ailleurs Socialbakers montre aujourd’hui un nombre de clics de souche française beaucoup plus important qu’avant-hier.

Peu importe. Le succès de cette page est effrayant. Je pourrais le minimiser mais faux likes ou pas, il est bien effrayant. Surtout parce qu'un nombre incroyable d'observateurs vont nous expliquer que c'est la démocratie 2.0, un peu comme les sondages par internet.

15 septembre 2013

Soutien au bijoutier : lettre à mes amis

J'ai sept amis qui ont "liké" la page Facebook "Soutien au bijoutier de Nice". Parmi eux, il y a l'amiral. C'est normal. Il y a un illustre twittos libéral. Il fait ce qu'il veut. Il y a un des responsables de l'UDI locale, c'est amusant. Et il y a deux personnes qui sont des amis ou copains de la vraie vie et deux cousins ou assimilés. Je vais leur écrire une bafouille.

Chers amis, chers cousins,

D'après ce que l'on sait, le bijoutier a tiré dans le dos du voleur qui s'enfuyait. Il n'était pas en état de légitime défense mais en colère, cette colère est compréhensible. Il est donc normal que la justice s'intéresse à lui et j'attends de la part des citoyens qu'ils soutiennent la justice plus que les criminels. Car c'est sans doute un criminel. Il faut qu'il soit jugé et puni sinon on en finira par tout tolérer. Un jour, on trouvera normal qu'un handicapé tue un type qui s'est garé sur un emplacement réservé.

Cette page de soutien n'est pas qu'une question de morale, c'est une question politique. Elle a été monté rapidement et a eu un très grand nombre de likes. Ils ont été acheté. Seb l'a démontré hier : la plupart des like viennent de l'étranger. Ceux qui ont monté cette page ont contacté une société privée, probablement en asie, pour que leurs employés payés une misère fassent des clics avec de multiples comptes Facebook.

Ceci a été fait pour faire du buzz et l'opération a très bien marché : tous les médias en ont parlé, sans même procéder à des vérifications de base. L'impression qui est donnée est qu'il y a un élan populaire en faveur de ce bijoutier, que les gens sont obsédés par la délinquance ordinaire et qu'il faut agir à la place de la justice, celle-ci étant inefficace.

Cette opération intervient quelques mois avant les municipales. Elle est très politique. Les médias vont nous bassiner pendant des mois avec ce genre d'affaire, des pauvres gens qui se défendent face à des délinquants, probablement d'origine étrangère et tout ça.

Cette page a probablement - certainement ! - été lancée par des internautes proches de l'extrême droite et, sûrement, par un groupe très organisé, sans doute très proche d'un parti politique, voire par un parti politique. Des simples quidams n'auraient pas acheté des "likes".

En ayant cliqué sur ce bouton "j'aime", vous êtes donc entrés, sans le savoir, dans le jeu d'un parti politique.

Dans les commentaires à mon billet d'hier, je me suis engueulé avec un type. Il avait comme argument que je défendais un délinquant. Je ne défends pas ce délinquant, je défends la justice. Je n'ai pas prononcé un seul mot en faveur du voleur, j'ai eu simplement des propos de compassion pour ses proches. 

Le comportement de l'extrême droite sur internet est maintenant rodé. Rappelez-vous de Clément Méric qui a été tué par un lascar d'extrême droite. La technique de l'extrême droite est simple. Ces andouilles vont prétendre que je défends Méric, qui avait peut-être provoqué la "querelle", ou le voleur de bijoux. Les deux sont morts donc la presse et les réseaux sociaux s'emballent. Mais je ne défends aucun des deux, je ne fais que pointer du doigt ceux qui ont tué et ne fais que dire que la justice doit se prononcer.

Le message que fait passer l'extrême droite est clair : les socialistes sont des laxistes qui défendent des petits criminels. Or ce n'est pas le cas : je ne défends personne. C'est de la manipulation.

Comprenez bien le sens de cette page Facebook : il s'agit de crier haut et fort que la gauche défend les petits délinquants, les racailles...

Vous tombez dedans mais, en plus, vous soutenez. Je vous invite à retirer vos "likes".

Grosses bises,
Nicolas

09 août 2011

Réseaux sociaux : à quand un bouton "Ah ! Merde !" ?

C’est en venant au boulot, ce matin que la patronne de la Comète a appris la mort de Amy Winehouse. Elle n’était pas en France au moment « des faits » et n’avait donc pas accès à une presse compréhensible par le commun des mortels. Elle m’a dit ça au moment où je lui ai demandé qui était ce FX dont on venait d’apprendre la disparition. Elle savait qui était FX. Il est mort.

« Ah ! Merde ! »

C’est la crise, on va serrer la ceinture, les politiciens vont faire des conneries avec des annonces foireuses alors qu’il est urgent de réfléchir à la manière d’aller de l’avant.

« Ah ! Merde ! »

C’est étrange cette capacité qu’on peut avoir de se foutre totalement de l’actualité par période. J’arrive à la maison après deux jours passés chez des copains, dans le nord. Ainsi, nous avons assisté à des émeutes dans une grande capitale voisine et des bourses qui paniquent, la journée d’hier semble avoir été folle… Et moi, j’étais en « week-end » chez des potes, en étant informé de la marche du monde par Twitter, sans même cliquer sur les liens, tant la flemme était grande.

Le système part en couilles et moi je baguenaudais dans les rues de Douai avec un couple de bons potes.

On pourrait penser à un phénomène naturel : la décompression en début de vacances, voire toutes les vacances (Yann, par exemple, avait ressenti le besoin de prendre du recul, pendant ses congés).

Tel est ce que je voulais dire dans ce billet dont la rédaction a été interrompue par une sieste méritée suite au confit de canard à l’orange mangé en arrivant, à 14h30, à la Comète. Voir l’illustration. Il vaut mieux un bon confit de canard qu’un conflit dans les rues de Londres.

Me réveillant à 17 heures, je réfléchissais à la suite de ce billet quand je me suis rendu compte que je faisais fausse route : le désintérêt pour l’information est bien plus ancien.

Tout d’abord, ça fait plus de cinq ans que je tiens ce blog politique, où je dis que les politiques menées sont mauvaises, que le libéralisme court à sa perte, …. FalconHill pourra ronchonner parce qu’on tourne en rond. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? Les capitales européennes s’embrasent et la bourse se casse la gueule. On ne va pas en chier une pendule, non plus…

Dans mon cas, c’est Twitter qui a été révélateur. Il faut de l’information en moins de 140 caractères. « FX est mort ». « C’est le bordel à Londres ». « Les bourses se cassent la gueule ». Paf ! Sujet suivant ! Les Twittos se précipitent pour être les premiers à donner une information, à RT un tweet ou un lien intéressant.

Sujet suivant.

Dans un mois, c’est la coupe du Monde de rugby, ça devrait occuper du monde…

Du coup, chacun adopte sa posture. « C’est lamentable de se moquer de FX, la mort d’un gars de 23 ans n’est pas drôle. » Et alors ? Je m’en fous, je ne savais même pas qu’il avait 23 ans. J’ai quand même le droit d’ironiser parce que « tout le monde » parle d’un type que je ne connais pas. « C’est lamentable, le monde s’écroule et les gens parlent de FX. » Et alors ? Je ne vais pas arrêter de dire des conneries au comptoir sous prétexte que tout va mal.

Avec Twitter, non seulement, on balance des infos, des liens, mais, en plus, on arrive à expliquer aux gens quoi penser…

Qu’est-ce que je peux m’emmerder à écrire des billets de 5800 signes alors que 140 caractères devraient suffire ? Ah ! Si ! J’ai des lecteurs qui aiment bien mes conneries. Je suis de retour et ça va chier (pas du tout, en fait, demain, il y a Kremlin des Blogs à Lyon, j’aurais mieux à faire que des billets de blog).

A Douai, j’étais chez un couple d’amis, Emilie et Jim. Jim était serveur à la Comète et nous sommes devenus potes, partant en vacances ensemble et tout ça. Il ne supportait plus trop la vie qu’on mène, travailler comme des tarés pour payer un loyer abusif et compter les sous, un par un, jusqu’à la fin du mois. Arrêter d’aller au bistro dès le 15 et manger des conneries après le 20. Ils sont repartis « au pays » et se débrouillent.

Ils m’ont présenté des gens du coin, des amis à eux, très sympathiques (dont une petite blonde fort avenante mais j’ai, au bas mot, deux fois son âge). J’en ai fait un rapide billet hier, Aurélie a acheté un nouveau smartphone, il le lui fallait… pour utiliser Facebook.

En tant que passionné, j’ai beaucoup écrit, dans mon blog geek, à propos de Google Plus et je crois que j’ai fait partiellement fausse route. Certains utilisent Facebook pour diffuser de l’information. J’utilise Facebook pour échanger des conneries avec des copains blogueurs et rester en contact avec mes cousins éloignés et les copains de Bretagne ou ceux que je n’ai plus l’occasion de rencontrer. Facebook me permet aussi de rencontrer du monde dont je me fous (c’est mal, je sais).

Mes douaisiens utilisent Facebook pour communiquer avec des gens qu’ils voient tous les jours. Un commentaire d’un inconnu à un statut d’un copain leur plait : bouton « J’aime ». « J’ai repris des nouilles. » « J’aime ». « Elle a un beau cul. » « J’aime. » « Il faut beau et chaud. » « J’aime ».

La circulation de l’information, quelle qu’elle soit, se résume à un bouton. RT. +1. Like… Il faudrait qu’ils pensent à créer un bouton « Ah ! Merde ! ». Tiens ! « FX est mort. » « Ah ! Merde ! »

Je médis à propos des  réseaux sociaux, ici, mais ils n’y sont pour rien, les pauvres… C’était le cas avant leur existence. « Tiens ! Patron, tu nous remets une tournée ? » « Hé, t’as vu, la crise est d’une ampleur sans précédent, je ne sais pas où on va, j’ai vu une émission à la télé, hier, ça a l’air très grave, tu ne l’as pas vue ? » « Non, j’étais chez ma belle-sœur. Tiens ! A propos de crise, tu me feras penser à acheter des bananes sinon ma femme va m’en faire une… » « Tu me diras, avec les experts, lors de cette émission, on était pas gâtés… Ils feraient mieux d’appeler ta femme, ou le vieux Joël, avec ses crises de goutte. »

L’information passe.

« Ah ! Merde ! »

07 juillet 2011

Vers l’éclatement de la bulle « Réseau social » ? Ou l’économie du vent et de la pierre...

Disp, dans son blog geek, expose son point de vue à propos des réseaux sociaux : il y en a trop, c’est le bordel, toutes ses braves sociétés devraient exploser et la « bulle » devrait être plus forte que celle du début des années 2000. La crise va être beaucoup plus grave, tant des sociétés semblent avoir une valorisation beaucoup trop importante.

Je suis d’accord avec lui et en profite pour faire un billet tant l’économie du web est une de mes marottes (pour mes blogs geeks et politiques) mais surtout, depuis quelques jours, je suis passionné par Google Plus.

Je parle souvent de la survalorisation des sociétés Internet. Facebook est valorisée 70 milliards de dollars et a fait un résultat de 500 millions en 2010, soit environ 0,7%. Vous parlez d’un placement ! Une société comme Total a un ratio de 10%. Facebook a 1700 employés. Chaque employé « vaut » donc environ 30 millions d’euros, contre 1 million pour chaque salarié de Total. Il ne s’agit pas de montrer des chiffres qui ne valent pas dire grand-chose, juste d’exposer une énorme disproportion.

C’est à l’image de notre société, ce qu’évoque aussi Seb Musset dans son billet du jour. « Le grand tournant s'opérait au milieu de la dernière décennie du siècle passé : quand l'immobilier remplaça le travail dans la mentalité des possédants. » Ces « sociétés internet » sont des symboles : ce n’est plus le travail qui crée de la valeur mais le capital, la spéculation, et tout un tas de gros mots que je vous laisse chercher… Ben oui, on estime spécule sur la valeur de Facebook parce qu’on spécule sur ce que Facebook pourrait effectivement rapporter. On nous parle de la valeur des données personnelles mais, franchement, qui en a quelque chose à cirer du fait que je passe mes soirées au bistro à boire de la bière ordinaire dans le bistro en bas de chez moi ? Un industriel veut racheter la Comète ou persuader le patron de vendre de la Amstel à la place de la Kronenbourg ?

Du vent.

Nous en sommes là. L’économie du vent et de la pierre.

J’aime bien quand je fais ce genre de billet : quand je commence à le rédiger, je ne sais pas si je vais le diffuser dans le blog geek ou le blog politique.

Facebook n’est pas côté en bourse. Très peu de « réseaux sociaux » sont côtés en bourse. J’imagine que « Mark » n’est pas fou et doit s’activer de le faire au plus vite ou alors que c’est un doux rêveur… Il doit observer le nouveau machin de Google, Google Plus, avec une certaine inquiétude. Google dispose d’un large panel de machins avec un nombre considérable d’abonnés (rien qu’avec Gmail et Youtube). Google se met en rang de marche. Google sort un nouveau truc par jour. Aujourd’hui, c’était un machin pour permettre de poser des questions aux internautes. Dans le blog geek, je titrais mon billet du jour « Google Plus : les briques se mettent en place (dans un joyeux bordel ?) »

Quand on compare Google Plus et Facebook, Facebook apparaît déjà comme étant délicieusement ringard. Les geeks reprochent à Google Plus de ne pas avoir de « pages » pour permettre aux « marques » de « communiquer » ! Bof ! Google gagne de l’argent en envoyant les internautes sur les sites web des entreprises.

Mais Facebook n’est pas coté en bourse. Tout le monde se fout de l’effondrement de Facebook.

Contrairement à Google.

Si le modèle économique de Facebook est réellement du vent et si Facebook se casse réellement la gueule, un Facebook coté en bourse emporterait toutes les entreprises du même secteur dans une chute formidable, on assisterait alors à une crise économique peut-être sans précédent.

Google aurait donc intérêt à ce que Facebook se casse la gueule avant d’être introduit en bourse, tant qu’il n’a qu’une valorisation théorique et pas une valorisation uniquement basée sur la spéculation.

Avec Google Plus, Google aurait-il lancé une vaste opération pour tuer une entreprise, du même secteur, mais pas vraiment concurrente (à part, évidemment, sur le marché de la publicité en ligne) ?

Je ne sais pas.

Toujours est-il que ça m’amuse beaucoup d’imaginer Google partant à la bataille pour sauver l’économie mondiale !

31 mai 2011

Le CSA : un monde de retard ?

« le CSA a interdit les citations à l'antenne des facteurs aggravants du virus F*cebook et Tw*tter. » (à lire chez Seb). Dans le métro, ce matin, je lisais un article d’un quotidien gratuit (M*tro) à propos de cette étrange décision du CSA.

« Le Conseil a été saisi par une chaîne de télévision de la conformité à la réglementation en matière de publicité des renvois aux pages consacrées à ses émissions sur des sites de réseaux sociaux. Il considère que le renvoi des téléspectateurs ou des auditeurs à la page de l’émission sur les réseaux sociaux sans les citer présente un caractère informatif, alors que le renvoi vers ces pages en nommant les réseaux sociaux concernés revêt un caractère publicitaire qui contrevient aux dispositions de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 prohibant la publicité clandestine. »

En clair, les chaînes de télé n’auront plus le droit de citer leurs pages Facebook et leur compte Twitter car elles considèrent que ça fait de la publicité cachée à ces réseaux sociaux. Elles auront droit d’en parler quand ils jouent un rôle dans l’actualité, comme lors de l’affaire DSK qui est arrivée en France par Twitter.

Je comprends les motivations : ces deux machins ont déjà une telle notoriété qu’en parler souvent nuit à leurs concurrents…

Je regarde très peu la télévision et je ne sais pas si les télés parlent trop souvent de « leur page dans le grand réseau social » ou de leur « site de microblogging ». Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi elles en parleraient trop, à part pour faire fuir les spectateurs qui sont là pour regarder la télé par pour « faire du réseau social ».

Toujours est-il que Facebook et Twitter sont entrés dans les mœurs comme d’autres produits modernes (iPhone, …) ou pas (Klaxon, Frigidaire, …).

Nos élites m’apparaissent parfois quelque peu décalées…

Je crois que c’est une chaine d’information, BFM TV, qui est plus particulièrement concernée par cette décision. Pourtant, en 2011, une société travaillant autour de l’actualité est obligée de faire sa promotion par Twitter pour apparaître branchée, pour prouver qu’elle est en avance par rapport à ses concurrents.

Twitter est devenu un média. On parle d’un sujet dans Twitter comme auparavant on en parlait à la télé, à la radio ou dans la presse.

Je vais profiter de ce billet pour assurer la promotion de mon compte Twitter et de mon profil Facebook. Le premier vous permettra d’être en temps réel informé de l’actualité, notamment par rapport aux conneries qu’on peut dire au comptoir des bistros de Bicêtre. Le deuxième est plus précis puisqu’il vous dira dans quel bistro je suis.

Si je comprends bien, un journal papier peut parle de son compte Twitter ou Facebook mais pas une chaîne de télé ou une radio.

Et un « pur player » qui diffuse essentiellement des vidéos ?

Souhaitons la bienvenue aux membres du CSA dans la vraie vie en 2011. Je leur conseille l’écoute bienveillante de la chronique de Jérôme Colombain sur France Info de ce matin (ou sa lecture).

Dans deux ans, il n’y aura plus de différence entre Internet et la télé…

29 mai 2011

Photo de Pipes

Le titre de ce billet est parfaitement éhonté. Ce billet ne l'est pas moins mais il m'est nécessaire pour voir ce que devient le flux alors que je teste Yahoo Pipes. Dans la pratique, j'ai lié mes quatre blogs pour générer un seul flux RSS et je cherche à savoir comment les billets sont repris par Facebook.

Désolé de vous avoir réveillé.

Edit : et en plus, c'est après diffusion que je me rends compte que je me suis trompé de blog.

17 janvier 2011

Facebook : 50 milliards de dollars. Pour quoi ?

C’est en voyant que MySpace se sépare de la moitié de ses effectifs (vous allez voir que ce machin va être vendu) que je me suis posé la question : combien Facebook a-t-il d’employés ? Wikipedia a la réponse : 1700 employés, environ.

Les chiffres se sont mis à tourner dans ma tête pour faire un billet pour mon blog geek : 1700 employés pour développer, maintenir, exploiter, promouvoir, … une seule application est énorme ! Ca nous fait deux ou trois cent (je n’en sais rien) développeurs informatiques qui travaillent sur une seule application, le chef de projet, un éminent collègue à moi, donc, doit s’arracher les cheveux.

A titre de comparaison, la Direction Informatique de la BNP a 6000 employés, soit un plus de trois fois celle de Facebook mais pour un périmètre qui est considérablement plus développée. Les gens n’y pensent pas, mais l’informatique est « le moteur » de la banque : entre la remise des chèques, les postes de travail des agences et du siège, les services internet, la relation avec la bourse, la gestion des crédits, des placements, des cartes, … C’est gigantesque. Sans compter que l’informatique d’une banque est critique : imaginez les traders qui ne peuvent pas passer leurs ordres, le patron saute ! Alors que Facebook peut tomber en panne…

Je n’ai pas dit que Facebook, ne valait, rien, hein ! D’ailleurs, une vidéo a tourné sur le web et et a résumé « l'activité sur Facebook dans 1 minute, on y apprend que chaque minute 50 304 liens sont partagés, 66 168 photos sont taggés, 74 204 invitations à un évènement sont transmises, 79 364 posts sont réalisés sur les murs, 82 557 statuts sont mis à jour, 98 604 invitations à devenir ami sont transmises, 135 849 photos sont uploadés, 231 605 messages sont transmis, 382 861 like cliqués et 510 404 commentaires sont postés ! »

1700 employés est ainsi énorme mais dérisoire par rapport à la valorisation. Elle est, pour prendre un autre exemple, estimée au tiers de celle de Total qui a 57 fois plus de salariés en tout.

Comme je ne sais pas ce que ça veut dire, n’ayant pas 50 milliards de dollars dans la poche, ni même 37,5 milliards d’euros, j’ai fait un joli tableau pour comparer : j’ai choisi Total, je crois que c’est la plus forte valorisation du CAC 40.


Total
Facebook
Valorisation
100 milliards
37 milliards
Salariés
97 000,00
1 700,00
Chiffre d'Affaire
131 milliards
810 millions
Résultat
7,8 milliards
375 millions
Valorisation/salarié
1 millions
22 millions
CA/salarié
1,4 millions
475 000,00
Résultat/salarié
80 000,00
220 000,00
Résultat/valorisation
7,80%
1,00%

Les chiffres ne veulent pas dire grand-chose ; je vous les donne car j’ai fait les calculs !

Il n’empêche que je suppose que Total dispose de raffineries, d’oélomachins, de stations-services, d’un gigantesque siège, de bateaux pétroliers, … alors que Facebook n’a que « quelques » salariés et quelques gros serveurs.

Alors quelques cravatés se sont réunis en début d’année et ont estimé la valorisation de Facebook à 50 milliards, tout ça pour pas grand-chose, a priori.

Juste le fait d’avoir accès aux données personnelles de centaines de millions d’individus.

Dont moi, d’ailleurs.
Voila sur quoi reposent les estimations financières dans notre brave monde libéral.

13 mai 2010

La vie est mortelle

Je viens de voir qu'un jeune était décédé suite à l'apéro géant de Facebook. Il est rentré chez lui avec d'autres personnes, probablement toutes en état d'ébriété voisin de celui de Didier Goux lors de sa dernière visite à la Comète.

J'imagine que le monde va s'émouvoir, utiliser ce prétexte pour lutter contre les apéros géant, pour dénigrer Facebook et j'en passe. Je ne suis moi-même pas spécialement pour ces grandes fêtes mais je dois avouer que je m'en fous. Je trouve ce genre de truc rigolo.

Le type est tombé d'un pont. Que foutait-il sur la rambarde d'un pont, comment a-t-il réussi à la franchir ? Facebook n'y est pour rien. Le côté « géant » de la fête non, plus d'ailleurs.

Il y a d'autres informations que je ne vois pas en Une de la presse. Tiens ! Les heures supplémentaires aggravent les risques d'accident cardiaque. En français : elles sont mortelles. Tout est mortel. La vie est mortelle. Travailler plus pour gagner plus aussi.

Tiens ! Une autre information que je n'ai trouvée que dans les blogs : « la pollution de l'air apparaissait comme étant la cause de 31700 morts par an dont 17600 imputables au trafic routier ».

Plus que les apéros facebook.

25 juin 2009

Apéro Facebook du Kremlin-Bicêtre

Attendant mes collègues pour aller déjeuner, je feuillette la toile et je découvre qu'il y a un apéro Facebook au Kremlin-Bicêtre, à la Comète, ce soir ! Le pire est que si j'en crois cette page, j'en serais l'organisateur... Encore une farce de Mohammed. Mesdames, tenez-vous prêtes !
Edit : j'avais mal lu... Quel con ! C'est la fête du 27 août qu'il a détourné, le bougre...

23 décembre 2008

Fan de PMA

Devenez fan de PMA sur Facebook. Si vous ne savez pas à quoi ça sert, moi non plus, mais ça ne mange pas de pain. C'est à la mode.

24 mai 2008

Libéral, moi ?

Il y a des samedis matin (matins ?) comme ça. On a un peu abusé la veille et on se réveille la tête à une mauvaise place : celle du suppositoire. On allume son PC, on répond aux mails, aux commentaires, on consulte l’actualité (il ne se passe rien), on lit les blogs (tous des fainéants : pas un billet depuis hier).


Vous vous dites alors : « Tiens ! Je vais faire un billet ». Viens en suite la question : « Heu, oui, mais sur quoi ? ».

Vous prenez votre cerveau entre deux yeux et vous lui demandez : « Qu’est-ce qui te travaille en ce moment ? » « Heu rien » « Et sur les blogs » « Ah ! Ouais… J’ai deux « relations » blogotrucmuche que j’aime bien mais qui me fatiguent par certains aspects : Didier et Julien ». Le premier dit des bêtises et finit par me dire, comme à chaque fois, que c’était par provoc et le deuxième est séparé de moi par un mur d’incompréhension incompréhensible.

Alors, vous renoncez à écrire un billet et vous foncez sur Facebook installer les dernières applications à la mode… Puis vous tombez sur des potes par hasard. Vous regardez son profil et vous voyez, en face d’orientations politiques : « libéral ». Comme c’est un socialo, vous rigolez doucement et puis vous vous rappelez la polémique de la semaine suite à la sortie du livre de Delanoë.

C’est alors que vous avez l’idée de consulter les profils de vos autres potes.

On trouve toujours des idées de billet. Je mets l'image du profil de Julien car il s'est foutu de la gueule des copains à ce sujet dans les commentaires chez Eric... J'invite les autres à vérifier leur profil. Je fonce vérifier le mien.

P.S. : Didier Goux, vous devriez vous inscrire sur Facebook qu’on puisse rigoler aussi.

15 avril 2008

Je suis followé par Benoit Hamon

Sommes-nous repérés par Benoît Hamon ? Ne voilà-t-il pas que je reçois un mail de Twitter qui me dit « Salut mon pote, y’a @benoithamon qui te follow ». Enfin ! C’est ce que je crois comprendre. Je me dis « Tiens ! ». Je me connecte à Twitter et je vois que tous les copains sont également followés par @benoithamon sauf @balmeyer et @detoutderien qui font un peu la gueule mais qui ne sont pas vraiment des blogueurs politiques. Ce sont des blogueurs Littéraires.

Gaël Detoutderien est néanmoins très fier de faire la Une du journal de 13 heures de Cozop, comme l’atteste l’illustration jointe, par un excellent coût de gueule qu’il pousse pour encourager à signer la pétition de @pierrelarrouturou (et malgré le jeu de mot stupide dans le titre) ! Oups. Il s’agit de Pierre Larrouturou et pas @machin : je ne sais pas s’il a un compte twitter.

Je vous encourage d’ailleurs à aller signer la pétition ici : http://www.nouvellegauche.fr/ mais c’est le troisième billet que je fais à ce sujet. J’espère que Benoit et Pierre ne sont pas en froid : je me perds un peu dans toutes ces chapelles au PS.

Une seule chapelle est valable, d’ailleurs : http://congressocialiste.blogspot.com/ que j’ai l’honneur d’administrer depuis ce matin en compagnie de mon camarade @o16o, @marcvasseur ayant des empêchements. La situation va prochainement rentrer dans l’ordre : on trouvera un administrateur compétent pour ce blog.

Je disais que j’espère que Benoit et Pierre ne sont pas en froid. Mon twitter m’apprend que Benoit serait en train d’ouvrir un compte facebook. Nous allons donc prochainement être aussi potes sur facebook, pas seulement followers mutuels sous Twitter. Il ne manquerait plus qu’on s’engueule par pokes ou wall interposés : pour des nouveaux copains, ça ferait tâche.

Je me demande si @didiergoux va bien comprendre la totalité de ce billet : il n’est pas encore totalement formé aux spécificités du Web 2.0. C’est normal : il est plus vieux que moi. Plus grand aussi. Et presque aussi gros. Par contre, j’ai encore le permis de conduire mais la question n’est pas là ! D’autant que ce billet risque d’être lu par la direction du PS, il faut que j’arrête de raconter des bêtises. Ceci est un blog politique, bordel !

Par contre, Benoit Hamon est plus jeune que moi (véridique… c’est le genre de truc qui me déprime) : il maîtrise parfaitement le web 2.0 car il vient de créer un compte Twitter et va créer un compte Facebook. Sous Twitter, il followe déjà la plupart de mes potes gauchistes, même le camarade @versac.

Tous les potes gauchistes, donc, sont maintenant followés par un ponte du PS. Ca me parait de très bonne augure alors que nous nous agitons, depuis quelques temps, pour faire bouger les choses dans la gauche socialiste. Je rappelle que je ne suis pas membre du Parti Socialiste mais qu’une parti des copains si : un homme de ma condition ne va quand même pas adhérer à un truc une tolère les adhérents à 20. Oups ! J’oubliais que j’avais un blog sérieux : je plaisante.

Comme nous autre, Benoit Hamon tient un blog politique.
Wikio - Top des blogs - Politique
Ainsi, il est classé 171ème blog politique Français alors que je suis 7ème. Il n’est peut-être pas très doué pour faire des billets avec plein de liens sur les copains. Ca s’apprend.

Je plaisante toujours bien sûr ! Mais serait-il le premier cadre du PS à s’intéresser à notre démarche left_blogs ?

On ne peut qu’approuver !

04 décembre 2007

Je vais quitter Facebook.

Quitter est un bien grand mot : j’irai voir à l’occasion les messages et autres invitations débiles que je ne manquerai pas de recevoir. Mais c’est tout. C’est Gaël qui me confirme que je dois le faire. C’est le premier blogueur de « ma blogosphère » à dire ouvertement que ce bazar le gonfle.

Les précédents qui disaient « ça me casse les couilles – ou les ovaires – ce machin qu’on n’y pige que dalle », je répondais inlassablement : « Non ! Vas-y faignasse ! Tu verras on finit par s’en sortir ».

Je regrette. Je me prosterne aux pieds de tous ceux que j’ai poussé dans l’aventure.

C’est du temps perdu. Il a fallu que le billet de Gaël suive l’échange de commentaires sur ce billet de Crise dans les médias. Les blogs politiques n’ont qu’un impact très limité. Alors les Facebouconneries : rien.

Je passe beaucoup de temps par jour sur les blogs : deux ou trois heures. A ceux qui me traitent de fou, je réponds « Et toi, tu passes combien de temps par jour devant la télé et les transports en commun ? ». Mes deux ou trois heures sont raisonnables par rapport à des collègues qui ont deux heures de transport et allument le poste à 20 heures pour le couper à 23... et qui déjeunent devant télématin.
Facebook prend trop de temps sur des trucs qui ne servent à rien. Où presque. Je trouvais relativement important de m’inscrire dans des groupes qui ne me concernent pas (comme les municipales à Puteaux) juste pour indiquer que je soutiens la cause. C’est le seul truc qui manque au blog : on ne peut pas dire en un clic « ton combat est bon, je te soutiens ».

Par contre, tous les autres trucs de Facebook ne servent à rien, sauf à fédérer d’autres services ou applications avec une interface déplorable, une ergonomie délirante, des trucs tout en anglais, des gens qui s’immiscent dans votre vie privée, vous qui vous vous immiscez dans celle d’autres…

Une perte de temps lamentable pour un produit qui sera obsolète dans un an, remplacé par un univers quelconque de google…

Les réseaux sociaux ? De la connerie. Retrouvez ses copains d’enfance ? Ca sert à quoi… Si vous vous êtes perdus de vue, c’est que vous n’aviez pas d’affinité. Et http://www.pagesblanches.fr/ a plus de chances de rendre service !

Sans côté le grotesque à se déclarer « friend » de tristes iconoclastes que vous ne connaissez pas.

20 novembre 2007

J'arrête Facebook ?

Voir ce bon article dans Métro, signalé par Jérome Colombin dans sa chronique ce matin sur France Info !

Je résume cette chronique : si vous n'avez pas encore de compte, créez en un ! Dans deux mois, ça sera ringard !

03 novembre 2007

J'ai plein de copains, on va pouvoir jouer aux billes

Anne Hidalgo, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Christophe Grébert, Jean-Noël Guérini, François Rebsamen : voilà les nouveaux copains que je me suis faits en 15 jours. Que des huiles !

Bon… Christophe Grébert n’est pas une huile à part dans la blogosphère. Il n’empêche que j’ai habité Puteau il y a près de vingt ans… Comme ça n'a pas changé, je soutiens son combat (oui, Jacques, j'ai été un enfant de Puteau).

Je ne connaissais pas Jean-Noël Guérini. J’ai reçu un message de Facebook (oui, c’est décevant, je sais, quand je parlais de mes nouveaux copains, c’était sous Facebook) qui me disait qu’un certain Jean-Noël Guérini voulait devenir copain avec moi. Tiens ! J’ai retrouvé le message dans ma corbeille pour le prouver :


Vous auriez pu me croire sur parole !

Je n'ai recherché toutes les personnalités politiques sur Facebook ! Elles viennent à moi… Je rigole ! Il doit avoir dit à un collaborateur : « va donc voir tous les copains de Bertrand Delanoë pour voir s’ils ne voudraient pas être copain avec moi aussi » (je suppose que c’est un truc comme ça ou il a sollicité tous les membres d’un groupe quelconque). Un réseau, ça se travaille !

Je suis bonne poire, j’ai accepté. Après, je me suis renseigné. Jean-Noël Guérini est Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône (non ! Jacques, pas des Côtes du Rhône) et probablement futur candidat PS à la mairie de Marseille pour bouter Jean-Marcel Gaudin.

Je suis également copain d’un gugusse dont au sujet desquels de je ne savais pas du tout de qui il s’agit avant de recevoir un mail de Facebook : « Sylvain voudrait être ton copain ». Un blogueur antisarkozyste ! Je fréquente tout le monde ! Y’a pas de raison. Je ne sais pas comment il m’a repéré.

L’autre jour, j’ai refusé d’être copain avec un type. J’espère que ça ne l’a pas vexé. Megapoo SH. Ca ne me paraît pas être son vrai nom, contrairement à mes copains Franssoit, Sarkofrance et Detoutderien. J’ai donc refusé d’être copain.

J’espère qu’il n’est pas vexé. Sinon, envoyez-moi un fax, je reviens sur ma décision sans problème.

J’espère surtout que Megapoo SH n’est pas Président Socialo d’un Conseil Général ou candidat à la mairie de Toulouse. J’aurais fait une bourde.

30 octobre 2007

« Je vais au poteau »

Voilà ce qu’aurait pu dire Guy Moquet dans son dernier message Twitter si ce machin indispensable car totalement inutile avait existé à l’époque.

« Je vais dans le mur ». C’est ce que pourrait dire Nicolas Sarkozy à propos de sa politique. Je ne sais pas s’il touite.

Parmi les trucs totalement inutiles, nous avons aussi Facebook. Grâce à Facebook, je suis maintenant copain avec Anne Hidalgo, Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Pourquoi eux trois ? Heu… Je n’en sais rien. Peut-être sont-elles les trois personnalités politiques les plus avancées sur l’utilisation de Facebook. Facebook nous permet de militer. Par exemple, j’ai créé un groupe de pression pour que le demi… pression soit plafonné à 1,90€. On verra si mon appel est entendu. Sinon, je fais partie d’un groupe pour réhabiliter la lingerie suédoise.

François Fillon pratique-t-il Facebook ? Non ! Ce n’est pas grave ! Il pourrait avoir le temps, prochainement.

22 octobre 2007

Votez Facebook pour les municipales.

J’ai compris ! Ce n’est pas un Président de la République que nous avons élu en mai, mais un représentant de commerce ! Une ligne TGV, une centrale nucléaire, une usine de bagnoles, une frégate, des avions (Rafale et Airbus) ! Excusez du peu…

Cela dit, je ne me moque pas ici de Nicolas Sarkozy, ce n’est pas le premier Président à jouer au VRP de luxe. Je fais juste une introduction à un billet qui ne demandait qu’à être introduit, un peu comme la grosse lulu qui officiait en 52 dans la rade de Toulon pendant mon service militaire.

Il a raison le Nicolas ! D’ailleurs, les Nicolas ont généralement raison. Par exemple Nicolas Dupont-Aignan a eu raison de quitter l’UMP mais on ne sait pas ce qu’il fait maintenant. Il faudrait se renseigner.

Il a donc raison. Il faut faire du commerce. D’ailleurs les politiques utilisent un outil destiné aux étudiants en école de commerce pour faire de la politique !

L’AFP nous apprend en effet qu’ils comptent sur Facebook pour rassembler les troupes. Ils vont dépenser des millions en communication, employer des dizaines de personnes pour suivre les profils, mettre à jour, recruter… et vont s’apercevoir que ça ne sert à rien !

Bertrand Delanoë semble le premier à s’être vraiment lancé dans la course. Allez ! En direct, devant vos yeux ébahis, je m’en fais un friend. Il n’y a pas de raison. Je le soutiens. Je préférerais soutenir Françoise de Panafieu pour rigoler. Mais de temps en temps il faut être sérieux. Je ne sais pas si elle a un compte Facebook. En plus, je ne suis pas électeur à Paris mais en petite couronne ce qui fait la fortune de mon dentiste.

Reste à savoir si Facebook aura le même impact que les blogs sur les élections, c'est-à-dire aucun. On rigole bien entre initiés en croyant tout savoir ; celà nous permet d’argumenter plus fort que les autres au bistro. Il n’empêche que Jean-Luc Laurent devrait être le prochain maire du Kremlin-Bicêtre et Bertrand Delanoë de Paris. Ce n’est pas très grave pour le Kremlin-Bicêtre puisque Jean-Luc Laurent pourrait remplacer Jean-Paul Huchon à la présidence de la région Ile de France, si j’en crois ce blogueur influent.

J’en profite pour vous inviter à rejoindre le groupe Facebook de défense de La Comète au Kremlin-Bicêtre.

Et à adhérer à la cause « Tours à gauche en 2008 ». Pourquoi ? Pourquoi pas ?

Amis politiciens !

Ne faites pas avec Facebook les mêmes conneries qu’avec les blogs ! Faites en un lieu convivial pour rapprocher les militants, pas un lieu de propagande ou d’argumentation : seuls vos électeurs vous liront… Ca n’est pas la peine de les convaincre de voter pour vous, c’est déjà fait !

Et continuez à préférer les blogs, accessibles au commun des mortels, contrairement à Facebook.