27 juin 2007

Gordon Brown


Les zanglais vont avoir auzourd’hui un nouveau Prézident de la République. Ca serait pécher de ne point se renseigner sur lui, car nous zallons prochainement entrer en guerre contre ce pays ce que nous faizons régulièrement puisqu’il s’agit de nos zennemis zéréditaires.

Gordon Brown, il s’appelle. Ca commence bien, ça sonne un peu comme un nom de Bourbon. Mais utilisons Wikipedia pour obtenir des informations complémentaires.

Gordon Brown est né 20 février 1951 à Giffnock, au sud de Glasgow (Écosse). Ils font des rillettes là-bas ?

Son père John Ebenezer Brown était pasteur de l'Église d'Écosse. Aie ! Le fils d’un curé !

Brown a d'abord fréquenté la Kirkcaldy West Primary School puis, de 1961 à 1967, la Kirkcaldy High School. Il a ensuite rejoint l'université d'Édimbourg à l'âge de 16 ans pour étudier l'histoire. C'est durant un match de rugby qu'il fut blessé à l'œil et commença à souffrir d'un décollement de rétine qui le rendit aveugle de l'œil gauche, malgré de nombreuses opérations et un séjour de 6 mois dans l'obscurité.

Ce n’est pas grave ! Au pays des aveugles, les borgnes sont roi. Il veut remplacer la queen ?

[…]

Après la mort soudaine de John Smith en mai 1994, Brown est devenu un des dirigeants potentiels leaders du Parti travailliste. Pendant longtemps, des rumeurs ont affirmé l’existence d’un accord passé dans le restaurant londonien Granita entre Tony Blair et Gordon Brown selon lequel Blair aurait promis d'offrir à Brown, si les travaillistes remportent les élections, le contrôle de la politique économique à condition que celui ci ne se présente pas contre Blair.

Les types de « gauche » s’entendent entre eux, là-bas ?

Que cet accord informel, connu sous le nom d'accord de Granita ou accord Blair-Brown, ait été vrai ou pas, la relation entre Tony Blair et Gordon Brown a joué un rôle central dans le renouveau du Parti travailliste et ils se sont toujours montrés unis en public malgré de sérieux désaccords en privé.

C’est un peu comme chez nous, en fait !

En tant que Chancelier du cabinet fantôme, Brown tenta de se présenter comme un économiste sérieux et rassurant pour les hommes d’affaire et la classe moyenne, tentant de prouver que les travaillistes pouvaient gérer l’économie sans voir l’inflation, le chomage ou les déficit augmenter.

C’est leur DSK !

[…]

Gordon Brown est Chancelier de l'Échiquier au sein du gouvernement de Tony Blair depuis 1997, ce qui constitue le plus long mandat continu à ce poste.


Les ministres des finances sont plus robustes outre Manche que dans l’hexagone !

[…]

À de nombreuses reprises, Brown a affirmé que, sous son mandat, l'économie britannique avait connu la plus plus longue période d'expansion de son histoire. Cette affirmation est cependant à relativiser car si effectivement le Royaume-Uni a connu une période de croissance continue depuis 1992, cette croissance a débuté lorsque les conservateurs étaient au pouvoir. De plus, certains des chiffres avancés par Brown ainsi que la façon de définir le terme de croissance ont été contestés.

Tout comme chez nous. Les chiffres sont falsifiés et de toute manière, les résultats sont toujours de la faute ou grâce à ceux qui étaient au pouvoir avant.

[…]

En arrivant au pouvoir, Gordon Brown a donné à la Banque d'Angleterre son indépendance en matière de politique monétaire, lui laissant ainsi la responsabilité de fixer les taux d’interêt. Les conservateurs, opposant à l’Euro, l’ont critiqué affirmant que cette politique augurait l’abolition de la Livre Sterling et de l’entrée dans la Zone Euro.

Ils se trompent.

[..]

Après une période dans laquelle il suivit les objectifs de dépense des conservateurs pendant deux ans, Brown augmenta les dépenses de l’Etat dans les domaines de la Santé et de l’Éducation. Lors du budget d’avril 2002 il augmenta les dépenses de sécurité sociales afin de payer les dépenses de santé.

Sympathique.

[…]

Le code fiscal britannique, après deux cents ans de lois fiscales, faisait 4 555 pages en 1997. Il a doublé ce chiffre à 9 050 pages.

Ils sont fous.

D’après l’OCDE les impôts ont augmenté de 39,3% du PIB en 1997 à 42,4% en 2006, au même niveau que l’Allemagne.

Et quasiment que la France en 2002, avant son dérapage Raffarinesque.

Brown affirme avoir deux bilans principaux : la croissance et l’emploi. Le rapport de l’OCDE montre que la croissance économique a été en moyenne de 2,7% entre 1997 et 2006, plus élevé que la zone euro (2,1%), et le chômage est tombé à 5,5% contre 7% en 1997.

Ils mesurent ça comment ?

[…]

Brown fut critiqué par Sir Andrew Turnbull qui travailla avec Brown de 1998 à 2002, l’accusant de « stalinisme impitoyable », ainsi que de considérer ses collèges de cabinet avec mépris.

C’est quoi les collèges de cabinets ?

Tony Blair affirma sa volonté de quitter le pouvoir le 27 juin 2007. Le mercredi suivant son discours, Brown avait l’assurance de conquérir le parti. Il devint ainsi le président du Labour le 24 juin 2007.

Ca s’arrose !

L’annonce du renoncement de Tony Blair ainsi que la candidature de Gordon Brown a permis de retourner la tendance des sondages qui donnaient les Conservateur et le Labour au coude à coude dans les sondages. Gordon Brown lança sa campagne sur internet le même jour que sa candidature avec comme slogan « Gordon Brown for Britain » (Gordon Brown pour la Grande Bretagne).

Il aurait pu essayer « Désirs d’avenir » !

[…]

Brown sera le premier écossais au poste de Premier Ministre depuis Sir Alec Douglas-Home, et l’un des rares à ne pas avoir fait Oxford ou Cambridge.

Nous voilà renseignés.



8 commentaires:

  1. Gordon Brown, c'est pas un ministre, c'est une chanson des Stranglers.

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  2. Catégorie private joke :
    Est ce que Monsieur Turnbull, qui est du Labour, est un ami du gros Loïc ?

    [Si tu ne piges pas ce commentaire, je reviendrais expliquer !].

    Sinon, tu as la date de début du conflit avec les Zangliches, c'est juste pour pouvoir m'organiser un peu ! :-)

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  3. waouh ! what an article!!!
    very interesting , tahnks you very much , I've just learned a lot ! my God ...

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  4. Merci beaucoup.

    P.S. : je n'ai pas retrouvé ton gode.

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  5. what a pity ! I need it for the WE :-)

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  6. 1Femme,
    Je contacte mes copains Djibril et Tonnegrande.

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