16 janvier 2007

Fatigue ordinaire

Préambule déposé suite à la réception des deux premiers commentaires : si ce billet vous fait chier, ne le lisez pas. Il fait exactement la même taille que tous mes billets moyens : un peu plus de 2 pages sous Word en (Arial 12). J’ai fait pire. Je l’ai posté hier soir tard suite à une journée de m… (que je raconte justement)… Je corrige deux ou trois bricoles ce matin, mais pas beaucoup.

En effet, ma journée consacrée au travail a été très longue, pour un résultat ridicule. Réunion à Gradignan (pour les incultes, c’est à côté de Bordeaux) puis cocktail de « fin d’année » avec ma boite.

Le planning de la journée était pourtant parfaitement établi. Lever 5 heures 15, départ de Bicêtre 6h, Orly 6h20 pour avion à 7h10 (il faut prévoir une marge). Arrivée à Bordeaux 8h20, chez le client à 9h. Départ client 16h, avion 5h, arrivée Orly 18h, cocktail dans Paris 19h30. Retour maison 21h30.

Exactement ça… Hier soir, je me couche tôt (vers 22h), après avoir réglé le réveil à 5h15… Du coup, je traine sur les blogs et fini par arriver à Orly à 6h20 comme prévu. Mais comme généralement j’arrive à Orly pour aller à Brest, je pars du hall 4, là je partais du hall 2. Impossible de trouver une place de parking à côté. Je perds 10 minutes. Ensuite, j’arrive à l’embarquement (c’est pratique, maintenant, on peut imprimer la carte la veille), une foule ! Incroyable. Généralement dans le hall 4 (avec les vols pour Brest donc, mais aussi Clermont, Pau, …) il n’y a pas un chat. Là, pour Bordeaux, le hall 2, c’est un bordel. L’heure défile. Un stress… (la prochaine fois, ça sera plus cool, mais c’est la première fois que je prends l’avion « la navette »). Finalement j’arrive chez le client à l’heure.

Par contre, on finit le boulot en se disant que j’étais venu pour pas grand-chose (je vous passe les détails, mais si le chef passe par mon blog, je résume : l’incident sur lequel on a travaillé était déjà connu). On finit de bosser vers 15 heures (vous autres qui me suivez, avez du repérer un passage sur les blogs vers 15 heures).

Je repars du client vers 16 heures pour un décollage vers 17 heures. Je quitte Orly à 18h20.

Finalement, j’arrive avenue de Friedland, je trouve un parking, et j’en sors à 18h55 (qui connaît Paris un mardi soir dira que je mens… Ben non je le jure, 35 minutes entre la sortie du parking à Orly et la sortie du parking dans le 8ème entre 18. Les cons qui disent qu’on roule moins bien dans Paris depuis l’arrivée de Delanoë sont… des cons).

Je fonce donc au bar tabac le Washington, dont j’ai déjà parlé dans le blog et que je fréquentais il y a quelques années. Le patron n’est plus le même, je n’aime pas ça. Je bois un coup par principe et je fonce au lieu du cocktail. J’arrive à 19h20. Ca caille. Je veux rentrer. Le videur me bloque : « qui êtes vous ? ». Moi : un cadre de la boîte. Lui : « il faut attendre 19h30 ».

Un tas d’assistantes (vous savez, je critiquais récemment les assistantes de direction) me font la bise. Ce n’est pas désagréable, mais pour mon intégration dans la boite, il m’aurait paru plus intelligent qu’elles me serrent la main en me disant « Salut Nicolas, c’est gentil d’avoir pu venir après ton voyage à Bordeaux » (seul le big boss m’a fait la remarque).

Le cocktail commence vers 20h10 (c’est la première fois de ma vie que je ne peux boire un coup que 40 minutes après être rentré dans un lieu fait pour ça). Le discours des chefs commence vers 20h35. A 20h50, je baille comme un… bailleur et décide de me tirer.

Je finis par récupérer ma voiture. Je sors du parking, avenue de Friedland, à 21 heures. Je reprends l’avenue de Friedland vers l’Etoile (j’ai oublié de vous décrire un épisode de mon voyage aller, quand je suis arrivé à l’Etoile, le GPS m’a dit : « vous arrivez dans un rond point, prenez la troisième sortie »… C’est la première fois depuis quatre ou cinq ans que je vais en voiture à Paris, et l’autre tartiflette, il n’a que ça à me dire)… J’ai fait trois tours de la place avant de trouver les Champs Elysées. C’est fort (mais quand on ne prend jamais la voiture à Paris, c’est pas facile).

J’arrive à Bicêtre à 21h20. Un record de temps ! Pensez donc, en Taxi à cette heure là (sans faire trois tours de l’Etoile), il faut au minimum 30 minutes (c’est bien des voleurs).

Miracle, la Comète est encore ouverte. Je décide de boire un coup (faut dire que j’étais en voiture, donc je n’ai rien bu au Cocktail en question, mais les boissons non alcoolisées étaient payantes, alors que les boissons alcoolisées étaient gratuites. On crois rêver, mais ce récit est authentique…).

J’arrive à la maison à 22 heures (je suis parti à 6 heures). Je connecte le PC, Internet ne marche pas. Impossible de vérifier les réactions sur les blogs (ce qui était d’autant plus important pour moi, que le matin j’avais traiter un haut dirigeant socialiste de con, ce que je regrette pas, mais est quand même limite).

J'ai donc tout mon temps pour rédiger ceci... Une journée débile...

Que je résume ainsi : j’ai passé 15 heures hors de chez moi , parcouru plus de 1000 km pour résoudre un incident dont l’origine était déjà connue, puis assister à une cérémonie annuelle que j’ai du quitter avant les propos intéressants sur l’organisation pour l’année prochain suite à un coup de fatigue… Tout ça pour bosser réellement trois ou quatre heures (ce matin de 9 à 15) alors que des collègues avaient déjà fait le boulot mais ne m'avaient pas dit, tout en faisant monter ma tension à un point incroyable en conduisant dans Paris ce dont j’ai absolument horreur, sans avoir pu, encore, lire ma messagerie personnelle et celle professionnelle pour me rendre compte de ce qui a pu se passer dans la journée… Je ne suis pas couché.

Ah ! Internet remarche à la maison… Je diffuse...

8 commentaires:

  1. J'ai un très bon exemple de perte de temps : Ça m'a pris 10 minutes à lire ton billet pour finalement m'apercevoir que c'était que du vent.

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  2. Et moi pendant ce temps là je passe environ 15h de ma journée entre mon ordinateur, le métro, mon ordinateur, un cours (avec mon ordinateur), mon lit, un bouquin dont je lis 3 pages avant de m'effondrer dessus.

    Non, non, je vais pas tenter d'égaler ta journée de merde. J'ai encore beaucoup de progrès à faire pour optimiser mon temps.

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  3. Anonymous,

    C'est gentil de m'insulter de manière anonyme, de perdre votre temps à le lire.

    Surtout quand je poste à 23h36 et que votre commentaire est à 23:58.

    Pierre,

    Il se trouve qu'aujourd'hui je n'étais pas responsable de mon temps... Et si tu es à 1 heure du matin sur ton ordinateur et qu'ensuite tu te couches et n'arrive à lire que trois pages ça peut s'expliquer...

    Tout le monde passe quinze heures par jour à faire autre chose que dormir.

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  4. Nicolas : tu as sans doute raison pour l'optimisation du temps. Mais quand même, ta présence à Bordeaux, puis au cocktail sont des actes de travail aussi !!! Le fait d'être présent en tant que consultant, je suppose que c'est de la représentation, non ?

    Il n'est pas gentil Anonymus, dis-donc. Même si tu as un taux de vannes en baisse, l'article raconte quelque chose qui n'est pas du vent !!! :-)

    Et pour Julien Dray, alors ? :-))))

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  5. Oui, le taux de vannes est en baisse, mais ça va revenir...

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  6. c'est pratique les citations :
    « Le travail humain ! c'est l'explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps. »
    Arthur Rimbaud

    dommage que ta note le signale indirectement que le travail est de moins en moins humain!

    reposetoi bien !

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  7. Nicolas, à lire tes notes, je commence à comprendre pourquoi tu n'aimes pas le travail...

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  8. Ce n'est pas moi qui n'aime pas le travail... C'est Sarko qui confond le travail avec le revenu.

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