01 mars 2011

L'objectif principal du système éducatif ?

En arrivant devant mon PC, pour rédiger mon billet, ce matin, j’étais bien décidé à égorger Mathieu, non pas pour m’avoir tagué dans une chaîne à propos de l’Education Nationale, mais parce que je m’étais mis dans la tête dans la tête d’y répondre. Il pose la question « quel doit être l'objectif principal du système éducatif français ? »

Je voulais y répondre en bottant en touche, dire que je ne pouvais répondre que des banalités, préparer les mômes à entrer dans la vie et tout ça. A mon âge et sans môme, je suis complètement coupé du monde de l’enseignement, à part en observant mes jeunes collègues sortant de l’école.

Forcément brillants, la plupart sont ingénieurs avec des diplômes qui feraient rougir d’envie la poitrine d’un ancien combattant en bon uniforme… mais souvent incapables d’aligner trois lignes sur du papier. Tous brillants lors des réunions, lorsqu’ils ont un sujet à présenter alors que je panique comme une jeune fermière devant passer à la casserole pour la première fois, parce qu’ils ont été formés pour ça, présenter des exposés devant des foules de gens plein de cravates, vendre leurs produits, vendre leur corps, même, pour trouver un emploi. Brillants, je vous dis.

Mais patatras ! Dès qu’il ne s’agit plus de briller mais de produire, tout s’effondre. Incapables d’organiser un document, de veiller au sens du texte, à sa lisibilité, à son orthographe, … tout en pensant au contenu, qu’ils penseront exhaustif sans s’inquiéter de sa compréhension, … Je ne parle pas des boulettes que l’on commet tous en rédigeant des billets de blog mais, pour continuer à comparer, de ces interminables billets de blogs où le taulier n’a pensé qu’à faire « introduction – thèse – synthèse – antithèse – conclusion » parce qu’il a appris ça école, en utilisant des mots qu’il ne connaît pas parce qu’il est persuadé que son prof le notera en fonction de l’étendue du vocabulaire, sans faire attention à l’orthographe parce que ça fait des années que ça ne rentre plus en ligne de compte dans l’évaluation…

Tiens ! Je rajouterais bien une dictée, avec note éliminatoire, dans les concours d’ingénieurs…

Je me moque, je me moque, des problèmes de français de mes coreligionnaires (z’avez vu, j’ai du vocabulaire mais je ne sais plus ce que va veut dire) mais je pourrais aussi rigoler des problèmes de mathématiques. Depuis quinze jours, je bois exclusivement des Vittel Menthe à deux euros et la plupart des soirs, les serveurs des bistros que je fréquente utilisent une calculatrice pour déterminer le montant de ma note (avant je buvais des bières à 2€, 2€10, 2€20 ou à 2€50 selon le bistro, ce qui ne complexifie pas vraiment le problème de robinets).

Alors, je vais faire une première réponse à Mathieu : j’attends aussi du système éducatif qu’il permette aux braves gens d’utiliser des savoirs emmagasinés au nom d’un programme scolaire dans la vie de tous les jours et pas seulement pour répondre à des exemples que je peux inventer au fil de la rédaction d’un billet matinal. Mathieu est prof d’histoire géo, je crois. Parmi ses élèves qui ont passé le bac l’an dernier, combien auraient pu évoquer la Lybie, la Tunisie et l’Egypte comme des dictatures ? Combien, en écoutant la radio, le matin, se rappellent des enseignements de Monsieur Mathieu, l’an dernier ?

Ceci n’est qu’une question, pas une provocation ! Quelles que soient la ou les réponses, des tonnes d’explications pourraient nous occuper pendant des jours…

Mais je vais aussi faire une deuxième réponse à Mathieu parce qu’il y a une partie de son billet qui me chatouille les genoux. « Beaucoup d'avis autorisés qui ont le défaut de parler comme des initiés à des initiés. » Je suis parfaitement habilité à répondre à cette pique (que je viens de retirer de son contexte, hein ! Vous avez le droit de lire le texte Mathieu), justement parce que je donne très rarement mon avis sur l’Education Nationale…

Il serait bon que les non initiés soient parfois écoutés… Et je vais citer un exemple remontant à mes années au lycée, à l’époque où étaient franchement séparés les « scientifiques » des « littéraires » (c’est peut-être toujours le cas, d’ailleurs). J’avais d’ailleurs la chance de faire partie de la catégorie « scientifiques » puisque nous étions considérés comme l’élite. J’ai même eu mon bac C en 1984, du premier coup, à la surprise générale…

9 en anglais. 9 en philo. 9 en français à l’écrit, 8 à l’oral. Excusez du peu, du très peu… 25 ans après, outre le fait que je sois un des blogueurs les productifs, dès qu’un truc est à rédiger, au boulot, sortant un peu de la routine, c’est moi qu’on appelle. Dès qu’un gros truc est à produire (type « documentation de 300 pages »), on me demande comment l’organiser. J’en passe.

Les matières littéraires étaient pensées, du temps de mon bac, sur la culture littéraire (désolé, pour en avoir il faut aimer ça et il faut de la mémoire, je me contentais de lire beaucoup), aucunement sur la manière de rédiger des textes. J’ironisais en début de billet à propos de « introduction – thèse – synthèse – antithèse – conclusion » ! La formation en Français, à partir de la première, ne porte plus sur la capacité à rédiger mais sur la possibilité de respecter ce schéma préétabli, qu’on n'utilise strictement jamais dans la vie de tous les jours. Parce que les programmes de Français sont pensés par des passionnés de littérature, ce n'est pas un reproche.

Avec le recul, ce qui m’amuse beaucoup, c’est que j’étais assez bon, à l’époque, dans les matières où il fallait utiliser le français (les notes portaient sur des « dissertations »), comme l’histoire géo, justement (13 au bac), ou les sciences nat (15). Après le bac, je suis rentré à l’IUT, j’étais major de promotion pendant 4 trimestre sur 5 (le sixième, au terme de la deuxième année, étant réservé au stage) en économie (tout en étant assez moyen dans des matières où j’aurais du être bon, comme les math, les stats, …). Parce que le prof d’économie nous demandait de rédiger.

Vingt-sept ans après le bac (mon dieu !), vingt-cinq ans après avoir eu mon DUT et quitté définitivement l’Education Nationale, que j’ai toujours défendue corps et âme et que je connais assez bien, mes parents étant enseignants, j’ai le regret de dire à Mathieu qu’il est peut-être nécessaire, aussi, que les non initiés donnent leur avis sur l’Education Nationale et plus précisément ce qu’on en attend.

Il me faut taguer, maintenant. Yann, évidemment, sinon il va me faire la gueule et refusera de me payer une bière. Corto, parce que le point de vue d’un blogueur de droite m’intéresse. Olympe, Minijupe et Valérie histoire d’être bien avec les gonzesses, en début de mois.

Ce n'est pas le tout d'interroger les gens sur l'objectif principal du système éducatif français... C'est bien de lancer des chaînes. Mais peut-être faut-il tenter d'y répondre... Surtout quand on est on prof...

25 commentaires:

  1. Je m'occupe de cela demain matin dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne.

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  2. "Le but de l'instruction est la fin de l'instruction, c'est-à-dire l'invention. L'invention est le seul acte intellectuel vrai, la seule action d'intelligence. Le reste ? Copie, tricherie, reproduction, paresse, convention, bataille, sommeil. Seule éveille la découverte. L'invention seule prouve qu'on pense vraiment la chose qu'on pense, quelle que soit la chose. Je pense donc j'invente, j'invente donc je pense : seule preuve qu'un savant travaille ou qu'un écrivain écrit."

    Michel Serres (Le Tiers-Instruit)
    www.profencampagne.com

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  3. Tiens, voilà typiquement le genre de chaînes auxquelles on ne me lie jamais moi…

    (Et Serres est un abruti qui résume assez bien, à lui seul, pourquoi la Garderie Nationale est descendue jusque là où elle est aujourd'hui.)

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  4. Ouais, quand je vois la blogroll de Michel Serres je comprends que cet individu dangereux appartient à la clique des imbéciles établis qui défendront toujours la médiocrité de leurs propres gosses parce qu'ils auront toujours les moyens de leur payer ensuite un master "all inclusive" (c'est-à-dire incluant la formation + les stages + le diplôme + le boulot à la sortie).

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  5. Salut,

    Merci pour la longue réponse.

    Je voulais juste dire que tu n'as peut-être pas compris mon billet.

    Je trouve tout à fait primordial que tout le monde s'exprime sur la question éducative. C'est absolument indispensable. Il est dommage que les blogs de profs et de spécialistes restent souvent abscons et incompréhensibles par le grand public. C'était bien le but de ma chaîne.

    Sur tes remarques, cela dépend des sujets. Mes élèves se souviennent sans doute que ces pays étaient des dictatures. Par contre, il est vrai que ce modèle de réflexion de la dissertation est toujours très présent dans notre système éducatif.

    Sur le test d'orthographe, je te suis totalement. Sur l'aspect productif des ingénieurs, je signale que tu abordes là la question de l'enseignement supérieur, qui est différente de celle de l'école, du collège et du lycée.

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  6. – synthèse – antithèse –
    Oui mais l'ordre on s'en fout...

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  7. C'est souvent une des principales difficultés du sujet : dépasser sa propre expérience. Ca commence par un récit, celui-ci a son intérêt. Quant à être utile aux élèves, il faut y songer. "Etre utile à quoi ?" est la question qui se pose ensuite.

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  8. Empêcher les gamins de trainer dans la rue (Gavroche) ou de travailler dans les arrières cours pour des Thénardiers (Cosette).

    Après on a créé les programmes.

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  9. Puisque c'est ici que j'ai découvert cette chaine, je partage la réponse faite chez Mathieu:
    Je pense que l'objectif principal n'est plus à définir car il est clairement inscrit dans la loi. Code de l'éducation article L.111-1:
    "Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République."
    La question à poser est comment atteindre cet objectif.

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  10. Yann,

    Au boulot !

    Anonyme,

    Ca ne veut rien et tu vas me mettre d’accord avec Didier Goux.

    Didier,

    Bah ! Considérez vous comme tagué…

    La Gerbille,

    Je ne sais pas ce qui caractérise le mieux Michel Serres est sa blogroll.

    Mathieu,

    J’ai bien compris le but de ta chaine puisque j’y ai répondu (à côté mais j’avais prévenu). Peut-être n’ai-je pas vu en tant que tel une pique que tu aurais lancé au début.

    A propos de l’aspect productif des profs, je crois en fait que ça devrait commencer avant les études supérieures (ça n’est qu’une réflexion mais je ne crois pas avoir été hors sujet, au départ, d’ailleurs, ça aurait du être le principal sujet de mon billet avec la capacité d’écrire « hors des matières scolaires » voire « hors d’une logique scolaire », on peut trouver un tas de thèmes).

    Jazzman,

    On s’en fout surtout de ton avis. Tu n’es pas bienvenu sur ce blog.

    Mtislav,

    Tu as raison, c’est difficile de dépasser son propre cas, c’est pour ça que je précise en introduction que je le fais pour éviter de débiter des platitudes.

    Pour le reste, oui, on peut faire un débat sur l’utilité.

    Nicocerise,

    Tu crois ?

    Fred,

    On ne se fout pas de l’objectif ! On ne peut pas critiquer l’EN ou lui demander quelque chose si, au fond, on ne se demande pas à soi même ce qu’on en attend. L’introduction d’un texte de loi n’est que littérature.

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  11. Puisqu'on ne me le demande pas, je dirais que le but de l'Education nationale (bien mal nommée) est de fournir une instruction suffisante pour que les êtres humains ne sombrent pas dans l'obscurantisme et la barbarie, sachent former et énoncer une opinion, argumenter, réfléchir et surtout, surtout, aient les moyens de continuer à apprendre tout au long de leur existence.

    L'école est une aire d'envol.

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  12. 2 euros un Vittel !!!!

    Le prix du m3 est pas donné à Paris ;o)

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  13. ben, j'ai dû faire un constat avec les flics dimanche, j'ai pô osé leur dire que la déposition était cousue de fautes..."z'avez un truc de plus àn déclarer ?...euh, non, rien..."
    va falloir brieffer tout le monde, c'est trop caricatural

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  14. Je n'ai pas voulu dire "on s'en fout!". Mais je ne vois pas ce qu'on peut vouloir de plus comme objectif que "instruire" et "éduquer", "connaissances" et "valeurs" sont les mamelles de l'EN.
    IL me semble donc que le débat le plus important est le "comment".

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  15. Ellie,

    Ah ben te voila, toi ! Ca faisait longtemps ! (tu peux me renvoyer le compliment, évidemment...).

    C'est une belle définition, mais je crois que "les moyens de continuer..." ne sont pas nécessairement fournis... L'école est une aire d'envol mais je ne sais pas si la piste est bien faite pour ça...

    Minijupe,

    Oui..

    Gelintime,

    Ouais... La capacité à rédiger d'un agent de police rentre très bien dans ce que je disais sur "mes ingénieurs". Et l'orthographe, aussi, devrait être obligatoire...

    Fred,

    Je ne sais pas ce qu'est le plus important. Mais le "quoi" est important pour réfléchir en terme de moyens et à la place qu'on veut donner à l'EN dans la société. Le gouvernement actuel diminue les postes d'enseignants, le "quoi" ne peut plus être atteint... Alors le "comment", dans le débat public, n'a pas grand chose à faire.

    D'ailleurs, je n'ai aucune idée sur ce comment. Le "Comment" est forcément une affaire de spécialiste et je crois que l'objet de la chaîne (voir la réponse de Mathieu, plus haut) est aussi de faire sortie l'EN de son milieu de spécialistes.

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  16. @ Fred : les enseignants sont compétents. S'ils ont des objectifs clairs, ils se débrouilleront avec. Je ne crois malheureusement pas que les non-spécialistes puissent réellement se sortir de ce débat.

    Par contre, les citoyens peuvent dire ce qu'ils souhaitent mais aussi intervenir sur quelques grands principes simples de l'organisation du système.

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  17. je pense qu'il est grand temps de fuir la capitale...

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  18. Donner un bagage minimum et une capacité à penser par soi-même.
    Il est dommage que l'éducation nationale ne soit pas dispensées tout au long de la vie tant on est entouré de gens dont les besoins d'éducation sont évidents ! :-)

    [Tu as deux parties dans l'EN, la 1ère c'est former des individux la 2nde leur permettre de trouver un boulot. La seconde devrait être le travail des entreprises ! :-) ].

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  19. Sur le but de l'EN, mon opinion se rapproche de celle de monsieur poireau

    Sur le fait de dire que les non initiés doivent être consultés, oui, il faudrait avoir l'avis de tout le monde... mais...
    quand tu vois que les réformes actuelles se font à marche ou crève, décidées uniquement au niveau politique et à seul but comptable(=supprimer le plus de profs possibles) sans tenir compte ni des élèves (c'est quoi ca ?) ni de l'avis des profs (faignasses en grève ou en vacances) ni même de l'avis du conseil national de l'éducation, ben y'a du boulot !

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  20. L'avis de M. tout le monde est régulièrement demandé, les consultations nationales se suivent presque aussi vite que les réformettes. La plus ancienne dont je me souvienne était "le collège de l'an 2000" de S. Royale et la dernière en date "les rythmes scolaires". Combien de personnes y ont participé? Là ou j'étais, débat organisé pour 6 établissement scolaires, nous étions moins d'une vingtaine parents/élèves/ personnel de l'EN...
    Ma question est plutôt de savoir si quelqu'un en a encore quelque chose à faire...

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  21. La dernière remarque de M. Poireau est intéressante.

    Mieux distinguer les deux parties permettra à terme d'économiser les frais inutiles liés à la première.

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  22. Mmmh...
    Mon commentaire, je l'ai écrit un peu vite, bille en tête, après avoir parcouru celui de l'anonyme aux lectures douteuses.

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  23. Poireau,

    Oui, donner du travail ne devrait pas être le boulot de l'EN...

    Eddye,

    Les réformes actuelles sont ridicules, il n'y a rien de plus à dire. Un jour on fait la semaine de 4 jours parce que c'est mieux, le lendemain la semaine de 5 jours parce que c'est mieux... Alors on ne fait plus gaffe... Mais l'EN devrait bien revenir au centre des débats...

    Fred,

    C'est peut-être parce qu'il y a trop de réformes et surtout trop de machin imposés par le haut que les gens se désintéressent.

    La Gerbille,

    Bah ! Ca arrive !

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  24. Selon moi notre système éducatif est le reflet de notre société élitiste et pyramidale. Il y a un modèle de réussite, un seul : lycée général scientifique, prépas, grandes écoles. Au fur et à mesure,ceux qui ne réussissent pas sont laissés sur le bord du chemin, en BEP, en lycée technologiques,en filières littéraires, à la fac. Mais la plupart des laissés pour compte le sont dès le CP, voire la maternelle. Ce système compétitif qui valorise tant les bons élèves fait que les autres ne se sentent pas bon, ou pas fait pour ça, ils décident que l'école les ennuie et ils lâchent l'affaire.
    Je rêve d'une école primaire sans notes et sans devoirs, sans classement et sans bulletin, ou l'on n'apprenne pas seulement à lire, écrire et compter, mais qu'on apprenne à chanter, danser, réparer une roue de vélo, fabriquer une étagère, cuisiner et observer les insectes, pour que tout le monde puisse trouver son intérêt et son talent.
    L'Education Nationale, c'est la culture du cours magistral... Le professeur parle, les élèves écoutent passivement et finissent pas somnoler en fin d'après-midi.Cela est complètement inadapté à la société actuelle. Il faut que les élèves apprennent en participant, qu'ils trouvent eux mêmes les réponses aux questions, c'est comme ça que ça marche, comme Socrate avec ses disciples. L'enseignement, c'est un dialogue.
    Pour ce qui est de l'écrit, le combat est déjà perdu. Il n'y a plus qu'à réformer l'orthographe. Le tort que l'éducation nationale a eu, c'est de valoriser autant les sciences et les mathématiques, alors que dans la vie en entreprise et dans la société, la maîtrise du langage est le critère le plus discriminant.

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