30 mars 2011

L'UMP en ordre de bataille pour 2012

Nous apprenons que le bureau politique de l’UMP, réuni à l’Elysée, a décidé du plan pour se remettre en ordre de marche pour 2012, dans l’optique de ne pas multiplier les candidatures de la droite et du centre,  aux prochaines élections Européennes.

Un nouveau parti politique sera créé, l’Union pour une Mutation Présidentielle dont la direction temporaire sera confiée à Monsieur Edouard Balladur et vice-présidée par MM. Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing qui auront en charges des primaires selon un calendrier semblable à celui du PS.

Les candidats auront donc jusqu’à l’été pour faire connaître leurs projets politiques pour la France, suffisamment efficace pour assurer le maintien de la France dans les tous premiers rangs des nations mondiales tout en la réformant en profondeur pour affronter l’avenir un certains. Ces projets devront non seulement être sérieux mais être porteur d’un espoir pour être suffisamment mobilisateurs pendant la campagne.

L’été sera consacré à la campagne proprement dite, une fois que les projets auront été formellement déposés et la primaire. Le vote, réservé aux adhérents des partis pouvant composer une « majorité de droite en France », permettra de déterminer celui qui représentera ce magnifique mouvement à l’élection et qui prendra la tête du nouveau parti politique.

Sont pressentis, comme candidats aux primaires, Mme Boutin, MM. Bayrou, Borloo, Copé, Dupont-Aignan, Fillon, Morin, Sarkozy, Villepin.

Un congrès fondateur sera organisé aux alentours du 15 avril. Les animations seront confiées à M. Raffarin. L’ouverture de séance sera faite par M. Pasqua, doyen putatif.

Ah ! Je sens que je suis en forme, moi ! Je m’entraine pour préparer mon billet du premier avril. Et puis, ce n’est pas souvent qu’on a l’occasion de mettre une photo de Balladur dans un billet de blog et de parler de Giscard.

6 commentaires:

  1. Ainsi une sorte d'UDF ressortira des ténèbres pour s'envoler, Phénix des cendres UMPistes, prête à reconquérir les ruines d'un pouvoir que d'autres (on ne sait plus trop qui...) auraient laissé trainasser par là.
    " Treeeemble Jean Mouliiiinnn..."

    (c'est quoi, cette histoire de Pasqua qui va voir des putes à tifs ? Un truc branchouille pour regagner la confiance des électeurs?)

    RépondreSupprimer
  2. Un regard qui souris. Et cette petite bouche coquine.Quel charmeur ce Balladur. Un grand très grand photographe.

    RépondreSupprimer
  3. Je suis persuadé que l'on peut faire n'importe quel billet avec Balladur.

    RépondreSupprimer
  4. Mais Jegoun, il fallait attendre le 1er avril avant de poster ce billet !

    Plus sérieusement, Sarkozy a creusé la tombe de l’UMP dès l’instant où, influencé par le trio Buisson / Guaino / Zemmour, il s’est mis en tête de siphonner le FN en 2007. En tuant politiquement Jean-Marie Le Pen au premier tour (31,18% pour NS, 10,44% pour JMLP, le tout avec seulement 16,23% d’abstentions), il créait les conditions de sa prochaine mort politique.

    Comme tout le monde le sait ici, l’UMP avait été créée pour regrouper toutes les tendances de la droite ou presque : les démocrates-chrétiens, les libéraux, les gaullistes, les conservateurs classiques… Les nationaux-populistes, eux, demeuraient presque tous au FN et au MNR. Dès le moment où l’UMP reprend (par conviction ou par électoralisme) au mot près les éléments de langage du FN sur l’immigration et la sécurité, elle se transforme en filiale de fait du FN, et est prête pour l’absorption partielle ou totale par la famille Le Pen. Et quand je parle d’absorption, je ne parle pas que des électeurs, je parle aussi des cadres. Honnêtement, qui sur ce blog voit la différence entre Estrosi et son prédécesseur à la mairie de Nice, l’ex et actuel FN Jacques Peyrat ? Des UMP comme Vanneste, Lionnel Luca ou Xavier Lemoine (le maire de Montfermeil) sont-ils si différents de Gollnisch ? A part sur l'Europe (et encore...), il n'y a pas tant de différences. Sans oublier le fait qu’en 2007, avant d’être élu, Sarkozy était populaire, et Le Pen père en fin de carrière. Aujourd’hui, Marine Le Pen est beaucoup plus populaire que lui, y compris (surtout ?) à droite !

    Si Sarkozy perd en 2012, que ce soit face à la gauche ou face au FN (à mon avis, il n’y aura pas de remake du front républicain de 2002, tant Sarko est détesté à gauche), il l’aura bien mérité. Point barre ! Et la seule chose qui empêchera l’implosion immédiate de l’UMP, c’est le besoin pour ses élus de conserver une machine électorale puissante, qui distribuera les investitures et les sous pour financer les campagnes, les micro-partis complétant les frais annexes. Si l’UMP éclate aussitôt après la défaite de Sarkozy, les courants issus de l’ex UDF (libéraux, démocrates-chrétiens) reprendront leur liberté, tout comme ceux qui se réclament encore du gaullisme. Le reste fera alliance avec le FN ou fusionnera avec lui dans un nouveau parti…

    RépondreSupprimer
  5. Merci pour vos coms (et désolé d'arriver si tard (grosse cuite et tout ça...) ça n'aurait plus de sens que je réponde maintenant).

    Pullo,

    Pour un billet farce, ton commentaire est trop long.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.