18 mars 2011

Logement social : quoi de neuf en 2012 ?

Dans mon blog bistro, je racontais hier une histoire qui est arrivée à un pote que certains de mes lecteurs connaissent, puisqu’il a été serveur à la Comète. Il en est parti en juin, sur un coup de tête, pensant retrouver un boulot rapidement, ce qu’il a fait, s’est embrouillé avec son nouveau patron, a été viré (d’après lui, j’aimerais bien avoir la version du taulier). Il a vivoté depuis de petits boulots en jobs merdiques et ce qui devait arriver arriva : il n’a plus pu payer son loyer.

Mais on s’en fout, il a finalement réussi à remplir son dossier pour « les APL », vu qu’il n’avait qu’un faible revenu depuis quelques mois et le chèque tant attendu est arrivé. Le fait d’en faire un billet en mode bistro m’a quand même plongé dans une réflexion : la « gestion sociale du logement » est un vrai bordel.

Pour résumer, Jim avait droit à un logement social à coût relativement bas parce qu’il avait un travail mais a eu besoin de recourir à un tas de démarches pour obtenir des aides pour garder son appartement quand il l’a perdu. Comme si ça n’aurait pas été plus simple que l’organisme en charge de la gestion de ce machin lui indexe son loyer sur son revenu plutôt que de payer un tas de gugusses, d’un côté, pour le relancer parce qu’il ne payait plus son loyer, et de l’autre des fonctionnaires (ou assimilés) pour participer à des démarches administratives délirantes.

Toujours est-il qu’il y a vraiment du boulot à faire dans ce secteur et je considère qu’il doit être une priorité pour 2012.

C’est pourquoi je vous invite à lire le dossier très complet de l’ami Seb Musset qui a épluché les propositions de chacun des partis politiques pour ce qui concerne la politique du logement…

(néanmoins Seb ne devrait pas habituer nos lecteurs à la présence de blogueurs qui bossent, c’est mauvais pour l’image des 99,99% de faignasses)

(photo)

20 commentaires:

  1. "Comme si ça n’aurait pas été plus simple que l’organisme en charge de la gestion de ce machin lui indexe son loyer sur son revenu..."

    Ben voyons !... Comme ça, on se retrouverait avec des millions de gens qui cesseraient de travailler pour être logés à l'oeil ou presque. (Plus un peu de black par-ci par-là.)

    Ah ?... On me dit que c'est déjà largement ce qui se passe ?...

    Pour permettre aux gens de se loger, ce n'est pas très compliqué : il faut supprimer le logement social.

    Oui, je sais, c'est un peu difficile à comprendre pour un socialiste.

    Entendu récemment à une table de bistrot, une dame un peu bronzée parlant très fort au sein d'un groupe de Maghrébins : "Moi, Sarkozy, je suis pour : je touche x € d'allocations par mois, j'ai un logement (comprendre HLM) qui donne sur x (secteur très chic de la région parisienne), pas question que je reprenne un travail..."

    Quel tombereau de "clichés racistes" j'ai entendu ce jour-là !... Bon, c'était sûrement des intermittents du spectacle payés pour "faire le jeu de Le Pen", hein...

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  2. Robert,

    C'est gentil d'être passé, il n'y avait pas de commentaire ici. C'est à peu près le seul intérêt de votre commentaire, à part celui de me conforter dans mes positions.

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  3. Je n'attendais pas autre chose d'un Degauche en zinc massif.

    La réalité n'existe pas, les mécanismes économiques n'existent pas, pour réfuter l'un et l'autre il suffit de souffler dessus.

    Ce qui continue à m'épater, c'est que des gens comme vous continuent à "réagir" pour ne rien dire.

    Si vous n'avez rien à dire, ne dites rien. Ca me paraît le plus simple, non ?

    Bin non. Le Degauche se doit de réagir. Il se doit de Dire Quelque Chose. Il est En Mission. Chaque parole de sa part, si futile soit-elle, aide à repousser la Bête Immonde.

    Le Degauche tape sur des casseroles dans la nuit pour éloigner le Diable.

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  4. Robert,

    Votre bêtise est fascinante. Vous êtes en train d'exprimer une opinion : les autres ont tort d'exprimer une opinion.

    Retournez donc chez Didier, j'ai mieux à faire que de faire semblant de débattre avec un type qui ne m'intéresse pas. Surtout un vendredi soir.

    Et bête. C'est pourtant simple à comprendre : nous ne serons jamais du même avis et vous n'avez que des a priori débiles à m'opposer. Pas la peine de débattre.

    Cela dit mon billet a un seul but : signaler un billet qui détaille les programmes de candidats.

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  5. Bien sûr, Nicolas : ce n'est pas vous qui vous dispensez du moindre argument, c'est moi qui suis bête.

    Vous n'en êtes qu'à votre deuxième réponse, et vous avez déjà recours aux attaques personnelles.

    Bravo. Vous êtes un vrai Degauche.

    Et puis c'est gentil de votre part de me dire sur quel blog je dois aller. Le prurit dictatorial du Degauche de base ne met jamais longtemps à se manifester...

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  6. Robert,

    je ne vous dit pas quel blog fréquenter, je vous dit de retourner chez Didier d'où vous venez parce que vous me cassez les couilles dans les commentaires d'un billet où je ne dis rien.

    J'invite les gens à aller lire le billet d'un collègue blogueur en introduisant le billet par une anecdote personnelle en tirant une conclusion qui devrait vous réjouir puiqu'elle ne fait que dénoncer la connerie des organismes sociaux et administratifs français.

    Alors, si vous voulez continuer à argumenter pour prouver votre bêtise, faites le. Je n'ai jamais prétendu argumenter sur le fond du dossier.

    Le mieux pour vous est de respecter ce que je vous demande : foutre le camp de mon blog. Comme je vous l'ai déjà demandé, il me semble que vous devriez avoir un minimum de respect. Une question de savoir-vivre, ce qu'en tant que reac, vous devriez défendre.

    Et prenez bien vos cagets ou vos bières, nous sommes un vendredi soir.

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  7. Je n'ai aucun respect envers un malappris comme vous, Nicolas. Le respect, ça se mérite.

    Vous avez une déplorable tendance à immédiatement insulter quiconque est en désaccord avec vous. J'ai remarqué ça chez Didier, aussi. Et vous voudriez être respecté ?

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  9. Néanmoins un truc m'interpelle : quel intérêt avez vous à trainer ici ? Je veux bien que vous répondiez que vous faites une étude sociologique quelconque (quelconque vous va d'ailleurs assez bien), mais comme nous savons tous que nous ne serons jamais d'accord, vous ne pourrez que prouver que vous n'êtes qu'un con ordinaire.

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  10. La régulation de l'immobilier par l'Etat se fait plutôt à coup de Loi de défiscalisation permettant à pépère et mémère de rentabiliser leur investissement qu'à l'aide de texte à vocation sociale. Dommage…
    :-)

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  11. Ah oui, j'avais pas vu l'autre avec c'est yaka fokon ! Encore un de chez Didier Goux qui n'aime qu'être caressé dans le sens du poil !
    :-)

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  12. Bah ! Ils sont amusants, ne comprennent rien, ne t'écoutent pas et viennent pleurer parce qu'on n'est pas d'accord avec eux.

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  13. Tiens ! Je supprime mon commentaire de 22:12 et je le remets ci-dessous en supprimant les insultes utilisées (en principe, je n'insulte que les anonymes ou les pseudos, pas les personne enregistrées sous leur véritable identité).

    "Robert,

    Vous êtes le malappris. C'est vous qui intervenez dans mon blog alors que je vous ai déjà demandé plusieurs fois de ne pas le faire. Ce que je réitère maintenant. Vous n'avez aucun sens du savoir vivre, aucune intelligence et vous me cassez les couilles.

    Je ne veux aucun respect de gens comme vous. J'ai la réputation d'avoir l'insulte facile, en fait c'est un truc de blogueur, ça me permet de dégouter les gens. Disons le franchement : je n'ai aucune envie d'être respecté par un ***.

    Ce que je peux dire chez Didier n'a strictement aucune importance. Je vais chez lui par amitié mais nos premiers contacts furent froids. Que j'insulte une partie de ses commentateurs est la moindre des choses que je puisse faire avec les *** aigris qui fréquentent son blog.

    Cela dit, j'ai une très bonne notion de ce qu'est l'insulte. En cinq ans de blogage, j'ai vu tellement d'abrutis lettrés qui utilisaient des jolis mors pour démontrer mon insignifiance que j'ai fini par conclure qu'un bon vieux "***" est finalement assez peu insultant.

    Alors je ne cherche pas le respect de *** comme vous.

    Mais je vous remercie pour vos commentaires qui me permettront de faire assez facilement des billets de blog à propos de *** aigris dépassant les bornes du manque d'éducation vu le nombre de fois où je vous ai demandé de partir. Vous auriez pu répondre assez facilement "ok. Je note. Nous n'avons rien à nous dire" Ca aurait été bien. Presque noble.

    Mais "*** aigri" est trop gentil alors que vous n'êtes. Pardon. Tu n'es qu'un *** ordinaire. "

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  14. L'arrogance des gauchistes ne connaît pas de bornes. Vous ne croyez tout de même pas que vous allez me donner des ordres, Nicolas ? Pour qui vous prenez-vous, exactement ?

    Les gauchistes ont tellement intériorisé leurs mythes politiques qu'ils croient que la réalité se conforme vraiment à leurs fantasmes.

    Relisez-vous : on dirait un enfant mal élevé qui fait un caprice. Vous avez quel âge ?

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  15. C'est vous, cher ami d'enfance, qui me faites un caprice depuis hier. Une espèce d'enfant gâté qui tient absolument à se faire entendre alors que tout le monde s'en fout !

    Hé ! Pépère, vous êtes sur mon blog et vous vous croyez tout permis ! Un malappris. Je ne sais même pas si vous vous rendez compte que toutes les critiques que vous m'adressez pourraient être retournées contre vous.

    Parce qu'au fond, je ne vous ai demandé qu'une chose : foutre le camp de mon blog.

    Mais ce qui me fait chier, dans cette histoire, c'est de ne pas pouvoir effacer vos commentaires, ayant décidé de les garder pour un prochain billets sur la bêtise humaine !

    Ah ! On joue aux fiers, Mme Le Pen est annoncée à 25%. On ne se rend même pas compte de la décrépitude de son propre camp...

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  16. Le sujet est suffisant pour ne pas y ajouter une foire à l'embrouille .
    Encore faut il se sentir concerné ;ce qui a été et est de nouveau mon cas .Il est certain qu'il y a et qu'il y aura de plus en plus de boulot dans ce secteur vu que les salaires sont soi stagnant voir à la baisses (la crise est une opportunité pour les licenciements et toutes les nouvelles embauches vers le Smig )et que les loyer augmentes depuis XXX années .
    Au fait ,je suis un petit (non ,pas paysan (bien que c'est la même aujourd'hui)) commerçant sur-endetté réduit à aller chercher des bons alimentaire pour pouvoir manger tout un mois et je ne suis pas le seul à être complètement ruiné depuis la mise en place de la crise et les mauvaises solutions qui ont été données pour la résoudre .
    J'attends mon ordre (2 personnes sont concernées) d'expulsion tout en espérant l'aide des services sociaux pour obtenir un logement moins cher .
    Pour ceux qui pense qu'il suffit d'arrêter et de faire autre chose ,j'informe que dans mon petit cas il me faudrait disposer de + de 1000 € pour le faire ,perdre son investissement ,son travail et donc perdre le dernier lien social.
    Il est trop facile de mêler les problèmes lié à l'immigration et les problèmes de logement car cela cache l'arbre dans la forêt qui lui résulte d'une politique encourageant ,depuis XXX temps ,la spéculation immobilière au détriment d'une construction accessible aux plus grand nombre .
    Depuis bien trop longtemps la part financière de nos revenus / possibilité d'avoir un toit est trop importante ...C.Phil.D.

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  17. Merci pour ton commentaire mais au vu des commentaires précédents, je me demande s'im était bien nécessaire d'ajouter de l'argumentation à mon troll.

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  18. Pénible ce Marchenoir (moi aussi j'ai été élevé aux allocs).

    Sinon, il y a 300 000 à 400 000 personnes qui entrent chaque année sur le territoire. Ca compte.

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